mardi, 13 mai 2025
Banques : maquillage des bilans et tromperie des clients - avec Pierre Jovanovic
- À la BCE et à la Banque de France, on reconnait une perte de 7,7 milliards. De même, la Deutsche Bank (privée) ainsi que la Banque fédérale d'Allemagne comme la Banque centrale de Hollande ont reconnu avoir perdu des milliards, participant ainsi à la déroute des pertes de la BCE.
- Ursula von der Leyen a demandé un financement de 800 milliards € pour soutenir les Ukrainiens… Son plan "REARM Europe" n’est ni plus ni moins que la préparation financière à la guerre avec la Russie. Pourtant, les citoyens européens, eux, s’en moquent totalement, ne se sentant pas en danger puisque l’Ukraine ne concerne personne hormis quelques généraux de l’OTAN, et le va-t-en-guerre Macron. En réalité, cela ne ravit qu’une seule personne, Zelensky, un homme politique si corrompu qu’il avait déjà réalisé une très jolie apparition dans le scandale des Panama Papers, un détail qui avait échappé à la CIA ! Cela n’empêche pas Alain Minc d’annoncer qu’il préconise un emprunt forcé pour faire la guerre en Ukraine. Mais à qui faire la guerre ? À la Russie ? Verra-t-on les cosaques au Champ de Mars ?
- Les achats d'or des banques centrales continuent. La Banque centrale de Chine achète du métal jaune en toute discrétion à Londres. Money Metals a révélé que "les exportations directes d'or sont restées remarquablement soutenues en novembre, atteignant les 50 tonnes". Étant donné que la Banque populaire de Chine a secrètement acheté environ 600 tonnes d'or en 2024 pour une valeur de 50 milliards $, elle semble confiante sur l'évolution du prix de l'or en dollars, à la hausse. Traduction : la Banque du Peuple Chinois se débarrasse de ses dollars dont elle ne veut plus et, surtout, veut pourrir la vie de la Fed. La Chine et la Russie s’orientent clairement vers un standard or l’once d’or a dépassé les 3 468 $.
- Donald Trump a décidé de siffler la fin de la récréation de l'esclavage moderne, et de l’ordre néolibéral : c'est-à-dire pour des produits conçus aux États-Unis, mais fabriqué en Chine, au Vietnam, au Bangladesh ou en Turquie.
À la suite de "Politique & Éco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : "L’Europe, paix et démocratie… sauf quand ça dérange".
22:09 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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L’ingérence européiste en Roumanie, ça ne choque personne
Michel Festivi
J’indiquais hier dans ma chronique, que la dictature de Bruxelles et de ses représentants, Macron Merz, Starmer, Tusk notamment, s’accentuait et prenait des proportions considérables. Les élections présidentielles roumaines avaient été annulées en décembre dernier, et le candidat Calin Georgescu, arrivé en tête, avait même été interdit de se représenter. On lui reprochait une soi-disant ingérence Russe, qui n’a jamais reçu le moindre commencement de preuves.
Mais par contre, lorsque l’immixtion directe et immédiate est bruxelloise, alors tout devient normal et légal, et personne dans le Système ne s’en offusque. Valérie Hayer, qui reste en France une illustre inconnue pour la plupart de nos compatriotes, mais qui fut tête de liste pour la macronie aux dernières élections européennes, et qui est présidente du groupe « Renew » au parlement européen, s’est précipitée en mission commandée, au soutien du candidat centriste roumain et pro-européen, Nicusor Dan qui a été relégué à 20,9 %, alors que George Simion, le candidat national a réalisé 40,90%. Le lecteur avisé notera que le nom de ce groupe politique « Renew », est en soi tout un scandale, s’inscrivant dans une novlangue orwellienne délibérée, contre les peuples et les nations.
« On va tout faire pour que le prochain président roumain soit pro-européen » a-t-elle lancée. Et pour accentuer encore plus cette intrusion, elle n’a pas hésité à lâcher : « On va mener une campagne active pour faire prendre conscience aux Roumains qu’il y a un enjeu démocratique important pour l’avenir du pays et de l’Europe ». L’aveu est de taille. Les Roumains en votant librement pour le candidat de leur choix, ne sont pas des démocrates, mais des fieffés apprentis dictateurs, qu’on se le dise. Le peuple n’est qu’un prétexte et comme souvent, on fait pression sur la diaspora censée être réceptive aux thèses mondialistes « pour appeler la diaspora roumaine à participer à cette élection » a-t-elle rajoutée.
Elle accuse pèle mêle Vladimir Poutine et Victor Orban, sans que l’on ne comprenne très bien le rapport avec ces élections roumaines. D’autant que Simion a été très clair et s’il refuse toute aide à l’Ukraine, il n’entend pas adouber Poutine, la Roumanie comme tous les pays de l’Est, mais peut-être plus encore la Roumanie, ayant subi la poigne de fer de l’ogre soviétique et du communisme, que Simion pourfend par ailleurs.
Personne en France n’a objecté contre cette ingérence scandaleuse, ni LR, ni bien sûr la gauche et la macronie. Seuls des personnalités classées comme patriotes se sont élevées contre cette interposition plus que scandaleuse. Le peuple roumain est libre et il doit pouvoir voter en toute indépendance et sans aucune pression, surtout internationale. L’avocat Pierre Gentillet, ancien candidat RN aux législatives a fustigé cette intervention macronienne : « Personne pour crier à l’ingérence dans un cas pareil ». L’eurodéputé RN Virginie Joron a déclaré : « Tous ces faux démocrates sont des dangers pour la démocratie ».
George Simion a dénoncé lui, les manipulations qui en Roumanie, peuvent faire pencher la balance contre sa candidature, puisque que sur 19 millions d’Habitants, la Roumanie compterait 18 millions d’électeurs inscrits, dont des millions de personnes décédées depuis longtemps. La façade « démocratique » roumaine actuelle n’est qu’un leurre, puisque depuis 1989, le pays est tenu par l’ancienne nomenklatura communiste et leurs successeurs, mais ça, Bruxelles n’en a cure et l’accepte, bien au contraire.
Mais le formatage et le bourrage de crâne permanent des médias du Système peut parvenir à toutes les manipulations et orienter l’électeur lambda vissé devant sa télévision des journaux de 20H, aux pires des décisions. Quand on découvre les derniers sondages sur les prochaines présidentielles françaises, et qu’Edouard Philippe y serait donné gagnant, il y a de quoi être déboussolé devant autant d’incrédulités pour rester poli. Les Français comme les peuples en général ont la mémoire courte. En tout cas, il faut espérer dimanche une large victoire des patriotes roumains.
21:28 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Présidentielle 2027 : Le crépuscule des icônes et l’ombre portée des écrans
Balbino Katz
Au cœur d’un printemps encore hésitant, une enquête signée Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio vient jeter sur la scène politique un clair-obscur révélateur, comme on en voit parfois au théâtre, quand les projecteurs se déplacent non pas au gré des mérites, mais des angles de vue. Il ne s’agit pas ici de sondages d’intention de vote – art déjà périlleux –, mais de l’exercice, plus brumeux encore, du pronostic populaire : qui, parmi la cohorte bigarrée des prétendants, « fera » candidature à la présidentielle de 2027 ?
Que le nom de Jordan Bardella surgisse comme celui qui dominerait ce peloton d’ambitions, et ce avec un bond remarquable de neuf points en quelques semaines (69 % de Français pensent qu’il sera candidat), n’est guère une surprise pour qui connaît les puissances d’inertie et les jeux d’image dans notre République de la communication. Le jeune président du Rassemblement national a trouvé, dans le concert assourdissant des deux chaînes principales du paysage audiovisuel français — TF1 et France 2 —, des accents de solennité et de respectabilité que les réseaux sociaux, si friands qu’ils soient d’engouement passager, ne sauraient conférer. Les journaux télévisés du soir, tels des clergés séculiers du réel, ont consacré Bardella, non pour ses idées — à peu près identiques à celles de sa marraine politique — mais pour sa photogénie, sa jeunesse, et la sensation de nouveauté qu’il projette sur un programme pourtant fort ancien.
Marine Le Pen, à l’inverse, se voit reléguée, non pas dans les intentions des électeurs, mais dans leurs prédictions. La condamnation judiciaire récente – qui, bien que frappée d’appel, a suffi à fissurer l’image de stabilité qu’elle s’était construite – agit comme une brèche dans le barrage de son destin. Elle chute de vingt et un points dans le registre du « pronostic », preuve que l’électorat, souvent conservateur au sens propre, n’aime pas les figures trop longtemps exposées. La République a ses lois de l’usure, comparables aux dynasties orientales : on célèbre le renouveau plus volontiers que la continuité.
L’affaire est plus étrange encore dans les zones d’ombre du tableau, là où percent des noms qui devraient, selon les logiques médiatiques actuelles, occuper davantage l’esprit public. Sarah Knafo, figure hyperactive du camp Reconquête, omniprésente sur les réseaux sociaux, infatigable à Strasbourg comme à Paris, s’efface pourtant dans ce miroir déformant que sont les sondages : 13 % seulement pensent qu’elle pourrait être candidate, là où Marion Maréchal — pourtant discrète ces temps-ci — recueille le triple. Faut-il y voir l’effet d’une stratégie de marginalisation soigneusement orchestrée par les grands médias, désormais plus enclins à faire mine de tolérer un RN « domestiqué », qu’à ouvrir leurs colonnes à une droite encore rebelle aux oripeaux du consensus républicain ?
Ce ne serait pas la première fois qu’un courant de pensée est repoussé aux marges par des procédés d’invisibilisation. Le nom d’Éric Zemmour, relégué bien en deçà de personnalités secondaires comme Carole Delga ou Nicolas Dupont-Aignan, en est une autre illustration. Et pourtant, 43 % des sondés estiment qu’il sera bel et bien candidat, preuve que l’homme, honni dans les studios mais solidement implanté dans l’inconscient politique français, continue de peser. Il faut relire Ernst Jünger pour comprendre ce type de présence : ce n’est pas celle de l’acteur, mais celle de l’archétype, dont la silhouette obsède les rêves même quand la parole est bâillonnée.
Du côté du centre et de la droite parlementaire, Édouard Philippe — dont la prudence rappelle celle du renard dans Le Petit Prince— s’installe avec constance dans la position de favori. Il parle peu, agit peu, mais laisse dire beaucoup. Cet art du retrait, hérité peut-être de son mentor Alain Juppé, s’accorde fort bien avec le climat incertain d’une France qui préfère les techniciens rassurants aux orateurs intrépides. Bruno Retailleau, de son côté, forge son destin à coups de prises de position tranchées, espérant sans doute incarner une forme de conservatisme musclé, apte à séduire les orphelins de l’ancien monde.
Et la gauche, toujours empêtrée dans ses luttes intestines, produit des figures que l’on dit ascendantes – Raphaël Glucksmann en tête –, sans jamais parvenir à transformer l’essai. Il y a là une fatigue morale, une sorte de crépuscule idéologique, que même les progressismes numériques n’ont pu dissiper. Jean-Luc Mélenchon, rejeté massivement dans les souhaits mais toujours présent dans les prédictions, illustre ce paradoxe d’un homme que l’on ne veut plus, mais dont on croit qu’il reviendra. Comme un vieux démon familier.
Au fond, ces sondages racontent une chose et son contraire. Ils mesurent les effets de surface — ceux que TF1 et France 2 décident de mettre en lumière —, mais échouent à saisir les courants profonds. Ce n’est pas l’opinion, mais l’opinion sur l’opinion, que l’on interroge ici. Comme le notait Guillaume Faye, dans une prose trop vite oubliée, la société médiatique ne pense pas, elle réagit. Et ces réactions, rapides, souvent manipulées, ne disent rien des forces longues qui travaillent le pays réel.
Dans ce théâtre d’ombres, où les phares braqués par les grandes chaînes remplacent l’ancienne légitimité des urnes, certains noms brillent sans consistance, tandis que d’autres, comme Sarah Knafo ou Éric Zemmour, restent dans la pénombre, mais porteurs d’une intensité sourde, peut-être explosive. À l’évidence, nous ne sommes pas encore au cœur du drame, mais dans sa préparation. Les acteurs secondaires sont déjà en place. Le rideau se lèvera bientôt.
Source : Breizh.info
09:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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