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vendredi, 07 février 2020

LES GILETS JAUNES, ACTE 64 : SALE AMBIANCE

Les Reportages de Vincent Lapierre

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Yvan Benedetti commente l'actualité

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Le Parti de la France salue son Président d'Honneur

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Thomas Joly, Président du PdF, et Jean-François Touzé, son Délégué général, lors des obsèques de Roger Holeindre

Le blog de Thomas Joly cliquez ici

Roger Holeindre fut un homme exceptionnel de courage, de fidélité et de rectitude. Ses obsèques se devaient de s'élever à la hauteur de celui qui fut notre ami et, au delà de la mort, reste notre camarade.

Toute la grande famille nationale était au rendez vous pour ce dernier hommage à un immense patriote et un grand militant. Tous étaient venus et se serraient autour du cercueil de bois blanc marqué d'un crucifix et recouvert des trois couleurs ainsi que du béret rouge et des décorations de Roger.

Pavoisée en Bleu blanc rouge par les drapeaux du CNC, l'église Saint Roch était archipleine.

Dans la foule des nationaux de toute génération, on reconnaissait les camarades de toujours de Roger, frères d'armes ou compagnons de lutte politique. Jean-Marie Le Pen, coiffé de son béret vert était là, bien sûr, au premier rang.

Mais aussi Carl Lang, ancien Secrétaire général du Front National et Président du Parti de la France jusqu'en novembre dernier. Jean-Pierre Reveau, Myriam et Christian Baeckeroot, Fernand Le Rachinel, Michel Bayvet du PdF étaient naturellement présents, mais également Martial Bild, Lorrain de Sainte-Affrique, Roland Hélie, Régis de La Croix Vaubois, Alexandre Gabriac, Marie-Christine Arnautu,... Tant et tant d'autres que nous ne pouvons tous citer. La direction du Parti de la France était venue en délégation rendre hommage à son Président d'Honneur : Thomas Joly, Président du PdF, Jean-François Touzé, Délégué général, Alexandre Simonnot, Pierre-Nicolas Nups, Éric Pinel et Frantz Isorni, membres du Bureau politique, ainsi que de nombreux militants...

On notait aussi la présence de Marion Maréchal ainsi que celle du Général Piquemal, ancien Président de l'Union Nationale Parachutiste.

A noter qu'un certain nombre de cadres ou élus du Rassemblement national étaient présents comme Nicolas Bay, Jacques Colombier, Michel Guiniot, Thibault de la Tocnay, Jean-Romée Charbonneau ainsi que Thierry Légier et Jean-Pierre Chabrut.

C'est à Bruno Gollnisch que revenait l'honneur de prononcer l'éloge funèbre. Un Bruno Gollnisch ému, à la voix plusieurs fois cassée par le chagrin, qui retraça la vie d'engagement et de combats qui fut celle de Roger Holeindre jusqu'à son dernier jour.

Auparavant, dans un prêche lumineux de puissance habité par la flamme de l'espérance que donne notre foi catholique et par l'élan de ceux qui croient en la grandeur et à la mission de la France, le père Jean-Paul Argouarc'h, après avoir rappelé quel Homme était Roger Holeindre, insista sur cette amitié nationale qui nous réunit et ce recours à Dieu qui est notre espérance.

Et puis il eut les chants. Nos chants : les cantiques, bien sûr, le Dio vi Salvi Regina, évidemment, mais aussi la prière du para, le chant de la promesse, la cavalcade et, entonné par mille voix sur le parvis de l'église, le chant des Africains suivi d'une vibrante Marseillaise.

Adieu Roger. Que Dieu fasse que nous sachions être dignes de ton exemple et que nous, aussi, restions fidèles et combattants.

"Fidèle à la Patrie/ Je le serai/ Tous les jours de la vie/ Je servirai". (Promesse scout).

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Macron veut brader notre dissuasion nucléaire.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
En proposant aux pays de l'UE un "dialogue stratégique" sur l'emploi de la force nucléaire française, et en envisageant d'étendre notre notion d'intérêts vitaux à nos voisins, Emmanuel Macron se comporte en petit fourrier de Washington.
 
Si l'idée de la constitution un jour d'une défense européenne crédible, construite à partir des armées nationales de chaque Etat, dans une vision de puissance civilisationnelle de notre continent, ne peut qu'être encouragée, elle ne peut se concevoir que dans la liberté, la volonté et l'indépendance européennes.
 
Tant que l'Union européenne ne sera pas autre chose que l'appendice politique, économique et militaire des États-Unis, toute extension de notre doctrine de frappe atomique serait un pas franchi vers l'acceptation du vieux rêve américain des années 50 et 60 de "force multilatérale" à peine mis au goût du jour par les nouvelles données géopolitiques.
 
Le "tout nucléaire" francais voulu par Charles De Gaulle par son coût faramineux, son développement quasi monopolistique et l'affaiblissement dramatique de nos forces conventionnelles qu'il entraîna, fut une erreur de plus du fondateur de la Cinquième République.
 
Mais brader aujourd'hui au seul profit de l'Europe américaine et de l'OTAN washingtonienne le peu de positions internationales que conserve encore la France — notre arme atomique et notre siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU — serait un crime contre la Nation et l'ambition identitaire européenne.

15:48 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Boulevard Voltaire était également présent aux obsèques de Roger Holeindre

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Reportage de LDC sur les obsèques de Roger Holeindre

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La France française a dit "ADIEU" à Roger Holeindre

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Grand moment de peine, de recueillement, d'émotion et, aussi, d'unité nationale jeudi 6 février lors des obsèques de Roger Holeindre célébrées en l'église St Roch à Paris.

Une foule immense de patriotes s'est retrouvée pour dire un dernier adieu à celui qui a tout donné pour le combat national. En présence du Président Jean-Marie Le Pen et de nombreuses personnalités du mouvement national, la messe d'enterrement de celui qui, plus d'un demi siècle durant, a fait vibrer les salles était dite avec la conviction que nous lui connaissons par le Père Jean-Paul Argouac'h.  

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Texte de l'éloge magnifique et émouvant prononcé par Bruno Gollnisch :

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Monsieur le Curé, qui accueillez notre peine ; M. l’abbé ;
M. le Président d’honneur ;
Mesdames et Messieurs les porte-drapeaux et représentants des autorités religieuses ; civiles, militaires, et associatives ; 
Bien chers amis ;

Roger Holeindre nous a quittés dans la nuit du 29 au 30 janvier 2020 dans sa 91e année. Cet homme qui a mené de front plusieurs vies est né le 21 mars 1929 à Corrano (Corse), dans un milieu très modeste, de mère corse et de père vosgien. Adolescent, il est pendant la guerre en région parisienne à Rosny, dans la pension de M. Marcel Clerbois, fidèle au Maréchal, qui y héberge aussi de nombreux enfants juifs, et dont Roger chérira toujours la mémoire. L’été 1944, à l’âge de 15 ans, échappé de l’internat dans l’euphorie de la Libération prochaine, il réussit au péril de sa vie et sous le feu à s’emparer, dans un train de munitions en gare de Rosny, de deux mitrailleuses allemandes, que le patriote M. Clerbois, non sans l’avoir sermonné, ira ensuite remettre aux libérateurs… 

Les universités de Roger Holeindre, ce furent les conflits dans lesquels il s’engage en 1946, dès l’âge de 16 ans et demi, en trichant sur son âge, et dans lesquels il « rempilera », par pur patriotisme d’abord, et afin de combattre l’hydre communiste qui menace le monde entier. En Indochine, il sert d’abord comme fusilier-marin dans la 1ère Division Navale d’Assaut, puis comme parachutiste dans la 1ère demi-brigade de commandos parachutistes. Réengagé deux fois, il restera jusqu’en 57. Il participe aux tout derniers combats sur les hauts plateaux après la chute de Diên Biên Phu. 

De retour en France, après avoir été instructeur à l’école commando de Bayonne, il part pour l’Algérie,  dans le commando du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine, où il accomplit des exploits militaires extraordinaires, dont l’infiltration à plusieurs reprises, sous un déguisement, de groupes de fellaghas ; exploits qui lui valurent de multiples distinctions. Il fut deux fois blessé, cinq fois cité, décoré de la Croix de guerre pour l’Indochine et de la Croix de la Valeur Militaire pour l’Algérie, médaillé militaire à titre exceptionnel. 

Démobilisé, il se fait animateur social dans cette Algérie encore française à laquelle il restera fidèle jusqu’au bout. Il sera directeur de la Maison de jeunes de Tebessa, et moniteur de centaines de scouts musulmans. Le général de Corps d’Armée Gouraud, commandant à Constantine, souligna à ce sujet, en 1960, je cite : la « ténacité », le « dynamisme », la « droiture » et la « pureté de l’idéal » de Roger Holeindre.

Rebelle par fidélité à la parole donnée, il anime le maquis Bonaparte dans le Constantinois, composé principalement de musulmans fidèles à la France, dont il n’accepte pas l’abominable abandon. Sur le point d’être capturé, il refuse de verser le sang français. Sa fidélité revendiquée à la parole donnée lui vaut une condamnation à 14 ans de prison. Libéré en 1965, il se relance aussitôt dans l’action militante. Il est notamment l’héroïque président de l’association de soutien au malheureux Sud-Vietnam, ce qui lui valut en 1968 un début de lynchage par des émeutiers gauchistes, dont il ne réchappa que d’extrême justesse… 

J’ai connu Roger Holeindre alors que j’étais étudiant à Nanterre, en 1968. Avec nos camarades, dont Alain Sanders et Marie-France Stirbois, ulcérés par les violences et le désordre permanent qui y régnaient, nous changions de lieu et d’ambiance, dépensant nos maigres économies pour dîner deux ou trois fois par an dans un restaurant qu’il avait créé de toutes pièces non loin d’ici rue du faubourg Saint-Honoré, dans des caves voûtées dégagées de ses propres mains : « le Bivouac du Grognard ». Grognard…c’est ainsi en effet que le talentueux peintre Alexandre Barbera-Ivanoff l’a si bien portraituré. Un grognard de la trempe d’un Maréchal d’Empire. Nous ne connaissions alors qu’une partie des exploits ce héros pudique, voix forte et cœur généreux, familièrement surnommé Popeye, mais nous l’admirions sincèrement. Ses épreuves n’avaient pas entamé son humour ; son amitié n’abandonnait jamais les réprouvés, gens du commun aussi bien que chefs d’Etat renversés : tous ont pu compter sur sa fidélité. 

Cet autodidacte fut aussi un écrivain prolixe, auteur de plus de trente ouvrages,  grand témoin de son temps, grand reporter à Paris-Match et au Figaro-Magazine, parcourant le monde à la recherche de traces du passé, de causes à défendre, d’histoires à raconter, de témoignages à rapporter. Il a couvert de multiples sujets, avec la même curiosité intrépide, des chercheurs d’Or de Bolivie aux Papous de Nouvelle-Guinée, des anciens bagnards de Guyane aux guerilleros de Colombie. En 1980, alors que je séjournais au Japon, où il était venu pour la première fois préparer un livre, son  sens aigu de l’observation me faisait remarquer des choses qui jusque là m’avaient échappé, dans un pays que je croyais connaître. Son livre obtint le prix Asie 1980. J’étais encore loin à l’époque de m’imaginer qu’un jour nous siègerions sur les mêmes bancs de l’Assemblée Nationale, partageant les mêmes combats, les mêmes joies, les mêmes épreuves. L’ensemble de son œuvre lui valut en 2016 le prix Renaissance. Lors de la belle soirée de gala de réception de ce prix, il déclara dans son discours : «  Je vois la France mourir, mais je garde confiance, parce que je crois en Dieu ».

Il était un militant politique, tribun du peuple hors pair, orateur émouvant du rire aux larmes, un des fondateurs du Front National, dont il fut l’un des vice-présidents, et le chancelier de la flamme d’honneur ; élu local à Sevran, élu régional, et député de Seine-Saint-Denis de 1986 à 1988 dans le groupe parlementaire présidé par Jean-Marie Le Pen, faisant vibrer les murs de l’hémicycle de ses empoignades homériques,  intensément populaire auprès du petit personnel de l’Assemblée qu’il traitait d’égal à égal.

Il n’y avait pas de retraite pour Roger Holeindre, infatigable écrivain, fondateur en 1985 et président du Cercle National des Combattants, dont il s’occupait encore la veille de sa mort : importante association de plus de 6 000 anciens combattants de tous grades et de toutes distinctions, s’étant illustrés sur tous les champs de bataille où il fallut défendre le drapeau français. Et qui, contrairement à beaucoup d’autres, préfèrent en réalité le substantif combattants au qualificatif d’anciens…et ne s’interdisent pas de dire ce qu’ils pensent de la trahison du peuple français par ses élites. Le château de Neuvy-sur-Barangeon fut le lieu de leurs rassemblements, mais aussi de nombreux camps de jeunes, et spécialement des Cadets de France,  qu’il avait fondés et auxquels il était particulièrement attaché. 

Roger Holeindre avait un souci de témoignage, nourri de sa vaste connaissance de l’histoire contemporaine. Une connaissance approfondie qui n’était pas seulement le fruit de l’étude mais aussi de son expérience personnelle, directe, immédiate. 

Il « remettait les pendules à l’heure », sur des sujets les plus divers : qu’il s’agisse de la guerre d’Espagne, de la deuxième guerre mondiale, de l’occupation, de  l’épopée de la France d’outre-mer, de l’Indochine, de l’Algérie, du communisme, et des complicité qu’il a rencontrées…Qu’il s’agisse aussi du Proche et du Moyen-Orient, du conflit israélo-palestinien, de la guerre d’Irak, etc. Dans tous ces domaines, précisions et citations à l’appui,  il s’attaquait sans détour aux mensonges qui nous ont fait tant de mal. Et il y a de quoi faire ! 

Car c’est sur ces mensonges qu’est assise une pseudo-repentance inculquée aux Français dès leur plus jeune âge par un masochisme qui n’a rien de désintéressé. Roger Holeindre avait raison de penser que ce dénigrement constant est une arme psychologique aux mains des adversaires de toutes les identités : nationales, culturelles, spirituelles, familiales… « En même temps » que le grand remplacement démographique qui résulte de notre dénatalité et de mouvements de population incontrôlés, s’opérait sous ses yeux le grand déclassement du peuple de France, un déclassement qui n’est pas seulement économique, mais aussi culturel et spirituel. Il l’avait bien remarqué avec d’autres : les révoltes d’aujourd’hui sont aussi le sursaut d’une identité meurtrie… 

Les informations contenues dans les ouvrages de Roger Holeindre ne se trouvent nulle part ailleurs : ni dans les médias, ni dans les écoles, ni dans les académies, ni dans les discours des politiques, mais malgré leur occultation elles ont une force : celle de la vérité. La vérité qu’il a chaque fois passionnément servie, par l’épée, la parole ou la plume, en ayant toujours mis « sa peau au bout de ses idées » : Veritas liberabit vos : la vérité vous libèrera.  Et c’est sans doute le principal apport du vrai patriotisme qui a toujours été le sien. 

Si les mérites militaires, civiques, littéraires, de Roger Holeindre avaient été reconnus à leur juste valeur, il devrait être au moins commandeur de la légion d’honneur, qui lui fut constamment refusée par sectarisme partisan, malgré les propositions de ses amis. Mais il est là-haut un plus juste Juge, et une plus haute distinction ! Aujourd’hui, en entourant sa chère épouse Yaël et sa fille Laetitia, si durement éprouvées, avec son assistante Nicole et tous ses amis, nous pleurons Roger. Mais comme le dit l’apôtre Saint-Paul « ne soyons pas comme ceux qui n’ont pas d’espérance ». Car maintenant que son parachute est remonté au ciel, nous espérons, nous croyons, que Roger peut dire,  comme Paul l’écrivait il y a près de vingt siècles en attendant la mort du fond de sa prison : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi.  Désormais la couronne de justice m’est réservée ».

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Roger Holeindre

1929 - 2020

Pour information :

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