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lundi, 02 novembre 2020

Trump, stop ou encore ? ENCORE !

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L'avis de Jean-François Touzé
 
N'étant pas de ceux qui placent leurs espoirs sur des supports étrangers et se choisissent des modèles politiques ailleurs que sur le sol national et européen ou dans le souvenir exemplaire des grands hommes qui firent notre civilisation, je ne suis pas trumpien, pas plus que je ne suis poutinolâtre, même si je ne conçois pas l'avenir continental sans étroit partenariat avec la Russie.
 
Je souhaite pour autant ardemment la victoire ce mardi 3 novembre de Donald Trump et que lui soit donnée la possibilité d'accomplir un second mandat à la tête des États-Unis d'Amérique.
 
Non que je sous-estime le poids des invariants diplomatiques qui sont ceux de la Maison blanche et des puissants tropismes industrialo-militaires du Pentagone. Pour Washington, l'endiguement du "Heartland russe et la division de l'Europe seront toujours davantage qu'un choix et bien plus qu'une option, une ligne de conduite obligée, comme l'est tout autant l'exorbitant droit d'extraterritorialité qui permet à la justice américaine d'intervenir partout dans monde.
 
Pour autant - et puisque seule nous guide la recherche de notre intérêt national - nous n'ignorons pas que l'arrivée de Biden, vieil homme faible et sous influence, à la Présidence marquerait le renforcement de l'offensive atlantique en Europe de l'est, la réplique des années Obama-Clinton, le retour au premier plan du wilsonnisme le plus effréné, et celui de la funeste politique interventionniste anti-européenne de l'ancien conseiller à la sécurité de Jimmy Carter, Zbigniew Brzezinski, le tout étant aggravé par la pression des lobbies des droits de l'homme et des minorités auxquels le candidat démocrate soutenu par le gauchiste Sanders devrait son élection, lobbies qui ne manqueraient pas alors de réclamer avec force et vigueur leurs dividendes, non seulement dans les cinquante états de l'Union mais sur l'ensemble de la planète conçue de tout temps par les progressistes globalistes de Washington comme leur propriété. 
 
Trois autres raisons nous poussent à espérer la réélection de Trump. 
 
1- La victoire du Président sortant, marquant une défaite cuisante de l'établissement, serait un signal fort du retour au premier plan des "petits blancs" de l'Amérique profonde ce qui aurait, en ces temps obscurs, valeur de symbole et produirait une onde de choc salvatrice a travers le monde civilisé.
 
2- La victoire de Trump serait aussi celle des libertés populaires face au totalitarisme du politiquement correct.
 
3- Les occasions de nous réjouir devant un écran de télévision étant rares, le spectacle des mines déconfites, hagardes et livides des commentateurs "conformes" qui, depuis des mois avec un accroissement significatif ces derniers jours, se déchaînent et déversent leur haine dans une folie incantatoire et hystérique, nous offrira un moment de joie et de satisfaction intenses.
 
Le slogan "America great again", on l'aura compris, n'est pas dans notre propos. Mais  l'écroulement de l'administration multilatéraliste, wilsonnienne et bien-pensante de Washington par la victoire de Trump, serait un signal et une chance pour notre Europe.

10:36 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Assa Traoré : l’injure faite à Samuel Paty

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Nicolas Gauthier

C’est une information passée quasi inaperçue, ce qui est pour le moins étonnant en cette époque d’hypersensibilité médiatique à tout ce qui se rapporte, de près ou de loin, aux « propos de haine ». Ainsi, le 18 octobre dernier, alors que des milliers de personnes se pressent, place de la République, à Paris, afin de rendre un dernier hommage à Samuel Paty, ce professeur décapité, Assa Traoré et ses amis du comité Vérité et Justice pour Adama sont aussi de la fête.

Pour faire preuve de sa compassion, sans doute, l’un d’eux arbore fièrement une pancarte sur laquelle on peut lire ces mots : « RIP Samuel mort en saignant ! » À ce degré de tact, les mots manquent…

Hormis Le Figaro et Valeurs actuelles, qui ont relayé la chose sur leurs sites Internet respectifs, le silence médiatique est donc total. Du coup, l’écrivain Éric Naulleau doit se sentir bien seul lorsqu’il tweete : « Le véritable visage d’Assa Traoré qui vient prétendument manifester son soutien à Samuel Paty en tournant sa mort en dérision par un jeu de mots ignoble. Sans oublier le tee-shirt à la gloire d’un violeur. » Il est vrai que la république des Lettres a, évidemment, des occupations plus urgentes inscrites à son agenda : faire taire Éric Zemmour, on imagine.

Côté politique, seuls la macroniste Aurore Bergé et Florian Philippot, président des Patriotes, ont, à notre connaissance, fait part de leur indignation. C’est peu. De son côté, le NPA d’Olivier Besancenot, qui héberge le Comité Traoré sur son site Internet, n’est pas plus prolixe. Logique : il s’agit, bien sûr, de ne pas noircir le tableau, si l’on peut dire, à propos d’Assa Traoré. Surtout que, dans la foulée, y sont repris, presque mot pour mot, ceux du CCIF, qui évoquent une « offensive islamophobe, raciste et antisociale du gouvernement ». Voir des trotskistes, qui n’en sont plus à une contradiction dialectique près, voler au secours d’une religion naguère tenue pour « opium du peuple » : celui qui n’a pas vu ça à plus de quarante ans a raté sa vie.

En revanche, on notera que la condamnation la plus forte nous vient d’Afrique noire, du journal Cameroon Magazine, pour être plus précis, qui titre : « L’odieuse récupération d’Assa Traoré en hommage au professeur décapité. » Comme quoi les journalistes camerounais n’ont pas les pudeurs de leurs confrères français.

Quoi qu’il en soit, il va devenir compliqué, pour Assa Traoré, déjà plombée par le feuilleton judiciaire familial, de continuer à jouer à la Cosette des banlieues en proie au racisme systémique de l’État colonial français.

Déjà, elle fut salariée de l’OPEJ jusqu’en décembre 2019, anciennement Œuvre de protection des enfants juifs, fondée par le baron Edmond de Rothschild : comme précarité sociale, on a vu pire. Mais il faut encore savoir qu’elle est la vedette du prochain disque du rappeur Jok’Air, où ce dernier la présente comme présidente d’une future Sixième République. Puis, c’est l’actrice Adèle Haenel qui explique aux Inrockuptibles pourquoi elle rejoint le comité Vérité et Justice pour Adama : « Quand on prend la parole, on se radicalise dans ses choix artistiques. Cela ne permet plus vraiment une zone grise où le sens n’est pas très clair. » Sa déclaration non plus, par ailleurs.

Et, tant qu’à faire, Mathieu Kassovitz, le réalisateur du film La Haine, confie, au Point : « Il y aurait un film à faire sur l’histoire d’Assa Traoré, son combat, la violence étatique autour de cette histoire, le manque d’éthique et de respect pour les gens qui souffrent. »

Bref, ça roule pour elle. À croire que la France est une chance pour Assa Traoré. Il n’est pas sûr que l’inverse soit forcément vrai.

Publié sur Boulevard Voltaire,

le 31 octobre 2020 cliquez ici

10:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |