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jeudi, 12 avril 2012

Mélenchon, boute-en-train de la politique...

Randa 2011.jpgLa chronique

de Philippe Randa

 

Constater que cette campagne présidentielle est la plus ennuyeuse de toutes celles qu’ont eu à subir les Français n’est guère une révélation…

 

Quel que soit son résultat final, Jean-Luc Mélenchon en aura été le candidat qui a percé et grimpé, grimpé, grimpé inexorablement. Dans les sondages tout au moins. Comme avant lui Jean-Pierre Chevènement (2002) ou François Bayrou (2007)… ou encore Marine Le Pen au début de cette campagne-ci, lorsque certains sondeurs l’avait catapultée – peu de temps, certes – en tête au Premier tour…

 

Qu’importe si, une fois de plus, le score final n’est pas celui annoncé… Les sondages sont passés maîtres pour faire oublier leurs mauvaises prédictions par de nouvelles, toujours plus surprenantes… Parfois même, réelles.

On peut toutefois s’interroger sur l’empathie dont Jean-Luc Mélenchon bénéficie de la part des medias…

 

Certains y décèlent une manipulation de la droite parlementaire, favorisant l’émergence d’une force politique dont les surenchères permanentes diviseraient durablement l’électorat de gauche, empêchant ainsi le Parti socialiste de revenir « aux Affaires », dans le même temps qu’elle concurrencerait, par son populisme, celui du Front national. Pourquoi pas !

 

Une autre explication est peut-être plus bassement mercantile : celui de medias devant susciter coûte que coûte, quotidiennement, un intérêt pour une campagne électorale dont les protagonistes assurent depuis des mois un spectacle affligeant.

 

De l’effondrement électoral annoncé de la candidate écologiste Eva Joly, à la brusque montée et au recul tout aussi brutal de François Bayrou aux figurants que sont Nathalie Artaud, Philippe Poutou, ou Nicolas Dupont-Aignan en passant par l’OVNI Jacques Cheminade, les journalistes n’ont effectivement rien de palpitant à se mettre sous les touches de leur clavier d’ordinateur…

 

Et pas davantage avec les deux candidats en tête des sondages, soit Nicolas Sarkozy, Président sortant, et François Hollande, vainqueur de la primaire socialiste qui peinent l’un comme l’autre à se singulariser… Le premier a lâché que son rival était « nul » – redoutable perspicacité ! – et le second rabâche qu’il doit « être président à la place du Président ». Pourquoi ? Parce que !

 

Cela explique sans doute l’embellie médiatique du candidat du Front de gauche dont les déclarations tonitruantes, ses appels au lynchage des riches, à une quasi-dictature annoncée en cas de victoire ou ses insultes à répétition contre les journalistes, sont chaque fois rapportés avec gourmandise par ceux-là même qu’il fustige.

 

Mélenchon, boute-en-train de la campagne électorale ? Incontestablement.

 

Toutefois, rappelons que ce terme de haras signifie, selon la définition qu’en donne le Dictionnaire de français Littré : « Cheval entier placé au voisinage des femelles à l’effet de les mettre en chaleur et de les disposer à l’accouplement. »

 

Malheureusement, on ne sent pas vraiment que ça vienne tant que ça !

00:54 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 07 avril 2012

Le livre d'Anne Kling, "FN... tout ça pour ça !", remporte un franc succès : lisez-le !

aaas.jpgAnne Kling fait incontestablement partie de ces rares auteurs d'aujourd'hui, courageux et radicaux qui, par esprit révolutionnaire, n'hésitent pas à attaquer de front le Système en s'emparant à bras-le-corps des sujets les plus politiquement "sensibles" pour mieux les disséquer, les analyser et mettre à jour leurs origines et leur fonctionnement. Les titres de ses précédents ouvrages sont déjà, par eux-mêmes, suffisamment éloquents : La France LICRAtisée, Révolutionnaires juifs, Le CRIF, un lobby au coeur de la République... Autant de livres explosifs et ô combien édifiants, parfaitement documentés, qui permettent d'ouvrir grands les yeux sur la véritable nature de ceux qui détiennent vraiment le pouvoir et sur les ploutocraties qui nous gouvernent.

Cette fois-ci, Anne Kling consacre sa nouvelle étude au Front National, de sa création en 1972-73 par un rassemblement hétéroclite de divers groupes et personnalités nationalistes qui avait décidé de placer Jean-Marie Le Pen à sa tête, jusqu'à la fameuse parodie de campagne pour la succession du chef en 2010 qui a abouti au sacre de l'héritière Marine Le Pen lors du Congrès de Tours de janvier 2011, désignée nouvelle présidente du parti par plus de 60% de ceux des adhérents qui ont pu voter.

Il faut dire qu'imposée par son père comme vice-présidente du FN depuis déjà plusieurs années, Marion Le Pen et son entourage interlope avait rapidement pris soin de vérouiller l'appareil politique du mouvement, de chasser ou de pousser à la démission ses éventuels concurrents, pourtant fidèles compagnons de route de son père depuis des décennies et cadres historiques hautement compétents du parti, pour pouvoir mettre en place sa fameuse stratégie de "dédiabolisation", laquelle allait donner ses premiers résultats électoraux concrets - et catastrophiques ! - en 2007 lors de l'élection présidentielle où Jean-Marie Le Pen, guidé par sa fille nommée directrice stratégique de la campagne, allait franchir à grande peine le seuil des 10 %...

"FN... tout ça pour ça !"
... Combien de centaines de militants frontistes historiques, anonymes, bénévoles, ont du le penser au moins une fois en voyant ce qu'était finalement devenu leur parti... si jamais ils n'en avaient pas été déjà eux-mêmes exclus par la nouvelle direction !

Anne Kling nous livre ici une immersion inédite et passionnante au sein d'un parti qui s'est toujours proclamé "anti-système" mais qui, pour seul résultat concret, à défaut de rendre la France aux Français comme l'ont espéré durant des années ses électeurs ainsi que ses militants qui ont tout sacrifié pour lui, aura en tout cas permis à un clan familial de profiter des nombreux bienfaits et largesses financières et matérielles que la démocratie sait si bien distribuer à ceux se laissent tenter et acceptent alors de jouer le jeu au sein de son théâtre de guignols...

 

Source Jeune nation cliquez ici

 

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vendredi, 06 avril 2012

DSK, Descoings... la malédiction de la Grosse Pomme !

2282835649.jpgPar Yves Darchicourt

 

On va finir par croire que Big Apple est hantée par des entités démoniaques vouées par les Forces du Mal à persécuter les élites intellectuelles françaises, stipendiées par l'oligarchie mondialiste, qui se hasarderaient sur son territoire.

 

Il y a eu Dominique Strauss-Kahn, le si grand économiste, le présidentiable préféré des médias du Système, ensorcelé sans doute par un Astaroth yankee et poussé à jaillir de sa salle de bain sabre au clair pour charger une malheureuse chambrière avec la frénésie d'un incube, brisant ainsi sa carrière et les espoirs de certain lobby qui n'existe pas.

 

Et c'est maintenant, l'étrange cas de Richard Descoings, le très ambigu directeur de Sciences-Po, l'âpre au gain cérébral, le gender fan effréné, le chantre de la discrimination positive et du métissage tous azimuts ( dont notre ami Thomas Joly publie un fort beau portrait sur son blog : cliquez ici ) retrouvé si mystérieusement mort et nu dans sa chambre de Manhattan que l'on ne peut s'empêcher d'évoquer l'acte satanique de quelque succube de Coney Island.

 

A moins bien sûr qu'il ne s'agisse d'un vaste complot organisé par les tenants de la droite extrème raciste, antisémite et homophobe ! Ce serait tellement plus simple !

17:16 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 04 avril 2012

Ottawa, Paris, l'Unesco... l'obsession holocaustique!

3351425170_2.jpgPar Yves Darchicourt

 

C'est impensable : il n'y a pas encore de Monument de l'Holocauste à Ottawa et surtout, horresco referens, les canadiens ne semblaient guère se soucier de la chose puisqu'il a fallu que les "Amis du Cente Simon Wisenthal" (FSWC) titillent quelque peu leur gouvernement pour qu'il consente à débloquer 4 millions€ pour faire son offrande à la construction de la chose. Avi Benlolo, le président du FSWC s'est réjouit de cette entreprise méritoire visant à reconnaître l'un des événements les plus horribles de l'histoire moderne... surtout en cette période inquiétante de négationnisme rampant. On ignore si les contribuables canadiens qui n'ont d'ailleurs pas été consultés sur l'oppurtunité de la chose en ces temps de difficultés financières mondiales, se sont réjouis autant que M.Benlolo.

 

En tous les cas, ces édicules à vocation quasi cultuelle ne devraient pas manquer d'être érigés en nombre un peu partout dans le monde sous le patronage de l'Unesco qui envisage de prôner la "mondialisation de l'enseignement de l'Holocauste", en postulant que le "génocide du peuple juif est une référence globale pour parler de crimes de masse" C'est dans cette optique que l'honorable institution organise un raout à Paris le 27 avril prochain pour permettre à des "spécialistes" internationaux de l'Innomable de se pencher avec ferveur sur "l'enseignement de l'Holocauste dans un contexte globalisé" et notamment dans les régions du monde où le génocide n'a pas eu lieu. Autrement dit personne, nulle part et jamais plus, n'échappera aux missionnaires de la religion mémorielle : la mondialisation par la Shoah en quelque sorte !

16:22 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le saviez-vous ? LA 2e GUERRE MONDIALE EST (RE)COMMENCEE !

ghu.jpgLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

 

La semaine dernière, en même temps que le feuilleton annuel « Un village français »,-la vie d’une petite cité française sous l’occupation avec ses faiblesses, ses bassesses et ses grandeurs-,  nous eûmes droit, également sur France 3, à une dramatique sur le jeune Guy Mocquet. Rappelons pour les amnésiques que ce jeune homme, fils d’un député communiste arrêté par le pouvoir sous la IIIe République pour atteinte à la sûreté de l’Etat, fut détenu comme otage et fusillé en compagnie d’autres malheureux à Châteaubriant. Sarkozy voulut en faire un héros de la Résistance. Il n’en était rien, il fut un martyre, car on n’exécute pas un adolescent innocent de 17 ans ! Il faut dire que ses copains communistes, un peu à la manière de Mohamed Merah, avaient froidement abattu d’un coup de pistolet dans le dos un officier allemand, une façon sans doute « efficace » de lutter contre la domination géostratégique allemande de l’époque ! En tout cas, un moyen pour le parti, à peine remis de sa léthargie jusqu’à l’invasion de l’URSS par son ancien allié allemand, de se refaire « une santé » et d’embrayer le pays sur le monstrueux cycle attentats/répression.  Mais, comme si la  piqûre de rappel ne suffisait pas, la même chaine publique propose à ses  téléspectateurs  la rediffusion le jeudi 5 avril de « l’Armée du crime »,  l’histoire de l’arménien Manouchian et de sa bande des FTP-MOI, essentiellement composée d’étrangers, qui s’engagea en 1942 dans l’action violente et désordonnée contre les troupes nazies. Tous ces films ont été plus ou moins tournés en région Limousin (socialo-communiste) et de proches amis m’ont informé du tournage d’un futur téléfilm à la gloire du « colonel » Guingouin, la terreur rouge des années quarante-trois, quarante-quatre dans cette belle province que l’Intendant Turgot gouverna au XVIIIe siècle. Et si l’on veut encore illustrer la cruauté des troupes  allemandes de l’époque, il faudrait d’urgence  filmer des fictions sur les horreurs d’Oradour sur Glanes et les pendaisons de Tulles ! Mais, s’il est toujours intéressant d’avoir présente à l’esprit l’histoire d’une tragique époque où tout n’était pas  si tranché, noir ou blanc, près de sept décennies après les faits, à l’heure où, en haut lieu, on nous vente la réconciliation franco-allemande et l’exemplarité du modèle économique allemand, est-il si nécessaire de rajouter du sel sur des plaies qui ne sont  pas complètement cicatrisées ? En juin on nous repassera l’inusable « Jour le plus long », film que j’avais vu le jour de mon conseil de révision  et, fin août, « Paris brûle-t-il  » ?

