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vendredi, 08 juin 2018

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jeudi, 07 juin 2018

La Communauté Syrienne de France organise en octobre son 10e voyage en Syrie

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L’association de La Communauté Syrienne de France, dans le cadre du projet « Solidarité Syrie», organise son 10e voyage de solidarité au cœur du la SYRIE en mois octobre 2018, en coordination avec des associations locales et les autorités locales.

Programme

Un programme d’une semaine vous invite à découvrir les richesses culturelles et historiques de la Syrie et quelques joyaux du patrimoine syrien et du patrimoine de l’humanité. Pour faire une plongée dans l’actualité et approcher la réalité de la guerre actuelle, nous vous proposerons de rencontrer le peuple syrien qui se tien debout : soldats, civils, personnalités politiques ainsi que les journalistes qui sur le front couvrent cette actualité brûlante. Nous vous encourageons vivement à partir à la découverte de la Syrie authentique, d'hier et d'aujourd'hui…

Les villes à visiter : Damas, Alep, Lattakia, Tartous, Homs, Hama (dans des zones entièrement sécurisé par l’autorité Syrienne).

La CSF vous invite à participer à ces circuits en Syrie, organisés pour un groupe de 12 à 15 personnes et découvrir l’autre visage de la Syrie.

NDLR SN : Ce voyage est le 10e organisé par la CSF. De nombreux lecteurs de Synthèse nationale ont participé aux précédents. A chaque fois, nous avons reçu que des messages de satisfaction de leur part. Dans les conditions actuelles, il n'est pas toujours facile pour nos amis syriens d'organiser de tels déplacements. Et pourtant, ils le réussissent. Le tout pour un prix raisonnable. 

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INSCRIPTION AVANT LE 30 JUIN PAR EMAIL rcsfrance@gmail.com

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7 juin 1962 : souvenez-vous d'Albert Dovecar et de Claude Piegts

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Renaud Camus reçu par Daniel Conversano

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Préférence nationale : la preuve par l’Algérie !

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La chronique de Philippe Randa

« Depuis le début de l’année 2018, une campagne généralisée d’arrestations arbitraires, suivies d’expulsions collectives et massives, a frappé l’ensemble des migrants originaires de l’Afrique subsaharienne se trouvant sur le territoire national », s’indignent les signataires d’un collectif regroupant des ONG, des défenseurs des droits de l’homme, des universitaires et d’autres acteurs de la société civile… La France va-t-elle encore battre sa coulpe ? Hé bien, non ! car le pays incriminé, est… l’Algérie !

Une Algérie où les « étrangers en séjour illégal » ont été dénoncés comme une « source de crime, de drogue et de plusieurs autres fléaux » par l’actuel Premier ministre l’année dernière : il était alors directeur de cabinet du président Bouteflika.

Quant à Ahmed Ouyahia, secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), il promet de son côté à ses compatriotes qu’« on ne laissera pas le peuple algérien souffrir de l’anarchie. Et, quand on me parle de droits de l’homme, je dis nous sommes souverains chez nous. »

Des discours qui ne seraient pas suivis d’actes ? Bien au contraire : « L’Algérie nous a jetés dans le désert. Là, on a marché 15 km jusqu’à la ville d’Assamakka [au Niger] », témoigne un migrant dans une vidéo diffusée par Radio Canada. Un autre témoignage est encore plus explicite : « Les Algériens nous ont enfermés dans les camions presque trois jours sans nous donner à manger ! »

Du coup, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a sommé l’Algérie de « cesser les expulsions collectives de migrants, notamment originaires d’Afrique subsaharienne »… sans succès, car plus de 1 500 migrants auraient encore été expulsés ces derniers temps ; quant à la ville de Maghnia (Tlemcen), envahie par plus 10 000 migrants subsahariens, elle n’en compterait plus qu’une centaine désormais…

L’Algérie aux Algériens ? Chiche !

Chronique passée sur Radio Libertés et dans le quotidien Présent.

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Du 16 au 18 août 2018 : l'université d'été de Civitas

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mercredi, 06 juin 2018

L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" AVEC VINCENT VAUCLIN SUR RADIO LIBERTÉS (version Youtube)

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Le point de vue de Bruno Gollnisch sur l'actualité

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mardi, 05 juin 2018

Le féminisme militant accentue le processus de déconstruction des valeurs

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Source Ligne Droite cliquez ici

Le féminisme est aujourd’hui allé au-delà de ses revendications d’origine portant sur l’égalité des droits pour devenir un agent de déconstruction des valeurs de notre civilisation. En même temps qu’il nie la dimension maternelle de la nature féminine, il cherche à émasculer les hommes et, ce faisant, à saper les bases de l’organisation sociale. Utilisant l’argument égalitariste pour subvertir la nation, le féminisme combat la famille et participe au suicide démographique de notre peuple.

