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mercredi, 21 juin 2023

Saint-Brevin : Dorothée Pacaud veut faire taire ses opposants, l'Etat en panique !

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Un communiqué de la Coordination Partout Callac :

La semaine dernière, Danielle Le Men, Présidente des « Amis de Callac et ses environs », était convoquée à la gendarmerie de Callac pour y répondre de son intervention devant la mairie de Saint-Brévin : lors de la dernière manifestation contre le CADA. Elle eut droit au grand jeu : photo face-profil et relevé complet d’empreintes.

Hier ce fut le tour de Pierre Cassen, animateur du site Riposte Laïque, d’être convoqué « en urgence » à la gendarmerie pour y répondre de plusieurs articles et commentaires sur le combat mené à Saint-Brévin.

Aujourd’hui, trois membres du Collectif de Saint-Brévin sont convoqués à la gendarmerie à Nantes (alors qu’il y a une gendarmerie à Saint-Brévin), sans doute pour y répondre de leurs actions contre l’installation du CADA à côté de l’école primaire et maternelle où vont leurs enfants, à moins que cela ne soit pour l'incendie de la maison du maire...

Manifestement c’est la panique au niveau de l’État, spécialement de son bras armé, la gendarmerie. La raison en est simple et porte un nom : Dorothée Pacaud, le nouveau maire de Saint-Brévin. Dès son élection elle s’est lancée dans une croisade judiciaire, avec trois plaintes déposées en moins de 10 jours et même une 4e si l’on en croit ses dernières déclarations. Son message est clair : avec Dorothée Pacaud, ça ne va pas se passer comme avec Yannick Morez. Gare aux opposants.

L’État pour sa part a bien reçu le message et ne veut surtout pas qu’on puisse lui reprocher son manque de réaction pour défendre le nouveau maire. Donc c’est panique à tous les étages et actions en tous sens dans l’affolement.

On comprend bien que Dorothée Pacaud souhaite en finir avec l’opposition au CADA, notamment en intimidant les opposants. Mais cela ne réglera nullement le problème de ce CADA.

Dorothée Pacaud s’est gentiment dédouanée de toute responsabilité en déclarant « la mairie n’a fait que vendre le terrain. Le CADA, c’est l’affaire et la responsabilité de l’État ». Certes, mais la mairie aurait également pu dire : « le risque est trop grand de mettre ce CADA à côté de l’école, donc nous ne vendons pas ce terrain ». Ce que la mairie n’a pas fait.

Pour la Coordination Partout Callac, en vendant ce terrain la mairie a engagé sa responsabilité et ne saurait s’exonérer de cette responsabilité en disant « le responsable ce n’est pas moi, c’est l’État ».

La Coordination Partout Callac, observe qu’aucun des acteurs de ce dossier ne répond aux questions de fond : Au nom du principe de précaution, surtout après Annecy, ne faut-il pas renoncer à mettre le CADA à côté de l’école ? Quelqu’un peut-il garantir qu’aucun accident ne va arriver à un ou plusieurs enfants si le CADA est installé à côté de l’école ? S’il arrive un accident a un ou plusieurs enfants du fait d’une ou plusieurs personnes du CADA, ceux qui auront pris la décision de placer le CADA à cet endroit plaideront-ils coupable devant le tribunal qui jugera les faits ?

La Coordination Partout Callac, condamne totalement les intimidations d’où qu’elles viennent contre les opposants au projet de CADA. Les opposants mènent leur action contre le CADA pour protéger leurs enfants. Qui ne défendrait pas ses enfants ? Attaquer, salir et traiter les opposants au projet de CADA comme des délinquants est ignoble et inacceptable.

La Coordination Partout Callac réaffirme son soutien le plus total à tous ceux qui mènent ce combat et sont de ce fait inquiétés que ce soit par la mairie de Saint-Brévin ou les services de l’État.

Coordination Partout Callac cliquez là

16:58 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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