Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 24 septembre 2024

Scandale Viltaïs : ces immigrationnistes qui s’en mettent plein les poches

Victoire à Callac ! Le projet Horizon abandonné - Bernard Germain - YouTube

Bernard Germain

 (...) La discussion sur le budget 2025 qui sera voté dans les prochaines semaines sera capitale. La France doit impérativement redresser ses comptes, et pas en augmentant les impôts qui sont déjà les plus élevés du monde. Non, ce qu’il faut c’est trouver de l’argent en « taillant dans le gras » pour redresser les comptes. Et justement, il existe un secteur permettant de le faire, de plus avec une marge d’action considérable : l’immigration.

 Savez-vous combien cette dernière coûte au pays ? Environ 100 milliards d’euros… PAR AN !!!

Oui, 50 milliards directement pour la prise en charge des migrants dénommés "réfugiés", du fait des aides diverses, AME, etc. (1 mineur non accompagné coûte 690 euros… PAR JOUR, et encore ce chiffre date de 2022-2023). Quant aux 50 autres milliards, c’est le montant de la fraude sociale (pour laquelle l’immigration est largement concernée) dénoncée par Charles Prats, magistrat chargé de la lutte contre cette fraude, qui a publié des chiffres incontestables à ce sujet (5 millions de fraudeurs, 52 milliards d’euros de fraude par an, 20 % des djihadistes français résidant à l’étranger recevant des aides sociales, 1/3 des numéros de Sécurité sociale attribués à des personnes nées à l’étranger sur la base de faux documents, 3,1 millions de centenaires recevant des prestations sociales, alors que l’INSEE n’en dénombre que 21 000, 252 porteurs d’une Carte Vitale ayant plus de 120 ans…). Qui va avoir le courage de mettre un coup de pied dans cette fourmilière ?… Gageons que nos politiciens seront plus nombreux à préférer penser que c’est dans la poche des Français qu’il faut aller chercher l’argent dont ils ont besoin.

 À propos d’immigration, peut-être avez-vous manqué l’information suivante qui vaut pourtant son pesant de cacahuètes…

 L’association Viltaïs vient encore de faire parler d’elle et à nouveau pas en bien. Vous ne savez pas de qui ni de quoi il s’agit ? Petit rappel… C’est une association dont le siège est à Moulins dans l’Allier (03). Elle sévit largement en Bretagne et dans de multiples régions en France.

Pour le dire en quelques mots, l’État la charge d’accueillir, de loger et de gérer au quotidien les migrants envoyés principalement de Paris. Cette mission est officielle et rémunérée. On peut même dire que l’État charge Viltaïs (ainsi que d’autres associations de ce type) d’une véritable « mission de service public ».

 Il faut aussi savoir qu’à cette occasion, des sommes colossales sont données à ces associations pour accomplir ces missions. Plusieurs ministères y contribuent. Ainsi, rien que le ministère de l’Intérieur piloté par Darmanin a donné à ces associations 750 millions d’euros en 2022. Ce chiffre a explosé à 975 millions en 2023. Oui, vous avez bien lu… presque 1 milliard en une seule année pour les associations pro-migrants !

 Mais ce qui est le plus révoltant c’est qu’en fait, si on regarde bien les choses, très officiellement, l’immigration est devenue pour une foule « d’humanitaires » un authentique business dont ils vivent grassement. Cela commence par des organisations, comme SOS Méditerranée, qui, en totale complicité avec la mafia des passeurs, recueillent en mer et font débarquer illégalement un nombre incroyable de migrants.

 Ce type d’association, pour ce travail qui est simplement une violation des lois, touche des sommes énormes notamment de la part de villes, départements et régions pilotés par la gauche, mais aussi de l’État. Et elles ne sont jamais traînées devant les tribunaux ni condamnées pour "complicité", avec la mafia des passeurs par exemple, au motif de "trafic d’êtres humains".

 Cela devient un insupportable scandale lorsque les migrants arrivés illégalement sont accueillis et gérés par les associations largement subventionnées pour ces actions.

Dans mon livre sur la bataille de Callac (cliquez ici), de même que dans mon récent ouvrage pour dénoncer la gauche (cliquez ici), j’ai consacré de nombreuses pages à dénoncer le "business de l’immigration".

 Revenons d’ailleurs à notre sujet : je parlais d’une récente information qui valait son pesant de cacahuètes. Elle est fort simple : le directeur général de Viltaïs va devoir rendre des comptes devant le tribunal, le 11 décembre prochain, à Moulins. De quoi est-il donc accusé ? Comme le rapporte le journal La Montagne du 22 septembre 2024, il répondra de : « détournement de fonds publics par une personne chargée de mission de service public, faux dans un document administratif, escroquerie par une personne chargée de missions de service public et prise illégal d’intérêt », accusation portées par le procureur de la République de Moulins.

 On rappellera au lecteur que la Cour des comptes régionale avait déjà produit un rapport accablant en 2021, pointant notamment un dispositif d’avance de frais « porteur de risques au plan comptable et financier […] en l’absence d’une organisation robuste des services permettant d’en garantir une vérification fiable des modalités d’emploi » et « l’utilisation de véhicules haut de gamme », entre autres.

 Au sujet des véhicules, on relèvera que Viltaïs dispose de 0,8 véhicule par salarié. Oui, presque un véhicule par salarié ! Et pas des Clio, surtout s’il s’agit des responsables, mais des SUV BMW haut de gamme ! Et, pour faire bonne mesure, on n’oubliera pas le "train de vie dispendieux" du directeur général… Quant au nombre de salariés, il est passé de 185 au 31 décembre 2020 à plus de 300 de nos jours. On peut donc dire, sans risque de se tromper, que le secteur est "porteur" et très "profitable".

 Pensez-vous que Viltaïs soit une exception et le comportement de son directeur général un cas isolé ?… Que nenni. D’ailleurs, cette affaire Viltaïs me rappelle une autre association qui avait fait les choux gras de la presse : Equalis.

 Association basée en Seine-et-Marne - 900 employés - qui œuvrait, comme Viltaïs, à aider et accompagner les personnes en situation de précarité ou d’exclusion, tels les sans-abri et les migrants en attente de régularisation. Budget annuel : 83 millions d’euros, principalement issus de fonds publics provenant notamment du ministère de l’Intérieur. En juin 2020, le commissaire aux comptes refuse de signer les comptes et juge de son devoir d’alerter la préfecture. Une enquête s’engage et que découvre-t-elle ?

 Cette association était dirigée à l’époque par Arthur Anane (décoré de la Légion d’honneur par le préfet pour ses actions humanitaires). Ce personnage s’est surtout fait connaître pour son train de vie totalement hors norme. Ce monsieur se déplaçait en Audi Q7 (valeur : 90.000 euros), louée en leasing pour 2 100 euros mensuels, avec carburant gratuit, le tout payé par l’association. Par ailleurs, il disposait d’un logement de fonction (pas un studio), payé aussi par l’association. À cela, il convenait d’ajouter une carte prépayée plafonnée à… 10 000 euros par mois. Et cerise sur le gâteau, un salaire de 200 000 euros bruts par an (près de 12 000 euros nets par mois).

 Mais cela ne s’arrête pas là. Il y avait aussi 10 directeurs adjoints et 19 directeurs. Leurs salaires allaient jusqu’à 130 000 euros bruts par an, soit un peu plus de 8 000 euros nets par mois. Ces braves gens disposaient aussi, chacun, d’une voiture de fonction, moins luxueuse certes, mais ils pouvaient quand même prendre un leasing dont le montant variait entre 750 et 900 euros par mois… avec carburant payé, bien sûr. Enfin ils disposaient chacun d’une carte prépayée dont le plafond variait entre 2 000 et 10 000 euros. À ce tableau déjà accablant venaient s’ajouter des séminaires dispendieux organisés par la direction. Séminaire à Marseille, avec apéritif sur un voilier (71 000 euros), "Journée partenaires" au théâtre du Trianon (123 000 euros), soirée à Malakoff (140 000 euros), etc.

 Ceci explique pourquoi le commissaire aux comptes s’est un peu énervé. Ce ne sont que deux exemples, mais on pourrait en citer des tas d’autres car ils sont légion. La plupart des associations concernées ont à leur tête des personnes pour lesquelles l’immigration n’est que le prétexte à la mise en place d’un véritable business, avec comme objectif de gagner un maximum d’argent. Sans oublier que, derrière ces dirigeants véreux, très nombreux sont ceux qui profitent aussi de la galette.

Les bons sentiments, c’est lorsqu’un micro se tend ou qu’une caméra filme. Mais dès qu’on gratte un peu le vernis, on découvre des pratiques et un monde répugnant et surtout totalement mercantile.

 Le nouveau Premier ministre et son ministre de l’Intérieur se piquent de vouloir lutter contre l’immigration. Bien sûr qu’il faut reprendre le contrôle de nos frontières, chasser les clandestins et tous les OQTF et cesser d’inviter les migrants à venir comme semblent vouloir le faire de nombreux pays européens. Mais il faut surtout couper les vivres à toutes ces associations qui n’ont que faire de la France et contribuent à faire envahir notre pays par un nombre toujours plus grand de migrants.

 C’est en ce moment que se font les demandes de subventions pour 2025. Ce nouveau gouvernement aura-t-il le courage de supprimer les subventions de toutes ces associations pro-migrants (dont je rappelle qu’elles ont touché environ 1 milliard d’euros de subventions en 2023 rien que par le ministère de l’Intérieur) ? Nous n’allons pas tarder à le savoir. C’est au pied du mur qu’on voit le maçon…

Source : Riposte laïque. Pour lire l'intégralité de l'article de Bernard Germain, cliquez ici

18:20 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.