Quasiment chaque jour, désormais, la guerre entre trafiquants de drogue fait rage en France : fusillades, réglements de compte, etc. avec son lot de victimes, de plus en plus jeunes, par forcément toujours très innocentes… On parle désormais de cartels de la drogue, comme au Mexique.
L’actuel ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a jugé vendredi qu’on était « à un point de bascule » après qu’un garçonnet ait été grièvement blessé par balles près de Rennes… Juste après ce drame, une autre fusillade a eu lieue à Poitiers avec un affrontement entre 400 à 600 voyous…
Alors, sur l’air de « Vous allez voir ce que vous allez voir », Bruno Retailleau a immédiatement rappelé sa « détermination à intensifier les amendes forfaitaire délictuelles contre les consommateurs »… Non mais !
On imagine le fou-rire des narcotrafiquants en entendant cette matamoresque déclaration et on les comprend.
On imagine aussi, hélas ! que nombre de nos compatriotes vont s’enthousiasmer de la portée d’une telle mesure…
Incapable de combattre les délinquants, l’État va donc s’en prendre à leurs victimes, rebaptisées délinquants à leur tour et plus gravement délinquants encore que les trafiquants. On connaissait les Bac + 2, +3, +4, +… +… +… on découvre donc les délinquants + (en attendant les +… +… +…), d’autant plus providentiels pour les policiers qu’ils risqueront moins à interpeller des consommateurs rarement armés et plus rarement encore en état de se rebeller, sinon verbalement…
Menottés et enfourgonnés comme le premier député LFI venu, ils seront ensuite livrés à l’administration fiscale, via un passage par les tribunaux français qui n’en seront qu’un peu plus encombrés, mais ils ont l’habitude.
Moins de risques, plus d’argent pour les caisses de l’État, en voilà une idée qu’elle est bonne ! Tellement judicieuse d’ailleurs qu’elle n’a pu être inspirée que par un diplômé de grandes écoles… ou par leur cousin Séraphin Lampion, pittoresque personnage d’Hergé qui, tous les lecteurs de Tintin et Milou le savent, « ne semble connaître que la plaisanterie comme mode d’expression… »
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