Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 29 mai 2019

Emmanuel Macron réélu Président en 2022 si…

Macron22.jpg

Floris de Bonneville Boulevard Voltaire

Oui, vous avez bien lu, en 2022, dans trois ans, nous allons nous retrouver avec, à l’Élysée, le Président Macron. Sûrement pas à cause de ses réformes et réformettes, ni de son bilan qui risque d’être alors catastrophique, mais bien à cause de la fracture qu’il aura réussi à consolider dans une France de moins en moins fraternelle et de plus en plus divisée.

Les résultats de ces européennes sont sans appel. Et si l’on peut comprendre la joie non dissimulée du très jeune candidat frontiste qui en sort vainqueur, son score est néanmoins décevant. Jordan Bardella a, certes, devancé la candidate mise en place par Emmanuel Macron, mais d’un petit point. Le RN n’a pas réussi à creuser l’écart, ni même affaibli le Président et son Premier ministre qui s’est empressé de déclarer que sa politique ne changerait pas d’un iota, bien au contraire. Édouard Philippe va s’empresser d’accélérer les réformes. Quant à dissoudre l’Assemblée nationale, « vous rigolez », semblait-il répondre à Marine Le Pen.

Au vu des résultats de ce dimanche, la France n’est donc plus à droite. La majorité des listes présentées se revendiquait de la gauche, et constat est fait qu’en additionnant les voix des candidats que l’on peut attribuer à la droite, on arrive à un petit 40 %. Mais ce type d’élections ne signifie pas que, politiquement, les électeurs confirmeraient leur vote en 2022.

Les abstentionnistes seront, d’abord, beaucoup moins nombreux et nombre de bulletins absents iront au candidat de droite. À condition que, dans les trois prochaines années, comme l’avait fait François Mitterrand en 1981, la droite propose un programme commun de gouvernement. Le PS d’alors n’avait pas hésité à s’unir au PC qui, il est vrai, à l’époque, était puissant, et au MRG. Les discussions pour créer l’Union de la gauche n’avaient pas duré des lustres et n’avaient pas bouleversé les électeurs de gauche.

Cette union des droites dont on parle beaucoup sans la voir poindre à l’horizon ne serait possible que si LR, RN, DLF, UNR et autres mini-partis pouvaient enfin s’entendre. Les trois prochaines années seront décisives. Les dernières déclarations de Laurent Wauquiez laissent peu d’espoir, tant sont grandes l’inimitié, l’intolérance, l’hostilité entre les deux partis. La gentillesse courtoise d’un Bellamy pourrait-elle, un jour, être un pont entre LR et RN ? J’en doute, mais si ce doute se concrétise, la voie est libre pour Emmanuel Macron.

À moins que Marine Le Pen ne cède sa place. À quelle personnalité ? Une question dont la réponse sera ou non la défaite des droites. Trois années pour changer la donne. C’est court, MM.et Mmes de droite… Alors, à vos téléphones ! Ne tardez pas, car chaque semaine perdue vous éloignera, une fois de plus, du pouvoir de gouverner la France.

2017 12 01 PUB SITE 2.jpg

21:44 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tommy Robinson : « Le viol de la Grande Bretagne »

Voici la bande-annonce du documentaire qui va bientôt sortir. Regardez-la, elle dure 3 minutes, et, en seulement 3 minutes, elle dit parfaitement l’horreur vécue par des milliers de gamines et elle dit aussi le fabuleux travail de Tommy Robinson, qui, bien que harcelé, lourdement menacé, notamment de prison interdit d’oublier, interdit de mettre la poussière sous le tapis.

Tommy Robinson prépare un documentaire-choc sur les gangs de violeurs en masse (en anglais: "grooming gangs"), issus pour la plupart de la communauté pakistanaise, de jeunes Anglaises, à une échelle industrielle, et sur les complicités parmi les autorités qui ont permis le plus grand scandale du pays de ce siècle : une véritable trahison.

Tommy Robinson.jpg2017 12 01 PUB SITE 2.jpg

12:36 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

France. De qui, de quoi parle-t-on ?

Jarente de Senac

caricature.jpg

On le savait, mais on en a désormais la confirmation, le paysage politique français, bien dévasté, se résume à un face à face entre la République en marche (LREM) et le Rassemblent national (RN). La gauche, qui n’était déjà pas bien vaillante, devient ectoplasmique. Les seuls bénéficiaires, si l’on peut employer ce terme, ce sont les Verts. Mais leur voix reste faible. Car ce qui vaut eux européennes ne s’est jamais appliqué aux législatives comme aux municipales.

A droite on assiste à la fin d’une imposture qui de RPR en UMP pour finir Républicains, n’avaient de droite que le nom. Avec Chirac, l’ex-parti dit gaulliste était devenu une simple machine électorale, un truc à fournir des élus. On n’a d’ailleurs jamais vu la clique du claque gaulliste transcendée par une idée. C’était plutôt un conglomérat de libéraux dont la notion a fluctué au gré des circonstances jusqu’à venir échouer sur l’ultra libéralisme d’un Emmanuel Macron. Que cette droite-là disparaisse, on n’ira franchement pas chialer.

Mais que la droite soit désormais incarnée par le Rassemblement national n’est pas satisfaisant pour autant. En dehors de l’immigration et d’un vague euroscepticisme, on en voit mal les lignes de force. Il n’a échappé à personne que cette confrontation Marine Le Pen – Emmanuel Macron ne bénéficiait qu’à ce dernier. Cet ultra libéral a phagocyté tout le centre, de droite à gauche, et on voit mal, a priori, ce qui pourrait lui faire obstacle.
Sauf le peuple, même.

Car ce qui est tout de même nouveau – enfin pas tout à fait – c’est que nous sommes face à une France fracturée, non entre riches et pauvres, mais entre une France de nantis qui jouit des bienfaits de la mondialisation et une France laborieuse dirons-nous, encore majoritaire électoralement, où nichent les classes moyennes qui demeurent le vrai moteur de la croissance et n’en bénéficient guère. Une France populaire d’un côté et enfin une France d’immigrés où l’on trouve un panel racial des plus variés, qui n’ont que peu à voir avec notre culture et notre civilisation, et qui survivent comme un kyste sur une richesse nationale à laquelle de près ou de loin – voire de très loin -, ils participent.

A défaut de venir des partis qui ne représentent plus rien aux yeux des Français, c’est du peuple - façon Gilets jaunes -  que pourrait venir l’explosion du couvercle de la marmite sociale. Il n’y a plus de filtre désormais entre le pouvoir et la rue. Emmanuel Macron marche sur un champ de mines, ça peut péter à tout instant pour des raisons qui nous échappent encore. Car de très nombreux secteurs industriels et agricoles sont au bord de la rupture. Et le jour où certaines catégories de canuts n’auront plus rien à perdre, elles descendront dans la rue.

Voici maintenant une bonne décennie que des intellectuels anticonformistes, c’est-à-dire débarrassés des scories socialisantes, tirent la sonnette d’alarme. Et, tous ceux qui crient au fascisme oublient qu’il s’incarne dans un homme. Où est donc cet homme providentiel et futur Castro ? Nulle part. L’horizon est vide.

2017 12 01 PUB SITE 1.jpg

12:11 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Deux conférences de Philippe Milliau en fin de semaine à Poitiers et à Périgueux

2428225655.2.jpg

tract-tournée---Périgueux.jpg

2017 12 01 PUB SITE 1.jpg

11:30 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |