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lundi, 10 août 2020

Georges Feltin-Tracol répond à Réfléchir et Agir au sujet du livre "Réflexions pour un nouveau corporatisme"...

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Avec Réflexions pour un nouveau corporatisme, les éditions Synthèse nationale ont réuni sous la direction de Georges Feltin-Tracol sept rédacteurs qui s'intéressent à cette voie originale. Est-il raisonnable de proposer le corporatisme en 2020 ? Réponse avec le maître d'œuvre de l'ouvrage, bien connu de nos lecteurs.

Pourquoi réfléchir sur le corporatisme au XXIe siècle ?

C'est la funeste réforme des retraites qui est à l'origine de ce livre collectif. Les syndicats gauchistes (CGT et SUD) condamnent le projet macronien. Or, par-delà l'incantation obligée au Conseil national de la Résistance (CNR), ils oublient que le système de retraite par répartition est un acquis de la Révolution nationale. Suite à un article de Franck Buleux sur le corporatisme mise en ligne au début de l'année, Roland Hélie a jugé propice de relancer le débat.

Le corporatisme appartient-il aux essais de troisième voie ?

Oui, bien sûr ! D'ailleurs, le Dr Bernard Plouvier insiste sur la portée, politique et historique, de la troisième voie économique et sociale. L'éditeur Jean-Gilles Malliarakis donne son point de vue sur cette théorie non-conformiste. Quant au traditionaliste radical Daniel Cologne, il examine la fonction productrice sous l'angle novateur du tercérisme.

N'est-ce quand même pas trop réducteur ?

Pas du tout ! Depuis la fin de l'Ancien Régime, l'idée corporative se manifeste en Europe (mais aussi en Amérique latine) sous des formes théoriques ou institutionnelles diverses et variées. Aristide Leucate a raison d'y voir un dépassement nécessaire du syndicalisme et de la lutte stérile des classes sociales. Gabriele Adinolfi explique la novation corporatiste sous le fascisme. Pour ma part, je montre la multiplicité des expériences corporatistes portugaise, italienne, allemande et française au siècle dernier

Le corporatisme n'est-il pas passéiste et rétrograde ?

Il garde toujours sa pertinence. Ancien journaliste, bras droit de Giorgio Almirante et cofondateur de l'Institut d'études corporatistes au sein du MSI, Massimo Magliaro considère que le corporatisme, loin d'être nostalgique ou dépassé, est une doctrine bi-millénaire qui s'inscrit dans notre longue mémoire albo-européenne. Franck Buleux soutient des travailleurs enchâssés dans leur métier ou dans leur profession.

Le corporatisme aurait-il donc un avenir ?

Part intégrale de la dimension socio-économique de notre civilisation européenne, le corporatisme reste ce facteur crucial pour surmonter les impasses mortelles de l'individualisme libéral moderne, de l'étatisme bureaucratique et du collectivisme de la fourmilière.

Comment ?

Par l'abolition du salariat, la généralisation de l'intéressement aux bénéfices et à la direction des entreprises, le développement de la cogestion et de la participation, la constitution de nombreuses coopératives, etc. Le corporatisme s'oppose à la mondialisation son essence est localiste, écologique et décroissante. À l'heure d'Uber et des GAFAM, elle se révèle salutaire, conservatrice et… révolutionnaire.

Réfléchir&Agir N°65 Printemps 2020

Réflexions pour un nouveau corporatisme, ouvrage collectif réalisé sous la direction de Georges Feltin-Tracol, Synthèse éditions, collection "Idées", 180 pages, 20 euros (+5 euros de port).

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Les médias de grands chemins et les autres

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La chronique de Philippe Randa

« Médias de grands chemins » : rendons à l’OJIM (Observatoire du journalisme – www.ojim.fr) ce qui lui appartient : on trouve en effet cette significative expression dans la conclusion d’un article fort instructif sur le respect du confinement imposé aux Français : « Il ne faut pas compter sur les médias de grand chemin pour jouer un rôle de vigie et encore moins de lanceur d’alerte. »

Et pour cause ! N’hésitant pas à parler de « confinement à géométrie variable », l’OJIM dresse la liste des consignes données aux forces de l’Ordre, notamment durant la période du ramadan. Consignes qui, selon l’article « s’accumulent et mettent dans l’embarras une partie de la classe médiatique. »

Car la vérité finit toujours par percer, malgré le black-out que l’on a tenté – vainement – d’appliquer en la circonstance. Ainsi, l’OJIM rappelle entre autres « l’enquête » de LCI sur les « fausses vidéos » dévoilant le non-respect du confinement, l’interrogation que s’est posé Le Monde(« Covid-19 : les banlieues sont-elles stigmatisées ? »), l’affirmation de Terra Femina, considérant qu’« en banlieue, il n’y a pas plus de jeunes dehors qu’ailleurs », contredisant toutefois l’explication que Die Zeit apportait de son côté à la réalité des incivilités des zones de non-droits françaises : ce n’est pas la faute à Voltaire, mais « à la taille des logements dans les banlieues françaises qui n’est pas adaptée au confinement » !

L’édifiante déclaration révélée par Le Canard enchaîné en mars dernier du secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur, Laurent Nunez, qui affirma lors d’une visioconférence organisée avec les préfets : « Ce n’est pas une priorité de faire respecter dans les quartiers les fermetures des commerces et de faire cesser les rassemblements » avait déjà de quoi interpeller les Français, mais désormais, ce sont les consignes données aux forces de l’Ordre qui commencent à fuiter, notamment dans le Calvados, celle du chef d’état-major de la Direction départementale de la sécurité publique : « Sauf atteinte aux personnes ou atteinte grave aux biens (dégradations par moyen dangereux pour les personnes, de bâtiment, véhicule), il n’y a pas lieu d’intervenir dans les quartiers à forte concentration de population suivant le ramadan, pour relever un tapage, contrôler un groupement de personnes rassemblées après le coucher de soleil pour s’alimenter. »

En France, on semble à l’évidence être passé du constat de Jean de la Fontaine : « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » à celui de l’OJIM : « Selon que vous soyez fidèle ou mécréant, la loi vous sera appliquée ou pas »… même si certains vous expliqueront le contraire sans la moindre vergogne !

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12:07 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le chaos libanais.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
A Beyrouth, des dizaines de milliers de Libanais, pour la plupart chrétiens, manifestent leur colère contre le régime féodalo-mafieux, construit sur la corruption et la mise en coupe du pays au nom d'intérêts privés et d'enjeux fixés par des puissances étrangères. Les manifestants parlent de révolution. Mais une révolution suppose l'existence d'un peuple et nous savons qu'il n'y a ni nation ni peuple libanais. 
 
Tout à la fois empli d'arrogance, lourd de tartarinades et consternant de naïveté, le déplacement guignolesque de Macron à Beyrouth en milieu de semaine, n'aura eu pour effet que de brouiller encore un peu plus les cartes en suscitant de faux espoirs et en feignant d'ouvrir des portes condamnées. 
 
Dans ces conditions, ceux qui, en France, soutiennent la pétition poignante et déchirante qui a déjà, malgré son caractère hélas aujourd'hui irréaliste, réuni plus de 50 000 signatures à Beyrouth, réclamant le rétablissement du mandat français sur le Liban, ne sont pas de vrais amis de ce pays ni des chrétiens qui en sont l'âme.
 
Aucun patriote français conscient de nos responsabilités nationales à l'égard de cette terre meurtrie qui nous est si chère, ne peut aujourd'hui souhaiter au Liban et encore moins à nos frères par la Croix le malheur supplémentaire que serait pour lui, dans l'état actuel de décrépitude dans lequel se meurt la France et de soumission au totalitarisme mondial dans laquelle elle se vautre, une intervention suivie d'une gestion directe sous la tutelle de Macron le petit, dans le cadre imposé du grand pandémonium onusien.
 
Demain, en revanche, quand la France sera redevenue la France, c'est-à-dire quand la droite nationale assumera enfin la charge du pouvoir, nous devrons en urgence et par les moyens les plus forts, renouer avec ce qui est, depuis Saint Louis et la charte de Saint-Jean-d'Acre, une mission et une promesse:
 
" Pour nous et nos successeurs sur le trône de France, nous promettons de vous donner, à vous et à tout votre peuple maronite, notre protection spéciale, comme nous la donnons aux Français eux-mêmes, et nous nous emploierons en toute circonstance à tout ce qui contribuera à votre prospérité ". 
 
En attendant, le Hezbollah qui, pour le moment fait profil bas mais ne doute pas que le chaos lui profitera, continuera d'étendre sa main mise politique et militaire sur le pays, les organisations internationales profiteront des programmes d'aide humanitaire pour conforter leurs plans, des dizaines de milliers de Libanais seront contraints à l'exil, tandis que loin des soupes populaires sur lesquelles devront compter ceux qui resteront, les milliardaires de la diaspora continueront leur vie de nababs.

12:02 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Face à la racaille, la colère de Palavas

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Source Lengadoc info cliquez là

Vendredi dernier, près de 400 personnes ont marché dans les rues de Palavas (34) pour dénoncer l’insécurité grandissante que connait la station balnéaire cet été.

Les revendications sont claires : il faut plus de policiers municipaux et de gendarmes, mais surtout il faut leur lâcher la bride pour qu’ils puissent lutter contre les racailles. C’est ce que réclamait les Palavasiens qui ont manifesté dans les rues de Palavas.

A chaque saison estivale, la population du village passe de 6 000 habitants à près de 140 000. une telle augmentation de la population entraîne forcément une recrudescence des violences. Mais cette année, les habitants sont unanimes, l’insécurité a vraiment atteint des sommets : rodéos de voitures dans les rues, agressions gratuites, coups de couteau, cambriolages, drogues en tout genre…

La colère gronde et la manifestation a rassemblé près de 400 personnes, une forte mobilisation pour une commune de la taille de Palavas.

NDLR - SN : notons parmi les manifestants la présence remarquée et appréciée de notre ami Richard Roudier, président de la Ligue du Midi, accompagné des militants locaux de ce mouvement.

10:08 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |