mercredi, 15 juin 2022
Législatives : notre ami Bernard Germain, candidat Reconquête ! dans les Côtes d'Amor, renvoie dos à dos Mélenchon et Macron
23:06 Publié dans Bernard Germain, Législatives 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
PLUS QUE JAMAIS : LA NÉCESSAIRE SYNTHÈSE NATIONALE
Roland Hélie
Editorial du n°60 (printemps 2022) de la revue Synthèse nationale (01 06 2022)
Vous avez entre les mains le soixantième numéro de notre revue. Depuis l'automne 2006, date de la parution du premier numéro, Synthèse nationale se bat à la fois pour contribuer à redonner à notre courant politique et idéologique toute sa place et, surtout (par conséquence), pour restaurer une France française dans une Europe européenne.
À chaque élection présidentielle, depuis notre lancement, nous avons opté pour le choix qui nous semblait le plus naturel, même si parfois ce fut sans illusion. Ainsi, en 2007 nous avons soutenu avec enthousiasme, face au miroir aux alouettes Sarkozy, l'ultime candidature de Jean-Marie Le Pen. En 2012, après avoir espéré que notre ami Carl Lang, alors président du Parti de la France, puisse franchir la barrière des 500 signatures et être candidat, nous avons, par discipline nationale et malgré quelques appréhensions, appelé à voter pour Marine Le Pen qui venait de prendre en main la direction du Front national. Il en alla de même en 2017, en dépit des exclusions prononcées (à commencer par celle de son père) et des multiples revirements et renoncements. À chaque fois, en accord avec nos principes fondateurs, nous avons fait ces choix car ils nous semblaient être les plus conformes aux intérêts de notre pays et de notre civilisation.
Zemmour, ce candidat qui brouillait le plan de Macron
La présidentielle de cette année apparaissait bien différente des précédentes. À droite de la "droite", l'offre politique changeait enfin. En quelques mois, Le ronron mariniste se trouvait bousculé par l'émergence d'un homme nouveau, Éric Zemmour. Dès lors, on pouvait légitimement espérer voir se déchirer le scénario imposé d’un nouveau face à face entre Emmanuel Macron, l’incarnation arrogante du Système, et Marine Le Pen, le mirage, le "national dry" (« cela a le goût de la droite nationale, cela ressemble à la droite nationale, mais ce n’est pas, ce n’est plus la droite nationale »).
Pourtant, le locataire de l'Élysée, après sa "triomphale" élection d’il y a cinq ans (et le pathétique débat qui l'avait précédé), avait tout misé sur un remake de 2017 en 2022. Il savait en effet y trouver largement son compte, tout comme Marine, sa (meilleure) "ennemie" ou, du moins, estampillée comme telle. Pour l’un, la réélection assurée. Pour l’autre, la garantie d'une nouvelle rente quinquennale pour son parti moribond… Malheureusement, on connaît la suite de l’histoire : la divine surprise attendue n’a finalement pas eu lieu et le scénario ardemment souhaité par les deux compères, mais rejeté par 70% des Français, s’est reproduit. Avec, à la clé, une grande perdante, la France. Pour cinq années de plus, elle se retrouve sous la houlette du commis local des institutions mondialisées dont l’objectif reste la dilution des nations et des civilisations dans le Tout déconstruit et indifférencié du "village global"...
Éviter le choix entre le pire et le néant
C'était justement pour éviter à nos compatriotes ce choix cornélien entre le pire et le néant que, dès l’été dernier, nous avons décidé d'apporter notre soutien à la candidature d'Éric Zemmour. Nous l’avons fait sans ignorer les réticences de certains de nos lecteurs. Nous ne le regrettons pas car, en suscitant en quelques mois un vaste mouvement autour de sa candidature, Éric Zemmour a prouvé que le déclin n’est pas une fatalité, qu’il y a toujours de la place en politique pour le courage et la volonté et qu'une autre voie peut s'ouvrir à la "droite de conviction".
Certes, à première vue, le résultat du premier tour de la présidentielle peut sembler décevant à certains. Mais lorsqu'on y regarde de plus près, comme nous essayons de le faire dans ce numéro, il en va tout autrement. En effet, quel parti ou quel homme de droite, depuis la percée historique de Jean-Marie Le Pen au début des années 1980, peut se vanter d'avoir rassemblé 2,5 millions voix en six mois ? Quel parti ou quel homme de droite peut se targuer d'avoir suscité plus de 120 000 adhésions en si peu de temps ? Quel parti ou quel homme de droite peut se féliciter d'avoir imposé ses thèmes de campagne dans le débat public alors que tous s'acharnaient à les en écarter ? À part Éric Zemmour, je n'en vois pas d'autres.
Cette réalité qui indispose Marine Le Pen
On peut comprendre, à la limite, que l’émergence de Reconquête ! et de son chef indispose celle qui se croyait pour toujours préservée de toute concurrence sur sa droite. C’est humain. Mais le Rassemblement national, qui se veut un mouvement responsable et se rêve en parti de gouvernement, ferait mieux de s'interroger sur les raisons qui ont permis leur émergence, plutôt que de refuser toute entente et de multiplier les invectives. Il ferait mieux de méditer sur l’effondrement, en quelques années, des deux grands partis (le PS et les LR) autour desquels s’organisait la vie politique et qui se partageaient plus ou moins le gâteau électoral depuis le début de la cinquième République. À force d’être ripoliné, le RN devient un parti comme les autres et risque fort de finir comme ses concurrents... dans les oubliettes de l'histoire.
En refusant toute entente avec les autres mouvements nationaux (Reconquête ! Debout la France), Marine Le Pen prive volontairement la droite nationale d'une représentation conséquente à l'Assemblée. Pourtant, au dernier moment, une proposition, juste et raisonnable, a été faite par son père afin d’éviter cette situation suicidaire. Jean-Marie Le Pen a suggéré que les circonscriptions soient réparties entre les différentes formations de notre famille d’idée en fonction des résultats obtenus par chacun lors du premier tour de la présidentielle, sur la base de la proportionnelle intégrale. Cette solution avait le mérite de reconnaître à la fois le leadership actuel du RN, et le rôle d’aiguillon de l’opposition nationale et identitaire de la force montante, Reconquête ! Malheureusement, la direction du parti mariniste a fait la sourde oreille alors que Zemmour multipliait les signes de bonne volonté.
En se conduisant ainsi, Marine Le Pen sert non seulement les intérêts de Macron, mais aussi, et surtout, ceux de la Nupes mélenchoniste qui, dès lors, risque fort de passer pour l’"opposante" principale même si son "opposition" n'est que de façade (le mondialisme libéral de Macron et l'internationalisme woke de Mélenchon ayant la même finalité, mortifère pour notre nation). À n’en pas douter, les conséquences de cette attitude irresponsable seront grandement dommageables, étant donné le peu de temps qu'il nous reste pour enrayer les flux migratoires qui submergent la France et l'Europe.
Notre combat pour imposer une véritable synthèse nationale est donc plus que jamais nécessaire... Aussi, grâce à votre soutien et à votre aide – sur lesquels nous savons pouvoir compter -, allons-nous poursuivre et amplifier nos activités. Notre cause est la bonne. Pour elle, la véritable révolution reste à accomplir.
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Filip Dewinter dénonce le Grand Remplacement
Lionel Baland
Filip Dewinter est la figure de proue du parti nationaliste flamand de Belgique Vlaams Belang. Il est conseiller municipal à Anvers (Antwerpen) et vice-président du Parlement flamand. Il s’est rendu, en France, chez l’écrivain Renaud Camus, afin de l’interroger et d’écrire ensuite un ouvrage sur le Grand Remplacement théorisé par ce dernier. En néerlandais, Grand Remplacement se dit « omvolking », changement de peuple. C’est le nom donné à ce livre.
Lionel Baland a pris part à une des séances de présentation organisée par Filip Dewinter et le Vlaams Belang à travers la Flandre, celle qui s’est déroulée à Leopoldsburg-Heppen dans le Limbourg, et a été très bien accueilli par la section locale du parti. Filip Dewinter a parlé durant une heure devant le public local.
Selon ce dernier, le Grand Remplacement avance. Tout ce que nous sommes et faisons disparaît. Plus le temps passe, plus la situation se dégrade. Par exemple, à Bruxelles, capitale de la Flandre, de la Belgique et de l’Europe, 80 % des habitants ne sont pas d’origine belge. La Belgique compte 250 000 clandestins, pour un pays de plus de 11 millions d’habitants. Un tiers de la population de la Belgique a une origine étrangère, dont une partie, essentiellement des Européens, est intégrée. Pour les autres, ce n’est pas le cas, surtout pour les musulmans. Ces derniers ne reconnaissent pas la séparation entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel, ni l’égalité entre l’homme et la femme. Certains d’entre eux sont différents, mais ils ne sont pas conformes aux critères de l’islam, ni représentatifs.
La démographie constitue un enjeu important. Elle entraîne une islamisation de la société. Au cours de l’histoire, les grands remplacements ont été nombreux. Des civilisations ont disparu. Par exemple, Constantinople est devenue Istamboul et les Ottomans ont mis la main sur la partie orientale de l’ancien Empire romain, les Arabo-musulmans ont conquis l’Espagne et la France jusqu’à Poitiers, Vienne en Autriche a été assiégée par les Ottomans, musulmans. Les civilisations disparaissent parce qu’elles sont faibles.
La substitution ethnique est liée à la démographie et est aussi une technique qui a été souvent employée pour s’emparer du pouvoir au sein de certaines régions du monde. À l’époque de l’URSS, le Donbass est devenu russe par cette méthode – alors que la Crimée a toujours été peuplée de Russes –. La Pologne, les pays baltes et l’Ukraine ont subi une russification. Sous le IIIe Reich, Adolf Hitler désirait implanter des Allemands en Pologne et en Ukraine. En Afrique du Sud, Nelson Mandela a utilisé cette méthode en installant des Noirs près du Cap.
Alors que le niveau de l’enseignement chute, des idéologies hostiles sapent notre civilisation. Le wokisme détermine ce que nous sommes autorisés à faire ou pas. La diversité est un mot politiquement correct pour dire que nous ne sommes plus les maîtres chez nous. Le Grand Remplacement est présenté comme une théorie complotiste, alors qu’il est simplement une constatation. Le multiculturalisme, au départ idéologie de gauche, devient celle de l’État.
Le terme « gastarbeiders » (travailleurs invités) est utilisé, alors que si c’était le cas, ceux-ci rentreraient ensuite chez eux ; ce sont donc, en réalité, des migrants. L’immigration de travail, afin de résoudre tous les problèmes, est un mythe crée par les autorités. La Belgique compte de nombreux chômeurs.
Les « illégaux » sont appelés « sans-papiers » puis finalement « transmigrants » (vers le Royaume-Uni). De plus, de nombreuses personnes reçoivent la nationalité belge. Nous sommes face à une fabrique rapide de Belges. Ces gens ne font donc plus partie des statistiques en tant qu’étrangers. Prétendre que notre civilisation est supérieure n’est plus autorisé.
Outre le peuple, les traditions sont elles aussi remplacées : les djellabas, les femmes voilées et l’absence d’alcool s’imposent, au même titre que l’internationalisation, la globalisation – le Forum économique mondial de Davos, le G7 et Coca-Cola désirent que les mêmes produits soient vendus aux mêmes gens, dans la même langue, l’anglais, partout dans le monde –, la diversité, la super-diversité.
Afin de maintenir son niveau démographique, un pays a besoin d’un taux de natalité de 2,1 enfants par femme au lieu des 1,4 actuels. Parfois, la disparition d’un peuple prend des décennies, voire plusieurs siècles. Or, nous vivons environ 70 ans. Nous ne nous rendons pas nécessairement compte de ce qui se passe ; un peu comme une grenouille qui se trouve dans de l’eau froide ensuite chauffée. Elle ne sait pas quand quitter l’eau et finit par cuire, alors que si elle est jetée dans de l’eau trop chaude, elle réagit et en sort.
Le grand problème est la surpopulation de la planète. Nous sommes désormais 7,5 milliards d’habitants. En 2050, nous serons 10 milliards. Alors que nous souffrons de la dénatalité et que notre population est âgée, celle d’Afrique est jeune. La Méditerranée est facile à traverser et n’est pas très large, par exemple à Gibraltar. L’immigration doit être arrêtée et les personnes provenant de pays musulmans interdites d’installation chez nous, puis la remigration lancée en expulsant les étrangers délinquants, illégaux et non-intégrés.
Filip Dewinter conclut que mélanger de l’eau et de l’huile est impossible. Amalgamer les personnes de notre culture avec les musulmans est illusoire. Ces « invités » sont tenus de partir lorsque leur présence n’est plus souhaitée : « Nous voulons rester les maîtres chez nous ! Nos gens d’abord ! »
Sources Lionel Baland cliquez ici
et EuroLibertés cliquez là
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