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mercredi, 08 juillet 2020

"Le baccalauréat était moribond ; le virus l’a achevé : il ne représente plus rien".

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Bruno Gollnisch : « Le baccalauréat était moribond ; le virus l’a achevé : il ne représente plus rien. C’est un crime que de précipiter des centaines de milliers de jeunes gens dans des filières universitaires inadéquates au lieu de les préparer à des métiers plus accessibles et plus utiles... »

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Contre la tchétchénophobie !

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Georges Feltin-Tracol

Feu Jean Raspail a rendu un bien mauvais service aux Tchétchènes en les présentant dans son roman héroïque, pessimiste et crépusculaire de 1993 Sept Cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l’Ouest qui n’était plus gardée en ombres inquiétantes prêtes à fondre sur les ultimes remparts de la civilisation. D’habitude si prompts à s’indigner dès la moindre « stigmatisation » supposée envers la première minorité visible venue, les médiats n’ont pas hésité à dénigrer en direct des membres de ce peuple valeureux, victime du stalinisme soviétique et de deux terribles conflits d’autodétermination manquée.

Ce qui s’est passé dans le quartier dit « populaire » des Grésilles à Dijon dans les nuits des 12 au 15 juin 2020 démontre un incontestable parti-pris contre les Tchétchène. Gigolos de l’information et de la politique leur imputent la responsabilité des incidents ! Or, les images, par ailleurs jubilatoires pour tout Européen qui prend la République hexagonale pour un paillasson, prouvent au contraire que ce sont les dealers maghrébins qui brandissent flingues et armes de guerre ! On lit même sur le compte Twitter de « Brèves de presse » du 15 juin, une remarque à forte connotation œdipienne : « La mafia c’est nous les Arabes, les Tchétchènes niquez vos mères. »

Ce ne sont pas les CRS et les gendarmes déployés en nombre qui ont rétabli le calme. Il a fallu qu’un imam nord-africain respecté dans le quartier se concerte avec son homologue tchétchène afin que s’apaisent les tensions, très loin donc des sempiternelles sornettes laïcardes.

Provenant de différents départements, voire de l’étranger, les auteurs tchétchènes de ces expéditions punitives nocturnes entendaient venger l’un des leurs, un adolescent de seize ans agressé par des racailles locales. Au contraire des Occidentaux décatis par l’individualisme, les Tchétchènes conservent le sens de l’honneur ainsi qu’un vif sentiment de fraternité, pas une fraternité frelatéetournée vers l’« Autre » de partout et de nulle part, mais celui, bien vivant, auprès des leurs. Cela s’appelle aussi le devoir de communauté.

Malgré l’exil, le déracinement, le choc quotidien avec le mode de vie agonisant de l’Occident, le dépaysement, les Tchétchènes suivent encore leurs traditions ancestrales. Un jeune Tchétchène se doit de connaître sept générations de ses aïeux. Qui, dans l’Hexagone pourrissant, serait capable d’en faire autant ? Cet attachement viscéral à la communauté indispose politicards sur le retour, journalistes serviles et autorités « ripoublicaines ». Plus que le trafic de drogue qui gangrène les villes et maintenant les bourgs, ces malfaisants institutionnels dénoncent volontiers le communautarisme. Ces guignols installés ne supportent pas qu’une quelconque communauté organique puisses’interposer entre eux et ses membres.

Certes, il existe des bandes criminelles d’origine tchétchène. Elles s’impliquent parfois dans des règlements de compte souvent violents qui valident que toute société multiculturaliste du vivre ensemble est d’abord et avant tout une société multiraciste meurtrière. Ce vivre ensemble multi-ethnique imposé et fantasmé est tout autant néfaste aux autochtones qu’aux masses allogènes. Les petites frappes des Grésilles devraient néanmoins faire attention à ne pas trop contrarier une nationréputée dans le Caucase pour sa combativité. Les spécialistes de Daech rapportent que les volontaires takfiristes originaires de France et de Wallonie agaçaient par une attitude déplorable les dirigeants de l’État islamique. Les francophones râleurs se retrouvaient aussitôt encadrés par des Tchétchènes qui les remirent vite au pas…

Restaurateur de l’ordre public et de la paix civile en Tchétchénie, le président de cette république fédérée russe, Ramzan Kadyrov (NDLR : ci-dessus en photo, entouré de ses proches en tenue traditionnelle), n’apprécie pas l’actuelle déferlante gendériste post-occidentale, d’où la hargne incessante des ONG humanitaires. On oublie cependant que le président Kadyrov a organisé dans sa capitale, Grozny, du 25 au 27 août 2016, une conférence islamique internationale. La réunion s’acheva par l’exclusion du takfirisme et du wahhabitisme de l’ensemble sunnite au grand dam de ces démocraties irréprochables que sont le Qatar et l’Arabie Saoudite. Réagissant aux heurtsde Dijon, le chef tchétchène estime sur son compte Telegram du 19 juin que « le Mal n’a pas de nationalité ». S’il juge que les actes de ses compatriotes « ont été corrects », il pointe surtout les autorités françaises comme les uniques fauteurs de ces scènes incroyables de pré-guérilla urbaine impossible à imaginer dans une ville caucasienne du Nord. Les chantres de l’universalisme républicaindevraient mieux écouter les conseils avisés du très sage président tchétchène.

Le traitement de ces quatre – cinq soirées de confrontations par les médiats centraux d’occupation mentale témoigne de l’intense haine qu’ils éprouvent envers toute communauté de peuple non dégénérée. Depuis le génocide vendéen, le massacre de la Commune, le populicide paysan de la Grande Guerre et la répression insidieuse des Européens d’Afrique du Nord et des harkis en 1962, la Gueuse poursuit l’extermination systématique des peuples authentiques, des communautés enracinées et des hommes différenciés. L’Hexagone appartient pleinement au grand « Système à tuer tous les peuples ».

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°179.

13:46 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |