vendredi, 13 octobre 2023
IL NE VA PAS TARDER A SORTIR ! Un numéro hors-série de Synthèse nationale développera le thème de notre Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge du 15 octobre reporté en raison des interdictions
“Ce qui devait arriver arriva”, tel était le thème du Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge que nous avions prévu d’organiser le dimanche 15 octobre 2023 à Rungis près de Paris. La folie répressive du ministre Darmanin (multiplication depuis le début du printemps des interdictions, menaces de dissolutions…) nous a incité à être prudent et à reporter la tenue de ce RdV BBR cliquez ici. Mais, comme nous n’avons pas vocation a rester silencieux, nous avons décidé de nous exprimer dans ce numéro hors-série de Synthèse nationale.
Chaque jour, un ou plusieurs événements viennent confirmer ce que le camp national prévoyait depuis 50 ans. Chaque jour, une répression de plus en plus dure s’abat sur ceux qui ont sonné le tocsin.
Dans la livraison de cet été de notre revue Synthèse nationale, nous avons abordé cela… Mais comme le sujet est tellement vaste, et que les faits sont têtus, nous développons nos analyses et nos arguments dans un numéro hors-série, réalisé sous la direction de Didier Lecerf, destiné à une large diffusion.
En lisant et en faisant lire autour de vous ce numéro hors-série, vous ferez prendre conscience à nos compatriotes de la justesse et de la clairvoyance du combat nationaliste et identitaire.
Vous êtes déjà nombreux à l'avoir commandé. Soyez rassurés, vous n'allez pas tarder à le recevoir chez vous.
Synthèse nationale, hors-série n°7, 150 pages, 15,00 € , sortie prévue : très bientôt.
Pour le commander cliquez là
23:06 Publié dans Didier Lecerf, La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) |
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La trouille actuelle des "bien-pensants" après les massacres en Israël : une conséquence de leur politique du chien crevé au fil de l’eau en matière d’immigration

« C'était une grave erreur de laisser entrer autant de gens de culture, de religion et de concepts totalement différents, car cela crée un groupe de pression à l'intérieur de chaque pays qui a fait la même chose ».
Henry Kissinger,
ancien secrétaire d’État américain,lors d’un entretien accordé à la première chaîne allemande, Welt TV, octobre 2023.
Synthèse nationale
Depuis samedi dernier, 7 octobre, le Proche-Orient, une fois de plus s’embrase. L’attaque terroriste de grande ampleur menée contre Israël par les islamistes fanatisés du Hamas, les massacres qu’ils ont commis, les ignominies qu’ils ont perpétrées ne peuvent que frapper les nationaux et nationalistes, viscéralement attachés à la défense de leur terre, de leur peuple, de leur identité. En effet, quelle que soit le regard que les uns ou les autres portons sur le gouvernement de l’État hébreu, sur sa politique et la "question palestinienne", les actes lâches et abjects (mais malheureusement pas surprenants) auxquels se sont livrés, sur des civils, enfants, femmes et hommes de tous âges, les moudjahidines ("combattants de la foi") venus de Gaza nous révulsent d’autant plus qu’ils nous remettent en mémoire les crimes épouvantables commis délibérément, il y a plus de soixante ans, par le FLN en Algérie française, et il y a huit ans, dans les rues de Nice ou de Paris, par de jeunes banlieusards musulmans radicalisés, vendus corps et âme à Dae’ch.
En 2018, le livre La dimension religieuses de la guerre d’Algérie du pneumologue devenu historien Roger Vétillard a mis en évidence ce que l’historiographie dominante n’avait jusque-là pas su ou voulu voir : de 1954 à 1962, cette lutte contre la présence française « a été menée au nom de l’islam » et « a été pour le FLN un djihad ».
Comme au temps de la conquête de ce territoire, ou encore de la "pacification" du Maroc voisin, la religion musulmane a été, une fois de plus, un moyen « efficace et compréhensible par tous » pour rassembler un "peuple" divisé « en ethnies, tribus et clans, en paysans et citadins, arabophones et berbérophones ».
Pour les combattants indépendantistes fédérés sous la bannière verte et blanche frappée de l’étoile à cinq branches (représentant les cinq piliers de l’islam) et du croissant de lune (évoquant le calendrier lunaire musulman), il s’agissait, au-delà de la « lutte anticoloniale, sociale, tiers-mondiste, identitaire », de mener à bien « un projet arabo-musulman : une Algérie sans juifs ni chrétiens, sans références à la berbérité, 100% arabophone et musulmane » (citations tirées de la présentation de l’ouvrage et de l’interview de l’auteur par l’historien Jean Lopez, en avril 2019, dans le n°48 de la revue Guerres & Histoire).
Dès lors, tous les moyens étaient bons aux assassins du FLN et de l’ALN pour atteindre cet objectif. À commencer par la terreur : attentats à la bombe, assassinats, viols, mutilations, massacres (comme à El-Halia, Dar Baroud ou Melouza)… L’important était de créer l’irréversible, de frapper d’épouvante, de creuser un fossé infranchissable entre "Français" et "Algériens", de les dresser les uns contre les autres, de les entraîner dans une spirale de haine et de violence dont l’image et le prestige de la France ne pouvaient que sortir profondément abimés…
Aujourd’hui, à soixante ans d’écart, face aux horreurs du "samedi rouge" sur la rive orientale de la Méditerranée, comment ne pas penser qu’Israël se trouve confronté à des ennemis similaires, poursuivant le même objectif (en l’occurrence une Palestine 100% "arabe" et musulmane), et utilisant pour l’atteindre les mêmes moyens et les mêmes méthodes ?
Comment ne pas penser à la harangue du porte-parole de l’État islamique, Abou Mohammed al-Adnani, en 2014 : « Fais trembler la terre sous leurs pieds, rends-leur la vie impossible, et si tu peux tuer un mécréant américain ou européen, et particulièrement un Français haineux et impur, un Australien, un Canadien ou autre que cela parmi les mécréants en état de guerre, habitants des pays qui se sont coalisés contre l’État islamique, alors place ta confiance en Allah et tue-le par n’importe quel moyen » ?
Et, alors qu’un professeur d’Arras vient de mourir sous le couteau d’un énième tueur islamiste, comment ne pas penser également qu’au-delà de la lutte contre l’État hébreu, la nébuleuse islamiste, derrière le Hamas, cherche à atteindre le monde occidental en général et notre pays en particulier. Encore et toujours, l’Internationale des barbus s’emploie à instrumentaliser les masses arabo-musulmanes, à les dresser contre les Occidentaux, dénoncés comme "croisés", "mécréants hypocrites", "impurs" et "pervertis", "ennemis d’Allah" et de la "vraie foi"…
Dans ce "jeu" cynique, ignoble, mais classique (attentat – répression – indignation), une partie des forces de gauche et d’extrême gauche (LFI, NPA…), une fois de plus, jouent à merveille leur rôle d’"idiots utiles". Comme au temps de la guerre d’Algérie et des "porteurs de valise", leurs membres se pensent hérauts d’une lutte de libération nationale, mais ne sont en réalité que les petits télégraphistes révolutionnaires de l’islamisme le plus radical (dont ils risquent fort, un jour, d’être également les victimes…).
Écoutons à ce sujet Roger Vétillard : « (À l’égard des intellectuels français qui l’ont soutenu), le FLN a pratiqué le double langage, qu’il légitimait en y voyant une sorte de taqiya, de "saint mensonge" (…). En présence de ces Français sympathisants, on parlait de modernité, de progrès, de libération, de socialisme, pas du projet arabo-islamiste qui, de fait, rejetait le million de pieds noirs, chrétiens et juifs. (…) La plupart des intellectuels français favorables au FLN n’ont découvert la réalité de la révolution arabo-musulmane algérienne que dans les années 1980. Certains d’entre eux savaient néanmoins, dès avant 1962, à quoi s’en tenir – je pense à Monseigneur Duval, alors archevêque d’Alger -, mais ils ont préféré occulter ces objectifs religieux pour donner priorité à la lutte anticoloniale et tiers-mondiste » (ibid).
Depuis samedi dernier, l’onde de choc des tueries perpétrées par le Hamas dans le sud d’Israël n’en finit pas de secouer la France. Jour après jour, on voit, sur les plateaux de télévisions, des chroniqueurs, des invités faire part de leur crainte « que le conflit s’exporte » jusqu’à nous. On voit les mêmes vouer aux gémonies ceux qu’ils soutenaient jusqu’ici, et remplacer dans l’opprobre l’extrême droite par l’extrême gauche…
Un sondage Elabe pour BFMTV, rendu public avant-hier, nous apprend que 68% de nos compatriotes considèrent que ces événements représentent « un risque de tensions » sur notre sol… Mais comment pourrait-il en être autrement dans un pays où la classe politico-médiatique s’est employée, avec constance et inconséquence, depuis cinquante ans, à créer de toutes pièces une situation sans équivalent dans toute notre histoire : la constitution, dans ce qui fut longtemps "la fille aînée de l’Église", d’une communauté musulmane d’origine étrangère de 6 à 7 millions de membres, plus ou moins intégrés, plus ou moins réislamisés, et comprenant, en son sein, une minorité radicale et globalement hostile, aux effectifs difficiles à évaluer ?
Disons-le clairement : entendre actuellement, sur les ondes, les alarmes, les inquiétudes des "pompiers pyromanes" qui, pendant tant d’années, nous ont insultés alors que nous dénoncions l’irresponsabilité de leur politique du chien crevé au fil de l’eau en matière d’immigration, est pathétique et proprement insupportable…
Heureusement, dans ce moment difficile où l’émotion (naturellement) tend à l’emporter sur la raison ; où beaucoup redoutent de prochains drames ; et où certains, dès lors qu’il s’agit d’Israël, tiennent des propos qu’ils n’auraient jamais tenus, par exemple (et rétrospectivement), au sujet des événements d’Algérie, Éric Zemmour, de nouveau, sur le plateau de CNews, nous a livré une analyse lucide et sans concession de la situation actuelle. Comme à son habitude, il a su aller à l’essentiel, avec des paroles fortes, voire dures, que nous avons reprises sur ce blog…
Pour conclure cet article, une question, une seule : comment nos "brillantes" élites de la droite et de la gauche libérales-libertaires comptent-elle s’y prendre pour faire vivre harmonieusement, sur la durée, une communauté musulmane en croissance continue, dont une part importante reste très attachée à sa foi et à ses traditions, au sein d’une société qui a tout pour lui apparaître comme hautement permissive et "décadente" ?
Pour pratiquer le grand écart, il faut avoir un certain sens de l’équilibre. Sinon, on a de fortes chances de se casser la gueule…
19:12 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Chant funèbre pour Stepanakert
Georges Feltin-Tracol
Une fois encore, la nation arménienne qui transcende dans le temps et l’espace les limites actuelles de la république post-soviétique d’Arménie connaît un profond chagrin et une immense peine dus à l’arrachement d’une partie de son territoire ancestral.
Du 18 au 20 septembre 2023, la quatrième guerre du Haut-Karabakh a provoqué la fin de la république indépendantiste de l’Artsakh et la fuite de plus de 90 % des quelque 120 000 habitants de ce berceau historique du peuple arménien. Les autorités rebelles de l’Artsakh ont annoncé la dissolution effective de toutes leurs institutions au 1er janvier 2024. Pas sûr que le vainqueur azéri patiente jusqu’à cette date…
Le traitement médiatique occidental pratique volontiers l’euphémisme à propos de ce nouveau nettoyage ethnique commis en direct sans susciter l’indignation des beaux esprits de la « communauté internationale ». Les journalistes occidentaux ne se préoccupent que de l’action humanitaire et délaissent toute considération géopolitique et historique. La version francophone de Wikipédia – Wokipédia serait une appellation plus appropriée pour cette encyclopédie en ligne infestée de wokistes – ne place même pas cette tragédie dans la catégorie « Événements en cours » alors que les pitoyables manifestations féministes en Iran y figurent depuis plus d’un an… Par ailleurs, la Hongrie de Viktor Orban ne condamne pas l’invasion azérie. Elle l’approuve au contraire, tropisme ouralo-altaïque oblige. Qu’en pensent donc les zélateurs français de l’illibéralisme de Budapest ?
Ce n’est pas la première fois que les Arméniens voient le fer, le feu et le sang briser leur idéal politique. L’espérance mise dans le traité de Sèvres du 10 août 1920 qui offrait aux survivants du génocide de 1915 un territoire autour des villes d’Erzurum, de Trabzon et de Van disparaît au traité de Lausanne du 24 juillet 1923 sous les coups de butoir de la reconquête kémaliste. Deux ans plus tôt, en 1921, l’Armée rouge bolchevique anéantissait la République arménienne des Montagnes proclamée en 1918 aux confins de la Turquie, de la Perse et des futures Arménie et Azerbaïdjan. Les forces communistes constituèrent ensuite une structure soviétique d’expression arménienne au lendemain de l’échec transcaucasien.
Fin connaisseur des questions nationales auprès de Lénine, le Géorgien Joseph Staline entretient les vieilles rivalités ethniques tout en garantissant officiellement le droit de chaque peuple lié à l’ensemble soviétique de maintenir leur identité culturelle. Adeptes du « diviser pour régner », les bocheviks poussent à l’extrême la logique politique des nationalités en respectant l’ancrage territorial des langues. Ainsi l’Asie centrale compte-t-elle des enclaves ouzbèkes, turkmènes et tadjikes. Dans le Caucase, l’Azerbaïdjan, déjà pourvu en hydrocarbures, reçoit l’exclave du Nakhitchevan coincée entre la Turquie et l’Arménie, et le Haut-Karabakh à majorité arménienne.
Les réformes dévastatrices de Mikhaïl Gorbatchev au milieu de la décennie 1980 déclenchent un vaste réveil des peuples dans une URSS malade. Dès 1988, des incidents très violents opposent Arméniens et Azéris. Les Arméniens du Karabakh réclament au mieux leur rattachement à l’Arménie, au pire une séparation définitive avec l’Azerbaïdjan. Le 2 septembre 1991, ils proclament leur autodétermination. L’éclatement de l’URSS entraîne aussitôt l’intervention militaire de l’Arménie, épaulée de volontaires d’origine arménienne ou non venus d’Occident et du Proche-Orient. Les Arméniens écrasent les forces azéries, libèrent l’Artsakh et occupent 20 % du territoire azerbaïdjanais. L’exode d’un demi-million d’Azéris et de Kurdes mahométans clôt cette première guerre (1992 – 1994). Le Nagorny-Karabakh devient la Crimée des Azerbaïdjanais et le Kossovo des Arméniens.
Entre 1994 et 2016, l’Artsakh polarise toute la vie politique arménienne. La victoire de 1994 développe un nationalisme soldatique favorable aux vétérans, aux anciens combattants et aux responsables de l’Artsakh quand bien même Erevan n’a jamais reconnu officiellement cette cryptocratie. Par exemple, chef de l’Artsakh de 1994 à 1997, Robert Kotcharian est Premier ministre de l’Arménie de 1997 à 1998, puis président de l’Arménie de 1998 à 2008. Il défend une ligne nationaliste intransigeante. Son successeur, natif de Stepanakert, Serge Sarkissian, est chef de l’État arménien de 2008 à 2018. Assurés de la pérennité de leur victoire, les politiciens arméniens et artsakhiotes s’assoupissent face au voisin azéri et pratiquent une kleptocratie générale éhontée. Pendant ce temps, Bakou prépare sa revanche.
10:17 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) |
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