Le féminisme est passé de l’égalité des droits à la déconstruction des valeurs

Le féminisme, c’est-à-dire la volonté d’ériger les femmes en une catégorie sociale spécifique victime du pouvoir « patriarcal », est une invention anglo-saxonne du début du siècle dernier. Focalisé sur l’égalité des droits, ce mouvement obtient satisfaction au lendemain de la Seconde Guerre mondiale avec notamment le droit de vote pour les femmes. Ayant atteint son objectif, il change de nature lors de la révolution des mœurs des années soixante et commence à s’en prendre à la famille traditionnelle ainsi qu’aux hommes qu’il désigne comme les oppresseurs de la femme.

Le féminisme contemporain n’apporte rien à la cause des femmes européennes

Mais autant la revendication première d’égalité des droits était légitime, autant les revendications actuelles concernant la place de la femme dans la société apparaissent infondées. Dans la sphère privée, les femmes ont en effet acquis aujourd’hui une position d’équilibre avec les hommes. Quant à leur place dans notre civilisation, elle a toujours été reconnue et a souvent été prééminente, comme en témoignaient jusqu’il y a peu les règles de la galanterie. Car, dans la civilisation européenne, la femme est non seulement la maîtresse du foyer, l’incarnation de la maternité et donc de la lignée, mais elle peut être aussi divinité, souveraine, voire guerrière. La plupart des femmes ont toujours travaillé et beaucoup ont exercé des responsabilités. Contrairement aux civilisations du Moyen-Orient, où la femme est considérée comme un être inférieur à l’homme, en Europe la femme a toujours joué un rôle fondamental, même s’il était différent de celui de l’homme.

Le féminisme fonctionne comme un agent de déconstruction au service du Système

Si donc le féminisme contemporain ne sert pas réellement la cause des femmes, il œuvre en revanche au projet déconstructeur du Système. Les féministes, comme les prétendus « antiracistes » qui voient des questions raciales là où il n’y en a pas, mettent en scène une « domination institutionnelle » de l’homme et imposent une version sexuée des rapports humains là où elle n’a pas lieu d’être. Un processus qui déstabilise profondément la société et contribue à détourner l’attention de ce qui menace le plus les Européens, à savoir leur disparition en tant que peuple et civilisation.

Ce n’est pas un hasard si les féministes refusent systématiquement de reconnaître les risques que représente l’islamisation pour la condition féminine, allant même jusqu’à nier les violences sexuelles dont se rendent coupables certains migrants ou à affirmer que le port du voile serait un acte de fierté féminine. La vérité est que les féministes œuvrent pour le Système et s’alignent sur ses positions, même si celles-ci vont à l’encontre des droits des femmes.

Le féminisme impose une parité obsessionnelle, injuste et inefficace

Pour son travail de déconstruction, le féminisme se fonde sur l’égalitarisme, un principe simple et efficace qui permet de dénoncer une discrimination chaque fois que l’échantillon choisi ne comprend pas un nombre égal de représentants des deux sexes. Cette démarche victimaire et revendicatrice, qui s’apparente à celle pratiquée outre-Atlantique par les différentes minorités, notamment par les afro-américains, débouche ensuite sur des mesures prétendument correctrices, causes d’injustices et d’aberrations.

Ainsi, la politique des quotas ou celle de la discrimination positive est-elle particulièrement malsaine. Nommer des femmes de préférence aux hommes pour respecter ce type de normes peut en effet se révéler injuste pour les hommes méritants qui sont écartés et humiliant pour les femmes de talent qui sont promues. De plus, cette pratique qui vise à établir partout une parité systématique ignore les différences naturelles entre les hommes et les femmes qui font que certains emplois sont plus adaptés aux uns qu’aux autres. Elle conduit de surcroît à ne plus choisir les plus performants et les plus adaptés pour occuper les postes de direction dans notre pays.

Le féminisme rejette la nature maternelle de la femme

Pour « égaler l’homme» et atteindre ses objectifs de parité absolue, le féminisme militant en vient par ailleurs à combattre la maternité. Ce sont en effet les féministes qui, adoptant pour slogan « mon corps m’appartient », organisent autour de la loi Veil de 1975 une véritable campagne promotionnelle en faveur de l’avortement de masse, alors que, pour les auteurs de la loi, l’IVG devait rester une exception encadrée. Comme si, selon un étrange paradoxe, les féministes considéraient que la femme ne serait véritablement « libérée » qu’à la condition de refuser la maternité et de nier ainsi sa propre nature. Une vision qui trouve aujourd’hui son écho dans la théorie du genre selon laquelle le sexe ne résulte que d’un choix individuel et non d’une donnée naturelle.

Le féminisme favorable au suicide démographique européen

Dans cet esprit, l’idéal des féministes reste la « femme active », celle qui s’est débarrassée des contraintes de la famille et des enfants, alors que la « mère de famille » incarne à leurs yeux le statut social le plus rétrograde qui soit. Ce faisant les féministes portent une lourde responsabilité dans la baisse de la natalité qui conduit au suicide démographique européen. Elles s’opposent en effet farouchement à toute politique familiale d’encouragement à la natalité en France comme en Europe. L’hiver démographique que connaît notre continent pas plus que l’immigration de peuplement qu’il subit ne les inquiètent le moins du monde.

Le féminisme conduit à la dévirilisation de l’homme

Car le principal objectif de ces militantes est au fond de mettre les hommes en accusation. À cet égard, le féminisme remplit la même fonction que la repentance : il sert à instiller la mauvaise conscience chez l’homme européen afin de lui faire accepter l’idée de sa disparition programmée.

L’idéologie punitive des féministes considère en effet que l’homme est coupable de tout. Même la taille des femmes, en moyenne inférieure à celle des hommes, serait due au fait que dans la préhistoire les hommes se seraient appropriés les nourritures les plus riches ! Dès lors, l’homme européen doit s’excuser à tout instant d’être homme, il doit renoncer à s’intéresser aux femmes sauf s’il s’agit d’approuver les slogans féministes et dans les relations de couple il doit s’effacer. Il lui sera demandé de prendre à son compte les tâches féminines et d’estomper en lui toute trace de masculinité. Et, s’il ne se conforme pas, il sera traité de macho, de sexiste, accusé de harcèlement, poursuivi par une meute de censeurs et de dénonciatrices. Et beaucoup de renoncer à leur virilité  pour préserver leur tranquillité ou par simple conformisme.

Aussi, ce féminisme punitif mène-t-il une action de déconstruction particulièrement néfaste puisqu’il s’attaque à la nature même de la femme comme à celle de l’homme pour créer un être hybride et asexué. En ce sens, il s’affirme fondamentalement comme un anti-humanisme.

 

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29 juin - 1er juillet : 1ère université d'été du Bastion social en Bourgogne

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Site du Bastion social cliquez ici

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Thierry Bouclier, auteur du "Dernier des occupants", dédicacera ses livres cette fin de semaine à la Librairie Facta à Paris

518+5pXnXKL._SY291_BO1,204,203,200_QL40_.jpgDédicaces à la librairie FACTA 4, rue de Clichy 75009 Paris (Métro Trinité-d’Estienne-d’Orves) 

LE SAMEDI 9 JUIN 2018 DE 15 HEURES A 18 HEURES

Thierry Bouclier : Le Dernier des occupants 

Thierry Bouclier dédicacera également son précédent ouvrage, Qui suis-je ? A. D. G. paru aux éditions Pardès

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Réinfo, le magazine du Parti de la France de cette semaine

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Jean-Marie Le Pen dimanche dernier sur LCI

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lundi, 04 juin 2018

JEUDI PROCHAIN, 7 JUIN, THIERRY BOUZARD INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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ECOUTEZ RADIO LIBERTÉS CLIQUEZ ICI

LE LIVRE DE THIERRY BOUZARD CLIQUEZ LÀ

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LA CHUTE DE RAJOY ET L’AGGRAVATION DE LA CRISE POLITIQUE EN ESPAGNE

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Robert Neboit

Lorsque Mariano Rajoy parvient au pouvoir en novembre 2011 le Parti populaire venait d’obtenir la majorité absolue dans les deux chambres du parlement en écrasant Parti socialiste du calamiteux Zapatero qui venait de subir une défaite historique en passant de 43 % à 28 % des voix. Cinq ans plus tard aux élections suivantes de décembre 2015 la donne change radicalement avec la fin du bipartisme PP – PSOE : le PP recule à 28 des voix et perd la majorité et les socialistes font pire encore avec 22 %, deux nouvelles forces politiques Podemos (décalque espagnol du slogan Yes we can d’Obama…) rassemblement de mouvements gauchistes et Ciudadanos (Citoyens) mouvement de centriste prétendant s’opposer aux sécessionnistes tout en refusant le moindre nationalisme espagnol. Podemos talonne le PSOE avec 20 %, et Ciudadanos est à 14 %. Faute de coalition gouvernementale les espagnols durent retourner aux urnes six mois plus tard en juin 2016. Le PP améliore son score mais reste minoritaire. Rajoy n’obtiendra que laborieusement l’investiture en octobre à la quatrième tentative grâce au soutien conditionnel de Ciudadanos. Après seulement huit mois de gouvernement et suite au scandale de corruption Gürtel une motion de censure PSOE vint de l’emporter vendredi 1erjuin et met fin au gouvernement Rajoy et espérons-le à son existence politique. Il laisse la place à Pedro Sanchez dirigeant d’un PSOE minoritaire soutenu par l’extrême gauche et les sécessionnistes basques et catalans. Et Rajoy osera se vanter d’avoir laissé l’Espagne dans un meilleur état que lorsqu’il était venu au pouvoir !

Qu’il ose dire cela ne peut être compris que si l’on se rend compte que pour lui la politique semble se restreindre au seul domaine de l’économie. Aura-t-il au moins réussi dans ce domaine ? Pas vraiment. Son résultat n’est pas catastrophique mais sans être glorieux pour autant. Certes le chômage a diminué mais cela a été accompagné de la précarisation de l’emploi et de la baisse des salaires ceci avant tout les jeunes. Enfin il n’a pas su réduire le déficit public.

Mais ce n’est pas l’économie qui a causé la chute de Rajoy, c’est son incontestable échec politique et moral après sept ans de pouvoir. Echec d’un homme qui aura trahi consciencieusement ses électeurs en leur faisant miroiter des convictions de droite durant les campagnes électorales et qui une fois élu a mené une politique au fond pas si différente de celle de Zapatero.

Sur le plan sociétal il a continué sur la voie de la promotion coercitive de l’idéologie antifamiliale LGBT. Il a fait approuver plusieurs lois qui sous prétexte de défendre les droits des homosexuels vont bien au-delà et prétendent réprimer la liberté d’expression des défenseurs de la famille traditionnelle.

Sur le plan idéologique il se met à la remorque de l’antifranquisme, et plus encore il en tolère tous les excès, notamment en n’abrogeant pas en cause la liberticide Loi de la mémoire historique qu’avait fait voter Zapatero et qui prétend instaurer une vérité officielle antifranquiste et pro Front Populaire. Il laisse ainsi à la gauche antifranquiste le monopole du récit national et lui donne ainsi les moyens de formater les nouvelles générations dans l’exécration d’un régime qu’elles n’ont pas connu.

La situation démographique est catastrophique et il n’a rien fait pour y remédier. Le taux de natalité est un des plus faible d’Europe. Enfin l’immigration ininterrompue fait que pour la première fois de son histoire le pourcentage d’étrangers a atteint les 10 % de la population.

En politique intérieur il n’a pas su s’opposer aux diverses forces sécessionnistes qui tendent à la balkanisation de l’Espagne Certains observateurs superficiels lui font gré d’une opposition supposée énergique au sécessionnisme catalan. La réalité est moins glorieuse. Rajoy a certes appliqué, mais comme à contre cœur, l’article 155 de la Constitution pour faire face à la déclaration d’indépendance qui avait suivi le référendum organisé par les sécessionnistes et qui ne respectait aucune des garanties procédurales habituelles. Mais les réactions les plus vigoureuses sont venues du peuple espagnol avec de nombreuses manifestations pour l’unité de l’Espagne, les plus importantes ayant lieu à Madrid puis à Barcelone. Et aussi du roi Philippe VI qui fit un discours énergique et sans compromission. Il n’a résolu en rien la crise puisqu’aux élections du 21 décembre au parlement de Catalogne le bloc indépendantiste, même s’il ne recueille que 47,5 % des voix, conserve la majorité. La raison de cet échec est que Rajoy n’a pas utilisé tous les pouvoirs que lui conférait cet article. Il aurait dû s’attaquer au monopole radio télévisuel de la Généralité pour faire respecter la pluralité des idées, défendre l’enseignement de la langue espagnole et la neutralité idéologique dans le système éducatif catalan. Mais il n’en a pas eu le courage par manque de convictions. Il s’est réfugié frileusement dans la simple défense de la légalité constitutionnelle, ne réalisant pas que pour défendre valablement une constitution encore faut-il défendre en même temps l’héritage historique et l’unité de la nation sans lesquels aucun contrat social n’a de sens. Sa politique face aux forces sécessionnistes a toujours consisté, sous couvert de ‘dialogue’ à les acheter sous forme d’avantages financiers. Il avait d’ailleurs déjà pratiqué ce système pour financer son parti, semblable en cela à ses concurrents socialistes. C’est cette politique qui l’a fait tomber. Le parti nationaliste basque a accepté des avantages budgétaires pour ensuite le trahir en négociant avec le parti socialiste le maintien de ces mêmes avantages !

Le gouvernement de Sanchez s’annonce encore pire que celui de Rajoy, il sera dépendant du bon vouloir de l’extrême gauche et des nationalistes catalans et basques.

La solution ne pourra venir que d’un sursaut des patriotes espagnols lors des élections générales anticipées qui seront très probablement inévitables. Le Parti populaire est irréformable idéologiquement et semble en très mauvais posture. Il faut souhaiter l’apparition d’un mouvement de droite nationale qui s’attaquera aux problèmes du pays dont les deux principaux sont les régionalismes sécessionnistes et l’immigration incontrôlée. Le mouvement de droite national Vox dirigé par Santiago Abascal semble avoir des chances réelles d’avoir des élus aux prochaines élections. Il pourrait représenter une alternative crédible pour restaurer l’unité de l’Espagne et lui redonner grandeur et dignité.

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dimanche, 03 juin 2018

Jean-Marie Le Pen à 18 h ce dimanche sur LCI

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Sortie prochaine du nouveau numéro de Réfléchir & Agir

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Un monde en voie de sous-développement ?

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Hervé Juvin Eléments n°112 cliquez ici

La première des croyances implicites de l’Occident, c’est l’irréversibilité du progrès. Le développement ne connaît qu’un seul sens, le progrès est le destin des hommes, et tous y sont appelés. Voilà le mantra de la modernité. En avant ! résume toute la politique moderne. Savoir où aller est une autre histoire.

Le problème est que le tableau du monde dément cette croyance, et condamne les politiques qui en résultent.

Madagascar, la grande Île, est aujourd’hui plus pauvre en infrastructures et plus de Malgaches vivent dans la misère qu’à la fin de la colonisation française, en 1964. Il faudrait analyser

comment le processus de sous-développement y est à l’œuvre, et comment les impacts du marché mondial, par exemple de la vanille ou des bois précieux, comment les implantations de sociétés étrangères attirées par des rendements financiers à court terme élevés, réalisent un autre modèle colonial, d’exploitation à distance, indifférent au pays et aussi chaleureux qu’un tableau Excel.

La Rhodésie était le grenier à céréales de l’Afrique subéquatoriale. Devenue le Zimbabwe, elle est parvenue après cinquante ans de présidence de Robert Mugabe, à diviser par... quatre sa production, au point qu’elle dépend pour nourrir sa population d’importations alimentaires, au point aussi que quelque deux à trois millions de Zimbabwéens vivent en Afrique du Sud dans des conditions des plus précaires – que ceux qui croient que la question des migrants est une question européenne aillent à Johburg !

Un nouvel invité, le marché

L’Afrique, dira le lecteur en levant les bras au ciel, l’Afrique, bien sûr ! Partons donc vers l’Amérique du Sud. Le Brésil et le Mexique partagent le privilège d’être deux grands pays en paix avec leurs voisins, mais que le taux annuel d’homicides classe parmi les pays en guerre civile. La criminalité y fait un nombre de victimes comparable à celui observé dans des pays comme la Syrie, la Libye ou la Centrafrique. Une évolution récente. Dans la plupart des régions rurales, une justice coutumière discrète et efficace faisait régner une sécurité qui allait de soi. Et la décomposition politique et sociale engendrée par la violence criminelle équivaut, par ses effets, à un recul majeur de la civilité et de la qualité de la vie – ici encore, le sous-développement territorial est à l’œuvre, dissimulé sous les pompes de l’« État de droit » et des droits de l’individu.

Aux Moyen et Proche-Orient, au-delà de la succession des drames irakien, syrien et libyen dont il faudra bien un jour chercher les vrais coupables, derrière la destruction des régimes baasistes, c’est la régression politique qui est à l’œuvre. Qu’elle soit marquée par la reprise de pouvoir de la religion, et l’islamisation en profondeur de sociétés qui n’étaient occidentalisées qu’en surface, qu’elle affole l’Europe d’un retour du sacré, de l’irrationnel et du sacrifice qui déjoue son matérialisme, cette régression politique renvoie d’immenses territoires et des populations nombreuses avant l’ordre des nations, des empires et de l’État, du côté de la survie communautaire et du politique comme moyen de la foi. Sans doute, dans les temps qui viennent, ne sera-t-il pas donné à tous les peuples, à toutes les nations, d’avoir un État – vous n’êtes pas conformes ? retournez à l’état tribal ! À l’évidence, ce qui se passe au Maroc comme en Syrie, et en Iran ou en Turquie comme au Liban, peut difficilement être rangé dans la lignée du progrès, et compté parmi les réussites de la politique d’intervention occidentale. Le volontarisme du plan américain de « Great Middle East » laisse derrière lui un champ de ruines, et toute une région ramenée plus d’un demi-siècle en arrière. Pour quelles convulsions à venir ?

Qu’en est-il en Europe ? Le front du fondamentalisme est ouvert au nord de la Méditerranée, et déjà sont en place les scénarios d’affrontement ethno-religieux qui ramèneront l’Allemagne, la Grande-Bretagne ou la France trois ou quatre siècles en arrière, au temps des guerres de religion. Pour abaisser l’Europe, rien de tel que de diviser ses nations et de détruire l’unité interne qui était leur première force, celle de la Serbie résistante comme celle de la Hongrie ou de la Pologne. Pour paralyser l’Europe rien de mieux que d’y animer des conflits internes, ceux qui se préparent dans les Balkans pour contrer l’influence chinoise, la présence russe et le poids de la religion orthodoxe.

Il n’est jusqu’au discours dominant sur la « start-up » nation, l’économie entrepreneuriale, etc., qui ne puisse être enrôlé dans ce processus de sous- développement, de régression politique et de décomposition interne. Le processus de sous-développement social est manifeste dans le renoncement implicite aux idéaux de justice, d’égalité de citoyenneté – qui oserait encore s’en prévaloir en Europe ?

À ce point, l’observateur s’arrête et sent le moment venu de faire le point. Et s’il existait une stratégie du sous-développement ? Et si la ruine des sociétés civiles, la destruction d’États en pleine possession de leur territoire et de leurs ressources, et si la privatisation des institutions et des fonctions collectives dans les régions qui ne se conforment pas à l’ordre marchand, étaient une politique ? En-dessous des confrontations entre États, celui de la destruction des infrastructures politiques tant bien que mal mises en place par les puissances coloniales sur le modèle de l’État-nation. Le rôle inédit joué par les sociétés de sécurité privées au Moyen et Proche-Orient, en RDC, au Mozambique, ou dans le coup d’État réussi en Arabie saoudite, devrait alerter davantage. Car, dans l’arrangement conclu voici deux siècles entre le droit, le politique et l’histoire, un invité que nul n’attendait sous cette forme apparaît, et c’est le marché, qui fait de la paix et de la guerre, de la faim et de la soif, de la vie ou de la mort, un produit comme les autres, une prestation comme une autre, qui se paieront leur prix.

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Depuis 70 ans, Israël se torche le cul avec les résolutions de l’ONU !

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Pieter Kerstens

Force est de constater que les sionistes se moquent entièrement des récriminations, des mises en garde ou des recommandations de la communauté internationale, pour tout ce qui concerne leur politiques intérieure et étrangère.

Comme peuple souverain, ils appliquent ce que bon leur semble pour la défense de leurs intérêts, de leur population et de leur sphère d’influence. Tel le blocus de GAZA …et les 63 victimes et 1.250 blessés dont Tsahal est responsable, pour la seule journée du 14 mai 2018. Qui les a condamnés pour ces crimes ?

GAZA : 363 km2. 1,5 million de palestiniens s’y entassent soit 4.130 habitants au km2.

Pourtant, le 29 novembre 1947, l’Assemblée Générale de l’ONU vota le partage de la Palestine en 3 morceaux. Par cette résolution 181, 56% du territoire est dévolu à un Etat juif (558.000 juifs et 405.000 arabes), 43% est accordé aux Palestiniens (804.000 palestiniens et 100.000 juifs) et le dernier % concernant les Lieux Saints est placé sous tutelle des Nations Unies, avec la désignation d’un gouverneur. Ce partage est considéré depuis comme une NAKBApar les Palestiniens et devient dès lors la source d’un des plus longs conflits qui perdure à ce jour, avec ses rivières de sang, ses torrents de haine et ses cortèges de souffrances.

Le 11/12/1948, l’ONU vote sa résolution 194qui place Jérusalem sous mandat international et garanti le principe des droits existants. Contre l’avis général, Israël a déclaré Jérusalem sa capitale et après le conflit de 1967, l’état hébreu occupe l’Est de la ville.

La résolution 242du Conseil de sécurité de l’ONU, le 22/11/1967 précise bien : « le Conseil de sécurité affirme que l’accomplissement de la Charte des Nations Unies exige l’instauration d’une paix juste et durable au Moyen-Orient qui devrait comprendre l’application des deux principes suivants :

  1. a) retrait des forces israéliennes des territoires occupés lors de la guerre des six jours (en juin 1967)
  2. b) cessation de toutes assertions de belligérance ou de tous états de belligérance et respect et reconnaissance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque Etat de la région et de leur droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues…

Les résolutions 476du 30/6/1980, 478du 20/08/1980 et 672du 12/10/1990, condamnent toutes l’attitude belliqueuse de l’Etat hébreu et déclarent illégales les lois, la juridiction et l’administration de la ville sainte de Jérusalem.

Peut-on en conclure que l’Etat sioniste est un facteur de déstabilisation perpétuelle de la paix au Proche Orient et comme l’a écrit le dissident israélien Israël SHAMIR «Etat  qui ne rassemble que la racaille des communautés juives mondiales »  ?

Il est tout de même curieux de constater une évidence : bien avant le blocus de GAZA, la communauté internationale avait instauré elle aussi des blocus et des embargos envers l’Afrique du Sud, la Rhodésie ou l’ex-Yougoslavie, sans parler de l’Irak de Saddam Hussein. Depuis des décennies, l’Oncle Sam étrangle Cuba…et plus récemment l’Iran.

Combien de manifestations des pleureuses Droits-de-l’Hommiste ? 

Combien de pétitions ?  Combien de flottilles apportant médicaments, aliments ou objets indispensable à ces nations mises au ban de l’humanité ?

Depuis des décennies, les sionistes se sont torchés le cul avec les résolutions de l’ONU, pourquoi changeraient-ils maintenant d’avis ? D’autant plus que le président Trump est entouré de nombreux pro-sionistes et que son gendre lui-même appartient à la communauté.

Comme Belgrade ou Bagdad, faudra-t-il aller bombarder Tel-Aviv pour faire respecter les décisions du Conseil de Sécurité ?

10:48 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Avez-vous le CD qui fait rugir BHL ?

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Le dernier clip des Brigandes, déjà soumis à restriction par YouTube moins de 12h après sa mise en ligne… : cliquez ici
 
Il y a deux semaines, le clip « B.H.L. » était soumis aux mêmes restrictions, avant d’être définitivement supprimé de YouTube quelques jours plus tard. Des textes qui dérangent ?

09:32 Publié dans CD | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Carl Lang s'adresse aux militants du FN

00:45 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 02 juin 2018

Journal du chaos

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12:06 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

APPEL DE CARL LANG AUX MILITANTS, ÉLUS ET SYMPATHISANTS DE DROITE NATIONALE ET DE L’EX FRONT NATIONAL

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Après avoir exclu en 2015 son père, fondateur et président d’honneur du FN, Marine Le Pen vient aujourd’hui de liquider le Front national. 

La boucle de l’imposture, du parricide, des reniements et des allégeances honteuses est bouclée. Il aura suffi de sept années à Marine le Pen pour détruire l’héritage politique et le mouvement dont elle a hérité en 2011.

Le mythe de la dédiabolisation et la quête frénétique de la normalisation médiatique ont transformé le parti de Marine Le Pen en composante docile et caricaturale du système politique en place auquel elle n’a cessé de donner des gages de soumission. 

Si l’on ajoute à tout cela les changements de cap à répétition sur les questions européennes, la gauchisation démagogique du discours, le lamentable et honteux débat présidentiel face à Macron, la gestion calamiteuse et caractérielle de ses ressources humaines, la montagne de dettes du Front national et les renvois multiples devant le tribunal correctionnel, on constate qu’elle a non seulement transformé l’extraordinaire boulevard électoral qui s’offrait à elle en 2017 en chemin de traverse, mais surtout qu’elle a réussi là où toute la classe politico médiatique avait échoué depuis 40 ans : enterrer le Front national. Jean-Marie Le Pen a été le fondateur du Front national, Marine Le Pen, sa fille, en est la fossoyeuse.

Dans cette situation, et quelles que soient les désillusions et les déceptions compréhensibles de nombreux militants de l’ancien FN, l’heure n’est pas aux atermoiements, à la réserve ou aux renoncements. Il est au nécessaire engagement.

J’appelle les militants, les élus et les sympathisants de la droite nationale de conviction qui ne se reconnaissent pas dans le nouveau parti de Marine Le Pen à rejoindre le Parti de la France. Ensemble, au service de la France et du peuple français, nous porterons avec fierté les valeurs et les principes de la droite nationale, populaire et sociale. Plus que jamais notre combat de résistance et de reconquête continue !

Carl Lang

Président du Parti de la France

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vendredi, 01 juin 2018

Un communiqué de Jean-Marie Le Pen

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21:43 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'émission Synthèse de jeudi dernier avec l'essayiste Philippe Joutier

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Ecoutez

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20:48 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le n°9 de "Pour un Ordre nouveau" est à nouveau en vente.

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Le n°9 de Pour un Ordre nouveau est remis en vente.

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08:55 Publié dans Livres, Pour un Ordre nouveau | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les dernières sanctions de Trump contre l’Iran pourraient être la goutte d’eau qui fait déborder le vase, avec un effet de boomerang mortel pour la suprématie du dollar

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Marc Rousset

Matthew Chamberlain, directeur du London Metal Exchange(LME) a déclaré le 21 mai au quotidien South China Morning Postqu’un contrat à terme yuan/or pourrait être bientôt lancé. L’information peut paraître anodine aux néophytes des problèmes financiers internationaux, mais elle est cependant d’une importance primordiale car elle signifie tout simplement dans un avenir très proche la fin inéluctable de la suprématie du dollar et son remplacement partiel par le yuan et l’euro, en fait le chamboulement complet du système financier international actuellement sous le joug impérialiste du roi dollar. Il se trouve que le propriétaire du LME à Londres est le HKEK (Hong Kong Exchanges and Clearing) qui a déjà lancé à Hong Kong un contrat à terme or/yuan et qui permet déjà à ses clients d’utiliser la devise chinoise pour garantir des opérations montées par son intermédiaire.

N’oublions pas que la BNP a été scandaleusement condamnée en 2016 à 9 milliards de dollars d’amende, pour avoir tout simplement utilisé des dollars afin de financer le commerce avec des pays tels que l’Iran, sous embargo américain. Seule la compensation finale des investissements ou des exportations des pays concernés s’était pourtant faite sur le territoire américain, par l’intermédiaire d’un compte de la BNP à New York. Il était donc « normal » que le droit américain s’appliquât à l’ensemble des opérations commerciales et financières.

Il importe donc que les technocrates euro-ricains de Bruxelles sortent de leur torpeur, et se grattent, comme les Chinois, un peu la tête, afin de se préparer à ne commercer qu’en euros. La moindre des choses aurait été, suite à cette amende ignoble, d’en appliquer une de même montant à Goldman Sachs pour avoir manipulé et présenté des comptes frauduleux sur la Grèce, ce qui avait eu pour effet de faire entrer la Grèce dans la zone euro avec des profits gigantesques pour Goldman Sachs tandis que les dettes grecques calamiteuses furent assumées par les contribuables des Etats européens dont la France qui s’étaient portés directement garants des prêts accordés à une Grèce en faillite.

Lors du dernier forum économique international de Saint-Pétersbourg, dans le cadre du Club de Valdaï, l’intervenant Jim Rogers a déclaré que le dollar perdrait son statut de monnaie de réserve avant 2030 et qu’une multitude de nations telles que le Brésil, la Russie, la Chine, l’Inde, l’Iran, la Turquie et d’autres pays en voie de développement « sont en train de créer une devise concurrente », sans préciser sa pensée. Il semble en fait que cette devise concurrente sera l’or ou plus précisément des monnaies internationales telles que le yuan « off-shore » qui sera, lui, convertible en or. On assisterait ainsi à un retour du Gold Exchange Standard, les pays réglant leur solde de balance commerciale par transport physique de l’or en avion ou acceptant de garder comme monnaie de réserve des yuans à la place du dollar, sachant qu’ils sont convertibles en or à Hong Kong ou sur le marché de Londres, grâce à ce nouveau contrat à terme yuan/or à venir.

C’est ainsi que si les États-Unis empêchent l’Iran, suite à la politique des sanctions, d’utiliser le système de paiement international bancaire Swift en dollars, ou de payer en dollars l’Allemagne pour des achats d’équipements ou de recevoir des dollars lors des ventes de pétrole à son premier client, la Chine, l’Iran et la Chine par exemple, solderont directement leurs comptes internationaux avec de l’or ou l’Iran vendra ses yuans sur le marché de Londres pour être payé en or.

Ce n’est pas pour rien que la Russie a triplé ses réserves d’or à 1800 tonnes durant ces dix dernières années, que la Chine, productrice de 450 tonnes par an, détient déjà dans ses coffres 4000 tonnes d’or, que l’Iran et la Turquie ont aussi augmenté fortement leurs réserves d’or.

Les dernières sanctions de Trump contre l’Iran pourraient être la goutte d’eau qui fait déborder le vase, avec un effet de boomerang mortel pour la suprématie du dollar. JP. Morgan prédit l’once d’or à 1700 dollars l’année prochaine. Comme a pu le dire Hölderlin : « Là où est le danger est aussi ce qui sauve ».

00:55 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |