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vendredi, 05 mai 2017

Le MNR appelle à voter Marine Le Pen dimanche prochain

Communiqué du MNR :

MNR.jpgHostile à la politique mondialiste, immigrationniste et libertaire, incarnée par Emmanuel Macron, le Mouvement national républicain (MNR), appelle les électeurs à lui faire barrage et donc à voter pour Marine Le Pen.

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Débat Marine / Macron : deux avis intéressants qui donnent une idée sur l'état des troupes publiés sur le site Boulevard Voltaire

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Marine Le Pen petite joueuse

Jany Leroy, scénariste

L’erreur fatale de Marine Le Pen est de ne pas avoir su poser le véritable enjeu. Plutôt que se laisser enfermer dans des considérations techniques, elle devait se montrer porteuse d’un souffle. D’un élan. D’une dignité. Elle n’a en rien répondu à cette attente.

Un jeu de ping-pong politique, proposition contre proposition – « C’est moi qui ai la meilleure et pas toi, nananère » -, n’était pas adapté à la situation. La question centrale devait être : « Nous sommes sur le Titanic, vous proposez de colmater les brèches, moi je propose de le quitter avant qu’il ne soit trop tard. Point à la ligne. Tout le reste n’est que littérature et baratin de camelot. Pour quitter ce navire, je propose une chaloupe qui, certes, n’est peut-être pas parfaite, mais présente le mérite d’éviter le naufrage intégral. »

L’autre angle d’attaque pouvait être : « Je ne vous reproche pas d’avoir fait partie de ce gouvernement mais d’être porteur d’un projet qui revient à continuer sur la ligne de ce que nous connaissons depuis trente ans. Avec vous, le changement, c’est pas maintenant, ni plus tard.

C’est jamais. Vous êtes le clone de Sarkozy, Hollande et de toute cette oligarchie politique qui emmène la France dans le mur en remettant les clés du pouvoir à des technocrates de Bruxelles qui n’ont même pas été élus. Vous êtes le porte-parole du capitaine de ce bateau qui coule et vous voulez faire croire au Français que la croisière peut continuer… Vous n’êtes pas sérieux mais je vous reconnais la qualité de bien réussir à faire illusion. »

« Monsieur Mitterrand, vous n’avez pas le monopole du cœur. » Boum. Giscard avait gagné. C’est ce langage clair et net que l’électeur veut entendre. Ou façon Hollande : « Moi président je… »  Marine Le Pen n’a pas compris que le seul moyen de remporter la partie était de laminer l’adversaire par une approche en « altitude » illustrée par des images fortes.

Elle se devait d’aborder ce face-à-face avec sérénité. Il était impératif d’éviter l’enlisement dans des modalités de ceci et cela, charges patronales, taxe d’habitation supprimée mais compensée par tel machin et autres imbroglios auxquels les Français ne comprennent pas grand-chose. Elle devait parler au cœur. Or, elle s’est laissée entraîner dans l’arrière-cuisine.

Faire calmement le bilan du chômage, de l’insécurité et de l’immigration sur ces dix dernières années, chiffres à l’appui, puis démontrer que le projet Macron ne proposait en rien d’enrayer cette déconfiture constituait un argument simple en mesure de bousculer l’électeur. Pourquoi ne l’a-t-elle pas fait ? Ses interventions étaient au niveau d’une discussion de bistrot. En adoptant une attitude totalement à côté de la plaque, Marine Le Pen a commis une erreur grave qui amène à se demander si elle a la stature de représenter l’espoir que des millions de Français ont placé en elle.

 

On n’abandonne pas son capitaine avant un assaut final

Me Frédéric Pichon, avocat

Alors que les médias se déchainent dans une incroyable unanimité pour faire l’éloge de Macron – Le Figaro (journal des exilés fiscaux) en tête – suite au débat qui l’a opposé à Marine Le Pen hier soir, certaines voix y compris dans le camp des patriotes  se laissent aller au découragement et à un défaitisme, ce qui démontre une inconstance et une immaturité à l’image de notre époque consumériste. Époque où l’on subit, l’on consomme sans se donner ni se prendre en main.

Je n’évoquerai même pas ici une partie de la prétendue droite, qui a déjà fait une croix sur ce second tour, pour chercher de misérables investitures qu’ils n’auront peut-être pas, dans l’espérance d’un gouvernement de cohabitation.

Ni ceux qui se réfugient dans un confortable ni-ni qu’ils ont l’incroyable indécence de faire passer pour un acte de courage lorsqu’il n’est que l’apanage de leur propre veulerie.

Tous ces barons me font penser à cette noblesse que l’on voit dans Braveheart abandonner au dernier moment William Wallace et ses gueux face aux troupes de la perfide Albion.

Marine Le Pen s’est peut être trompée de stratégie en tentant de faire sortir le candidat du néant de ses retranchements afin qu’il découvre le vide abyssal de sa pensée. Elle n’y est pas parvenue. Dont acte.

Faut-il pour autant joindre ses voix à tous les Cassandres qui se couchent avant même d’avoir combattu, comme le fit François Fillon au bout de deux minutes au soir du premier tour, après avoir auparavant fustigé les manœuvres du cabinet noir et s’être livré à un incroyable chantage au vote utile ?

On n’abandonne pas son poste avant la bataille finale même si les chances de victoire sont infimes. Et ce n’est pas simplement un ressort purement romantique qui m’inspire à livrer cette bataille et encore moins un aveuglement fanatique ayant critiqué en interne lorsque j’ai été élu membre du comité central en 2014, l’abandon des fondamentaux identitaires et civilisationnels au profit d’une logorrhée  anxiogène sur l’euro.

Simplement la conscience d’un enjeu crucial pour l’avenir de notre pays, de nos enfants – je viens d’être père au moment où j’écris ces lignes – face au raz de marée nihiliste, libéral libertaire et remplaciste que nous préparent Monsieur Macron et ses commanditaires.

Marine Le Pen n’est ni Saint Louis ni Jeanne d’Arc certes, mais c’est une fille de France qui combat courageusement comme une lionne dans une arène face à des fauves affamés de haine et de sang.

Il est vraisemblable qu’au soir du second tour, le visage d’Emmanuel Macron apparaisse comme celui du grand vainqueur et que nous verrons des drapeaux algériens flotter sur les champs Elysées sous les youyous des femmes voilées.

Mais je ne voudrais pas si un jour notre pays est amené à disparaître que mon petit garçon ait le souvenir d’un père qui soit devenu un esclave sans avoir combattu.

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

09:06 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |