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mardi, 27 juin 2006

UN LOBBYING QUI PEUT RAPPORTER GROS...

La « Marche de la fierté », plus communément connue sous l’appellation de Gay Pride, qui s’est déroulée samedi dernier à Paris, fut, une fois de plus, l’occasion pour le lobby homosexuel d’imposer son terrorisme médiatico-intellectuel.

 

Tout d’abord, lorsque l’on aborde ce sujet, une précision s’impose. Chacun est libre de disposer de son corps et  il ne nous appartient pas de juger la vie affective de quiconque à partir du moment où celle-ci ne nuit pas à la bonne tenue de la société. Mais voilà justement où le bat blesse…

 

Depuis quelques années, le lobby gay s’est imposé, petit à petit, comme une référence incontournable pour les bonnes consciences qui imposent le prêt-à-penser dans notre pays, comme dans bon nombre d’autres pays occidentaux d’ailleurs. A tel point que le mariage homosexuel, tout comme la lutte contre le sida, sont devenus des revendications que certains jugent maintenant déterminantes pour la prochaine élection présidentielle. On croit rêver…

 

Et pourtant, samedi dernier, chaque parti du système, de l’UMP à la LCR, s’était cru obligé d’envoyer une délégation, voire un char, à cette démonstration, certes pittoresque, mais où le ridicule atteignait, dit-on, des sommets. Voilà jusqu’où mène la démagogie en période électorale…

 

Qu’on le veuille ou non, une famille c’est : un père, une mère et des enfants. Vouloir, au nom d’un quelconque snobisme éphémère, remettre en question cette réalité des choses est tout simplement criminel. Ceux qui prônent avec arrogance le droit aux « couples homosexuels » d’adopter des enfants, voire pour les femmes d’en avoir par tel ou tel procédé médical, pensent-ils un instant aux graves problèmes d’identité que ces mêmes enfants auront plus tard, à l’adolescence ? Il ne faudra pas s’étonner de voir alors surgir des générations de déstabilisés capables de tout et de n’importe quoi, y compris du pire…

 

Marine Le Pen, qui était hier invitée sur RMC info, a très justement résumé la situation. En affirmant clairement son opposition au mariage homosexuel et en établissant une distinction entre les homosexuels et les lobbies qui profitent sur leur dos, tout en soulignant que la grande majorité des personnes concernées demandait surtout le droit à l’indifférence, elle a remis parfaitement les choses à leur place. Cela n’en déplaise à certains esprits chagrins avides d’ordre moral, qui s’empressent une fois de plus de la calomnier, comme on peut le constater sur certains sites ultra réactionnaires.

 

Mais revenons au lobbying mené par les associations de défense des droits des homosexuels. Celui-ci vise à culpabiliser la société dans son ensemble par rapport à une communauté qui, bien souvent, n’en demande pas autant. De par les actions d’éclat, parfois violentes, qu’ils mènent  pour faire parler d’eux (comme ce fut le cas l’an dernier avec la scabreuse parodie de mariage lesbien qu’ils ont tenté de faire en la Cathédrale Notre-Dame de Paris), des groupuscules comme Act-up réussissent à obtenir, pour eux ou pour des associations auxquelles ils sont plus ou moins liés, des subventions considérables. Cela grâce, entre autres, à l’appui dans les municipalités ou dans  les Conseils régionaux des Verts et de certains socialistes. Le sida a le dos large et, en plus, il peut rapporter gros. Cette scandaleuse situation doit cesser. Il faut dénoncer sans cesse la collusion financière entre les politiques et les bénéficiaires peu scrupuleux du sida business...

 

 

Roland Hélie 

 

14:15 Publié dans Editoriaux | Tags : droite nationale, politique | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 20 juin 2006

Quoiqu'en dise Chirac : LA FRANCE N'A PAS A ROUGIR DE SON PASSE !

Ce mardi matin, l’occupant du Palais de l’Elysée, l’éternel repentant, était de sortie. Une de ces sorties qu’il affectionne tout particulièrement puisque celle-ci allait lui donner l’occasion de cracher abondamment, une fois de plus, sur notre civilisation occidentale. En effet, Jacques Chirac inaugurait en grandes pompes le nouveau musée du Quai Branly, consacré aux arts primitifs.

 

 

Que les choses soient claires, je ne vois personnellement aucune objection à la création d’un tel musée. Mais, on peut se demander si celle-ci était vraiment nécessaire, compte tenu du fait que, depuis des décennies, Paris disposait d’un remarquable site à la vocation similaire, celui de la Porte Dorée dans le XIIème arrondissement. Initialement appelé « Musée des Colonies », puis rebaptisé dans les années 60, politiquement correct exigeant, « Musée des arts africains et océaniens », ce magnifique palais se suffisait à lui-même pour héberger toutes nos collections consacrées à l’histoire des peuples d’Outre-mer...

 

Néanmoins, le passé jugé « sulfureux » du Palais de la Porte Dorée et la nécessité impérieuse pour le Président Chirac de laisser une trace « culturelle » de son calamiteux passage à l’Elysée nous amènent directement à la cérémonie inaugurale de ce matin. Cérémonie au cours de laquelle il s’en est donné à cœur joie pour stigmatiser l’œuvre coloniale de la France.

 

Aucun poncif n’a manqué au répertoire. Une fois de plus, notre civilisation occidentale s’est retrouvée affublée de toutes les responsabilités possibles et imaginables dans les malheurs actuels du tiers-monde. Parfois, en écoutant Chirac sur ce sujet, on croirait presqu’entendre Sékou Touré aux meilleurs moments de la Guinée marxiste-léniniste…

 

Refuser d'admettre nos différences est humiliant pour les uns et pour les autres. Qu’on le veuille ou non, Purcell (bien qu’Anglais) a composé son Requiem for Queen Mary il y a cinq siècles. Or, la musique africaine d’aujourd’hui reste en partie toujours inspirée par la rythmique à deux temps de l’ancestral tam-tam. Ce qui ne manque d’ailleurs pas d’un certain charme et, surtout, ce qui est fort respectable. Nier cette évidence est une vue de l’esprit, chaque civilisation ayant évolué à sa façon…

 

Vouloir systématiquement abaisser l'oeuvre de la France, et celle de l’Europe, dans le monde tel que le fait le Président de la République relève de la pire des trahisons, celle de la vérité. La France n’a pas à rougir de son passé ; bien au contraire, elle doit en être fière. Nous avons apporté à nos colonies la connaissance, les infrastructures économiques et sociales et la prospérité. Que celles-ci n’aient pas su en profiter après notre départ est regrettable, mais cela n’enlève rien à la grandeur de notre présence passée.

 

Un peuple fort est un peuple fier de son passé. Un peuple libre est un peuple qui sait se débarrasser des mauvais bergers qui s’évertuent à le culpabiliser.

 

Roland Hélie

16:55 Publié dans Editoriaux | Tags : droite nationale, politique | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 12 juin 2006

ADIEU ET MERCI, CHER MAITRE...

medium_aagpw.jpgHier, dimanche, j’ai appris avec une grande tristesse le décès de Georges-Paul Wagner.

Pendant trois ans, d’octobre 1985 à juin 1988, j’ai eu l’honneur et le plaisir de travailler à ses côtés. D’abord en tant que responsable du Front national dans les Yvelines, puis comme attaché parlementaire. J’approchais alors de mes trente ans, l’âge où l’on essaye de devenir raisonnable. Et je dois dire que Maître Wagner m’a alors beaucoup aidé, si ce n’est à atteindre cet objectif, tout du moins à essayer de m'en approcher. Car cet avocat réputé, chroniqueur de talent (*), maurrassien fidèle et député reconnu par tous (y compris par nombre de nos adversaires) pour sa compétence, était avant tout un sage. Une anecdote à laquelle je pense souvent résume à elle seule le tempérament de Maître Wagner. Un soir, pendant la campagne électorale des législatives de 1986, alors que nous partions ensemble tenir une réunion dans un canton aux fins fonds des Yvelines, nous nous retrouvions bloqués dans un embouteillage à la Porte de Saint-Cloud. Il était 20 h.20, notre réunion était prévue à 20 h. 30, je commençais à pester au volant de la voiture et Georges-Paul me dit de sa voix calme : Roland, nous ne sommes pas encore en retard…

Georges-Paul Wagner était de ceux qui pensent que ce qui ne se construit pas avec le temps ne résiste jamais à l’épreuve du temps. C’est sans doute ce qu’il m’a enseigné de plus précieux. Hélas, le temps a fini par le rattraper… Adieu et Merci, Cher Maître.

Roland Hélie

 

(*) Le quotidien Présent daté de mardi consacre sa "une" à la disparition de Georges-Paul Wagner.

 

13:20 Publié dans Editoriaux, Nous avions un camarade... | Tags : politique | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 11 juin 2006

HALTE A LA REPRESSION CONTRE "SOLIDARITE ALSACIENNE" !

Jeudi dernier, le système a, une fois de plus, montré son vrai visage : celui de la plus insidieuse des dictatures, celle de la pensée unique.

 

En effet, pour avoir osé organiser trois mois d’hiver durant sur le parvis de la gare de Strasbourg des distributions de soupe de porc aux plus démunis de nos concitoyens, Chantal Spieler, Présidente de Solidarité alsacienne, et Luc Bellanger, l’un des responsables de l’association, ont été convoqués par, vous n’en croyez pas vos yeux, la police judiciaire (rien que cela…) pour une audition à la demande de la HALDE. La HALDE, vous savez, c’est cette pseudo « haute-autorité » présidée par un sinistre personnage aux allures de croque-mort d’opérette, une certain Louis Schweitzer, mise en place par le pantin élyséen qui fait encore office de Président de la République, pour traquer les « discriminations » à l’encontre des minorités. A croire que les « autorités » n’ont pas autre chose à faire…

 

Au moment où la France sombre dans le désordre ; au moment où, quoiqu’en disent les statistiques falsifiées du ministère de l’Intérieur, la délinquance inter-ethnique et le crime sous toutes ses formes rendent la vie de nos compatriotes impossible ; au moment où les scandales éclaboussant les dirigeants en place se multiplient ; au moment où la misère touche un nombre grandissant de Français ; le pouvoir moribond et ses laquais serviles que sont la HALDE et tous les turlupins patentés de l’anti-racisme à sens unique, ne trouvent pas mieux que de s’acharner sur ceux qui organisent l’entraide et la solidarité. Voilà comment on occupe la police (à son grand désarroi, il faut le souligner) et la justice (qui, comme chacun sait, a beaucoup de temps à perdre) dans la France agonisante de Chirac, Villepin et de Sarkozy. Tout peut s’écrouler, qu’importe… tant que les Français pensent et agissent comme le système leur impose, tout va bien !

 

Mais, rassurez-vous, cet acharnement répressif, digne d’un état socialiste d’avant la chute du mur de Berlin, n’entame en rien la détermination de nos amis strasbourgeois puisque, le soir même de cette « audition », plus de trente militants, issus de toutes les organisations nationales et identitaires, avaient pris place devant la gare de la capitale alsacienne pour distribuer, avec les encouragements de la foule présente… des sandwiches au jambon.

 

 

Roland Hélie

 

13:20 Publié dans Editoriaux | Tags : droite nationale, politique | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 07 juin 2006

L'UNION PATRIOTIQUE : L'IMPERATIF DU PRESENT !

Le 1er mai dernier, lors du rassemblement annuel du Front national, Jean-Marie Le Pen lança un appel pour la constitution d’une Union patriotique autour de sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Cet appel au rassemblement était, sans doute, destiné à donner à Philippe de Villiers une porte de sortie loyale au moment où sa campagne semblait de plus en plus piétiner. Mais celui-ci préféra ne pas répondre favorablement à cette offre du Président du FN, se mettant ainsi, de fait, dans la position peu enviable du diviseur.
 
Si Villiers voulait vraiment s’imposer comme le futur rassembleur de la Droite nationale, l’intelligence aurait dû le conduire à accepter la proposition de Le Pen. Il se serait ainsi assuré un capital de sympathie qui l’aurait mis en position pour jouer un rôle primordial demain. Il en va autrement, dommage pour lui…
 
Néanmoins, l’appel du Président du Front n’est pas totalement resté sans réponse. Mais, celle-ci n'est pas arrivée de là où on l’attendait. En effet, profitant de l’opportunité, Bruno Mégret, complètement marginalisé depuis son départ en fanfare du FN en 1998, a su, pour sa part, se remettre en selle en saisissant la perche qui était tendue. Et, après tout, nous ne pouvons que nous en réjouir.
 
La vie politique est ainsi faite que, bien souvent, ce qui est vrai un jour ne l’est plus forcément le lendemain. L’essentiel étant de rester fidèle aux fondamentaux qui font l’originalité de notre combat. Je pense, pour ma part, que cette Union patriotique que préconise Jean-Marie Le Pen est l’événement le plus important dans l’histoire de notre famille d'idées depuis la divine soirée du 21 avril 2002. Mais encore faut-il que celle-ci se réalise vraiment.
 
Cette démarche, si elle aboutit, est la seule capable de susciter un vaste regain d’enthousiasme dans notre camp. Les fréquents échecs, les différentes crises, l’attitude arrogante de certains caciques  incapables, la lassitude qui s’est emparée de nombreux camarades… tout cela fait qu’aujourd’hui beaucoup d’énergies se sont dispersées et que le mouvement national se retrouve privé de bien des compétences. Si Le Pen a compris cela, toutes les chances sont à nouveau de notre côté. Il ne faut pas rater l’occasion, ce serait trop grave pour la France, pour l’Europe et pour notre Civilisation. Surtout qu’en politique, il ne faut jamais oublier que seuls les lampistes sont rancuniers.
 

Au-delà d’une simple entente électorale entre le FN, le MNR, le Parti populiste et certains groupes identitaires implantés ici ou là, l’Union patriotique devra être le vaste mouvement de rassemblement du peuple et de la nation que tant de Français souhaitent voir se réaliser.

 

Roland Hélie

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