 

Pour le cinquantième anniversaire de  « l’indépendance » algérienne, nous sommes rassasiés de « chienneries » anti-françaises avec la complicité d’une association d’anciens combattants, la FNACA, mais silence radio sur le massacre de la rue d’Isly perpétré le 26 mars 1962 contre de pacifiques pieds-noirs qui manifestaient leur soutien au quartier encerclé de Bab-El-Oued. Des tirailleurs de l’Armée françaises de souche nord-africaine avaient été ramenés du bled pour assurer, avec les classiques CRS et Gardes Mobiles, le maintien de l’ordre. Curieux, non ?

 

Idem pour le génocide franco-français de Vendée, passée quasiment à la trappe  des programmes, cette  autre tragique séquence de notre histoire devant se contenter d’une émission  diffusée sur FR3à une heure d’écoute où les enfants sages et les ados moins tranquilles font déjà dodo.

 

Ras l’bol de leur « propagandastaffel » télévisuelle financée avec notre fric !

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mardi, 03 avril 2012

L'HIstoire des Fascismes, reprise des études publiées dans La Revue d'Histoire du fascisme dirigée par François Duprat...

Histoire-Fascismes-e.jpgPréfacée par Alain Renault

« Des leçons très précises peuvent être tirées de l’histoire du mouvement nationaliste-révolutionnaire dans le Monde », écrivait François Duprat.

C’est dans cette optique qu’il s’est livré à de nombreuses études de ce mouvement et notamment de la période historique où diverses de ses variantes ont été qualifiées de fascismes.

Les textes retenus, extraits de diverses revues et notamment de la Revue d’Histoire du Fascisme, permettent toujours d’éclairer les luttes politiques d’aujourd’hui malgré les changements de contexte et les évolutions sémantiques...

Cette Histoire des Fascismes concerne le Fascisme et le national-socialisme en Autriche – La naissance et développement des mouvements antisémites allemands– Les « trotskistes » du national-socialisme – Le Fascisme aux Pays-Bas – Le destin de Quisling – La naissance, le développement et l’échec d’un fascisme roumain – la naissance et le développement du fascisme hongrois…

François Duprat (1940-1978) : militant et responsable nationaliste de Jeune Nation, Occident, Ordre Nouveau et du Front National. Collaborateur de Rivarol et Défense de l’Occident. Historien, auteur de nombreux ouvrages. Créateur et principal animateur des Cahiers Européens et de la Revue d’Histoire du Fascisme (RHF) dont Alain Renault a été un collaborateur.

 

Editions Déterna, 310 pages, 25,00 €. Commandez cliquer là

 

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Anne Lauvergeon s'en va avec 1 500 000 €...

Source Le Figaro cliquez ici

 

Suite et fin dans le dossier des indemnités d'Anne Lauvergeon. Sauf contre-ordre de dernière minute, l'ancienne présidente du directoire d'Areva touchera mardi les sommes liées à son départ du groupe nucléaire: soit un million d'euros - l'équivalent d'une année de salaire brut hors primes - auxquels s'ajoutent 500.000 euros, contrepartie financière à une clause de non-concurrence. Jean-Cyril Spinetta, le président du conseil de surveillance d'Areva, a demandé à l'entreprise d'effectuer ce règlement d'1,5 million d'euros en tout.

 

Fin mars, le ministre de l'Économie, François Baroin, avait indiqué par écrit que «la mise en œuvre des propositions du conseil de surveillance faisant l'objet du protocole transactionnel n'appelait pas d'opposition de (sa) part». Il appartenait alors à Jean-Cyril Spinetta d'appliquer - ou non - ce protocole. Il a tranché.

 

NDLR : Anne Lauvergeons, vous vous souvenez ? C'était cette collabo qui paradait, fin 2009, en annonçant qu'elle préférait embaucher dans son entreprise, AREVA, du personnel issu de l'immigration plutôt que des Français de souches. A ce prix là, on peut...

 

Afin de protester contre ces prétentions racistes anti-françaises, les nationalistes de la NDP, du PdF et du MNR avaient organisé, le 19 novembre 2009, une manifestation devant le siège d'AREVA à La Défense.

 

Intervention de Robert Spieler, Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire :

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lundi, 02 avril 2012

A lire : le n°3 de Salut public...

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Le mensuel solidariste de Troisième voie.

A lire : un article remarquable sur la dédiabolisation (piège à cons)

Dans le prochain numéro de Synthèse nationale :

un entretien avec Serge Ayoub, directeur de Salut public

Salut public est en vente dans les kiosques : 3,00 €

Abonnement : cliquez ici

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FN... tout ça pour ça ! le dernier livre d'Anne Kling commenté dans le Journal du Chaos

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Il y a une abondante littérature sur le Front national. La plupart des ouvrages, il faut bien le dire, sont farfelus ou à charge. Il manquait un oeil clinique, bien informé, lucide et non moins critique sur l’aventure du Front et de son leader Jean-Marie Le Pen. Et bien c’est fait avec l’ouvrage plus que pertinent d’Anne Kling. Elle démonte toute la machine mise en place par un Le Pen nettement plus près de son portefeuille que de la prise du pouvoir. Elle montre bien que si le Front national a suscité bien des espoirs, il a fait aussi beaucoup de cocus. Le passage du flambeau à sa fille Marine ne change rien au destin de ce mouvement qui demeure d’abord une bonne affaire financière pour la famille et ses affidés. Les idées ? Quelles idées ? Ajoutons que cet ouvrage, bien écrit et sans forfanterie, se lit comme un polar.

 

FN... tout ça pour ça !, d’Anne Kling, Ed. Mithra, 253 p., 18 €

 

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Les 3 facteurs clé de notre décadence ne sont pas clairement abordés par les candidats à la Présidentielle...

Marc Rousset.jpgMarc Rousset

 

De même que la Vérité sort souvent de la bouche des enfants, l’hebdomadaire britannique The Economist a le mérite d’attirer notre attention sur le caractère peu sérieux en France de la campagne présidentielle en cours. Le titre de son dernier numéro s’intitule : « La France en déni. L’élection la plus frivole d’Occident » en parodiant comme illustration le tableau d’Edouard Manet « Déjeuner sur l’herbe » où l’on voit Nicolas Sarkozy et François Hollande assis à même le sol dans une clairière avec une femme totalement nue. Malheureusement le réquisitoire de l’hebdomadaire ne porte que sur le thème de notre compétitivité déficiente et l’hypertrophie paralysante de nos dépenses publiques  qui sont pratiquement passés sous silence par tous les candidats ! Mais The Economist oublie les deux autres facteurs clé de la décadence morale, sociale et économique française, à savoir le libre échange mondialiste à la source de notre désindustrialisation et l’immigration avec son coût économique annuel monstrueux, soit 73 milliards d’euros, pratiquement le déficit budgétaire de la France!

 

Le réquisitoire juste de The Economist sur l’hypertrophie des dépenses publiques françaises

 

Le Président Sarkozy illusionne avec ses rodomontades et François Hollande nous prépare le sort de la Grèce tandis que Mario Monti réforme l’Italie pour de bon ! L’Espagne, l’Italie adoptent des politiques et des attitudes envers les réformes et la dépense publique infiniment plus courageuses que  ce qu’envisagent les candidats actuels. La France détient cependant déjà le record d’Europe pour les dépenses publiques (Etat, Collectivités locales, Sécurité Sociale) qui s’élèvent en 2011 à 55,9% du PIB ! Les mesures adoptées jusqu’à présent, même pour les retraites, relèvent beaucoup plus de la démagogie et de la poudre aux yeux que de réformes structurelles sérieuses à long terme redressant effectivement la situation. Quant à la croissance, elle doit venir de l’offre nouvelle de nouvelles entreprises compétitives avec la retraite à 65 ans, la suppression effective des scandaleux régimes spéciaux publics de retraite et non pas de l’entretien illusoire d’un trop grand nombre de  fonctionnaires ainsi que d’un laxisme social ou de gestion. Il est facile pour l’oligarchie politique de se donner bonne conscience en ne faisant rien pour réduire les dépenses  et en prenant pour prétexte que l’on entretient la consommation et donc la croissance ! Depuis le temps qu’elle pratique cette folie démagogique, la France devrait avoir aujourd’hui le PIB par tête le plus élevé du monde !

 

Nous ne répéterons jamais assez que de 1991 à 2008, le nombre de fonctionnaires en Allemagne qui faisait face au problème des fonctionnaires trop nombreux de l’ancienne DDR a baissé de 6 737 000 à 4 505 000. Dans le même temps, la France passait de 4 258 000 à  5 200 000 fonctionnaires. Avec près de 20 millions d’habitants de moins, la France a réussi la triste performance de dépasser l’Allemagne en 2002. Compte tenu de la différence des populations  de l’ordre de 3 pour 4 entre la France et l’Allemagne, le nombre de fonctionnaires  français,  en partant du chiffre allemand de 4 505 000 devrait donc être de 3 Millions ! Puisqu’il est de 5 200 000, il y a donc  bien en France 2 000 000 de fonctionnaires en trop !

 

Le deuxième facteur clé de notre décadence économique : la France le pays le plus désindustrialisé de la zone euro en raison du libre-échange mondialiste

 

Nous avons déjà écrit de nombreuses chroniques sur ce thème. Cette fois-ci nous nous bornerons à citer plusieurs passages du Prix Nobel Maurice Allais qui expliquait pourquoi en suivant la politique libre-échangiste de Bruxelles, la France se suicide !

 

« La mondialisation de l’économie est certainement très profitable pour quelques groupes privilégiés. Mais les intérêts de ces groupes ne sauraient s’identifier avec ceux de l’humanité toute entière. Elle ne peut que se révéler finalement désavantageuse pour tous les peuples» (1) 

 

« En fait, ce que l’on a constaté, c’est que la politique de libre échange mondialiste poursuivie par l’organisation de Bruxelles a entraîné (en France) à partir de 1974 la destruction des emplois, la destruction de l’industrie, la destruction de l’agriculture et la destruction de la croissance » (2)

 

« Si la politique libre-échangiste de l’organisation de Bruxelles n’avait pas été appliquée, le PIB réel par habitant en France serait aujourd’hui  d’au moins 30% plus élevé qu’il ne l’est actuellement et il serait certainement au moins égal au PIB réel par habitant aux Etats-Unis » (3)

 

Il importe en effet de réaliser que ce que la France gagne en baisse de prix, elle le perd en  chômage (3 millions d’emplois industriels disparus en 30 ans)  et en diminution de revenus. Le recul du pouvoir d’achat affecte les chômeurs  mais aussi les non chômeurs qui subissent des prélèvements fiscaux et sociaux  croissants pour aider leurs compatriotes et les immigrés sans emploi. Voici ce qu’écrivait  également  Maurice Allais : « Les partisans du libre-échange mondialiste soulignent que grâce aux délocalisations et aux importations en provenance des pays à bas salaires, jamais les prix dans les hypermarchés n’ont été aussi bas ».

 

« Mais c’est oublier que les consommateurs  ne sont pas seulement des acheteurs. Ils sont également des producteurs qui gagnent leur vie et qui paient des impôts »

 

« En tant que consommateurs ils peuvent acheter des produits meilleur marché. Mais pour ces consommateurs la contrepartie de ces importations à bas prix est finalement la perte de leur emploi  ou la baisse de leurs salaires, et des impôts accrus  pour couvrir le coût social du chômage et de la politique de l’emploi. Dès lors les avantages apparents des produits bon marché sont plus que contrebalancés par leurs coûts économiques et sociaux réels de toutes sortes » (4)

 

Le résultat à ce jour, avant la désertification industrielle totale si rien ne change, c’est que, selon une étude  de COE-Rexecode de mars 2012 (5), la France est désormais le pays de la zone euro dont  la part de la valeur ajoutée de l’industrie manufacturière dans le PIB est la plus faible (9,33% en 2010) . A titre de comparaison, le poids de l’industrie atteint 12,1% en Espagne et 11,8% au Portugal, 13,1% en Belgique et 11,9% aux Pays Bas. Quant à l’Allemagne, elle fait la course en tête avec une industrie qui représente 18,7% de son PIB.

 

Le troisième facteur clé de notre décadence économique, sociologique et morale : la folle immigration extra-européenne

 

Là encore nous citerons le brillant major de Polytechnique Maurice Allais, peu suspect de racisme maladif ou congénital qui, déjà en 1992, écrivait : « L’immigration tout à fait excessive  qui s’est constatée en France  depuis les années soixante a constitué par ses conséquences de toutes sortes un intolérable fardeau… dont le seul résultat tangible  a été de déprimer profondément les salaires réels français... » (6)

 

Nous ne nous étendrons pas  sur les thèmes de la perte de l’identité française, européenne et du risque évident  de guerre civile pour nos enfants et petits-enfants. Renaud Camus  souligne à juste titre « qu’aucun épisode depuis quinze siècles, ni la Guerre de Cent ans, ni l’occupation allemande n’ont constitué pour la patrie une menace aussi grave, aussi fatale, aussi virtuellement définitive en ses conséquences que le changement de peuple »(7). Nous assistons en quelque sorte à un véritable génocide culturel de la France...

 

Selon Yves-Marie Laulan, dans son étude du 19 Février 2012 (8), les coûts nets directs ou indirects de l’immigration s’élèvent à 73,3 milliards d’euros .Ils  sont donc  non  financés par un déficit budgétaire de 85 milliards d’euros qui alimentent l’endettement actuel de la France de 1717 milliards d’euros. L’immigration en France peut être évaluée à 250 000 (9) personnes par an dont 50 000 clandestins, soit une agglomération lilloise tous les 3 ans !

 

Comme nous le rappelle  Marc Aurèle « l’objet de la Vie  n’est pas de se trouver du côté de la majorité, mais d’éviter d’être du côté des imbéciles ». Des dix candidats qui se présentent avec  leurs 500 signatures, aucun n’a  la stature d’un De Gaulle ou d’un Poutine pour redresser d’une façon urgente une France qui part à vau-l’eau ! Les problèmes fondamentaux de défense  ne sont même  pas abordés. Il n’est donc pas étonnant que les thèmes de la campagne présidentielle  ne soient pas à la hauteur  de la faillite d’un Etat, d’une invasion migratoire programmée, des enjeux pour la France de sa survie économique, politique,  militaire, démographique, linguistique et civilisationnelle.

 

Notes

 

(1) Maurice Allais, Erreurs et impasses de la construction européenne. Editions Clément, 1992, page 217

(2) Maurice Allais, L’Europe en crise,que faire ? Editions Clément Juglar, 2005, page 71

(3 ) Maurice Allais, op cit, page 71

(4) Maurice Allais, La Mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance Editions Clément Juglar, 1999,  page 309

(5) COE-Rexecode,  « Faiblesses  et atouts de la France dans la zone euro », mars 2012

(6) Maurice Allais, L’Europe en crise, que faire ? op cit, page 77

(7) Renaud Camus, Le Grand Remplacement, Editions David Reinharc, novembre 2011,

(8) Yves-Marie Laulan, L’impact macro-économique de l’immigration, 19 février 2012

(9) Yves-Marie Laulan, Tableau de bord de l’immigration-Chiffres clefs des flux migratoires, Décembre 2011

00:06 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |