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mercredi, 04 avril 2012

Le saviez-vous ? LA 2e GUERRE MONDIALE EST (RE)COMMENCEE !

ghu.jpgLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

 

La semaine dernière, en même temps que le feuilleton annuel « Un village français »,-la vie d’une petite cité française sous l’occupation avec ses faiblesses, ses bassesses et ses grandeurs-,  nous eûmes droit, également sur France 3, à une dramatique sur le jeune Guy Mocquet. Rappelons pour les amnésiques que ce jeune homme, fils d’un député communiste arrêté par le pouvoir sous la IIIe République pour atteinte à la sûreté de l’Etat, fut détenu comme otage et fusillé en compagnie d’autres malheureux à Châteaubriant. Sarkozy voulut en faire un héros de la Résistance. Il n’en était rien, il fut un martyre, car on n’exécute pas un adolescent innocent de 17 ans ! Il faut dire que ses copains communistes, un peu à la manière de Mohamed Merah, avaient froidement abattu d’un coup de pistolet dans le dos un officier allemand, une façon sans doute « efficace » de lutter contre la domination géostratégique allemande de l’époque ! En tout cas, un moyen pour le parti, à peine remis de sa léthargie jusqu’à l’invasion de l’URSS par son ancien allié allemand, de se refaire « une santé » et d’embrayer le pays sur le monstrueux cycle attentats/répression.  Mais, comme si la  piqûre de rappel ne suffisait pas, la même chaine publique propose à ses  téléspectateurs  la rediffusion le jeudi 5 avril de « l’Armée du crime »,  l’histoire de l’arménien Manouchian et de sa bande des FTP-MOI, essentiellement composée d’étrangers, qui s’engagea en 1942 dans l’action violente et désordonnée contre les troupes nazies. Tous ces films ont été plus ou moins tournés en région Limousin (socialo-communiste) et de proches amis m’ont informé du tournage d’un futur téléfilm à la gloire du « colonel » Guingouin, la terreur rouge des années quarante-trois, quarante-quatre dans cette belle province que l’Intendant Turgot gouverna au XVIIIe siècle. Et si l’on veut encore illustrer la cruauté des troupes  allemandes de l’époque, il faudrait d’urgence  filmer des fictions sur les horreurs d’Oradour sur Glanes et les pendaisons de Tulles ! Mais, s’il est toujours intéressant d’avoir présente à l’esprit l’histoire d’une tragique époque où tout n’était pas  si tranché, noir ou blanc, près de sept décennies après les faits, à l’heure où, en haut lieu, on nous vente la réconciliation franco-allemande et l’exemplarité du modèle économique allemand, est-il si nécessaire de rajouter du sel sur des plaies qui ne sont  pas complètement cicatrisées ? En juin on nous repassera l’inusable « Jour le plus long », film que j’avais vu le jour de mon conseil de révision  et, fin août, « Paris brûle-t-il  » ?

 

Pour le cinquantième anniversaire de  « l’indépendance » algérienne, nous sommes rassasiés de « chienneries » anti-françaises avec la complicité d’une association d’anciens combattants, la FNACA, mais silence radio sur le massacre de la rue d’Isly perpétré le 26 mars 1962 contre de pacifiques pieds-noirs qui manifestaient leur soutien au quartier encerclé de Bab-El-Oued. Des tirailleurs de l’Armée françaises de souche nord-africaine avaient été ramenés du bled pour assurer, avec les classiques CRS et Gardes Mobiles, le maintien de l’ordre. Curieux, non ?

 

Idem pour le génocide franco-français de Vendée, passée quasiment à la trappe  des programmes, cette  autre tragique séquence de notre histoire devant se contenter d’une émission  diffusée sur FR3à une heure d’écoute où les enfants sages et les ados moins tranquilles font déjà dodo.

 

Ras l’bol de leur « propagandastaffel » télévisuelle financée avec notre fric !

12:52 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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