dimanche, 14 septembre 2025
Londres : marée humaine pour la liberté d’expression et contre l’immigration de masse
La rédaction de Breizh-Info (cliquez ici)
Samedi 13 septembre, Londres a connu l’une des plus vastes mobilisations populaires de ces dernières années. Des foules immenses, Union Jack et croix de Saint-Georges au vent, ont envahi le cœur de la capitale britannique pour participer au rassemblement « Unite the Kingdom », organisé par Tommy Robinson. Les chiffres officiels, qui avancent timidement 110 000 à 150 000 participants, sont très largement en-deçà de la réalité : les images aériennes et les témoignages convergent vers plusieurs centaines de milliers de personnes, incapables pour beaucoup d’accéder aux lieux centraux tant la foule débordait.
Une mobilisation pour la liberté d’expression
Au-delà du symbole, c’est une véritable marée humaine qui a réaffirmé son attachement à la liberté de parole, dans un pays où toute critique de l’immigration ou des violences liées aux gangs d’abuseurs est immédiatement stigmatisée. « Le barrage a cédé, le peuple ne sera plus réduit au silence », a lancé Tommy Robinson, figure honnie de l’establishment, mais ovationnée par des dizaines de milliers de Britanniques.
Aux côtés de Robinson, l’acteur Laurence Fox a dénoncé « le suicide démographique » d’un pays qui accueille des populations sans aucune volonté d’intégration. Il a rappelé que la liberté d’expression, loin d’être un privilège, est un droit vital à défendre « face aux hordes tyranniques de ceux qui veulent faire taire la vérité ».
La mémoire de Charlie Kirk, militant américain de la liberté d’expression assassiné cette semaine dans l’Utah, a également été honorée par la foule, dans un climat de détermination mêlée d’émotion.
Immigration et insécurité au cœur de la colère
La manifestation s’inscrit dans un contexte explosif : multiplication des scandales liés aux centres d’accueil d’immigrés illégaux logés à l’hôtel aux frais du contribuable, agressions sexuelles à répétition — dont celle d’une adolescente de 14 ans par un clandestin éthiopien dans l’Essex — et sentiment croissant d’abandon des classes populaires face à un pouvoir jugé complice.
Robinson n’a pas mâché ses mots en visant directement le gouvernement travailliste et les élites de Westminster : « La révolution a commencé. Nos filles n’ont plus de sécurité dans les rues. Les élites nous ont trahis, préférant les droits des clandestins aux droits des Britanniques. »
Une démonstration de force malgré la répression
Face à l’ampleur de la mobilisation, les autorités ont déployé plus de 1 600 policiers, dont 500 venus d’autres régions. La présence d’une contre-manifestation organisée par le collectif d’extrême gauche Stand Up to Racism a donné lieu à des tensions, parfois violentes. La police fait état de quelques dizaines d’arrestations et de plusieurs blessés dans ses rangs, mais la disproportion entre les incidents marginaux et l’ampleur pacifique de la foule saute aux yeux.
Fait rare, Elon Musk est intervenu en visioconférence depuis les États-Unis, dénonçant l’« immigration incontrôlée » et appelant à un changement radical de politique au Royaume-Uni. Une prise de parole qui a résonné fortement parmi les manifestants.
Le signe d’une fracture profonde
Cette mobilisation, qui dépasse de loin les prévisions des organisateurs comme les minimisations des autorités, marque un tournant politique majeur en Grande-Bretagne. Loin de se cantonner aux marges, la colère populaire contre l’immigration de masse et la censure gagne désormais une assise de masse, visible et revendiquée.
Tommy Robinson a conclu la journée en promettant que ce n’était que le début : « Le peuple britannique s’est levé. Nous ne serons plus jamais réduits au silence. »
09:34 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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