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lundi, 20 janvier 2020

Primaires des droites : réponse de Thomas Joly, Président du Parti de la France à Nicolas Dupont-Aignan.

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Un communiqué de Thomas Joly, Président du Parti de la France
 
Voici quelques jours, Marine Le Pen, montrant ainsi le peu d'intérêt qu'elle porte aux élections municipales qui approchent, annonçait avec deux ans d'avance sa candidature à la prochaine Présidentielle.
 
Ce lundi, c'est Nicolas Dupont-Aignan qui lance un appel à l'organisation d'une « grande primaire des droites conservatrices, souverainistes et indépendantes » à laquelle,  dans une sorte d'inventaire politicien à la Prévert, il convie, outre lui-même, la Présidente du Rassemblement national, les anciens candidats à la présidence des Républicains, Julien Aubert et Guillaume Larrivé, ainsi qu'Éric Zemmour et Natacha Polony.
 
Seuls les naïfs et les opportunistes verront dans cette initiative autre chose qu'un énième gadget publicitaire dont le Président de Debout la France s'est fait, en même temps que de la pratique de la reculade, une spécialité.
 
L'action politique est une affaire sérieuse. Elle impose la rigueur dans sa conduite, le sens des possibilités, la vision des chemins à parcourir et la patience dans son accomplissement. Le Salut national ne passe ni par des recettes éculées comme les primaires, ni par des combinaisons dérisoires, ni par le mythe de l'union des « conservateurs », mais par la cohérence politique du camp national et par son rassemblement sur la base de ses idéaux.
 
Le Parti de la France laisse donc Nicolas Aignan à ses rêves, a ses illusions, à ses manœuvres et à ses tentatives d'exister.
 
Le Parti de la France poursuit son chemin avec la volonté de servir à la recomposition et à l'unité de la droite nationale.

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RETRAITE : LE FAUX DÉBAT DE L’AGE-PIVOT

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Franck Buleux cliquez ici

La réforme des retraites a prévu un âge pivot modulable mais général, c’est-à-dire qu’il serait lié à l’équilibre financier du système national de répartition mais général, c’est-à-dire appliqué à toutes et à tous. L’âge-pivot, c’est celui auquel on peut prétendre à une retraite à taux plein, taux plein qui n’est en rien le montant de votre revenu d’activité, bien évidemment, mais un revenu dit de remplacement (le terme « remplacement » étant connoté, on parlera de substitution). On utilise le terme de « pivot » parce que l’on perçoit moins si on liquide sa retraite plus tôt que cet âge défini par décret (ce qui évite le vote annuel d’une loi par le Parlement en laissant la main au Premier ministre).

Quelques repères sur cette réforme pour nos lecteurs, d’abord la forme, le projet introduisant cette réforme préparée par le démissionnaire Jean-Paul Delevoye indiquait un article « bis ». Le supprimer n’induit donc même pas une nouvelle numérotation du projet mais la pure et simple suppression de cet article « bis ». Ce simple constat de forme pourrait nous laisser penser qu’il était prévu de supprimer l’éventuel blocage actuel et permettre aux syndicats dits réformistes CFDT et UNSA de se rapprocher du gouvernement.

Mais allons plus loin, l’âge-pivot tant décrié est déjà en place en matière de retraite complémentaire (ARRCO-AGIRC) puisqu’il existe actuellement un malus de 10 % (sur le montant de liquidation de la retraite obligatoire complémentaire des salariés de droit privé) lorsque l’assuré social souhaite se retirer définitivement de l’activité professionnelle avant 63 ans. En revanche, à partir de 64 ans d’âge de départ à la retraite, un bonus financier est appliqué via une majoration de la pension de retraite complémentaire. Or, cette réforme n’a pas fait l’objet, à ma connaissance, d’un tollé général, voire même particulier. Peut-être me direz-vous parce qu’elle ne concerne que les salariés de droit privé ? Quoi qu’il en soit, il est clair et plus honnête de rappeler qu’il est plus sage de demander la liquidation de sa retraite à 63 ans, même si l’âge légal reste fixé à 62 ans. Un simple conseil aux salariés de droit privé, si cela leur est possible, notamment physiquement, bien entendu.

Outre cette règle de bonus-malus destiné aux salariés de droit privé, il existe aussi un âge-pivot, non pas généralisé, mais individualisé dans le calcul de la retraite de base obligatoire. En effet, chaque assuré social bénéficie du taux plein de sa retraite (soit 50 % de la moyenne de son salaire plafonné et calculé sur les 25 meilleurs années) à condition d’avoir validé un certain nombre de trimestres d’activité, en fonction de son année de naissance. À partir de 62 ans, sauf exceptions (carrières longues, invalidité ou critères reconnus de pénibilité), il est donc possible de liquider le montant de son régime obligatoire (celui de l’assurance vieillesse de la Sécurité sociale) mais pour obtenir une optimisation sociale (sans doute un oxymore) il faut patienter un certain nombre de trimestres. Donc, nous sommes bel et bien en présence d’un système pivot individualisé qui s’applique à toutes les personnes concernées par le régime de droit commun (c’est-à-dire hors des régimes spéciaux, qui sont de l’ordre de 42).

Pour conclure et rester synthétique sur ce domaine complexe : il existe un âge-pivot de 63 ans pour liquider sa retraite complémentaire obligatoire et il existe aussi un âge-pivot individuel pour le régime de base obligatoire qui ne permet d’obtenir une pension complète qu’à partir d’un certain nombre de trimestres travaillés ou validés (maternité, chômage, stage, incapacité, invalidité…).

La question de l’âge-pivot reste donc assez trouble car le projet de l’exécutif ne propose qu’une universalisation d’un système déjà général pour les salariés de droit privé, c’est-à-dire environ 20 millions de personnes en France. Aussi, retirer ce « passage » sur l’âge-pivot ne modifie rien pour la plupart des travailleurs. La suppression de l’âge-pivot ne concerne donc pas celles et ceux qui en « profitent » (sic) déjà mais uniquement et spécifiquement, les personnes qui ne sont pas concernés, c’est-à-dire les bénéficiaires des régimes spéciaux.

Pour ce qui concerne les salariés de droit privé, l’âge-pivot existe déjà et pour certains d’entre eux, pour bénéficier d’un taux « plein » à 50 % (plafonné), il faudra attendre 67 ans, considéré comme l’âge de l’automaticité du taux plein. Et encore le calcul comprend-il aussi le nombre de trimestres réellement validés et le nombre de trimestres de référence en fonction de votre année de naissance.

Alors, si certains estiment avoir « gagné » avec la suppression du fameux « âge-pivot », grand bien leur fasse mais ce n’est en aucun cas la perception des salariés de droit privé, véritable armée de la classe moyenne française, celle qui paie toujours et qui vote parfois. Quant à ceux qui « luttent » en refusant toute réforme, y compris l’âge-pivot, ils ne revendiquent aucunement la fin de l’âge-pivot préexistant pour les régimes complémentaires, âge qui permet donc, d’ores-et-déjà, de repousser d’un an, l’âge de la retraite.

Enfin, un mot sur l’âge légal toujours fixé à 62 ans. Mais un droit n’est pas synonyme de pouvoir d’achat. Avoir le droit de vivre pauvrement ou avec moins de revenus est un « droit » de bien piètre qualité. La France qui se vante d’être un État de droit (droits ?) confond la notion très subjective de droit et la réalité, objective, de vivre décemment.

On a le droit d’être en retraite à 62 ans. Le droit de survivre, pas celui de vivre.

Il serait temps que les journalistes et les politiques se plongent dans l’organisation et la gestion des régimes actuels pour pouvoir critiquer le système qui se met en place, qui je le répète est, pour la plupart d’entre nous, déjà bel et bien existant. Dans le silence de la rue et le mépris des syndicats.

23:42 Publié dans Franck Buleux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Investissements étrangers en France : un leurre.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
A Dunkerque, Macron s'est félicité de la hausse des investissements étrangers en France, n'hésitant pas à s'en attribuer les mérites.
 
A quelques exceptions près, ces investissements ne profitent pourtant pas à l'emploi français mais aux grandes sociétés délocalisatrices.
 
Par ailleurs, à considérer la dislocation sociale de la France, son niveau d'insécurité, l'ampleur des flux migratoires qui la touchent et la montée en puissance de l'extrême gauche, cette bulle haussière et très largement spéculative ne durera guère.
 
L'attractivité de la France bloquée, de la France CGT, de la France racaille, de la France black blocs, de la France allogène reste, en effet,  toute relative.

16:54 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’or, un truc aberrant ?

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Marc Rousset cliquez là

Patrick Artus vient de déclarer, sur Ecorama, qu’il « déteste l’or ! » « Ce truc est aberrant ; ça ne verse pas de revenus ; c’est le même syndrome que le bitcoin. » Il aurait pu ajouter, mais il s’en est bien gardé : l’or rapporte moins de commissions aux banques que les actions et les obligations.

Patrick Artus est un brillant polytechnicien qui a été professeur d’économie de 1996 à 2011 à l’École polytechnique, administrateur de Total, ancien administrateur de l’INSEE, professeur à Paris I Panthéon-Sorbonne, membre du Conseil d’analyse économique. Sa formation d’économiste est très solide et sa valeur intellectuelle en économie internationale et politique monétaire est indiscutable. Mais il est, aujourd’hui, membre du comité exécutif, directeur de la recherche et des études chez Natixis. Le seul reproche qu’on puisse lui faire, c’est d’avoir vendu son âme au Système pour rassurer les citoyens, compte tenu de son aura intellectuelle, y trouvant en contrepartie une rémunération élevée.

Le 22 mars 2007, Patrick Artus rédige la note Natixis « Flash Marchés » n° 110, où il explique pourquoi il n’y a pas lieu de craindre une crise financière prochaine. Le préambule de cette note s’est révélé complètement erroné : « Les marchés financiers croient n’importe quoi. Les corrections successives des marchés d’actions en février-mars 2007 sont liées à une série de craintes des marchés. Il peut y avoir une récession aux États-Unis. La crise du crédit immobilier “subprime” aux États-Unis va déclencher une crise bancaire et financière. Or toutes ces affirmations sont fausses. La crédulité et l’absence de sang-froid des marchés financiers sont donc remarquables. » Il concluait sa note de onze pages en prétendant, contre toute évidence, que « l’économie américaine [était] largement capable de résister à la crise du “subprime mortgage” ».

Patrick Artus en remet une couche, le 24 mai 2007, dans le magazine Challenges, en prévoyant que « le CAC 40 atteindra 7.000 points au premier semestre 2008 ». Il prétendait, toujours dans Challenges, le 2 avril 2008, que la « crise est finie » et, dans sa note « Flash Marchés » Natixis du 7 mai 2008, que « le pire de la crise financière qui débute à l’été 2007 est derrière nous, [que] la confiance revient », alors que les nombreuses faillites et sauvetages bancaires de Lehman Brothers, Merrill Lynch, AIG, etc., commencaient en septembre 2008.

Le 11 septembre 2015, Patrick Artus, commentant la crise migratoire, signait une chronique dans Challenges intitulée « Pourquoi la crise migratoire est une chance pour l’Europe ? » Le journaliste Laurent Mauduit, dans son ouvrage Les Imposteurs de l’économie. Les économistes vedettes sous influence, n’hésite pas à écrire, p. 82 : « Patrick Artus, bien que brillant, est trop incrusté dans ce système pour en dénoncer tous les vices et toutes les turpitudes. Sans même parler de ses rémunérations principales, celles que lui sert sa banque d’attache. »

Patrick Artus nous ressort l’argument éculé du célèbre Warren Buffett, l’oracle américain d’Omaha à la tête du fonds d’investissement Berkshire Hathaway, prétendant que l’or ne rapporte rien. Pourtant, l’or est une assurance tous risques en cas d’inflation, de refonte du système monétaire international ou d’écroulement du Système en raison de l’hyper-endettement ! Pourquoi, sinon, les banques centrales et les particuliers fortunés se rueraient-ils actuellement sur l’or partout dans le monde ? L’or, ultime valeur refuge, est déjà au plus haut depuis sept ans à environ 1.550 dollars l’once, face à la création monétaire trop laxiste et aux taux négatifs des banques centrales. Greg Jensen, le numéro 2 de Bridgewater, le plus grand fonds d’investissement au monde, voit l’or, suite aux incertitudes politiques et en cas d’inflation, se diriger vers les 2.000 dollars l’once, et la Fed ramener en 2020 ses taux à zéro en cas de récession.

L’or ne ment pas et se moque des mensonges médiatiques ainsi que de la folie, de l’irresponsabilité, de l’hypocrisie humaines. Patrick Artus peut détester l’or dans les médias, tout en goûtant au « Veau d’Or » chez Natixis.

09:29 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Parution d'un nouvel essai de Tomislav Sunic sur la Croatie aux Editions du Lore

SUNIC_site.jpgParution cesjours derniers d’une toute nouvelle édition du livre de Tomislav Sunic intitulé La Croatie : un pays par défaut ?

Enrichie d’une copieuse introduction de Robert Steuckers nous éclairant sur le parcours et l’œuvre de l’auteur, ce livre incontournable décrit le phénomène de la « soudaineté » dans la notion du politique chez les peuples dépourvus d’États stables.

Tomislav Sunic s’intéresse tout d’abord au cas de la Croatie avant d’élargir sa réflexion et de passer en revue les « fausses identités » qui interviennent dans la construction des nationalismes européens.

Un ouvrage qui vous permettra d’apprendre les linéaments de base de l’histoire complexe de cette zone sud-slave à la lisière des Balkans tout en rebondissant sur les grands thèmes de l’actualité afin de comprendre la genèse des grands maux qui nous frappent depuis plus de 70 ans.

La Croatie, un pays par défaut ? Tomislav Sunic, Les Editions du Lore, 2020, 228 pages, 23 euros

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09:22 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |