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dimanche, 28 juin 2020

Vague verte aux Municipales. Attention à la réplique en 2022.

1371572749.2 (1).jpgL'avis de Jean-François Touzé
 
Marseille, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Besançon, Grenoble... La vague rouge-verte que nous redoutions et contre laquelle nous mettions en garde nos amis la semaine dernière a bien eu lieu. Servie par une abstention sans précédent pour un scrutin municipal, abstention dont on aurait grand tort de faire porter la responsabilité à la seule crise sanitaire, la nouvelle gauche plurielle et arc-en-ciel désormais menée, animée, guidée par les ayatollahs de la République universelle, progressiste, renouvelable et durable, s'empare de quelques unes des plus grandes villes de France dont elle va pouvoir faire le laboratoire de ses expériences hasardeuses, fumeuses et destructrices. Ces villes livrées a des fous furieux vont ainsi  devenir les vitrines de la bien-pensance immigrationniste, anti-traditionnelle, contre-vitaliste et décroissantiste.
 
Pour le plus grand malheur de leurs habitants.
 
Les vingt deux mois qui nous séparent de l'élection présidentielle ne suffiront malheureusement pas à rendre suffisamment visibles la nocivité écolo-gauchiste. L'effet d'entraînement jouant et l'air du temps — qui est chargé de souffre — aidant, une terrible réplique est à craindre en 2022.
 

23:53 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le chancre de Hong Kong

Drapo-HK.pngGeorges Feltin-Tracol

Malgré la menace persistante du coronavirus, la République populaire de Chine renoue avec ses problèmes d’ordre politique, environnemental, économique et social. Outre le ralentissement perceptible de l’« atelier du monde », le retour d’une forte pollution urbaine et de vives tensions frontalières avec l’Inde, l’agitation recommence à Hong Kong.

Depuis son retour à la mère-patrie chinoise en 1997, la principale place financière d’Extrême-Orient fait preuve d’une indiscipline habituelle qu’amplifie une nouvelle révolution de couleur qui suit celle des « parapluies ». Il y a un an, il s’agissait de contester un projet de loi permettant les extraditions vers la Chine continentale. Il s’agit aussi maintenant de s’opposer depuis le mois dernier à un projet de loi de sécurité nationale contre les risques de sédition, de subversion et de sécession. Ce nouveau texte passe directement devant le parlement chinois sans se préoccuper du parlement local de Hong Kong.

Les manifestants anti-Pékin à Hong Kong bénéficient du soutien officiel de Washington et de Londres. Donald Trump pourrait sanctionner la Chine si elle promulgue ces lois. Pour sa part, Boris Johnson se dit prêt à accorder la nationalité britannique aux résidents de Hong Kong, quitte à revenir sur une loi qui l’interdisait datant de Margaret Thatcher. Cette ingérence des Anglo-Saxons est inacceptable. Les Chinois se souviennent que Hong Kong devint une colonie britannique au lendemain de la Première Guerre de l’opium par l’odieux traité de Nankin de 1842. L’implantation anglaise résulte donc d’une intervention militaire coloniale destinée à encourager la consommation massive d’une drogue interdite dans l’Empire du Milieu. Le peuple chinois rumine encore ce viol territorial.

Partout où les Anglo-Saxons partent d’un territoire, ils le laissent appauvri et divisé : coupure artificielle de la péninsule coréenne en 1945, partage sanglant entre l’Inde et le Pakistan, tensions communautaires gréco-turques à Chypre, etc. On peut y rajouter l’existence d’un Canada multiculturaliste négateur de la spécificité identitaire canadienne-française.

La région autonome spéciale de Hong Kong dispose d’un statut particulier d’une durée de cinquante ans selon le principe officiel d’« un pays, deux systèmes ». Toutefois, les dirigeants chinois ont peu à peu compris que ce principe ne tient pasface à la mentalité anglo-saxonne qui prévaut toujours à Hong Kong. Par ses ambiguïtés consubstantielles, la langue anglaise ne véhiculerait-elle pas une perception du monde liquide, marchande et profondément corrosive ?

Des droitards français chez qui le Mur de Berlin n’est jamais tombé dans leur tête soutiennent par anti-communisme désuet les revendications des agitateurs professionnels de Hong Kong sans s’apercevoir, ni comprendre que derrière elles s’avancent des prises de position humanitaristes, cosmopolites et gendéristes qu’ils combattent par ailleurs en Europe. Cette schizophrénie et ce manichéisme témoignent d’un grand aveuglement. Oui, la Chine populaire cumule un communisme persistant, un nationalisme renaissant et un ultra-libéralisme d’État. Détaché des contraintes propres aux ploutocraties ochlocratiques de l’Ouest crépusculaire, l’État chinois se fait stratège géopolitique. Il conçoit les « nouvelles routes de la soie » eurasiatiques. Au contraire du Bloc occidental atlantiste, Pékin sait respecter la souveraineté étatique de ses partenaires. La Chine ne dénonce jamais les violences policières aux États-Unis, ne critique pas les trente années de répression militaire britannique en Irlande du Nord, n’incite pas, à l’inverse des ambassades US, les banlieues de l’immigration allogène de l’Europe occidentale à se soulever.

L’effervescence stérile de Hong Kong contraste avec une autre région administrative spéciale devenue chinoise en 1999, Macao. Par l’ancienneté de la présence européenne dès 1557, l’ex-colonie portugaise devrait elle aussi être en pointe dans la contestation, ce qui n’est pas le cas. Comment expliquer cette différence, sinon par un état d’esprit tout autre ? Sortons du cadre universel et uniforme coutumier et acceptons le plurivers éclectique des puissances, des civilisations, des races, des États et des peuples. Le monde chinois ne correspond pas au « monde » occidental post-blanc, ni au monde russe et encore moins aux mondes africains ou arabe. L’éloignement relativise de fait la primauté de certaines valeurs plus que négligeables telles que l’idéologie des droits de l’homme.

Il est par conséquent risible de voir Londres en plein Brexit difficile, pris par un regain d’indépendantisme en Écosse, voire en Ulster, et Washington, plus que jamais capitale des États-Désunis d’Amérique, s’indigner des intentions légitimes de la Chine populaire. Le gouvernement central de Pékin devrait crever au plus vitel’abcès purulent de Hong Kong et y proclamer l’état d’urgence. L’armée de libération populaire mettrait enfin au pas une populace christianomorphe rétive à l’ordre grand-spatial han.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°178.

12:16 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Face aux calomnies gauchistes, le Portugal se réveille...

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Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi 27 juin dans les rues de Lisbonne, à l’appel du jeune parti nationaliste portugais Chega (« Assez ») afin de dénoncer les accusations de racisme propagées à l'encontre du Portugal par la presse mondialiste locale.

« Portugal, Portugal, Portugal… », ont scandé les manifestants sur la principale artère de la capitale derrière de nombreuses banderoles et drapeaux nationaux.

Entourée d'un solide service d'ordre, cette manifestation a été une réponse populaire aux troublions gauchistes qui sèment le désordre en accusant de racisme et de violences la police portugaise dans la foulée du mouvement déclenché par la mort du repris de justice George Floyd aux Etats-Unis.

12:03 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |