lundi, 13 novembre 2023
Aux larmes citoyens !
Le billet de Patrick Parment
Parce qu’en politique faut jamais rater un bon coup, cochonnet Gérard Larcher, président du Sénat et sa copine Yaël Braun-Pivet, son homologue à l’Assemblée nationale, avaient appelé dimanche dernier à une grande manifestation contre l’antisémitisme. La raison en était très simple, suite au conflit plus que sanglant entre Palestiniens et Israéliens, des tags antisémites sont apparues sur les murs des immeubles un peu partout en France. Une forme d’expatriation du conflit dans notre pays qui compte 10 millions d’immigrés dont une grande majorité a pour religion l’islam. Aux tags se sont rapidement ajouté les commentaires divers et variés sur ce qu’on appelle les réseaux sociaux. Il n’en fallait pas plus pour que les instances juives de France se sentent menacés et appellent l’Etat français et tout la clique politique à réagir au retour de ces jours, lointain, « les plus sombres de notre histoire ». Et tout ce petit monde est donc descendu dans la rue non sans se boucher le nez. La gauche n’entendait pas défiler aux côtés du Rassemblement national et les Insoumis du camarade Mélenchon ont organisé de leur côté leur propre tambouille.
A Paris, on a pu assister à un spectacle inédit où, en tête de cortège, la mine sombre, se côtoyaient aussi bien Nicolas Sarkozy que François Hollande, Larcher, Braun-Pivet, Elisabeth Borne, politicards de gauche, de droite et syndicalistes tous unis derrière une banderole « Pour la République, contre l’antisémitisme ». Emmanuel Macron a estimé qu’il n’était pas dans son rôle de manifester – comme le fit Mitterrand avec Carpentras – et s’est contenté d’une lettre de soutien dans la presse. Fort heureusement, au-delà des insultes, la communauté juive française n’a pas eu à déplorer d’actes graves mettant en danger les personnes.
Mais cette manifestation de bonne foi de la part de nos concitoyens, juifs ou non, mérite quelques remarques concernant nos politiques qui conspuent depuis des décennies, hier le Front national de Jean-Marie Le Pen, aujourd’hui le Rassemblement national, premier parti de France, au motif d’un antisémitisme présumé mais surtout d’avoir dénoncé depuis belle lurette les méfaits de l’immigration. C’est bien grâce au laxisme et à la lâcheté de notre classe politique en matière d’immigration que la France se retrouve divisée comme jamais. C’est bien cette gauche qui a détruit l’école et mis en cause le roman national qui était le garant même de notre appartenance à une communauté de destin, qui est responsable de la fracture française. Quant à l’antisémitisme, la gauche n’a pas de leçon à donner sur le sujet tant sa barque est chargée. L’antisémitisme de la soi-disant extrême droite - faut creuser pour le trouver -, car il est largement représenté par ces immigrés radicalisés qui vouent une haine féroce à la République et aux juifs de France et d’ailleurs.
Notre drame aujourd’hui, c’est bel et bien de savoir de quoi nous parlons quand, avec des trémolos dans la voix, on prononce le mot France. C’est quoi la France en 2023 ? Cette France, c’est celle que vous les politicards avez laissé partir à la dérive en détruisant tout ce qui faisait le ciment national : l’école, l’armée, la justice. Qui a détruit notre tissu industriel et donc nos emplois, si ce n’est vous les politicards de gauche comme de droite qui ont remis les clés de notre destin entre les mains d’énarques irresponsables ? Qui a cédé au patronat l’emploi d’immigrés, histoire de bénéficier d’une main d’œuvre bon marché et surtout de faire pression sur les syndicats ? Encore vous ! La France d’aujourd’hui, fabriquée par vous les politicards, c’est une minorité qui s’enrichit honteusement sur le dos de la classe moyenne avec la bénédiction du pouvoir depuis Mitterrand, c’est une classe moyenne qui ne cesse de s’appauvrir et c’est une France des immigrés qui survit avec les petits boulots et les trafics.
La voilà la France de vous tous qui défilez au nom de maux que vous avez-vous-mêmes fabriqué.
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