Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 27 mai 2020

Canonisation prochaine de Charles de Foucauld.

images.jpgL'avis de
Jean-François Touzé
 
Autrefois, dans nos écoles, on enseignait aux enfants émerveillés les pages édifiantes de notre Histoire, on y admirait  les cartes multicolores de notre empire, on se penchait avec passion sur la vie comme sur la pensée des grandes figures qui s'illustrèrent au service de Dieu et de la plus grande France : Bayard, Duguesclin, Jeanne, bien sûr, Bournazel et le père de Foucauld dont nous nous réjouissons de la canonisation prochaine.
 
Officier français de tradition et de libertés avant de trouver la voie spirituelle qui le mènera à la sainteté, Charles de Foucauld a, par la hauteur de sa pensée, par son humilité personnelle jointe à la force de sa prédication évangéliste auprès des populations indigènes de nos terres arabes, par son courage et son martyr, marqué profondemément des générations de petits Français comme moi, formés par le culte de la grandeur française, le catéchisme des temps anciens, les récits de nos combattants des deux guerres mondiales et des colonies, et les livres "Signe de piste" en particulier ceux de celui qui, 20 ans plus tard, deviendrait un ami très cher au sein de la direction du FN : Yves de Verdihac, alias Serge Dallens.
 
Le père de Foucauld fut un inlassable défenseur de la France et de sa présence en Afrique qu'il pensait indissociable de la christianisation des populations. Il fut également un partisan acharné de l'action robuste de notre armée face aux bandes rebelles. Enfin sur la question de l'Islam, il est bon et utile de se souvenir de ces paroles aujourd'hui si peu correctes : "Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ?"
 
Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent, même si avec certains, il y a des accompagnements ; tout musulman, (je ne parle pas des libre-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu’à l’approche du jugement dernier le mehdi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non-musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu’aux Allemands, parce qu’ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger ; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècle : mais d’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du mehdi, en lequel ils soumettront la France".

18:27 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.