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mardi, 20 février 2018

SNCF : l'héritage étatiste et l'ombre communiste

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Jean-Gilles Malliarakis

On a diffusé le 14 février auprès de la presse et du grand public le rapport Spinetta et ses quelque 43 propositions. Il se fixe pour but de sauver la SNCF. Il vient après de nombreux avis, circonstanciés et documentés, mais sans suite, de la cour des Comptes. Et cela pose une fois de plus la question du rapport de l'opinion, des médias et de notre chère classe politico-technocratique à la dépense d'État.

Dès 2011, en effet, aux Assises du ferroviaire un groupe de travail avait conclu à l'insoutenabilité financière du système. Et quand, en 2014, fut votée la plus récente réforme ferroviaire, on promettait une fois encore un nouveau modèle économique.

Il n'a toujours pas vu le jour. Et la ministre actuelle Élisabeth Borne qui connaît bien le dossier, juge impossible le statu quo.

L'une des ritournelles de ces derniers temps consiste donc à demander à l'État de résoudre le problème ferroviaire. Les gros moyens de désinformation semblent même avoir récemment découvert le gouffre de l'endettement de la SNCF.

Il s'agit pourtant d'un secret de Polichinelle. Il y a quelque 20 ans de cela, en effet, le gouvernement Juppé, n'avait entrepris d'en camoufler le montant que pour pouvoir faire semblant de satisfaire aux critères théoriques de l'euro. Et, dans ce but, avait été créée en 1997 une société gestionnaire de l'infrastructure. Faussement séparée du transporteur monopoliste, fut ainsi fondée Réseau Ferré de France. Cette entreprise était dotée, dès la fondation, de plus de 20 milliards d'euros de dettes. Artificiellement soustraite des comptes publics, elle atteint désormais un montant de 45 milliards.

Or, comme la logique d'une gestion de RFF ne pouvait conduire qu'à une tarification plus réaliste de l'utilisation des voies et des gares. Ceci aurait coïncidé avec la remise en cause du monopole ferroviaire. On a donc décidé en 2013 de rebaptiser le gestionnaire d'infrastructures SNCF-Réseau afin qu'il soit bien clair qu'elle serait repassée sous le contrôle de Guillaume Pépy patron demeuré indéboulonnable, malgré ses échecs, de SNCF-Mobilité.

Pour complaire à cette technostructure, l'organisme prétendument indépendant Arafer chargé, au sein de l'État, de réguler les transports, a, discrètement, toujours empêché que soient calculés les péages à hauteur des besoins de l'entretien des voies.

Toutes ces feintes et galanteries ne peuvent plus dissimuler, cependant, que l'héritage étatiste produit chaque année un passif de plus de 3 milliards de dettes supplémentaires, qui, sans mesures drastiques, ne sauraient être remboursées en dépit des subventions auxquelles les régions sont contraintes, sans pouvoir les contrôler.

Parmi les causes de ce déficit, on ne peut pas omettre les très coûteux avantages sociaux concédés aux cheminots.

On n'oubliera pas, dans cette affaire, la place quasi séculaire de l'idéologie marxiste et de l'appareil communiste.

À presque un siècle de distance en effet, loin d'être crédités de l'image de privilégiés qui les entachent aujourd'hui, les salariés des compagnies de chemin de fer passaient pour l'incarnation même de l'exploitation capitaliste.

C'est en 1920 que des grèves très dures sont brisées par le gouvernement, et que la ville emblématique de Saint-Pierre-des-Corps et son maire Robespierre Hénault hébergent le congrès dit de Tours, où se fonde le parti communiste. La SNCF ne sera cependant fondée qu'en 1937, par le gouvernement Chautemps, étatisant et fusionnant les compagnies privées alors concessionnaires dans une société anonyme d'économie mixte dont l'État possédait la majorité du capital.

Le cheminot passe dès lors à l'avant-garde de ce qu'on dénomme désormais modèle social français : retraites, heures ouvrées, emploi à vie, etc. Le statut d'ensemble, sans équivalent dans aucun pays du monde, sera plusieurs fois transformé et toujours aggravé. En 1983, notamment, il reviendra à Fitermann, ministre communiste des Transports du gouvernement Mauroy, de lui donner un caractère toujours plus étatiste et d'y imposer un Comité central d'entreprise contrôlé aujourd'hui encore par la CGT.

Contre les projets gouvernementaux de réformes du secteur public les appareils syndicaux ont annoncé une mobilisation à compter du 22 mars. La direction de la CGT, par la voix de son secrétaire général Martinez, fait actuellement campagne pour intégrer aux manifestations une grève du chemin de fer.

Chacun sent, chacun sait, le rôle structurant du chemin de fer. Il remonte à des temps très anciens. Il a certes été réactivé avec le développement du TGV depuis 1981, qui bouleverse l'espace hexagonal, toujours dans le sens de l'hypercentralisation parisienne. Dès la loi fondatrice de 1842 a été dessiné et pensé un découpage de la France en 7 grandes lignes convergeant à Paris. Surnommé l'étoile de Legrand, du nom du directeur général des Ponts et chaussées de l'époque, ce schéma corseté empêche aujourd'hui encore le décloisonnement des régions de notre pays.

On ne s'en sortira donc que par une réforme radicale à laquelle l'idéologie étatiste et centraliste répugne.

L'Insolent cliquez ici

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La lettre ouverte de Jean-Marie Le Pen à sa fille

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lundi, 19 février 2018

Les pronostics de Michel Drac

Macron-Drac.jpgGeorges Feltin-Tracol

Auteur De la souveraineté en 2008, de Crise économique ou crise du sens en 2010 et de Triangulation. Repères pour des temps incertains en 2015, Michel Drac poursuit sa réflexion sur l’actualité du monde. L’élection d’un zélote des marchés totalement inconnu des Français cinq ans auparavant, l’a surpris et quelque peu sidéré. L’hébétement passé, il vient d’observer les six premiers mois de la nouvelle présidence et se demande comment le nouveau locataire de l’Élysée pourrait se comporter en cas de crise(s) majeure(s). Tel est le sujet de son nouvel ouvrage, Voir Macron (Le Retour aux Sources, 2017, 197 p., 17 €).

Le sous-titre est encore plus signifiant : « 8 scénarios pour un quinquennat ». Il s’agit de huit hypothèses de situation de crise qui peuvent surgir entre maintenant et 2022. La démarche est osée pour Michel Drac qui risque de voir ses pronostics – souvent pessimistes – en économie et en géopolitique démentis, voire contredits, par les faits. Toutefois, ses supputations demeurent réalistes et possibles, même si les facteurs déterminants sont bien trop nombreux pour être intégrés dans une analyse prospective d’ensemble.

Les scénari sont précédés par un panorama non exhaustif des grandes tendances économiques, écologiques, démographiques, technologiques, géopolitiques, culturelles et politiques du moment. Comme toujours chez Michel Drac, en digne héritier des honnêtes hommes des XVIIe et XVIIIe siècles, le lecteur apprend beaucoup. Ainsi la monnaie unique européenne est-elle « une union de monnaies homonymes à parités fixes. L’euro n’est pas émis par la Banque Centrale européenne : ce sont les banques centrales des États membres qui l’émettent. Entre elles existe un système de compensation [qui…] s’appelle Target 2 ». Si l’intention est fédéraliste, la gestion quotidienne de l’euro est plutôt confédérale, voire presque co-souveraine entre les dix-neuf « associés ».

Michel Drac perçoit très finement la position ambiguë d’Emmanuel Macron. Du fait de son « en même temps », celui-ci est dès à présent tiraillé entre un tropisme continental incarné par l’Allemagne, et une forte attraction atlantiste elle-même scindée entre une Grande-Bretagne en Brexit, soucieuse de ne pas favoriser l’émergence d’une super-puissance européenne à sa porte, et des États-Unis qui renforcent leur coopération avec une armée française bien mal en point. L’heure arrivera peut-être pendant ce quinquennat pour que le start upper d’En Marche tranche ce dilemme avec toutes les incertitudes qu’elles recèlent.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°66, diffusée sur Radio-Libertés, le 16 février 2018.

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Clandestins à Ouistreham, jusqu'où les autorités laisseront-elles pourrir la situation ?

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Source PdF Calvados cliquez ici

Clients du Casino importunés par les Soudanais qui déambulent et qui squattent aux alentours, riverains qui voient les clandestins casser les fenêtres des résidences secondaires pour essayer de s'y installer, touristes qui annoncent qu'ils ne reviendront plus à Ouistreham malgré "l'accueil et la gentillesse des habitants", présence quasi-hebdomadaire d'agitateurs d'extrême gauche qui se servent des pseudo-migrants pour fantasmer sur une révolution, etc., Ouistreham a-t-elle  définitivement vocation à devenir un repoussoir invivable ?

Lorsque nous avons manifesté contre l'implantation des clandestins en 2016, les autorités et les médias nous accusaient de dénoncer un problème imaginaire, sous-entendant largement que nous exagérions, voire que nous mentions.

Deux ans plus tard, quand nous avons de nouveau manifesté le 03 février dernier, les médias ne pouvant plus nier la problématique migratoire, nous avons été accusés de ne voir que le mauvais côté des choses.

Pourtant, la vérité c'est qu'il n'y a aucun bon côté, et les exemples que nous avons cités en début d'article, ne sont que quelques-unes des problématiques que les Ouistrehamais et les amoureux de Ouistreham nous remontent quasi-quotidiennement.

Si, à l'appel de l'Association pour le Retour au Pays des Expatriés (ARPE), nous avons manifesté pour demander l'expulsion de tous les clandestins, c'est notamment pour que cette charmante station balnéaire ne perde pas sa belle réputation qui attire tant de touristes vitaux pour le commerce local.

Le Parti de la France s'associe une fois de plus à l'ARPE et à tous les Ouistrehamais mobilisés contre la colonisation migratoire, pour demander la libération totale et immédiate de la ville !

Rejoignez nos équipes militantes en écrivant à calvadospdf@gmail.com et n'hésitez pas à contacter l'ARPE à cette adresse : arpecourriel@gmail.com

Sur la manif de Ouistreham cliquez ici

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dimanche, 18 février 2018

Journal du chaos

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Affaires Darmanin et Hulot : Délation et rumeur, les nouvelles vertues citoyennes

Democratie hors prix quadri.jpgPropos recueillis

par Guirec Sèvres

Philippe Randa est écrivain, éditeur et chroniqueur politique, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés ; il vient de publier Une démocratie hors de prix (éditions Dualpha, préface d’Aristice Leucate cliquez ici).

Que vous inspire les récentes mises en cause des ministres Gérald Darmanin et Nicolas Hulot dans des accusations d’harcèlement sexuels ?

Comme pour beaucoup, un profond dégoût de la médiatisation à outrance de prétendues accusations du passé, basées pour l’un sur de simples faits que la justice a classé sans suite, pour l’autre sur de simples rumeurs… Et quelles que soient les conséquences futures les concernant – l’obligation de démission, la fin de leur carrière politique,… – il est certain que leur réputation en est imprégnée à tout jamais. La rumeur qui vous frappe, c’est comme une maladie dont on ne guérit jamais ; on survit avec les stigmates, on garde des séquelles à jamais selon l’adage populaire « il n’y a pas de fumée sans feu »… Et puis, même s’il n’y aucune suite judiciaire et même si un non-lieu est finalement prononcé, l’obsession complotiste de beaucoup suffira à continuer de colporter les accusations ad vitam aeternam… Désormais, Darmanin et Hulot, « Ah oui ! ce sont ces gars qui ont violés… euh ! harcelés, oui… pas de preuve ? Oui, ils s’en sont tirés, quoi ! Enfin, on sait bien que… hein ! » Et puis, à défaut de preuve, les déclarations « volées » du président des Républicains Laurent Wauquiez accréditent la culpabilité de son ancien complice de parti lorsqu’il affirme que « c’est du Cahuzac puissance 10 ! Le type sait très bien ce qu'il a fait, il sait très bien ce qui va arriver »… Propos – « volés » ou hypocritement déclarés pour qu’il en soit fait un usage – qui font pencher la balance, mais qui ne sont même pas poursuivables en justice : « sait très bien ce qu'il a fait, il sait très bien ce qui va arriver » : des mots vides de sens, mais lourds de condamnation.

C’est le cas dans la grande majorité des scandales médiatiques à connotations sexuelles depuis « l’affaire Weinstein »…

Cette dernière est en effet à l’origine de la démentielle campagne mondiale de délation tous azimuts ; rappelons que ce producteur américain n’avait certes pas la réputation d’être un gentleman, mais que les accusations à son encontre sont, à ce jour, de simples actes d’harcèlement sexuels sur des femmes dont il aurait, je cite « tenté d'obtenir d’elles des massages, les ayant forcées à le regarder nu ou en leur ayant promis de favoriser leur carrière contre des faveurs sexuelles… »… « Elles » étant en l’occurrence des femmes majeures dont on peut légitiment penser qu’elles étaient prêtes à beaucoup – mais peut-être pas à tout, effectivement – pour décrocher un rôle qui lancerait (ou relancerait) leur carrière… Certaines ont d’ailleurs admises qu’elles avaient acceptés les avances du producteur en toute connaissance de cause et après avoir été mises en garde sur ses habitudes… Et puis, dans un pays connu pour son caractère terriblement procédurier, le procureur de l'État de New York a jusqu’à présent seulement ouvert une enquête pour, je cite à nouveau : « déterminer si la Weinstein Company pourrait être poursuivie pour discrimination sexuelle ou d’autres violations de la législation… »

Celles ou ceux qui comparent ces « victimes »-là, dont beaucoup s’affichaient dès le lendemain de leur consentement sexuel au bras de leur tourmenteur, tout sourire et généralement peu avare de compliments à son sujet, avec les véritables victimes de viol sous menace physique, droguée à leur insu (notamment par l’utilisation de la fameuse drogue du violeur) ou abusée parce que trop alcoolisée pour se défendre, sont ignobles… aussi ignobles, voire tout aussi condamnables moralement, que les simples harceleurs, pauvres types s’il en est.

Il est à remarquer que ces scandales touchent principalement des personnalités au faîte de leur puissance…

En tous cas, dans les cas rapportés par les médias, mais la délation de la campagne #balancetonporc sur Twitter frappe, je le repète, tous azimuts et lorsque le soufflet des personnalités mises en cause retombera – forcément, ça finira par lasser – on nous « apprendra » probablement – pour tirer de ce sujet un maximum d’audimat  – que nombre de citoyens lambdas ont subis les mêmes dénonciations… Mais pour l’heure, oui, ce sont des personnalités que l’on croyait ou qui se croyaient « intouchables » qui sont frappées de plein fouet, « dégommées » de leur piédestal comme au tir aux pigeons… Laissons à chacun la liberté de s’en réjouir ou non ; pour ma part, même si beaucoup d’entre elles n’étaient pas mes idoles (euphémisme !), la nausée de constater que la délation et la rumeur sont devenues subitement une des, voire LES vertues suprêmes pour certaines féministes, m’en empêche.

10:30 Publié dans Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 24 février : réunion Terre et peuple à Rennes

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10:14 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dans la famille Sarkozy, junior s’exprime…

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La chronique de Philippe Randa

Sarko junior, ainsi qu’il a l’habitude de signer ses réflexions sur Twitter, a livré sur le site de l’hebdo américain conservateur Washington Examiner un virulent plaidoyer pour la légalisation de… toutes les drogues, à l’instar de l’économiste Milton Friedman ! Tant qu’à faire, pourquoi se limiter au cannabis, comme en a l’habitude le « vulgus gauchistum » (et pas que !, d’ailleurs). Non, lui considère que « la politique de répression sur la drogue est également un échec avec du temps et de l’argent gâchés » : ce qui est incontestablement assez vrai au vu de l’augmentation du trafic… et tout autant de la répression du viol sexuel, des violences conjugales et des autres formes de délinquance en général, puisque toutes ces facéties « humaines, trop humaines », sont vieilles comme le Monde, n’est-ce pas ?

Le fils de l’Ex, néanmoins, « invite en conséquence la société à mener “une réflexion nouvelle et moderne sur la question de la drogue” »… Soit, et pourquoi pas ! mais s’il n’est guère certain que la dépénalisation des drogues en freine leur consommation, il est évident, en revanche qu’elle mettrait au chômage les trafiquants et provoquerait un crash immédiat de cette fameuse « économie souterraine », aussi déplorée officiellement qu’admise officieusement par tous les gouvernements successifs.

N’en déplaise à Sarko junior, si le cannabis n’a pas encore été légalisé, ce n’est nullement pour complaire aux dinosaures d’une époque révolue, mais bien plus sûrement pour empêcher une explosion sociale des Cités de non-droits… et la reconversion des trafiquants dans d’autres activités rémunératrices, bien plus meurtrières encore !

Lire EuroLibertés cliquez ici

10:09 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Projection du film "Damas 2011" à Paris le 24 février

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L'association La Communauté Syrienne de France a le plaisir de vous inviter à la projection du film documentaire "Une légende syrienne" de Adnan Azzam, écrivain et réalisateur Franco-Syrien, samedi 24 février 2018 à 17 h.
 
Ce film est un témoignage de la guerre en Syrie telle qu'elle a été vecue par le peuple syrien resté sur place pendant ces 7 années de conflit. Il est une des visions de cette guerre qui n'a jamais été relatée dans les médias occidentaux et apporte donc un nouveau regard. En rétablissement la vérité l'auteur souhaite tourner la page pour reconstruire une Syrie pour tous les Syriens.
 
Nous espérons vous y voir au café "Falstaff", 10-12 place de la Bastille, Paris 75011 (entrée libre, 1 consommation par participant).

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samedi, 17 février 2018

Vincent Lapierre chez Les Brigandes

15:49 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Car Lang sur Radio Libertés

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Pour écouter

l'émission cliquez ici

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vendredi, 16 février 2018

Débat : JE NE SUIS PAS D’ACCORD AVEC ALAIN DE BENOIST QUAND IL DEVIENT MALTHUSIEN !

ROUSSET M 2.JPGMarc Rousset

La dernière interview d’Alain de Benoist par Nicolas Gauthier sur Boulevard Voltaire cliquez ici comporte des vérités sociologiques originales, mais elle nous semble pouvoir prêter à une confusion malthusienne digne des médias de la pensée unique. Proudhon disait qu’« il n’y a qu’un homme de trop sur cette Terre, c’est M. Malthus » » alors que, selon Jean Bodin, « il n’y a de richesse que d’hommes ».

L’affirmation gratuite comme quoi la grande majorité des avortements est compensée par des naissances futures qui ne seraient pas survenues si ces avortements n’avaient pas eu lieu aurait gagné à être expliquée et justifiée, car elle doit laisser beaucoup de lecteurs très perplexes. Les 220.000 avortements par an, en France, équivalent à l’immigration légale de 200.000 immigrés légaux et 20.000 clandestins. Ces avortements ont plutôt pour conséquence de ramener, en fait, le taux réel de mortalité à la naissance, en France, à des niveaux équivalents au taux monstrueux qui prévalait sous le règne de Louis XIV.

Vouloir rassurer les foules face à un taux de fécondité en déclin à 1,88 enfant par femme parce que la population globale, en France, augmente en raison de l’invasion migratoire et suite à l’augmentation de la durée de vie est inacceptable pour un patriote soucieux de son identité française et européenne. Ce taux de 1,88 est d’autant plus dangereux et décadent qu’il est en dessous du taux de renouvellement à l’identique des populations de 2,1 enfants par femme, qu’il cache la réalité catastrophique du taux de fécondité des femmes européennes en France de seulement 1,6 enfant par femme, contre 3,2 enfants par femme d’origine extra-européenne. Ce qui signifie que, même avec une immigration zéro, la population d’origine immigrée, le plus souvent musulmane, continuera d’augmenter en France, tout comme la population d’origine palestinienne continue d’augmenter dangereusement à l’intérieur même de l’État hébreu, posant un problème grave de survie et de guerre civile à long terme pour Israël.

IL ne s’agit, également, en aucune façon, pour l’Europe, de vouloir se livrer à une « revanche des berceaux », à une concurrence nataliste stupide avec l’Afrique et son taux de fécondité moyen de 4,5 enfants par femme, contre 1,6 pour l’Europe – populations immigrées incluses. L’Afrique doit, effectivement, passer de 1,3 milliard d’habitants, en 2017, à 2,6 milliards en 2050, et 4,4 milliards en 2100, tandis que l’Europe, sans relance de la politique de la natalité, et compte tenu de l’immigration, restera stable à 700 millions d’habitants. Le Nigeria, qui compte 160 millions d’habitants, devrait atteindre entre 500 et 914 millions d’habitants en 2100.

Ce qui importe seulement, comme disait Alfred Sauvy, « c’est que les pays riches ne se mettent pas à la diète sous prétexte que des obèses habitent les maisons voisines », et donc d’encourager en France, comme Poutine en Russie avec des primes, la venue du troisième enfant ainsi que les familles nombreuses. Le non-dit dans l’interview, c’est que toutes les femmes européennes rêveraient d’avoir un enfant de plus que le nombre d’enfants nés effectivement.

Le scandale, c’est que personne, à l’exception de l’AfD en Allemagne, ne parle de politique nataliste en Europe. Selon Benoît XVI, « la dénatalité de l’Europe pourrait la mettre en congé de l’Histoire ». Pour Winston Churchill, il n’y avait pas de meilleur investissement que de mettre du lait dans le biberon des enfants. Et souvenons-nous des propos du général De Gaulle devant l’Assemblée consultative en 1945 : 

« De quelque façon que nous organisions le travail, nos rapports sociaux, notre sécurité même, s’il est acquis que décidément le peuple français ne se multiplie plus, alors la France ne peut plus rien être qu’une grande lumière qui s’éteint. »

Enfin, l’affirmation d’Emmanuel Todd comme quoi la chute de l’URSS était inscrite dans la baisse de la natalité est un bobard occidental. La dénatalité en chute libre a commencé dans une Russie effondrée, seulement après la chute du mur de Berlin ; elle a duré plus de dix ans jusqu’à ce qu’avec Poutine, le peuple russe recommence à prendre espoir.

11:06 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche 18 mars : Les Brigandes en concert en Avignon

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Le lieu du concert sera donné 48h avant l’événement aux personnes ayant réservé leur place !
Réservation et informations sur la page suivante : https://leconcertdesbrigandes.fr/
Attention, les places sont limitées !

09:11 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Carl Lang invité par Martial Bild sur TV Libertés

Carl Lang était aussi invité sur Radio Libertés

L'émission sera en ligne

ce vendredi sur Synthèse nationale

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01:24 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 15 février 2018

JEUDI 15 FÉVRIER, CARL LANG INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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ÉCOUTER RADIO LIBERTÉS CLIQUEZ ICI

LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ LÀ

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Carl Lang au micro de Daniel Conversano...

Les vidéos de Daniel Conversano cliquez ici

Le livre de Carl Lang cliquez là

Lire Le Salon beige cliquez ici

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mercredi, 14 février 2018

Le mal-logement tue !

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Communiqué de la Dissidence Française :

Il y a quelques jours, une femme sans-abri est décédée dans la rue, dans le IXe arrondissement de la capitale. Alors que l’hiver frappe notre pays, le nombre de Français contraints de vivre dans la rue continue de s’accroître, et ce malgré les gesticulations gouvernementales qui restent sans effet.

Depuis plusieurs années, les militants de la Dissidence Française sont mobilisés sur le terrain, auprès des SDF, pour leur apporter vivres, vêtements chauds et réconfort, et améliorer ainsi un peu leur quotidien.

Forts de cette expérience et des nombreux témoignages que nous avons recueilli, nous savons que les centres d’hébergement d’urgence sont bien souvent saturés, insalubres et donc incapables de remplir leur mission. Nous savons également que les populations immigrées fraichement débarquées en France bénéficient d’un accès prioritaire aux centres d’hébergements et à l’accompagnement social, au détriment des plus démunis de nos compatriotes.

Face au mal-logement et à la préférence étrangère, nous proposons des mesures d’urgence, issues de notre programme, qui permettraient de mettre un terme à cette situation inacceptable :

  • la préférence nationale doit être imposée, pour donner la priorité aux Français à l’accès aux logements sociaux, aux prestations sociales, aux centres d’hébergement d’urgence, ainsi qu’aux offres d’emplois et de formations ;
  • les dizaines de milliers de logements vacants, détenus par de grands groupes à des fins spéculatives, doivent être réquisitionnés et la spéculation immobilière – qui provoque une hausse artificielle des loyers – doit être combattue avec force.

Le mal-logement tue, il y a urgence à agir. Aidez-nous à faire entendre nos propositions et à forger cette alternative nationale et sociale dont la France a besoin.

Site de la DF cliquez là

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Guy Jovelin est le candidat de la Droite nationale non reniée à l'élection législative partielle dans la 8e circonscription de Haute-Garonne

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Les 11 et 18 mars prochains, se déroulera une élection législative partielle dans la 8e circonscription de Haute-Garonne (Aurignac, Rieumes, Saint Gaudens,...).

Guy Jovelin, Délégué départemental et régional du Parti de la France, sera le candidat de la droite nationale non-reniée.

Son slogan de campagne sera le suivant : « Pas d'islamisation chez nous ! Ne touche pas à mon peuple ! »

Pour participer à la campagne de Guy Jovelin : 06.26.91.84.97 ou PdF.31@sfr.fr

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Trous de mémoire ou devoir d’oubli ?

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Pieter Kerstens

Beaucoup de grands esprits nous vantent l’utilisation d’Internet et des réseaux « sociaux » comme une panacée et sources d’innombrables informations enrichissantes, conviviales et citoyennes, disponibles pour tous.

Mais tout ne figure pas sur la « Toile », comme d’ailleurs dans le dictionnaire, car au fil du temps, dame Anastasie a occulté les faits qui dérangent et plongé dans l’oubli des écrits ou photos et documents déclarés « non politiquement correct » par les maîtres censeurs au Pouvoir.

Il en va de même pour les courageux contestataires, historiens et écrivains mis à l’index, condamnés à de fortes amendes, peines de prison ferme et même un exil lointain pour certains, tout ceux qui osent braver les versions officielles des vainqueurs de guerres passées ou plus récentes.

En 1492, la population totale des Indiens était d’environ 15 millions (D.E Stannard in « The Conquest of the New World : American Holocaust » édit. Oxford University en 1992).

Et selon le recensement de 1909, le nombre des Cherokees était de 369.035 ; celui des Navajos de 225.298 ; celui des Sioux de 107.321 ; celui des Apaches de 53.330 ; celui des Cheyennes de 11.809 et celui des Comanches de 11.437, parmi les tribus les plus importantes aux Etats-Unis.

On peut donc parler d’un véritable « génocide » des « natives » comme les Yankees les dénomment. Que l’on se rappelle les exploits de Buffalo Bill (William Frederick Cody) racontés et imagés par les hebdomadaires Spirou et Tintin, dès les années cinquante. Ce pionnier de la Conquête de l’Ouest, recruté par les chemins de fer, participa aux opérations contre les Sioux et les Cheyennes.

Plusieurs millions d’indiens furent massacrés par les fils de l’Oncle Sam, sans que le monde médiatique ne verse une larme, ni que les « bien-pensants » n’évoquent la moindre repentance, trop obnubilés, entièrement accaparés et absolument hypnotisés par les évènements du 3e Reich.

Nos chères têtes blondes, elles, absorbent ingénument certaines fadaises que des professeurs d’Histoire leur inculquent sur ordre des directeurs de programmes installés dans les locaux du Ministère de l’Education Nationale, sans pouvoir de contestation et ces élèves sont donc les premières victimes d’une désinformation d’Etat et de mensonges permanents.

Un autre « trou de mémoire » concerne le plat pays (qui n’est plus le mien) : Fernando Alvarez de Toledo, duc d’Albe, général de Charles Quint et gouverneur des Flandres de 1567 à 1573, exerça une violente répression (entre-autres le saccage de Malines en octobre 1572) qui fit des dizaines de milliers de victimes, parmi la population civile.

Plus tard, François de Neufville, duc de Villeroi, maréchal de France, se rendit célèbre, lui, en bombardant Bruxelles du 13 au 15 août 1695 et détruisant ainsi l’ensemble de la Grand-Place de même que 3860 maisons, causes de milliers de morts et de blessés.

A ma connaissance, ni les gouvernements successifs ni les chefs d’Etat en Espagne et en France ne se sont jamais excusés pour les atrocités commises par leurs prédécesseurs ! Quant aux dédommagements, on attend encore …

Au Palmarès des « devoirs d’oubli », on peut relever les massacres de Vendée en 1793 et 1794, que les socialauds-gaullos-marxistes de la Vème République nous ont présenté comme une simple opération d’ordre public organisée par les compagnons de Robespierre, mais qui se solda par plus de 150.000 victimes de ce que l’on doit appeler un réel « génocide », car dirigés uniquement contre cette population en particulier !

Pour ne pas contrarier les adeptes des « Lumières » qui, dans leurs loges, sanctifient les bienfaits de la Révolution et de la République, les professeurs de l’enseignement public passent sous silence les noyades collectives, les tanneries de peaux humaines, l’utilisation de la graisse des vendéens pour fabriquer du savon et autres abominations…

Ce ne furent pas les Allemands qui inventèrent les camps de concentrations, mais dès 1793 les camarades de Gracchus Babeuf, Marat, Danton et Cie, à l’île de Noirmoutier où plusieurs milliers d’hommes, de femmes et d’enfants furent exterminés, au nom de la République !

Et que l’on se souvienne encore de ceci : «  Donnez-moi une phrase de n’importe qui, et je me charge de le conduire à l’échafaud ! », selon Fouquier-Tinville, accusateur public du Tribunal Révolutionnaire, instrument du Comité de Salut Public, lors de la révolution française et encore admiré de nos jours par les crasseux socialistes insoumis.

Autre devoir d’oubli :

Au sud du continent africain, lors de la seconde guerre des Boers (1899-1902) c’est Lord Kitchener, maréchal britannique, qui ordonna l’implantation de camps de concentration pour y interner les femmes, les enfants et les vieillards, parents des 84.000 Afrikaners qui avaient eu l’outrecuidance de tenir tête aux 345.000 soldats des régiments d’élites britanniques, sur leurs terres du Transvaal et d’Orange. On parle aussi dans ce cas de réel génocide, destiné à faire plier et rendre les armes à un ennemi beaucoup plus réactif et qui infligeait par sa mobilité et sa stratégie des pertes colossales à l’Empire britannique.

Pas une ligne dans les manuels d’Histoire !

Pas de commémoration ni de recueillement pour ces victimes innocentes.

Et qui donc évoque encore le blocus inconditionnel et total de l’Allemagne, décidé par les alliés le 11 mars 1915, tombé dans les oubliettes de l’Histoire et passé sous silence ? Même après le 11 novembre 1918, il se poursuit pour forcer l’Allemagne à signer le Traité de Versailles en juin 1919. La ration journalière était de 1.000 calories, nettement insuffisante pour maintenir une bonne santé. Cette situation provoqua le décès de 763.000 civils allemands, en majeure partie des enfants et des vieillards, sans compter les 150.000 morts de la grippe en 1918.

La famine, conséquence du blocus, fit son apparition dans toutes les villes allemandes et c’était là le but recherché par les armées coalisées, afin de faire plier l’empereur Guillaume II, sous les revendications de la population.

Autre énorme trou de mémoire :

Plus près de nous, le tribunal qui siégea à Nuremberg du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946 avait condamné les 19 accusés pour « crimes de guerre » et notamment pour celui qui concerne le massacre de Katyn *.

Dans cette forêt à l’ouest de Smolensk, les Allemands découvrent en 1943 les cadavres de 26.000 officiers et soldats polonais, et pour ce crime qui leur a été attribué, ils seront condamnés et certains pendus.

Mais Gorbatchev, d’abord en 1991, et la Douma russe, ensuite le 29 novembre 2010 (hier), avaient officiellement reconnu la responsabilité directe de Joseph Staline et du Politburo dans l’ordre d’exécution signé en mars 1940 à Moscou, période où Berlin et Moscou étaient alliés !

JAMAIS les parties au jugement de Nuremberg -américains, français, russes ou anglais- n’ont émis la moindre excuse ni réhabilité l’Allemagne pour cette infamie et ce mensonge historique, dont elle a été la cible pendant 65 ans !

Dans les Lycées et Collèges de France, « Katyn = crime SS ! »

Partout en France, et ailleurs en Europe, les profs passent sous silence les méfaits de l’Holodomor, la tragédie des Goulags de la Kolyma ou encore la multiplication des Laogaïs de Mao-Tse-Toung, réels crimes contre l’humanité et pour certains, génocides planifiés. On pourrait croire que seules les commandes d’Airbus par la Chine comptent plus que les morts…

Aujourd’hui, un terroriste assassin, ou complice d’une tuerie de femmes et d’enfants, verrait une Justice bien plus clémente à son égard qu’envers ceux qui contestent les falsifications des vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale, autant sur le front Européen que sur ceux de la Guerre du Pacifique, d’Afrique et ou du Moyen-Orient.

Massacres des Indiens d’Amérique, génocide des Vendéens, extermination des Boers, famine organisée pour mettre l’Allemagne à genoux, mensonges concernant le massacre de Katyn, ou encore élimination des paysans d’Ukraine, extermination des opposants soviétiques et chinois, on attend les explications et la repentance des représentants de l’Enseignement ayant dispensé des cours falsifiés durant des décennies à des millions d’élèves européens qui eux, aujourd’hui, ne retrouvent pas non plus sur Internet le rétablissement des faits et la Vérité historique. Enfumage ? Censure ? Devoir d’oubli ? « Pensée Unique » ?

 

*« Katyn » de Janusz Widziany-Niepokonany à la librairie de Chiré.

*« Katyn » du Général W.Anders aux Editions France-Empire.

10:25 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jean-Loup Izambert invité de TV Libertés

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mardi, 13 février 2018

Gabriele Adinolfi en France : jeudi à Paris et samedi à Lyon

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18:57 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Gabriele Adinolfi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Danemark : les limites de vitesse passent de 80 à 90 km/h, la mortalité baisse de 13% et seulement 10 radars dans tout le pays

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Source Réalités routières cliquez ici

Pendant que la France expérimentait la baisse de la vitesse autorisée sur les routes du réseau secondaire, le Danemark testait la hausse ! Résultat ? L’accidentalité a baissé de 11 % et la mortalité de 13 % sur deux ans, selon l’association « 40 millions d’automobilistes ».

Ne pas dépasser le 80 km/h sur les routes du réseau secondaire français ? Une mesure déjà décriée qui devrait être annoncée par le gouvernement à la mi-janvier.

Parmi les partisans du « non », l’association « 40 millions d’automobilistes », qui a décidé de démontrer l’inefficacité du procédé via l’exemple danois. A l’inverse de ce que s’apprête à faire l’Hexagone, le Danemark est passé de 80 à 90 km/h. Selon l’association, pendant les deux années d’expérimentation, l’accidentalité a baissé de 11 % et la mortalité de 13 %. « Cela a fluidifié le trafic » estime Pierre Chasseray, délégué général.

« Les usagers ne respectaient pas tous la limitation de 80 km/h. Cela menait à des dépassements pouvant conduire à des accidents ». D’après lui, c’est la limitation qui n’était « pas adaptée » aux comportements des usagers.

Quant à l’installation de radars, là encore, les deux pays se situent aux extrêmes l’un de l’autre. « Au Danemark, il n’y a que 10 radars sur tout le territoire. Est-ce que le radar est la seule solution à la sécurité routière ? Non, puisque fondamentalement, là-bas, il n’y en a pas » assure-t-il. « Il faut choisir la voie de la prévention et ne pas miser sur la répression à tout prix ».

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Le Bastion social part en campagne pour "la préférence nationale"

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Ignace a toujours raison...

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Source MPI cliquez ici

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lundi, 12 février 2018

Joli coup de nos amis d'EuroLibertés : un entretien avec Patrick Buisson

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Entretien avec Lionel Baland EuroLibertés cliquez ici

Patrick Buisson, journaliste, écrivain, directeur de la chaîne de télévision Histoire et stratège politique, a été durant plusieurs années le conseiller de Nicolas Sarkozy. Lionel Baland l’a interrogé pour EuroLibertés.

Vous estimez au sein de l’ouvrage La grande histoire des guerres de Vendée paru en 2017 qu’un génocide a eu lieu en Vendée à l’époque de la Révolution française. Ce phénomène est-il limité à la Vendée ou d’autres régions ont-elles été touchées ?

Non, ce phénomène a été limité à la Vendée car la résistance la plus forte venait de cet endroit et la répression dans les autres départements n’a pas eu ce caractère systématique de projet d’extermination.

L’aristocratie française a-t-elle été victime d’un génocide ?

Non, on ne peut pas parler de génocide. Il y a eu une répression politique et sociale qui a touché les aristocrates. Il y a eu environ 20 ou 25 mille personnes guillotinées ou éliminées. Certes, parce qu’elles représentaient l’ancienne forme de pouvoir politique, mais des aristocrates servaient dans les armées de la République et d’autres se sont ralliés aux idées nouvelles et à la forme républicaine du pouvoir. Donc, on ne peut pas dire que l’aristocratie a formé un bloc totalement homogène. La plupart étaient certes restés fidèles au Roi, mais une partie non négligeable s’est ralliée au nouveau régime.

Au sein de la trilogie 1940-1945 : Années érotiques, vous estimez que la Libération, en 1944, a été une revanche des hommes alors que la guerre a été une période de libération des mœurs ? Estimez-vous que le régime de Vichy a représenté une libération des mœurs ?

Pas le régime de Vichy ! Le simple fait de l’Occupation. Il y avait près de deux millions de prisonniers et donc beaucoup de femmes sans mari et par conséquent le rapport entre la population masculine et féminine s’est trouvé très déséquilibré. C’est une question anthropologique, une question de mœurs. Les périodes de guerre, d’anomie sociale, sont toujours des périodes de grand désordre sexuel. Et la sexualité est le révélateur optimal de l’état de la société et de l’évolution politique. On a eu durant cette période d’occupation, mais ce n’est pas propre à la France et cela s’est passé aussi en Belgique, beaucoup de femmes qui, séparées de leur mari, s’émancipaient du contrôle masculin et effectivement menaient une vie sexuelle beaucoup plus libre, beaucoup plus autonome que ce n’était le cas avant. D’où le phénomène de la collaboration horizontale qui a touché des dizaines de milliers de femmes en France qui se sont jetées dans les bras de l’armée allemande parce qu’elles en avaient envie sans doute, mais aussi pour des raisons matérielles. Ce n’est pas la solde de prisonnier que versait Vichy qui leur permettait de survivre en tant que femmes de prisonnier. Donc, il fallait bien subsister dans un contexte de guerre extrêmement difficile. Donc, une telle période bouleverse de fait les mœurs. C’est une constante dans l’histoire de l’humanité, ce n’est propre ni à la période 1940-1945 ni à la France.

Comment expliquez-vous que les femmes en général, à l’heure actuelle, votent moins pour les partis patriotiques que les hommes ?

Cela reste à prouver. Cela dépend des pays et des circonstances. Jusqu’à présent, oui, par exemple en France, le vote Front National était un vote très masculin. Il était populaire et d’affirmation virile venant de l’ancien prolétariat, des gens qui se sentaient dévalorisés parce que les métiers manuels et les valeurs viriles qu’ils portaient n’étaient plus en harmonie avec la société contemporaine qui baigne plutôt dans des valeurs féminines : harmonie, pacification, dialogue, etc. Cela a un peu changé avec l’arrivée à la tête du Front National de Marine Le Pen. Il y a un vote féminin en faveur du Front National. Certes, cela reste pour partie un vote masculin, mais dans les catégories populaires, il s’est beaucoup féminisé. C’est le constat qui a pu être fait dans les derniers scrutins, y compris à la présidentielle. L’électorat populaire féminin vote assez facilement Front National car c’est aussi celui qui est le plus précarisé, celui qui se trouve dans les emplois à temps partiel, peu qualifiés et sur lesquels la fracture entre la France urbaine et la France périphérique, c’est-à-dire la France des classes populaires marginalisées, est la plus béante et la plus ouverte. Cet électorat populaire féminin vote plutôt pour le Front National.

L’abstention monte de plus en plus. Comment voyez-vous l’avenir politique à partir du moment où le système ne représente plus la population ? Pourquoi la population ne se révolte-t-elle pas, surtout les personnes les plus précarisées ?

Il y a incontestablement dans cette partie de la France que vous évoquez la France des invisibles, la France des laissés-pour-compte, un sentiment de rejet, de dégoût à l’égard de la politique. Maintenant pourquoi ne se révolte-t-elle pas ? Parce que les formes de protestation politique ne sont plus des formes violentes. Elles l’ont été longtemps.

La rue a été une des actrices, une des composantes de la vie politique en France. Elle l’est de moins en moinsElle peut l’être lors de manifestations de masse, mais qui sont des manifestations liées à un événement particulier. Je pense à « La manif pour tous » sur le mariage « gay » ou je pense à ce qui s’est passé au moment de l’attentat en 2015 à Paris contre l’équipe de l’hebdomadaire Charlie. Les foules descendent dans la rue. Certes, il s’agit de contestations, mais ce sont des manifestations pacifiques qui ne correspondent pas à des révoltes sociales. La France a connu pendant des siècles des jacqueries, des émeutes qui étaient des actions violentes et même dans l’après-guerre. Cette forme d’action politique qu’est l’action violente est sortie des mœurs. Il faut bien le constater. Cette population se retranche dans le dégoût et sort du jeu politique, sort du spectre politiqueLes Français, pas plus que les autres peuples européens, ne sont des peuples révolutionnairesCe sont des peuples qui ne remettent pas en cause leur standard de vie pour quelque cause que ce soit. Et on ne se sacrifie plus pour un être collectif : le prolétariat, la nation, la patrie, la communauté, etc. La poussée individualiste fait que les grands mouvements collectifs, les grandes révoltes populaires, ne sont plus dans le tempérament des Français, ni même des Européens d’ailleurs.

Le président Emmanuel Macron représente-t-il un changement ou une continuité ?

Incontestablement un changement, une rupture. Ça, c’est sûr. Il me paraît beaucoup plus libre. Je ne sais pas ce qu’il fera. Il n’est pas tenu par les appareils partisans. Il s’est affranchi à la fois de la gauche et de la droite. Les deux appareils partisans en voie de déliquescence que sont le Parti socialiste et Les Républicains n’exercent plus la moindre influence sur l’exécutif. Et donc venant de la gauche et élu plutôt par la gauche et quelques voix de droite, Emmanuel Macron est en train de faire le chemin inverse de celui des élus de droite. Il y a beaucoup d’électeurs de droite qui se disent aujourd’hui : mais finalement, on a élu des présidents de droite qui ont pratiqué une politique de gauche et Macron, élu par la gauche, réalise une politique qui n’est pas encore de droite, mais qui n’est plus de gauche.

Le phénomène est intéressant car il ne pèse sur lui ni les pressions des partis ni les inhibiteurs qui généralement paralysaient l’action des élus à droite. Par exemple, la politique en matière d’Éducation nationale du ministre Jean-Michel Blanquer, aucun ministre de droite n’aurait pris le risque politique d’assumer de telles options. Il aurait eu trop peur du syndicat et de l’environnement médiatique. C’est une forme de liberté qui est intéressante car elle fait bouger les limites, elle fait bouger les choses.

Jean-Luc Mélenchon a-t-il un côté nationaliste ?

Il a une dimension patriotique qui est d’ailleurs celle des révolutionnaires et se réclame en cela de la mémoire robespierriste et jacobine. Il a mis en sourdine les questions migratoires. En 2012, il avait fait campagne sur la France métissée. Il a maintenant évacué ce thème car il sait que c’est un frein au vote populaire. Le vote qu’il a obtenu est un vote à la fois de gauche traditionnelle, mais aussi un vote immigré très important ; il suffit de voir son succès à Marseille par exemple, et donc la dimension nationale et identitaire du mélenchonisme apparaît aujourd’hui plus diluée qu’elle pouvait être il y a quelques années bien qu’il y ait eu une évolution sur ces questions d’identité et d’immigration puisqu’il n’a pas fait en 2017 la campagne de 2012.

Lire le site de Lionel Baland cliquez ici

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EN ATTENDANT LE GRAND SOIR

20007848-23666286.jpgArnaud Malnuit

site du PdF cliquez ici

Du bon usage de la modernité. En préambule de cette chronique qui paraîtra le mercredi, il importe d’expliciter son titre générique. Pourquoi attendre le grand soir et faut-il l’attendre ?

Depuis le XIXe siècle le Grand Soir incarne le romantisme révolutionnaire, l’attente messianisme du grand changement politique qui met fin soit à l’exploitation et/ou le désordre. Les différentes expériences révolutionnaires et surtout communistes du siècle passé (le XXe) ont malheureusement sonné le glas du Grand Soir même nationaliste… Cela veut-il dire qu’il n’y aura pas un jour une révolution ? Non et nul ne peut l’affirmer. C’est la raison pour laquelle il importe de décrire le monde tel qu’il est, y compris dans sa face sombre, mais aussi de mettre en lumière les espoirs, les petits matins signes de victoire pour nos idées, la France et l’Europe. 

L’auteur de ces lignes est un adhérent récent du Parti de la France, non pas qu’il ne soit devenu récemment un militant de la cause nationale mais parce que tout simplement après quelques pérégrinations dans la mouvance nationale et nationaliste il était devenu un « mariniste » de raison depuis 2011-2012. Certes, j’avais vu et lu les critiques formulées par Carl Lang et les autres cadres du PdF envers Marine Le Pen, mais la fille de Jean-Marie Le Pen semblait incarner une certaine modernisation nécessaire du combat national, du moins du combat électoral. Les avancées et les victoires jusqu’aux régionales de 2015 incitaient à suivre MLP et le FN malgré des réticences de plus en plus pesantes notamment dès 2015-2016 que ce soit sur l’abandon des fondamentaux identitaires, l’obsession à coller Mélenchon à abandonner une vraie justice sociale au nom d’un socialisme des années 70 mal dégrossi. C’est ainsi que je faisais remarquer à des militants actifs de la campagne présidentielle de MLP que le slogan « la France apaisée » sans mention FN ou nom de MLP ne voulait rien dire, surtout après les attentats de 2015, et qu’il était sidérant et surtout révoltant de voir Mélenchon adopter le slogan parfait : la France insoumise, associé à un code couleur très tricolore… Et là on me répond que cette campagne (la France apaisée) n’est pas pour moi, ou ceux qui pensent comme moi… Donc au premier tour le FN et sa candidate ne veulent pas/plus attirer le socle historique d’électeurs et de militants nationaux… On connaît la suite…
 
Mais le pire n’est même pas les résultats de 2017 mais ce qu’est le FN et sa présidente depuis la rentrée, un mouvement incapable de rebondir, de devenir une force dynamique, de passer outre les résultats de 2017, qui pourtant pourraient constituer un excellent socle de relance : 7 députés, un score non négligeable au second tour, la preuve donc qu’une part importante de nos compatriotes veut résister à l’offensive mondialiste… Mais non c’est la grande déprime, le grand silence et pis les sempiternelles combinaisons, aigreurs, jalousies, mises sur la place publique, à tel point que des alliés comme Dupont-Aignan refusent de faire liste commune avec le FN pour les élections européennes. Sans parler du grand n’importe quoi quant à l’éventuelle, future, hypothétique tête de liste du FN qui n’a de cesse d’aller draguer des figures de droite, comme si sa présidente n’existait plus… Présidente qui se singularise par une absence sidérante sur le terrain, par exemple à Calais, alors qu’elle est député du Pas-de-Calais. A croire qu’elle a rendu les armes, sans vraiment l’avouer. A croire qu’ils attendent tous un coup de baguette magique lors du congrès de Lille, comme s’ils n’avaient pas compris que c’est à eux de créer l’envie, la dynamique, la volonté d’agir… Et ce dès maintenant…
 
Quel est le rapport avec la modernité comme l’indique le titre de cette première chronique et le fait de rejoindre le PdF après, malgré ce « marinisme » de raison ? La raison est fort simple : je fus et je reste mégrétiste, notamment parce que Mégret avait su insuffler une modernisation et une professionnalisation du mouvement national avant la délétère crise de 1998, professionnalisation qui n’a rien à voir avec l’imbécile « dédiabolisation » qui n’est qu’une façon de donner la primauté aux médias, à leur slogan leur mot d’ordre et ce n’est jamais assez… Cette volonté d’inscrire le mouvement national dans le réel, au sein du peuple, de ses aspirations, ses inquiétudes, ses peurs, mais aussi et surtout ses espoirs je l’avais trouvée chez Mégret, je la retrouve au PdF et avec Carl Lang, surtout parce que le PdF est fidèle aux valeurs de la droite nationale, à son histoire, car le PdF est un mouvement qui met le militantisme et les militants en première ligne, loin des courtisans… Et la fidélité aux valeurs de la droite nationale c’est un facteur de réussite et de victoires futures. Pour preuve le score réalisé par Huguette François lors de la législative partielle du Val d’Oise, mais surtout par le fait que les candidats du FN ont fait malgré tout un bon score parce que c’était encore le FN…
 
Alors gardons espoir, l’aventure ne fait que commencer...

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Samedi 17 mars à Amiens : Thomas Joly reçoit le célèbre blogueur breton Boris Le Lay

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17:43 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dijon, samedi 24 février : conférence du Cercle Franco-Hispanique

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Christine Tasin à Bistro Libertés

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Une déclaration de guerre aux États illibéraux

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Georges Feltin-Tracol

Il faut encore revenir sur les vœux présidentiels à la presse du 3 janvier 2018, cette véritable déclaration de guerre aux « démocraties illibérales ».

La « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 13, du 16 décembre 2016 avait déjà évoqué cette expression supposée disqualifiante. Inutile par conséquent d’y revenir. Ce qui surprend dans l’intervention présidentielle est le registre guerrier employé. « Nous devons mener cette bataille, prétend le résident de la République, et cette bataille a un nom, c’est celle qui consiste à défendre pleinement l’effectivité de toutes les libertés de nos démocraties parce qu’une tentation est là qui existe, croissante, aux frontières de l’Europe comme au sein de l’Europe, c’est la tentation des démocraties illibérales. » Le Premier Marcheur de l’Hexagone ajoute plus loin que « cette tentation illibérale, nous ne devons pas la prendre aujourd’hui à la légère et elle constituera à n’en pas douter l’un des combats que la France aura à conduire, mais également l’Union européenne, au cours de l’année 2018 parfois avec plusieurs de ses membres ».

De son point de vue, l’inquiétude est palpable : la Syrie du Président Bachar al-Assad a presque gagné la guerre. L’Allemagne, la Grande-Bretagne et l’Espagne sont fragilisées par des crises politiques internes inédites. Les États-Unis sont en proie à une guerre civile froide larvée. L’Autriche, la Bulgarie, la Slovaquie comptent dans leur gouvernement de coalition des ministres nationalistes et populistes en attendant peut-être l’Italie et la République tchèque. La Hongrie, le Bélarus, la Turquie, la Pologne, la Russie prennent une voie institutionnelle originale. Ces quelques exemples confirment la fin de l’idéologie sordide des Lumières.

L’ancien assistant du philosophe Paul Ricœur ne se trompe pas. « La crise que nous vivons aujourd’hui n’a pas de précédent dans notre époque contemporaine, dit-il encore, c’est cette rupture entre une économie de marché, des classes moyennes, des équilibres sociaux, la démocratie et l’attachement aux libertés qui vont avec. Ce socle, qui depuis le XVIIIe siècle avait construit le progrès continu de nos démocraties, est en train de se fissurer et, au nom de la protection d’un État, au nom parfois de la lutte contre tel ou tel risque, telle ou telle menace extérieure, d’une fascination nationaliste qui revient au portillon, plusieurs régimes politiques sont tentés par l’illibéralisme politique. » Le Progrès se trouve dans une impasse, du moins souhaitons-le ! La théocratie stupide des droits humains, de l’homme, de la femme, des gamins, du trans, du cyborg et des poux ne fait plus consensus. Excellente nouvelle !

« Cette montée des fausses nouvelles, se lamente encore le locataire de l’Élysée, est aujourd’hui totalement jumelle de cette fascination illibérale que j’évoquais puisqu’elle est bien souvent financée par les mêmes, elle est bien souvent utilisée par des puissances qui s’amusent en quelque sorte des faiblesses de la démocratie, de son ouverture extrême, de son incapacité à trier, à hiérarchiser, à reconnaître au fond une forme d’autorité.» Mais trier, n’est-ce pas là une forme de discrimination ? Hiérarchiser, n’est-ce pas contraire à l’égalité ? Ne pas reconnaître une forme d’autorité, n’est-ce pas la revendication centrale d’un certain Mai 68 qu’il veut par ailleurs célébrer ? Et quand il affirme que « toutes les paroles ne se valent pas », ne s’agit-il pas d’imposer une doxa officielle et de prétenduesvérités révélées bien sûr incontestables ?

L’ancien ministre de l’Économie de François Hollande a toutes les raisons de s’en soucier. L’échec de la forme démocratique représentative bourgeoise conduira tôt ou tard les peuples du Vieux Continent à adopter selon leur génie national spécifique, des autorités charismatiques, populaires et illibérales.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°65, diffusée sur Radio-Libertés, le 9 février 2018.

07:42 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |