mardi, 04 novembre 2025
Editorial du n°71 (automne 2025) de Synthèse nationale : EN ROUTE VERS UNE NOUVELLE RÉVOLUTION CONSERVATRICE !
Roland Hélie
directeur de Synthèse nationale
Depuis quelques mois, les symptômes de la décomposition du Système se multiplient. Parallèlement, les signes du réveil des peuples européens et occidentaux s'intensifient. Nous n'allons pas nous en plaindre...
Il semblerait en effet que la mondialisation économique, l'uniformisation planétaire et la vision "woke" de la société font de moins en moins recette. Pendant des décennies, avec les moyens les plus perfides, les tenants de ce que l'on appelait encore, il y a peu, "l'idéologie dominante", dont Macron et sa clique ne sont que les actuels petits domestiques, ont voulu nous imposer leur vision, leur conception. Leur but est de détruire les nations, les civilisations et de transformer le monde en un vaste marché planétaire propre à gaver les apatrides puissances de l’argent, naguère dénoncées par Mitterrand.
Mais, fort heureusement, les pires charlatans finissent toujours par se heurter au scepticisme de ceux qu’ils cherchent à tromper. Des esprits libres ne se laissent pas si facilement abuser par les supercheries des bonimenteurs en costume. "L'avenir radieux" que voulaient nous imposer les thuriféraires du mondialisme se heurte à la volonté des peuples de retrouver leur identité et leur liberté.
On l'observe depuis quelques années, dans notre pays comme un peu partout en Europe, d'élections en élections : les mouvements nationalistes et identitaires affirmés se renforcent progressivement, avec constance. En France, l'éventualité de l'arrivée au pouvoir d'un candidat national à la prochaine présidentielle, même s'il reste beaucoup à faire, n'est plus une illusion. Que cette élection soit proche ou qu’elle ait lieu dans dix-huit mois, à la date prévue. Cependant, ne soyons pas dupes. Cette "victoire", loin d'être la conséquence d'une quelconque "dédiabolisation", qui dans les faits, correspond à une suite de reniements, sera le fruit de cinquante années de labeur intensif de la part des différentes composantes militantes de la droite nationale et identitaire, et de l'effondrement des chimères que furent hier le communisme et la démocratie libérale et aujourd'hui le mondialisme et le wokisme.
Nous assistons donc à l'émergence de ce que nous pouvons appeler "une nouvelle révolution conservatrice mondiale". Une révolution qui mènera chacune de nos vieilles nations à renouer avec elle-même, et les civilisations à retrouver leurs spécificités et leurs vocations. En couchant sur le papier de tels propos, je ne prends pas mes désirs pour des réalités. Loin s'en faut, les faits sont là...
Le réveil des peuples s'accélère, et c'est tant mieux...
Fut un temps, pas si lointain, où en France, la droite nationale se trouvait marginalisée. Électoralement, elle piétinait désespérément autour de 1%. Ailleurs en Europe, il en allait de même, hormis en Italie, avec le MSI (Mouvement social italien, devenu Fratelli d'Italia, le parti de Giogia Méloni), et en Flandre, où les nationalistes avaient gardé une certaine influence. Puis au début des années 1980, il y eut la percée historique du Front national de Jean-Marie Le Pen. Celle-ci bouleversa la donne, non seulement dans l’Hexagone, mais aussi dans l'Europe entière. Ce fut l'étincelle salvatrice. Elle montra aux peuples, qui n'avaient pas oublié totalement qui ils étaient, qu'un autre avenir était possible. Depuis le mouvement n'a cessé de s’amplifier.
Il est courant de dire que ce qui se passe en Amérique se produit, quelques années plus tard, sur le Vieux Continent. Prenons l'exemple de l'assassinat de Martin Luther King en 1968. L’événement a contribué, entre autres, à l'émergence sur les campus américains, dans les décennies qui suivirent, de l’idéologie "woke". Cette dernière, par la suite, s'est imposée chez nous sous différentes formes. Aujourd’hui, nous en subissons toujours les conséquences néfastes. Mais les choses sont en train de changer. Il y a quelques semaines, l'assassinat du jeune leader conservateur américain Charlie Kirk a eu un retentissement mondial. Sera-t-il de nature à mettre un point final à l'expansion de l’idéologie "woke" ? Nous l’espérons mais seul l’avenir nous le dira…
Pour l’heure, les déferlantes migratoires que subissent la France et l'Europe depuis les années 1960 (avec les conséquences parfois dramatiques que celles-ci ont sur le quotidien de nos peuples) ne sont pas de nature à améliorer notre situation.
Quoi qu'il en soit, force est de reconnaître que les peuples d’Europe, politiquement asservis, économiquement anéantis et démographiquement envahis, entendent reprendre leur liberté et contrarier les plans des mégalomanes à vocation de marionnettistes nichés à Bruxelles, à Davos ou dans certains grands conseils d’administration.
Une nouvelle révolution conservatrice est en marche. L'heure du grand retour des valeurs ancestrales de nos nations et de notre civilisation approche... Faisons en sorte qu’il soit définitif !
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Dans la « Bio Collection » : Franco, un chef pour l’Espagne
Francis Bergeron, Le Nouveau Présent cliquez là
Une nouvelle biographie du général Franco vient de paraitre. Comme le savent forcément nos lecteurs, Francisco Franco (1892-1975) fut l’homme qui sauva l’Espagne du communisme, avant-guerre, et qui sut ensuite mettre, puis maintenir, son pays à l’écart de la Seconde Guerre mondiale qui s’annonçait. Ce portrait du Caudillo annonce bien d’autres titres, car cet ouvrage, Francisco Franco. Un caudillo pour l’Espagne, amorce une collection, ou plus exactement une « Bio Collection », qui a pour ambition de proposer aux lecteurs une véritable galerie de portraits d’hommes (et de femmes, bien entendu !) remarquables.
Dans un passé récent (entre 2000 et 2022), la collection « Qui suis-je ? » des défuntes Editions Pardès, avait publié 131 titres. Ce qui fait d’ores et déjà de cette collection une référence très crédible. Beaucoup de ces biographies – car il s’agit uniquement de biographies comme pouvait le laisser deviner l’intitulé même de la collection – sont précieuses car elles constituent parfois la seule étude publiée sur des personnages éventuellement oubliés, au destin peu banal, en tout état de cause.
« Qui suis-je ? »
Qui étaient-ils, ces personnages racontés dans le cadre de la collection « Qui suis-je ? » Des romanciers ? Des hommes politiques ? Des poètes ? Des savants ? Des chefs de guerre ? Des philosophes ? Des aventuriers ? Les publications se sont succédé sans ordonnancement particulier, mais la recette était bonne : trouver un spécialiste ou tout au moins un excellent connaisseur du personnage dont il s’agissait de raconter la vie, et demander à l’expert identifié d’en condenser de façon attractive l’histoire, en 120 pages, illustrations et annexes comprises.
Aussi quand les parutions se sont interrompu, il y a deux ou trois ans, beaucoup, du côté des auteurs comme des lecteurs, se sont sentis un peu orphelins. Mais deux maisons d’édition crédibles, pour ne pas dire « historiques », Synthèse nationale et Déterna (autrement dit : Roland Hélie et Philippe Randa), ont relevé le défi : reprendre ce concept de la publication d’une galerie de portraits, la plus large possible, la plus non-conformiste possible, proposés à un prix raisonnable.
Il ne s’agit pas d’être exhaustif sur le destin du personnage évoqué, mais de ne rien oublier d’important à son propos, et de faire de cette biographie un livre plaisant à lire, et en même temps un ouvrage de référence, avec, en annexe, une chronologie résumée, une bibliographie, un éventuel recueil de citations, et, peut-être le plus important, un index des noms cités. Encore aujourd’hui trop de biographes font l’impasse sur un tel index, alors que son existence transforme la biographie (remarque valable aussi pour les ouvrages historiques) en un véritable outil de travail pour les journalistes et les historiens, amateurs ou professionnels. Du coup la biographie ne fait pas double emploi avec des ouvrages beaucoup plus importants, beaucoup plus riches, sur le même personnage, mais moins pratiques, en fait.
De Brasillach à Pio Moa
Franco a fait l’objet de nombreuses biographies. Il existe une série d’ouvrages, parfois excellents, parfois hostiles, consacrés à Franco, et plus encore sans doute à la guerre d’Espagne. On pense évidemment aux ouvrages de Bardèche et Brasillach, de Pio Moa, de Bartolomé Bennassar, et peut-être d’abord à ceux, précisément, de Michel Festivi : Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine, Miguel Primo de Rivera, un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne etc. Le Franco du même Michel Festivi ne répète nullement ces différents ouvrages, qui sont autant d’éclairages sur l’Espagne de ces années-là.
La « bio collection », c’est un peu, dans le domaine de la biographie, l’équivalent des « Que sais-je. ? » des Presses Universitaires de France. En 80 ans, les Presses universitaires de France (les célèbres PUF) ont publié 1.400 « Que sais-je ? », qui se présentent comme des synthèses de vulgarisation en 128 pages, à l’incontournable utilité. Dénombrera-t-on également un jour 1.400 titres dans cette « Bio collection » ? Ce qui est certain, c’est que 1.400 personnages au moins ont illustré des valeurs comme l’héroïsme, le talent, la pertinence, la générosité, le sacrifice, l’esprit d’entreprise etc., qui mériteraient d’entrer dans cette « bio collection ».
Notons aussi que chaque « bio » à paraitre portera un numéro. Le Franco est le numéro 2 de cette collection, le numéro 1 étant la réédition du Henri Béraud paru chez Pardès il y a plus de vingt ans. Au rythme de 12 parutions annuelles (l’ambition affichée par les deux éditeurs), il faudra donc environ 116 ans pour finir par offrir un bilan aussi prestigieux que celui des « Qui suis-je ? » …
Première nouveauté de la « Bio Collection ».
Mais il vaut mieux compter sur la « Bio Collection » plutôt que sur wikipedia pour se constituer le florilège des biographies les plus exaltantes. Même si cela doit prendre 116 ans !
Avoir fait appel à Michel Festivi pour ce Franco, qui constitue la première nouveauté de la « Bio collection » a été une excellente idée et un gage de réussite. Festivi, avocat et ancien bâtonner de son Ordre, n’est certes pas un historien de profession. Mais passionné d’histoire, habitant à deux heures à peine de la frontière espagnole, il se partage entre la France et l’Espagne. Sa connaissance de l’Espagne, il entend la mettre au service des lecteurs français. D’abord parce que les deux pays ont des liens historiques auxquels les Pyrénées n’ont jamais vraiment fait obstacle. Ensuite parce que l’histoire moderne de l’Espagne, comme son histoire plus ancienne, sont grosses de leçons pour nous autres, Français. Beaucoup de néo-staliniens et d’islamo-gauchistes rêvent, nous le savons, de nous rejouer la guerre d’Espagne, côté PCE, POUM ou Anars, bien entendu, ou, au mieux, les déterreurs de carmélites.
Une sorte de Pétain espagnol mâtiné de gaullisme ?
De tous les ouvrages de Festivi, outre ceux consacrés à l’Espagne, je conseille sa remarquable étude : La désinformation autour du parti communiste « français » (Dualpha 2024).Depuis le livre de Roland Gaucher, Histoire secrète du parti communiste français (paru en 1974), nous n’avions pas eu l’occasion de lire une étude aussi complète et pertinente sur ce parti mortifère.
Mais revenons à Franco, au Franco de Festivi. Dans ma jeunesse, un peu extrémiste, je dois bien l’avouer, il était de bon ton de critiquer Franco, que nous jugions trop conservateur, trop catho, trop mou en somme, une sorte de Pétain espagnol, mâtiné de gaullisme. Pas très excitant ! On pouvait aller et venir en Espagne en toute liberté, bien entendu, et on regrettait l’absence de symboles de la victoire contre les rouges à chaque coin de rue.
Ah, José Antonio ! Ah, la Phalange ! C’était bien autre chose, pensions-nous. Du moins cela aurait pu être autre chose, mais inutile de se livrer à de vaines uchronies. L’assassinat du jeune chef phalangiste par les bandes staliniennes a donné à l’Histoire de l’Espagne le cours que nous lui connaissons.
En fait – et Michel Festivi l’explique de façon irréfutable – Franco fut non seulement un chef de guerre exceptionnel (voyez comment il décida, contre l’avis des stratèges qui l’entouraient, de libérer Tolède), mais en outre l’un des chefs d’Etat les plus avisés de cette période tourmentée qui va de 1936 à la mort de Staline.
Il faudra bien un jour que cela soit porté à son crédit. Franco tenait son pouvoir « de Dieu et de l’Histoire ». Michel Festivi démontre de façon irréfutable qu’il en a fait bon usage.
Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne, par Michel Festivi, Ed. conjointe Synthèse nationale et Déterna, La « Bio Collection », 2025, 140 pages, 20,00 €
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