mardi, 04 juin 2019
Dîner-débat ce 10 juin à Paris avec Alain Escada “Notre civilisation chrétienne assiégée de toutes parts : comment résister ? ”
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L’illusion référendaire
Georges Feltin-Tracol
Depuis plus de six mois de contestation chaque samedi dans les rues et souvent sur les ronds-points, les « Gilets jaunes », par-delà leur sympathique spontanéité et leur hétérogénéité socio-politique, se retrouvent sur une même (et seule ?) revendication : le référendum d’initiative populaire ou « citoyenne ». Cette proposition serait bienvenue si elle s’appliquait en priorité aux problèmes communaux et départementaux, voire à la rigueur régionaux. L’usage de ce droit d’initiative implique en effet au préalable une réelle implication pour la chose publique ainsi qu’une véritable connaissance des enjeux grâce à une information impartiale. Ces conditions ne sont pas valables pour l’heure en France en raison de la psychologie collective statolâtrique des Français. Les « Gilets jaunes » considèrent néanmoins l’initiative référendaire comme la panacée alors qu’elle peut se révéler périlleuse. La votation suisse du 19 mai dernier le confirme amplement.
Avec une estimation de 2,3 millions d’armes, la Confédération helvétique se place au seizième rang mondial pour le nombre d’armes par habitant. Signataire des accords de Schengen et de Dublin, la Suisse a dû intégrer dans son droit fédéral une directive de l’Union dite européenne de lutte contre le terrorisme, d’interdiction des armes semi-automatique et pour le traçage des armes et de leurs composants. Principale formation hostile à l’UE, l’UDC – PPS (Union démocratique du Centre – Parti populaire suisse) et le groupe d’influence favorable aux armes ProTell ont jugé cette transposition liberticide, d’où la votation (ou référendum fédéral d’initiative populaire).
La participation est moins élevée que prévue (43,3 %). Le oui à la directive l’emporte largement à 63,73 %. Seul le Tessin la rejette à 54,5 %. Il s’agit d’une grande victoire pour le gouvernement fédéral, les partis de gauche et les pharisiens du désarmement civique. Certes, le citoyen suisse conservera le droit de détenir son arme de combat pour le service militaire. Il ne pourra plus en revanche la transmettre à son héritier ou la vendre. Les possesseurs d’armes seront en outre mieux identifiés et donc fichés. Un permis d’acquisition d’une arme semi-automatique (soit un chargeur de dix cartouches pour un pistolet ou de vingt pour un fusil) sera obligatoire. Le texte approuvé renforce enfin l’étroite collaboration des autorités helvétiques avec l’Union pseudo-européenne.
Si ce projet de durcissement de la loi actuelle avait été rejeté, la Suisse aurait été contrainte de sortir des accords de Schengen et de Dublin bien que ces textes prévoient des exceptions que Berne aurait pu faire valoir. Par ailleurs liée en matière de défense à l’OTAN malgré la neutralité revendiquée, la Suisse appartient désormais de facto à une Union supposée européenne.
Il faut corréler la victoire du oui aux récentes déconvenues arrivées aux candidats de l’UDC – PPS dans plusieurs communes et cantons. Les nouveaux électeurs suisses semblent prêts à rejoindre à plus ou moins longue échéance l’UE et, pourquoi pas ?, l’Alliance Atlantique. Comment ? En usant à leur tour de l’initiative populaire référendaire ! Qu’elle soit représentative ou semi-directe, la démocratie moderne est en soi un mal majeur pour notre civilisation boréenne.
Bonjour chez vous !
14:41 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Attentat de Lyon : nouvelle étape de la stratégie islamique.
- L’attentat commandité par une organisation, le plus souvent depuis l’étranger, impliquant des réseaux logistiques et opérationnels. Cf. les attaques du 13 novembre 2015 à Paris.
- Les attentats « sous faux pavillon » organisés par une puissance étrangère. La France, dans le passé a été à de multiples occasions touchée par cette forme de terrorisme, sur son sol comme à l’étranger, au gré des divergences diplomatiques, militaires ou même économiques qu’elle pouvait avoir avec l'Iran, la Syrie, la Libye ou d'autres États du moyen Orient. Depuis la fin des années 1990 ces actions ont cessé. Elles peuvent recommencer à tout moment.
- L’attentat commis par un ou plusieurs « radicalisés », faisant, pour la forme, allégeance à Daech aujourd’hui, à une autre organisation demain, usant de méthodes artisanales – couteaux, haches, véhicules automobiles… De Nice à Saint Étienne du Rouvray en passant par Strasbourg, le deuxième arrondissement de Paris et tant d'autres sites ensanglantés, on ne compte plus ce genre d’attaques. Les assassins sont parmi nous et ils sont des milliers, voire potentiellement des dizaines de milliers.
- L’attentat concerté au sein d'un groupe formant une cellule organisée mais autonome, le plus souvent issue de la petite ou moyenne délinquance, ayant défini des objectifs clairs : ce fut le cas des attaques meurtrières des frères Kouachi et d'une certaine manière, avant eux, de Mohamed Merah.
08:34 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La bourgeoisie toujours contre les intérêts de la France
08:23 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |