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dimanche, 04 octobre 2020

Vive le modèle amish !

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Georges Feltin-Tracol

Le 14 septembre dernier, face à des entrepreneurs de l’économie numérique invités à l’Élysée, le VRP de la Start up nation, Emmanuel Macron, a réagi à une tribune co-signée par des élus de gauche et Verts hostiles à la 5G. Il a doctement expliqué qu’on ne peut pas « relever la complexité des problèmes économiques en revenant à la lampe à huile ». Il a même ajouté ne pas croire « que le modèle amish permette de régler les défis de l’écologie contemporaine ». Cette attaque honteuse témoigne de l’arrogance, du mépris et de l’ignorance de son auteur envers une minorité chrétienne d’origine protestante révélée en 1985 dans le film policier étatsunien de Peter Weir, Witness (Témoin sous surveillance), avec Harrison Ford et Kelly McGillis.

Les Amish proviennent d’une dissidence de l’anabaptisme et des mennonites survenue en 1693 à Sainte-Marie-aux-Mines à l’initiative de Jakob Amman (1645 – 1730). Ce prédicateur attire vers lui des réformés suisses et alsaciens qui forment des communautés actives. Celles-ci quittent l’Europe pour le Nouveau Monde à partir de 1736. Elles s’installent bientôt dans la province canadienne de l’Ontario et dans les futurs États fédérées étatsuniens de l’Indiana, de l’Ohio et, surtout, de la Pennsylvanie.

S’exprimant en Pennsylvania Dutch, un dialecte haut-allemand mêlant les parlers alsacien, helvétique et lorrain, les Amish se caractérisent par leur mode de vie resté aux XVIIe – XVIIIe siècles. Ils appliquent un ensemble de règles dont la première énonce : « Tu ne te conformeras point à ce monde qui t’entoure. » Ils refusent par conséquent l’électricité, le téléphone, la radio, la télévision et bien évidemment l’ordinateur et Internet. Ils se déplacent uniquement à cheval ou en carriole. Pacifistes et non-violents, ils rejettent toute forme de compétition sportive, préfèrent scolariser leurs enfants chez eux, et pratiquent au quotidien une solidarité communautaire doublée d’une solide entraide familiale. Ainsi récusent-ils tout système de sécurité sociale, d’assurances-santé et de retraite institutionnelle.

Leur manière de vivre sobre, rustique et conviviale ne correspond pas aux canons en vigueur du politiquement correct. Les multinationales ne les apprécient pas parce que ces excellents paysans savent cultiver leurs champs sans l’aide des OGM, ni des produits phytosanitaires. Les harpies misandriques s’élèvent contre de « détestables » structures patriarcales et gérontocratiques. Chaque communauté amish dispose en effet de son propre conseil des anciens qui prend les décisions les plus importantes après maintes discussions dominicales. En outre, mariées dès la sortie de l’adolescence, les femmes amish procréent beaucoup. En vingt ans, leur nombre aux États-Unis et au Canada a augmenté d’environ 3 %, ce qui en fait un des groupes religieux les plus dynamiques d’Amérique du Nord. Observons aussi que certaines communautés acceptent la venue définitive d’adultes convertis en dehors du moindre prosélytisme.

Les détracteurs les plus acharnés des Amish, les chantres de la Subversion « arc-en-ciel », se focalisent sur quelques affaires pénibles de mœurs qui frappent telle ou telle communauté comme partout ailleurs. Ces sales consciences hautement nuisibles n’admettent pas que les communautés amish reposent sur un indiscutable consentement. Vers 17 ans, le jeune Amish suit le Rimspringa, un rite de passage à la vie d’adulte. Pendant une année, il a le droit de découvrir le monde moderne et ses affres. Il peut s’alcooliser, danser en boîte de nuit, fumer, conduire une voiture, aller au cinéma, regarder la télévision, surfer sur Internet, etc. Au terme de cette année, il choisit soit de rester dans la modernité, soit de rejoindre les siens et de mener une vie paisible, communautaire et laborieuse.

Outre ses caractères profondément écologiques et communautaires, le modèle amish peut aider au maintien et à la pérennité des BAD (Bases autonomes durables). Celles-ci pâtissent ou risquent de pâtir du choc des égos individualistes et de la confrontation sur-hormonée de Conducatori de bac de sable. Les tensions entre membres d’un même ensemble sont inhérentes à toute vie en société, fût-elle la plus restreinte. Par leur expérience pluriséculaire, les Amish parviennent à désamorcer des rivalités souvent égotiques. Il serait bien de s’en inspirer.

Une fois encore, en dénigrant de manière gratuite et injuste le modèle amish, le triste garnement de l’Élysée commet une belle erreur morale. Les Amish ont déjà surmonté les défis de l’écologie contemporaine. Ils incarnent une voie intéressante pour notre avenir tandis qu’Emmanuel Macron s’approche, lui, de l’obsolescence programmée pour 2022.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°184 mise en ligne sur TVLibertés, le 29 septembre 2020.

Lire Europe Maxima cliquez ici

23:43 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Nouvelle Calédonie française : juste un répit en attendant la fin.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
A peu de voix près, la Nouvelle Calédonie échappe pour cette fois à une indépendance voulue, préparée et orchestrée de longue date par une coalition d'intérêts regroupant dans un même ensemble anti-français les séparatistes Kanaks qui entendent substituer aux lois de la civilisation leur droit coutumier et leurs mœurs tribales, les groupes révolutionnaires de l'extrême gauche internationaliste, les idéologues de la décolonisation, les adversaires de l'œuvre blanche outre-mer, les vautours régionaux anglo-saxons qui œuvrent depuis des décennies à l'effacement de la France dans la zone Pacifique, les États Unis d'Amérique toujours à la pointe de l'action pour l'abaissement du rayonnement bleu-blanc-rouge, et la Chine qui espère disposer ainsi du nickel dont elle a besoin pour sa production d'acier inoxydable.
 
Ce n'est que partie remise. Un autre référendum sera sans nul doute organisé d'ici novembre 2022 au terme du processus sécessionniste initié il y a plus de trente ans par Mitterrand et Rocard.
 
L'importante progression du oui à l'indépendance laisse penser que cette ultime consultation sera la bonne pour les partisans de la Kanakie. La France aura alors perdu un territoire de plus et reculé face aux manoeuvres géostratégiques américaines et chinoises. Avant que la contagion ne touche telle ou telle autre de ses possessions ultramarines.
 
Les caldoches, devenus citoyens de seconde zone d'un archipel dont ils ont forgé la modernité, auront, quand à eux, le choix entre la valise ou la soumission au nouvel ordre mélanésien.

23:30 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Chute des Bourses, déferlante de licenciements, récession... et ils parlent de « reprise » ?

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Marc Rousset

Le rebond des marchés a tourné court, en septembre, avec un CAC 40 aujourd’hui à 4824,88. Il en est de même à Wall Street où le NASDAQ, le Standard & Poor’s 500 et le Dow Jones ont fini de progresser pour perdre, respectivement, 5 %, 3,9 % et 2,3 %. Depuis son plus haut de l’été, le NASDAQ a perdu 15 % et la bulle folle des GAFAM ainsi que des valeurs technologiques américaines pourrait bien continuer à se dégonfler, à défaut d’éclater subitement.

La pandémie semble reprendre dans le monde, mais les gouvernements occidentaux paraissent enfin avoir compris qu’un nouveau confinement généralisé serait la descente assurée aux enfers avec un risque de révolte des populations et une mort sociale, économique, budgétaire, financière assurée par création de chômage, assassinat des entreprises et hyperendettement menant tout droit à la banqueroute. Des espoirs très nombreux de vaccins dans de nombreux pays sont permis pour 2021, mais sans aucune certitude si ce n’est que les délais d’homologation sont beaucoup trop brefs et comportent donc des risques pour les populations.

La déferlante de licenciements dans les grandes entreprises a commencé : 9.000 emplois, soit 10 % des effectifs, chez Shell ; Disney, American Airlines et United Airlines ont annoncé, à elles seules, 60.000 licenciements en 24 heures. À très court terme, ce sont 100.000 postes qui sont menacés aux États-Unis. En Europe, on évoque 50.000 suppressions de postes. Les aéroports américains affichent une fréquentation en baisse de 60 % à 70 %.

En France, une récession de l’ordre de -2 % à -4 % pourrait bien avoir lieu au dernier trimestre 2020 en guise de reprise. La prévision de croissance de 8 % du budget 2021 par Bruno Le Maire semble très optimiste, avec des hypothèses sanitaires qui peuvent très vite devenir caduques. Quant à l’endettement, pour la France, de 120 % du PIB à fin 2021, ce sera un minimum, la seule certitude étant un endettement hors de contrôle.

« La reprise reste incomplète, incertaine et inégale », a rappelé, lundi, la présidente de la BCE, Christine Lagarde. La Fed et la BCE semblent, en fait, à bout de souffle. Le soutien des banques centrales a permis de sauver les meubles face à la crise sanitaire, tout en provoquant une bulle sur les marchés boursiers. Les facteurs fondamentaux déflationnistes sont tellement puissants que les tentatives de la Fed et de la BCE de créer de l’inflation pour diminuer le poids des dettes des États et des entreprises ont échoué.

À la BCE, la lutte entre les « faucons » menés par Jens Weidmann, le président de la Bundesbank, et les « colombes » perdure : les premiers veulent mettre fin à la politique non conventionnelle en cours, ultra-accommodante, de création de 1.350 milliards d’euros, tandis que les seconds réclament une rallonge, voire sa pérennisation. Christine Lagarde se veut être une « chouette », symbole de la sagesse, afin de pouvoir trancher entre les deux camps, mais c’est en fait une « colombe » française mise en place par Macron qui risque, un jour, d’être complètement dépassée par les événements. Une explosion de la zone euro ou une scission en deux zones monétaires sera inévitable si la France et l’Italie continuent de se diriger vers la banqueroute.

L’actif du bilan de la Fed, qui représentait environ 10 % du PIB américain en 2000, en représente aujourd’hui 60 %, avec une augmentation continue du cours de l’or de 250 à environ 2.000 dollars l’once. Si les États-Unis continuent au même rythme de création monétaire, l’actif du bilan de la Fed devrait atteindre 150 % du PIB, en 2025, avec un cours de l’or à 7.000 dollars l’once. Powell promet que la Fed aidera « aussi longtemps que nécessaire ». L’argent gratuit va continuer de couler à flots, tandis que l’hyperendettement des États-Unis va s’accélérer. La prochaine crise d’une économie américaine sous perfusion sera monétaire, les investisseurs Warren Buffett et Ray Dalio se préparant à une inflation élevée à venir. Comme l’écrivait Céline, « on ne meurt pas de dettes, on meurt de ne plus pouvoir en faire ».

Lire Boulevard Voltaire cliquez ici

12:34 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Des nouvelles du "Journal du Chaos" et de son rédacteur Patrick Parment

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Depuis trois semaines, vous êtes nombreux à nous interroger pourquoi vous ne retrouvez plus chaque samedi sur ce site Synthèse nationale Le Journal du Chaos cliquez ici. Et pour cause... Depuis trois semaines son rédacteur, Patrick Parment, est hospitalisé suite à un grave "incident" cardiaque (rien à voir avec le coronavirus). Il "revient de loin" mais, rassurez-vous, le gaillard est solide et, grâce à l'efficacité des soignants, son rétablissement est en bonne voie.

Hier après-midi, Roland Hélie a pu lui rendre visite à l'hôpital où il est toujours en soins intensifs. Certes notre ami est affaibli mais il bouille d'impatience de retrouver son clavier d'ordinateur et la rédaction de sa revue de presse. Il faudra donc encore attendre un certain temps et, dès qu'il sera totalement guéri, nous reprendrons la publication sur ce site du Journal du Chaos, bulletin non-conformiste hebdomadaire qu'il rédige depuis maintenant six ans.

S.N.

12:20 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vincent Lapierre dénonce les mutilations barbares d'animaux...

Source Le Media pour tous cliquez là

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11:46 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Comment se financent les associations véganes :

Source Breizh infos cliquez ici
 
Des groupes financiers américains financent les associations végan anti élevage, les associations anti chasse et les lobbys anti agricoles.
 
Grâce à des multinationales et des milliardaires américains qui veulent produire de la viande artificielle et investissent dans des usines et filières destinées à éliminer la production de viande authentique naturelle. C’est ce que révélait l’enquête du journaliste Gilles Luneau, paru il y a plus d’un an dans la revue We Demain.
 
Le journaliste d’investigation a dernièrement enquêté sur ces mouvements dont un des buts est de préparer l’humanité à une alimentation totalement industrielle. Adieu l’agriculture et l’élevage sur lesquelles on pouvait avoir une traçabilité…
 
Cette nourriture que l’on nous prépare, peut bien entendu non seulement rapporter gros mais aussi nous rendre totalement dépendant de ces industriels américains.
 
Voir le reportage sur l’enquête de Février 2019, mais qu’il est intéressant de revoir alors que L214 a encore récemment publié une vidéo sur une exploitation dans le Morbihan.

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11:28 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Thomas Joly répond aux questions des adhérents du Parti de la France

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Site du PdF cliquez ici

11:24 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Séparatisme : les contre-propositions du MND

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Communiqué du Mouvement National-Démocrate 

Dans son discours prononcé vendredi aux Mureaux, Emmanuel Macron a fustigé le "séparatisme islamiste" et le communautarisme qui "nient les lois de la République". Dans un numéro d'équilibriste pour le moins confus, le Président de la République a réussi le tour de force de dénoncer le processus de sédition communautariste à l'oeuvre dans les banlieues françaises sans jamais remettre en cause la folle politique d'invasion migratoire imposée à la France par tous les gouvernements, y compris le sien, ces quarante dernières années. Pire, Emmanuel Macron a fait le choix explicite d'attribuer la responsabilité première de cet échec de la politique d'assimilation républicaine à la France elle-même, qui n'aurait pas su "tenir ses promesses", qui n'aurait pas été suffisamment efficace dans la "lutte contre le racisme et les discriminations", et qui aurait failli "à affronter les traumatismes et les insuffisances" de son passé colonial. Rappelons qu'en 25 ans, près de 100 milliards d'euros ont été injectés dans les quartiers "sensibles" au nom de la "politique de la ville",tandis que dans le même temps on fermait par centaines des écoles, des bureaux de poste, des gares et des brigades de gendarmerie dans les campagnes de la France périphérique.

En somme, ce discours relève d'une opération de communication destinée d'une part à réactiver la narration culpabilisante selon laquelle la France serait, en dernière instance, première coupable et responsable de ce processus de séparatisme islamiste, et d'autre part à justifier la création de nouveaux dispositifs de contrôle social, notamment par l'école obligatoire dès 3 ans ou encore l'encadrement des écoles hors-contrat. Ainsi, les dérives de quelques minorités communautaires serviront une fois encore de prétexte à la restriction des libertés fondamentales de la majorité.

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11:22 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |