Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 09 avril 2014

Québec : COUILLARD SUCCEDE AU PQ...

images.jpg

Le bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

Non, ce n’est pas le titre d’une nouvelle histoire belge, – que nos frères Wallons ou Flamands nous pardonnent -, mais le titre, en résumé, d’un épisode électoral que vient de vivre ce dimanche 6 courant la « Belle Province »….

Une raclée. C’est une raclée identique à celle que vient de subir le PS lors des municipales qui vient d’être infligée par le leader du Parti libéral Québécois, Philippe Couillard, au PQ de Madame Pauline Marois qui vient d’être renvoyée dans ses foyers. Pourtant  Madame le Premier ministre du Québec avait consulté les sondages et anticipé une victoire possible pour son parti souverainiste de gauche. Mal inspirée comme un certain Jacques Chirac en son temps, elle procéda à une dissolution de l’Assemblée Nationale avant le terme de son mandat. Mal lui en a pris, avec seulement 30 élus, elle vient de perdre la majorité face au Parti libéral qui remporte 70 sièges et la petite Coalition pour l’Avenir du Québec 5 députés. Le souverainisme, semble-t-il ,ne fait plus recette. Les adversaires du Parti Québécois affichaient eux, des couleurs plus terre à terre, plus pragmatiques : « on s’occupe de vos  problèmes », tel était le slogan qui s’inscrivait sur leurs banderoles. Le souverainisme ne fait plus  recette en période de crise. Les  Canadiens de la province du Québec qui se prennent parfois à rêver qu’ils sont « un pays », gardent en ces temps de crise les pieds sur terre. Francophones, anglophones, autochtones, immigrants fraichement naturalisés – notamment Haïtiens !- n’arrêtent pas d’une consultation à  l’autre de jouer au ping pong avec les deux grandes formations du spectre politique provincial. Un mal « démocratique », qui n’est pas spécifiquement français, qui s’appelle l’alternative et  qui n’a rien à voir avec une grande alternance. Il n’empêche, plus le temps passe, plus on s’éloigne de la belle idée de donner un Etat indépendant à la dernière nation « française » d’Amérique du Nord. (Les Acadiens sont trop peu nombreux pour y prétendre, quant aux cajuns des bayous de Louisiane, ils ne sont plus, hélas, que des survivants d’une espèce en voie d’extinction). Les anglo-saxons au pouvoir à Ottawa peuvent se réjouir, l’espérance soulevée au début des années quatre-vingt par un certain René Levesque est en train, lentement, d’agoniser. Quand on voit que des micro-Etats siègent aux Nations Unies – Monaco, Andorre, Kiribati, Seychelles et autre République de Nauru -, on peut s’étonner qu’un peuple de sept millions d’âmes n’y ait pas sa place. Le nationalisme québécois à la sauce d’un Duplessis ou d’un Daniel Johnson, (Union Nationale de jadis), de droite, est-il mort ?

14:59 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.