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lundi, 22 septembre 2014

EDUCATION NATIONALE : les vols de clés dans les cartables, ce sera aussi la bienveillance ?

vol.JPGMichel Lhomme

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Plusieurs élèves de collège ont été interpellés en région parisienne, après des cambriolages commis grâce à l’adresse renseignée dans le carnet de correspondance. L’Académie discute actuellement des mesures à prendre dans un souci de « bienveillance ».

Début avril, six adolescents, âgés de 13 à 16 ans, ont été arrêtés après une dizaine de cambriolages. Ces introductions dans des domiciles ont fait suite à des vols de clés dans des cartables recensés dans les collèges parisiens Alain-Fournier et Pilâtre-de-Rozier, dans le XIe arrondissement. Profitant des pauses entre deux cours, d'autres élèves se sont servis dans le sac de leurs camarades. Argent, chéquiers, téléphones ont ensuite été dérobés au domicile des élèves. D’autres cas similaires ont été constatés dans les XIIIe, XIXe et XXe arrondissements. Plus d’une dizaine d’établissements de la capitale auraient signalé de telles infractions, d’après Le Parisien. Des établissements privés ou situés hors de la frontière parisienne auraient également été touchés. L’Académie a décidé d’agir... par la bienveillance, par le "dialogue'', il ne faut pas ostraciser des populations fragilisées car n'est-ce pas là toute la politique de la déséducation nationale ?

Pourtant : 7 adolescents français sur 10 sont traumatisés par la violence à l’école. Railleries, insultes, harcèlements en classe, rackets et chantages, sept ados sur dix se disent préoccupés par la violence à l’école. Selon les chiffres de l’étude annuelle d’Ipsos pour la fondation Pfizer, ils sont même un tiers à dénoncer un mal-être en général. L'enquête internationale Pisa 2013 l'avait déjà relevé mais en termes plus feutrés. '' On ne parle jamais à nos parents de choses comme ça parce qu’on en a honte'' témoigne Clara, une collégienne. Ainsi, pour de nombreux enfants et adolescents de France, on va à l'école, la peur au ventre mais pas du tout par peur des notes. Il n'y a souvent plus de surveillants dans les cours et les services de ''vie scolaire'' ferment les yeux : ils gèrent enfermés dans leurs bureaux les absences ! L'école de la bienveillance est donc bien l'école de la peur.

07:09 Publié dans Michel Lhomme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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