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vendredi, 01 juillet 2022

Le quotidien Présent cesse momentanément de paraître...

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Depuis le tout début des années 1980, le quotidien national et catholique Présent, "chaque matin, entre (presque) toutes les (bonnes) mains", - n'ayons pas peur de paraphraser l'Humanité -, donnait jusqu'à ce vendredi à ses lecteurs une approche non-conformiste de l'actualité. Hélas, ce ne sera plus le cas... Mais, rassurez-vous, Présent n'a pas dit son dernier mot.

Au départ, il y avait, quelques mois après l'arrivée de Mitterrand et sa coalition socialo-communiste au pouvoir le 10 mai 1981, la volonté d'un petit groupe de militants déterminés de redonner à la droite de conviction un organe d'expression et de combat. C'est ainsi que des gens différents, tels que François Brigneau, Jean Madiran, Georges-Paul Wagner, Pierre Durand, Alain Sanders, Bernard Antony et bien d'autres se lancèrent dans ce pari audacieux et courageux de créer un quotidien. L'aventure Présent, avec des hauts et des bas, allait durer plus de 40 ans...

Il y a quelques années, Présent s'était totalement transformé. Une nouvelle équipe, rassemblée autour de Francis Bergeron, Samuel Martin et François Wagner, avait donné à ce journal une image beaucoup plus "jeune et dynamique" en se dotant en particulier d'une nouvelle (et très belle) maquette et en élargissant sa rédaction à toutes les sensibilités de notre famille politique. 

Mais aujourd'hui, la presse quotidienne, telle que nous l'avons connu, n'a plus le même raison d'être, et par conséquent le même impact qu'hier. On peut le regretter, mais il en est ainsi. Présent, en tant que quotidien, se heurte à des difficultés financières et vouloir le maintenir en l'état serait certainement suicidaire. Voilà pourquoi sa direction a décidé de suspendre (très) provisoirement sa parution. 

Très imaginative, celle-ci nous réserve une (bonne) surprise pour la rentrée d'octobre. Alors, soyons patients. Si, dans sa formule actuelle Présent a vécu, nous savons que dans sa formule prochaine, Présent triomphera...

Roland Hélie

En attendant le renouveau de Présent, vous pouvez consulter son site en cliquant ici

20:06 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Angers : La contre-révolution rénovée au XXIe siècle

Alvarium.jpgLa chronique flibustière

de Georges Feltin-Tracol

À l’automne 2021, cible d’une infâme campagne de dénigrement violent entretenue par les antifas, la préfecture et la municipalité (angevine) du dénommé Christophe Béchu, une communauté culturelle et sociale appelée l’Alvarium se voit dissoudre par le gouvernement. Cette dissolution honteuse n’empêche pas l’une des figures de proue de la « ruche » d’Angers, Jean-Eudes Gannat, de publier Pourquoi l’Alvarium. D’une politique anti-naturelle à la sécession (2021, 152 p., 13,50 €).

Infatigable défenseur de la cause nationale et angevine, Jean-Eudes Gannat appartient à une famille d’impeccables Français. En cette terre de l’Ouest où plane toujours le souvenir des massacres de 1793 – 1794 malgré une propension certaine de la population à se donner des élus macroniens, les militants de l’Alvarium rénovent l’activisme contre-révolutionnaire. Contre la malbouffe industrielle et américanisée se crée le Cercle Ragueneau. Pour préserver les paysages, les églises et les villages de caractère agit Anjou Patrimoine. Le conflit dans le Caucase entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan au sujet de l’Artsakh suscite l’ONG Solidarité Arménie. L’éphémère Ruche du Septième Art organise quelques soirées cinématographiques non conformistes. Le groupe cultive pendant plusieurs mois un potager dont les produits reviennent ensuite aux SDF au cours des maraudes. Anjou Pèlerinages relance les pèlerinages locaux. À côté du catéchisme, l’Alvarium propose des leçons d’italien, de guitare et des activités physiques dans une salle de sport. L’engagement politique n’est pas oublié avec une belle candidature aux élections départementales en 2021. 

Jean-Eudes Gannat avoue volontiers que certaines des initiatives de l’Alvarium se heurtent à la réalité. Il y a par exemple l’occupation non conforme d’un immeuble vêtuste de la rue Thiers d’Angers surnommé le « localo ». Une fois réhabilitée, la maison accueille des sans-abris que la vie dans la rue a complètement désocialisés. Cette présence soulève l’indignation de la presse locale et entraîne l’expulsion finale de ses habitants. À Lyon, un tribunal vient au contraire d’approuver l’occupation illégale d’un bâtiment par de supposés « mineurs étrangers isolés » dont certains sont au moins trentenaires…

Entre Génération Identitaire au recrutement CSP + et le Bastion social nationaliste-révolutionnaire assumé, l’Alvarium développe une « troisième voie » au sein du tercérisme français. Si cette sympathique structure militante aux références chrétiennes explicites se réclame de Dominique Venner, elle « affirme son refus du chauvinisme jacobin, son refus du nationalisme étriqué, du souverainisme désincarné ou du racialisme bas de front ». Elle applique l’« intersectionnalité » des questions identitaire, sociale et écologique. Pour l’auteur, « la plupart des maux du monde moderne seraient sérieusement combattus si chacun cultivait son bout de terre ». La principale nuisance idéologique demeure la décadence républicaine. Par son histoire et ses pratiques, « la République, c’est la haine ». Jean-Eudes Gannat voit dans cette abomination historico-politique « un régime destructeur de société et producteur de haine ». Ses abjectes valeurs tant encensées par les organes médiatiques d’occupation mentale transforment l’honnête homme en homoncule démocratique. L’auteur ne craint pas de se mettre à dos tous les adeptes des dyssexualités et autres dysdingueries… Toutefois, il ne se veut pas « anti-républicain », mais plutôt « a-républicain » comme il ne faut pas être  « anti-moderne » ou « contre-moderne », mais « a-moderne »…

L’objectif de l’Alvarium est de « vivre selon nos normes, atteindre un maximum d’autonomie (alimentaire, économique, etc.). Ni citoyens, ni consommateurs frustrés ». Au sempiternel slogan « Ni gauche ni droite » qui résume le rejet simultané du libéralisme et du marxisme, l’Alvarium incite au séparatisme, ce qui fait de ce livre un excellent complément à Sécession de Yann Vallerie mentionnée dans la chronique n° 26 du 29 mars 2022. Jean-Eudes Gannat théorise ainsi l’inévitable séparation qui « doit connaître plusieurs étapes, ou plusieurs niveaux indépendants; communautarisation intégrale, imposition de nos idées dans le champ politique, pression sur la droite jusqu’à ce qu’elle devienne de droite (donc sécessionniste), et enfin prise de pouvoir “ par tous les moyens, même légaux “ ».

En dépit de l’interdit ministériel, l’Alvarium poursuit chaque jour sa manière d’être originale et réfractaire, car nul ne peut empêcher les rencontres quotidiennes, les invitations réciproques, les communautés affectives immédiates. L’Alvarium et ses membres assurent en effet avoir le cœur chouan et l’esprit sudiste. Cette affirmation sympathique reste néanmoins incomplète. Notre civilisation européenne se fonde sur l’idée ternaire. Au cœur chouan et à l’esprit sudiste, proposons-leur le corps spartiate afin que leur incroyable ruche n’en finisse pas de bourdonner aux oreilles du politiquement correct hexagonal cosmopolite ! 

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°39, mise en ligne le 28 juin 2022 sur Radio Méridien Zéro.

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NDLR SN : Intervention de Jean-Eude Gannat le 13 octobre 2019 lors du Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale cliquez ici

19:01 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

« Des pilotes subissent des effets secondaires en plein vol ! » Diane Protat, avocate

Diane Protat, avocate du collectif des Navigants Libres, alerte sur un risque accru d'effets secondaires graves qui peuvent subvenir lors d'un vol chez les pilotes, hôtesses et stewards.

Une émission dirigée par Clémence Houdiakova sur Radio Courtoisie.

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16:32 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Contradictions énergétiques et géopolitiques

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Guy Mettan

Les tensions latentes qui minaient l’ordre mondial libéral imposé par les Etats-Unis après la disparition de l’Union soviétique et qui ont éclaté au grand jour avec la guerre en Ukraine aboutissent à des recompositions inédites des relations internationales et à des contradictions qu’il nous va falloir résoudre rapidement.

Les premières concernent les matières premières, l’énergie et les ressources agricoles, qui se rappellent brutalement à notre souvenir alors que nous ne jurions que par les nouvelles technologies et les start-ups. Le plus gros défi consistera à concilier les objectifs climatiques à long terme (fin du pétrole et des énergies fossiles) et à court terme (construction de nouvelles installations portuaires et de dé- et regazéification, réorganisation des routes de transport pour remplacer les pipe-lines existants) alors même que ces nouvelles installations devront être abandonnées dans dix ans selon les accords climatiques en vigueur. Quel privé sera assez fou pour dépenser des dizaines de milliards pour des infrastructures qui devront être démantelées avant d’avoir pu être amorties ? Le contribuable qui verra ses factures de chauffage et de transport exploser sera-t-il d’accord de payer ?

Idem pour les produits agricoles, sachant que le quart des exportations mondiales de céréales, d’oléagineux et d’engrais devra être stocké, acheminé et redistribué via de nouvelles routes qui contourneront l’Europe à la suite des sanctions et de la guerre en Ukraine. L’embargo sur ces produits va donner à la Russie que l’on prétend affaiblir un effet de levier immense sur les pays importateurs tout en gonflant ses revenus. Où est la logique ?

 Sur le plan politique, la situation risque aussi de devenir délicate. Le « Sud Global » est en pleine effervescence face à « l’Occident collectif ». La semaine dernière, le Sommet des Amériques a été un échec retentissant pour Joe Biden et les élites américaines qui redoutent désormais que le continent latino-américain leur échappe. 8 pays sur 33 étaient absents, cinq ayant boycotté la rencontre – Mexique, Bolivie, Honduras, Guatemala et Salvador – parce que trois autres n’avaient pas été invités (Cuba, Venezuela et Nicaragua) et que ce « sommet » n’avait donc pas de sens à leurs yeux.

La même semaine, on annonçait la création d’un « Grand 8 » pour faire pièce au G-7 occidental. Ce Grand 8 en gestation, formé de la Chine, de la Russie, de l’Inde, de l’Indonésie, du Brésil, du Mexique, de l’Iran et de la Turquie, dépasserait largement le G-7 en termes de puissance économique puisque son PNB cumulé atteint 56 000 milliards de dollars contre seulement 45 000 pour le G7. Cela sans compter l’Afrique du Sud, cinquième membre des BRICS.

Mentionnons enfin le jeu étonnant de l’Inde, puissance économique très courtisée, en pleine croissance, « démocratique » et donc irréprochable, et qui profite de la crise pour revenir avec brio sur la scène internationale. Comme on dit dans le jargon managérial, l’Inde est trop grosse pour plier devant les pressions occidentales et joue à fond la carte du non-alignement et de la coopération russe et arabe. Cela pour une raison qui avait échappé aux Occidentaux, à savoir que, dans sa coopétition avec la Chine, elle veut à tout prix éviter que la Russie tombe dans l’orbite chinoise au cas où les sanctions occidentales réussiraient à la faire ployer. L’inde tient à ce que la Russie reste le troisième pôle de puissance en Eurasie.

Voilà qui devrait faire réfléchir une Europe qui semble avoir perdu sa boussole…

Source : blog de Guy Mettan ICI

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Le coeur et la raison...

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12:18 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Gauche radicale, droite honteuse

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Vincent Trémolet de Villers

Bravo les artistes ! Chapeau les demi-habiles socialistes et écologistes soumis à Mélenchon, les apprentis sorciers de l’Elysée qui ont méthodiquement décimé les sociaux-démocrates et la droite de gouvernement avant de faire des risettes, de « planification écologique » en Pap Ndiaye, à la gauche extrême ! Félicitations les craintifs de LR, incapables de distinguer l’adversaire prioritaire entre un disciple d’Alain Krivine et l’ancien collaborateur de Nicolas Dupont-Aignan ! Applaudissement pour les démagogues du Rassemblement national qui à force de singer LFI ont repeint en bleu marine le rouge vif de la lutte des classes ! Mention spéciale enfin, pour la radio publique et la presse sentencieuse qui se pâment depuis deux mois devant le radicalisme chic du Bernie Sanders français...

Du chef de l’État qui procrastine, au débraillé des Insoumis à l’Assemblée, en passant par la prudence maladive de la droite qui préfère retirer sa candidature plutôt que gagner avec les voix du RN, le spectacle donné à l’opinion est celui d’un grand affaissement. Comme si la politique, prise d’une frénésie négative, avait décidé de s’autodétruire. La paix à payer de tant d’inconséquences et de lâchetés, c’est l’élection d’un militant révolutionnaire à la tête de la commission des finances. Que doit-on attendre d’un éternel agitateur qui s’enivre des paroles de son chef – « nous allons leur faire les poches » -, qui défile aux côtés du CCIF dans une trouble manifestation contre « l’islamophobie », qui assume de soutenir l’occupation de la basilique Saint-Denis par un collectif de sans-papiers ? IL est à craindre que l’idéologie le plus sommaire le guide dans chacun de ses actes.

À l’heure des conséquences, tous ceux qui ont participé à l’élévation d’Éric Coquerel à la tête d’une commission aussi décisive n’ont pas le droit de se plaindre. Ils ont permis, par un mélange de légèreté, de cynisme, d’antifascisme de circonstance, qu’un courant très marginal dans le pays accède à des fonctions centrales. La gauche radicale ne compte pas s’arrêter là. Si la droite honteuse continue de la sorte, son destin sera d’assister au duel entre Mélenchon et Le Pen.

Source : Le Figaro 01 /07/2022

10:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |