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mardi, 24 février 2015

Le CEPE ouvre un local dans le sud de la France pour aider les prisonniers politiques

thumbcepeyh6.jpgUn communiqué du CEPE :

Depuis maintenant un an et demi le Comité d'Entraide aux Prisonniers Européens (CEPE) tient à disposition des camarades un logement dans une ville du sud de la France. Ce logement est à disposition en priorité pour les prisonniers constituant leur dossier de mise en liberté provisoire pour laquelle un logement fixe et un emploi sont les deux facteurs déterminants.

Rappelons que le CEPE avait lancé cette initiative pour la remise en liberté de Michel Lajoye où nous avions loué un appartement pendant 2 ans alors que sa sortie était sans cesse repoussée sous des prétextes fallacieux.

Depuis lors, ce sont 4 camarades venus de toute la France qui ont pu bénéficier de cette aide concrète. Nous avons ainsi accueilli Kévin, Julian, Jérémy et Richard, leur laissant le temps de régler leurs problèmes et de repartir d'un bon pied.

Tous n'étaient pas incarcérés mais la vie a ses revers et le CEPE (depuis 2002) est toujours à disposition pour soutenir un camarade dans la difficulté.

Nous lançons un appel pour faire connaitre cette initiative qui s'inscrit dans la pérennité mais également parce que pour l'heure ce logement ne profite à personne.

Alors faites passer l'info car nous ne devons laisser personne sur le bord de la route!

Contact par mail : comitecepe@gmail.com

NDLR : Rappelons aussi que le CEPE s’était engagé en 2013 pour soutenir Esteban, militant solidariste emprisonné après avoir été agressé par une horde gauchiste à Paris (Rappel, cliquez ici).

19:44 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Soleil couchant...

les-7-samourais-05.pngClaude Bourrinet

Le film japonais, Les Sept Samouraïs, d'Akira Kurosawa, est un chef d’œuvre cinématographique, que tout être libre devrait avoir vu, égal en profondeur philosophique et historique au joyau qu'est le long métrage, paru pendant la guerre, de Kenji Mizoguchi, Les 47 Rônins. Même si l'un est emporté par la dynamique de l'action, et l'autre d'une lenteur hiératique tout à fait en harmonie avec le thème du seppuku, les deux offrent à une période obscure comme la nôtre, une parcelle de la lumière de l'Ancien Temps, de la Tradition guerrière. Il est vrai que la clarté qui nous touche est celle d'un soleil couchant. On trouverait la même sensation dans tous les films de Kurosawa. L'âge de fer renie le guerrier, comme il rejette le prêtre, le moine, le roi, l'empereur. Et pourtant, le constat désespéré que fait, à la fin des Sept Samouraïs, Kanbei Shimada, le vieux sage, le chef des guerriers, le sense, est sans colère : les perdants, ce sont eux, les aristocrates. Le peuple, dès qu'il aura accès à une société relativement apaisée, n'aura plus besoin d'eux. Ils seront jetés dans les poubelles de l'Histoire, avec tout ce qu'ils représentent, leurs valeurs de noblesse, d'honneur, de courage, de loyauté. Seule demeure la tombe des héros, surmontée de leurs emblèmes.

Le grand péché de l'homme libre est la colère, qui le livre en esclavage à sa propre passion. Stendhal usa sa vie à résoudre ce problème insoluble. Car comment être libre sans colère, devant la servitude ? Il s'en sortit par le réalisme subjectif, l'ironie suprême qu'est la monstration d'une réalité insupportable, et du plus haut comique. Une échappatoire consiste sans doute à laisser s'exprimer le grotesque, comme Molière au XVIIe siècle. Et ce rire énorme, qui sourd des pages de Lucien Leuwen, de la Chartreuse de Parme, de Lamiel, c'est le langage d'une époque qui voit le dernier homme en prise avec sa petitesse, son ridicule, dont il n'a même pas conscience.

Cependant, pour l'être libre, la lucidité est comme une loi du destin. Elle indique la conduite à tenir, parce qu'il n'existe pas d'autre issue. L' « éteignoir », comme disait Stendhal après Waterloo, reste le seul objet usuel du pouvoir politique moderne. Bernanos assurait, dans son fameux pamphlet contre les « robots », que l'on n'avait rien compris au monde contemporain si l'on n'avait pas conscience qu'il était une conspiration de tous les instants contre la vie intérieure. Stendhal appelait cette vie la « singularité ». Être singulier, c'est être libre, c'est utiliser sa liberté pour être, y compris pour se lier corps et âme, volontairement, à un seigneur, au nom des valeurs les plus hautes.

La modernité triomphante est le règne de l'idéologie, de la politique, du mot, de la rhétorique, de l'opinion, du prêt-à-penser. Autant dire que la chose est toujours cachée par les fumées du mensonge. Le guerrier avait la mort pour horizon. Là, nulle tricherie, même pour soi. Dès lors qu'on choisit la vie, ou la survie, on tentera toujours tous les stratagèmes possibles pour se voiler la face, pour ne pas voir l'inévitable. La modernité est la tentative de reculer autant que possible l'inéluctable, que les Grecs avaient accueilli, dans leur âme, avec la joie des vainqueurs. C'est pourquoi la tragédie a disparu de notre société de vaincus, pour se transformer en drame bourgeois, en tragi-comédie, ou en farce.

L'idée apocalyptique serait une tentation. Tout s'effondre, donc on peut recommencer à zéro. On prédit l'effondrement économie, démographique, le Grand Remplacement, la Révolte contre le Mal, la Guerre... L'imagination est sans limite.

Mais, tout compte fait, rien ne se passe car tout passe, et, comme dans une pièce de Beckett, Godot ne vient jamais, et la fin de partie est éternelle.

Car l'homme ne se dépasse pas, comme le prétend Nietzsche. Du moins, s'il s'est dépassé, ce fut un beau printemps, plein de fleurs épanouies, mais l'automne, puis l'hiver s'installant, ce temps béni par les dieux n'existe plus que dans le souvenir.

De moins en moins, car ceux qui ont encore la mémoire, ceux-là meurent les uns après les autres. Et avec eux la dette que l'on doit aux Anciens.

Stendal.jpgClaude Bourrinet est l'auteur d'un remarquable ouvrage dans la collection Qui suis-je ? des Editions Pardès consacré à Stendhal.

Lire l'article de Georges Feltin-Tracol sur ce livre cliquez ici

11:36 Publié dans Claude Bourrinet | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quel acteur, ce Patrick Pelloux !

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Pierre Cassen Boulevard Voltaire cliquez ici

Patrick Pelloux a déjà joué dans trois films : Incognito, Mauvaise fille et Saint Laurent. Certes, ce n’étaient pas de grands rôles, et il y interprétait un infirmier de SAMU, et deux fois un médecin, ce qui n’a pas dû lui demander de gros efforts. Pourtant, aucun doute, l’homme est promis à une belle carrière cinématographique, il a toutes les qualités pour cela.

Inconnu au bataillon jusqu’en 2003, il réussit un coup de communication parfait : il alerte, en pleine canicule, les Français sur les conséquences, pour les personnes âgées, de la déshydratation. On commence à parler d’une cinquantaine de morts en région parisienne, et cela se termine par le chiffre annoncé de 15.000 victimes dans tout le pays. Nul ne sait s’il aurait agi de même si le ministre avait été socialiste, mais la carrière de l’urgentiste démarre, tandis que celle du ministre de l’époque, Jean-François Mattei, s’abrège.

Repéré par Charlie Hebdo, il y tient rapidement une rubrique santé, écrit des livres, et intervient dans quelques émissions sur France 5, avant de devenir chroniqueur chez Morandini, sur Europe 1. Bref, il fait partie du décor du petit monde politico-médiatique, pour lequel il est le médecin urgentiste syndicaliste de gauche de service.

Mais son destin bascule lors des assassinats de Charlie. Il arrive parmi les premiers sur les lieux. Il appelle le président de la République sur son portable, et annonce partout que c’est lui qui l’a prévenu le premier. Le 11 janvier, sa longue accolade, avec un bandeau blanc sur sa chevelure brune, avec Hollande, fait partie des images cultes de la journée.

La mort de tous ses amis le bouleverse, légitimement. Il fait pratiquement tous les plateaux de télévision, pleurant sur chacun d’entre eux. Il est naturellement parmi les personnalités les plus mises en avant lors de la fameuse opération « Je suis Charlie ». Ce jour-là, comme aux obsèques de Charb, cet anticlérical rebelle se comportera fort correctement, ne citant pas la religion des assassins de ses amis.

Naturellement, au lendemain de Copenhague, il était, dès son retour, sur nombre de plateaux. Lors de l’émission de Patrick Cohen « C à vous », le 17 février, il paraissait d’une candeur surprenante, éberlué de constater que des centaines de musulmans se reconnaissaient dans l’assassin, dont ils font un héros. Effondré, levant les bras au ciel, il gémissait : « C’est catastrophique. C’est catastrophique. Alors, là, mes amis… » Puis il supplie les musulmans de dire que « leur religion ne demande pas de tuer les gens ». Faut-il lui envoyer un Coran, ou lui faire rencontrer Michel Onfray ?

Mais c’est sur la fin de l’émission qu’il montrera son exceptionnel talent médiatique, sachant surfer sur l’émotion. Interrogé sur la suite de son engagement, face aux menaces, il explique : « Charb, c’était ma femme. » Conclusion : en sa mémoire, et celle de tous les autres, il doit continuer le combat. Grande gravité, chacun retient ses larmes. Fin de l’émission.

Certains disent que pour être un grand acteur, il faut être exhibitionniste. Dans ce cas, Patrick Pelloux a un grand avenir dans le cinéma, et ne devrait pas en rester à seulement trois films.

Lire aussi : l'enfer est pavé de Pelloux cliquez ici

11:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Breizh Info : un entretien avec Laurent Obertone, auteur de « La France Big Brother »

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Notre excellent confrère Breizh-info cliquez ici a publié récemment un entretien avec Laurent Obertone, auteur du livre La France Big Brother cliquez ici. Laurent Obertone doit se rendre en mars à Rennes et à Nantes.

Breizh-info.com : Comment définiriez-vous Big Brother en quelques mots ? N’est-ce pas finalement la somme de toutes nos renonciations qui a permis son règne sans partage ?

Laurent Obertone : Big Brother existe de fait, à travers tous ces individus qui contrôlent l’expression et qui pensent la même chose. Pour autant suivent-ils tous des directives, émanant d’une entité concrète ? Ce n’est pas certain. Et il est évident que nous tous jouons un rôle important dans cette histoire.

En société, chacune de nos paroles est conditionnée par une peur très concrète et pourtant invisible. La première peur de l’homme est d’être exclu de son groupe. Il a donc tendance à adopter des jugements moralement conformes. La puissance médiatique symbolise ce pouvoir d’exclusion, les gens la subissent au quotidien, passent des heures à ingérer le martelage de slogans, aussi bien publicitaires que politiques. Ils finissent par les adopter, par facilité, par peur, par besoin d’exister.

Breizh-info.com : Big Brother peut-il s’affaisser ?

Laurent Obertone : Si il devient dispensable, oui. Si par exemple des auteurs et des médias dissidents peuvent exister sans lui, rivaliser avec lui, oui. Internet le permet, mais il reste un nain face à un géant.

Breizh-info.com : Les évènements de Charlie Hebdo et leurs suites (mobilisation, unité nationale, négation du réel …), postérieurs à l’écriture de votre livre, sont pourtant déjà écrits dans votre ouvrage. Comment définiriez-vous ce que la France a vécu (et vit encore) ? Cette offensive tous azimut de Big Brother n’est-elle pas finalement le signe de son déclin, tout du moins d’une menace vitale pour lui ?

Laurent Obertone : On peut l’interpréter comme ça : une sorte de réaction désespérée, face un réel qui n’est plus maîtrisé, et qui a l’incorrection de ne pas nous offrir du vivre ensemble radieux. Quand apparaissent les signes de l’Apocalypse, on observe des regains de ferveur. Tous les individus directement responsables de la situation (au niveau de la sécurité, Cazeneuve, Valls, Hollande) en sortent renforcés, et au-delà de ça, l’idéologie qui a construit une telle situation a retourné à son avantage un désastre. Ce qui montre que la communication, dans laquelle ils investissent tant, est plus importante que la réalité. Cette manipulation de masse a fonctionné. Il n’est pas certain que ça dure. Mais pour l’instant, beaucoup de gens veulent croire. Ils ont tant investi dans la société factice de Big Brother qu’ils n’imaginent pas s’en détourner.

Breizh-info.com : Que répondez-vous à ceux qui vous qualifient « d’écrivain d’extrême droite » ?

Laurent Obertone : À partir du moment où ils définissent la droite par Alain Juppé, ils auraient dû mal à faire autrement. Mais m’apposer cette étiquette, quand je n’ai aucun lien avec aucune formation politique, quand je ne propose aucune solution politique, c’est une sorte d’agression infamante de Big Brother, censée m’ostraciser, et censée faire hésiter mes lecteurs potentiels. Notez encore une fois l’iniquité de cette arme antiraciste : on peut en toute impunité dire de quelqu’un qu’il est d’extrême droite, alors que c’est l’attaque la plus infamante qui soit. Voilà pourquoi personne n’ose s’attaquer à Big Brother : il a pour lui la puissance d’expression, et ses armes morales sont très supérieures.

Breizh-info.com : Alors que les livres d’Obertone, de Zemmour, de Houellebecq ou de Soral caracolent en tête des ventes à chaque nouvelle sortie, signe d’un intérêt croissant du lecteur et donc du peuple, le système semble verrouillé. Comment l’expliquez-vous ?

Laurent Obertone : Il est verrouillé, mais malgré tout, des auteurs se vendent, ont leur public, font parler sur Internet. En face, Big Brother n’a que la calomnie et la loi du silence, ce qui ne suffit plus. Si les auteurs peuvent se passer de Big Brother pour exister et diffuser leur pensée au-delà de leur public, malgré la pression et la censure, c’est que Big Brother est doucement en train de perdre son combat. Combat à mort, ça va sans dire.

Breizh-info.com : Dans votre ouvrage, vous analysez toutes les strates de la société Big Brother (médias, politique, éducation, ..). Néanmoins, vous n’ouvrez pas de pistes pour le futur. N’est-ce pas un peu fataliste ? Sommes-nous condamnés ?

Laurent Obertone : Je montre à quel point la société confortable entraîne une forme de passivité, qui ne peut être renversée que par une minorité agissante, ou par une évolution brutale de la situation. Il est très difficile de prédire ce qui va se passer, mais le temps qui passe joue pour Big Brother. Son capital de dégâts grandit, ses dégâts deviennent irréparables.

Breizh-info.com : Y-a-t-il selon vous aujourd’hui des personnalités politiques influentes qui s’opposent àBig Brother ?

Laurent Obertone : Sur certains points, peut-être, comme nous tous, mais jamais totalement. Ils jouent tous son jeu, celui de la communication. Tout politicien a peur des agressions morales de Big Brother, tout politicien élabore sa stratégie de conquête en fonction de lui, pour ne pas risquer d’être exclu par lui. Le politicien, pour avoir une chance de gagner, donc de séduire, doit incarner Big Brother, il ne peut pas se fâcher définitivement avec lui.

Breizh-info.com : La France Big Brother est votre troisième ouvrage, après la France Orange mécanique et Utoya. Cela vous demande à chaque fois deux années de travail ? (vous annoncez le prochain ouvrage en 2017)

Laurent Obertone : Ça dépend du projet. Un essai me demande un an d’écriture, mais il y a quelques années de prise de notes en amont. Utøya a été écrit un peu plus rapidement. Mes essais sur la France constitueront une trilogie. Mais il n’est pas impossible qu’une autre publication s’intercale entre ce troisième volet et La France Big Brother. Ça reste entre vos lecteurs et moi, bien entendu.

Breizh-info.com : Que contiendra en plus l’ouvrage à paraitre de la France Orange mécanique ?

Laurent Obertone : Une réponse à mes détracteurs, un retour sur les pressions subies, l’analyse de l’affaire Charlie Hebdo, l’actualisation des chiffres, un regard sur la politique menée depuis, l’ajout de nombreux faits divers significatifs…

Breizh-info.com : Vous allez tenir une série de conférences très prochainement, dans toute la France, pouvez-vous nous en parler ? Avez-vous déjà été menacé ?

Laurent Obertone : Oui, surtout lors de la période France Orange mécanique, mais jamais directement lors de mes déplacements. Aujourd’hui les pressions sont plus subtiles. Pressions sur les libraires, les médias, ceux qui pensent à m’inviter. Je ferai, comme pour présenter chaque livre, un tour de France, en mars-avril. J’invite les lecteurs intéressés à consulter mon agenda de déplacements sur le site de mon éditeur, ring.fr.

Breizh-info.com : Vous avez 30 ans aujourd’hui. Comment imaginez-vous la France, l’Europe, dans 50 ans ?

Laurent Obertone : Anticiper la contraction de l’utopie et de la réalité… Voilà qui pourrait faire l’objet d’un prochain livre.

Propos recueillis par Yann Vallerie.

Pour commander l’ouvrage, cliquez ici

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Les profanateurs étaient des... antifas !

Selon un article paru dans Le Monde daté du 20 février, les jeunes ayant profané le cimetière juif de Sarre-Union sont des Antifas, pour certains fils d'enseignants de catégorie socio-professionnelle aisée.

"Pierre B. avait étrangement un ennemi déclaré : "le fascisme". Il portait des slogans antifascistes sur ses vêtements. "On ne parlait pas politique mais si on évoquait le Front National, il se mettait sur ses deux pattes arrière et se mettait à grogner", raconte Gaëtan. Il prétendait se battre contre le fascisme et était très remonté contre la police. Il traitait les policiers et les militaires de fascistes, avec une hargne qui me mettait mal à l'aise".

Belle éducation parentale... Soi-disant ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient...

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10:25 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |