mercredi, 03 juillet 2019
Mandaté par Macron, l’assassin Sanchez veut en finir avec Vincent Lambert
Source : Le Salon Beige
Le docteur Sanchez, médecin au CHU de Reims, a annoncé vouloir faire mourir Vincent Lambert de soif en plein été. C’est ce qu’il faut entendre par “arrêt des traitements”, soit arrêt de l’hydratation et de l’alimentation de Vincent Lambert, dès mardi 2 juillet. La Cour de cassation a cassé l’arrêt de la cour d’appel qui avait ordonné, le 20 mai, le maintien des soins vitaux prodigués à Vincent Lambert.
Les avocats de Vincent Lambert ne vont pas laisser faire. Des recours sont déjà engagés et le Dr Sanchez en répondra au tribunal, où, sans aucun doute, ceux qui le pressent d’en finir aujourd’hui, le laisseront bien seul.
12:09 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les grandes impostures (3) : Les « valeurs « de la « droite » chiraquienne.
10:40 Publié dans Franck Timmermans | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'Historisme "Jacques Doriot et le PPF" de Bernard Henry Lejeune est à nouveau disponible
Réédité pour le premier, et édité pour le second par Synthèse nationale en deux tomes il y a cinq ans, ces deux ouvrages consacrés au chef du Parti populaire français étaient épuisés depuis. La vie et le combat de Jacques Doriot suscitant toujours autant d'intérêts. Régulièrement, nous étions contactés par des amis à la recherche de ces documents devenus presque introuvables.
Une bonne nouvelle, ils viennent de ressortirt réunis en un seul volume dans la collection Les Bouquins de Synthèse nationale.
Ne tardez pas à commander ce livre qui, 80 ans après la formidable épopée qu'il traite de manière non conformiste, ne manquera pas de vous donner une autre image de ce chef de parti qui a marqué l'Histoire...
350 pages, 27 euros (+ 5 euros de port)
Pour le commander en ligne cliquez ici.
10:40 Publié dans Livres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Lieutenant Roger Degueldre, martyr de l’Algérie française
José Castano
Né le 19 mai 1925 à Louvroil, dans le Nord, Roger Degueldre, dissimulant son jeune âge derrière un physique impressionnant, entre en Résistance dans le maquis FTP de Roger Pannequin, surnommé « Commandant Marc ». Avide de combattre au plus près l’envahisseur allemand, il s’engage dans la 10e Division d’Infanterie Motorisée qui participe à la réduction de la poche de Colmar, en janvier 1945.
La guerre terminée, c’est à titre étranger qu’il s’engage dans la Légion Étrangère. Il servira, en Indochine, au 1er Régiment Étranger de Cavalerie et fera très vite parler de lui … Le 21 janvier 1950, à Tra-Vinh, dans le delta du Mékong, au péril de sa vie, il sauve d’une mort certaine sous le feu ennemi, le Capitaine de Blignières … plus tard, colonel, commandant le 1er REC. Cette action héroïque lui vaut d’obtenir la Médaille Militaire.
La guerre d’Indochine se terminant, déçu, frustré et amer par l’issue des combats, l’adjudant Degueldre -Croix de Guerre des Théâtres d’Opérations Extérieures avec sept citations, (une Palme, deux Étoiles de Vermeil, deux Étoiles d’Argent et deux Étoiles de Bronze)- volontaire pour les parachutistes, rejoint le 1er Bataillon Étranger de Parachutistes qui prendra l’appellation de 1er Régiment Étranger de Parachutistes, dès 1955, durant la guerre d’Algérie.
Il participe avec son régiment, en 1956, à l’opération de Suez puis, dès son retour, à la Bataille d’Alger dans le but d’éradiquer les bandes terroristes qui sèment la mort et la désolation dans la ville.
En janvier 1958, il gagne ses galons d’officier, au feu, à Guelma, et participe à la bataille des frontières dans l’Est-Constantinois. Son ardeur au combat, son exemplarité et le dynamisme qu’il insuffle à ses hommes lui valent d’être décoré de la Croix de la Valeur Militaire avec Palme. Le 26 septembre, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur.
Le temps passant, les atermoiements, les palinodies, les revirements et les reniements de De Gaulle sur le maintien de l’Algérie française sèment le doute puis la colère et l’amertume auprès de bon nombre d’officiers… Degueldre en fait partie. Il assiste, impuissant et rageur à la destruction d’une armée victorieuse et à la livraison de l’Algérie au FLN, rendant vains les sacrifices consentis.
Après la révolte des officiers du 1er REP, le 8 janvier 1961, il est muté disciplinairement au 4e Régiment Étranger d’Infanterie mais il refuse de rejoindre son nouveau corps. Le 25 janvier 1961, il entre dans la clandestinité et effectue des missions secrètes pour le compte des services spéciaux commandés par le Colonel Jacquin.
09:55 Publié dans Nous avions un camarade..., Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Qu’est-ce qu’un Homme d’État ?
Bernard Plouvier
Aucun être humain ne doit être calomnié. Mais tout homme public peut et doit être jugé, par ses contemporains d’abord, par la postérité ensuite. Cela ne signifie pas qu’il doive être vilipendé s’il s’est trompé de bonne foi. S’il s’est avéré médiocre, voire nul, il doit être dénoncé comme tel. S’il est prouvé qu’il a nui à sa nation ou à d’autres, sa mémoire doit être honnie.
A contrario, un véritable grand homme doit être fêté. C’est le cas des authentiques Hommes d’État.
Il devrait être acquis pour tout le monde, au vu de la simple actualité, qu’être ministre ou chef d’État ne suffit pas pour obtenir cette appellation, sauf de la part des flatteurs, ces individus dont on sait depuis longtemps qu’ils vivent aux dépens de ceux qu’ils encensent.
Il est évident que la direction des affaires publiques, même en temps de guerre, ne suffit pas à faire d’un politicien un homme d’État. L’on doit exiger, pour accorder ce rare statut à un homme public, qu’il ait transformé, en l’améliorant, le cadre de la vie politique et sociale de son peuple ou qu’il ait résolu une grave crise morale ou économique.
Dans notre monde actuel, même le plus enragé des russophobes doit convenir que Vladimir Poutine a radicalement redressé la situation de la Russie. Alors qu’on chercherait vainement un Président de la République française bénéfique à la nation, parmi ceux qui sont en vie.
Qu’on l’ait appréciée ou non n’est d’aucune importance, mais il est clair que Margaret Thatcher fut très brillante à la tête de la Grande-Bretagne, lui assurant une prospérité inconnue depuis 1919. Et son exemple prouve qu’en matière d’Homme d’État, on a surtout connu des femmes Outre-Manche : Elisabeth Ièreet Maggie.
Ce serait une curiosité intellectuelle que d’imaginer Winston Spencer Churchill, le naufrageur de la puissance britannique, en homme d’État. Ce psychotique maniaco-dépressif s’est beaucoup amusé à conduire une guerre, au plus mal des intérêts de l’Europe continentale – c’est une tradition insulaire -, mais il a aussi ruiné financièrement et désaxé moralement ses concitoyens, épuisés au point d’être mûrs pour le Welfare state (l’État-Providence). Leur dépression mentale fut de longue durée… jusqu’à Maggie citée plus haut.
En dépit de son activité de stratège militaire qui ruina la France, Napoléon Ier s’était révélé grand homme d’État parce qu’il avait clos la chienlit révolutionnaire, parce qu’il avait créé les institutions de l’État (français, belge, italien) et de façon durable, puisqu’elles durèrent jusqu’à l’autre chienlit, celle des années 1968 sq.
Charles De Gaulle fut-il un homme d’État ? Le « Héros de TSF » de juin 1940 avait redonné espoir à bien des Français. Par la suite, on s’aperçut qu’il était un mégalomane égocentrique, un général de guerre civile. En 1944-45, De Gaulle joue au chef de parti, au lieu de réconcilier les Français ; il récidive de 1958 à 1962. Il ne fut pas tout-à-fait un Sylla, mais il ne fut certes pas un César !
Il a créé les institutions de la Ve République, mais cette imitation de la Constitution des USA était envisagée en France depuis l’expérience du général Boulanger, un homme très calomnié et dont le souvenir a baigné l’enfance du grand Lillois. En outre, la liberté d’expression, garantie aux libres citoyens des USA par le Premier amendement n’a jamais été octroyée aux Français.
Les coups de gueule gaulliens adressés aux Présidents US étaient déplacés en une époque de toute puissance de l’URSS. Il n’eut qu’un seul trait de génie en politique extérieure. Ce fut en 1967, lorsqu’au terme de la Guerre des Six jours, il tenta de modérer la haine des Israéliens, ayant pressenti que les mahométans pourraient se venger des Occidentaux en haussant les cours du pétrole… ils l’ont fait en 1973. Mais De Gaulle avait parlé de façon si maladroite que bien peu de gens l’avaient compris.
Enfin, cet homme qui n’aimait guère l’argent et ses détenteurs, ce chrétien qui avait médité la doctrine sociale de Léon XIII au point de reprendre – après bien d’autres – le principe de la participation des travailleurs aux bénéfices des entreprises, laissa s’installer l’affairisme et la corruption, en plus de la médiocrité pompidolienne. « Enrichissez-vous ! », cela pouvait satisfaire les Rastignacs de tout poil, mais nullement la jeunesse des années soixante.
En mai 1968, le chef de l’État s’enfuyait à Baden-Baden, où un homme de « Leclerc » le regonflait en flattant son ego. Il en résulta le plus beau sursaut de la nation d’après-guerre : celui des défilés derrière le drapeau national, mais le mouvement ne survécut pas à l’élection d’une Chambre introuvable. Le Président De Gaulle, trop vieux et entièrement dépassé par les événements, ne pouvait qu’essayer de trouver une porte de sortie et choisit celle du suicide électoral. 1969 fut une resucée de 1946 : un départ dans un fort vacarme de porte claquée.
Il s’en allait, en laissant une fois encore la nation désemparée, proie facile pour les médiocres, les profiteurs, les démolisseurs. Alors, NON, De Gaulle – chef adoré, vénéré par deux générations de Français – ne fut pas un Homme d’État. Il fut seulement un grand espoir déçu.
Construire ou reconstruire l’État, rassembler la Nation, ce sont les attributs de l’Homme d’État. Ces qualités sont surtout utiles en cas de crise majeure de société. Notre France actuelle, désorientée comme elle ne l’a jamais été davantage depuis 1940, n’a pas besoin de clowns médiatiques ni d’affairistes – d’ailleurs, elle en regorge. Elle a besoin de l’être d’exception : un Homme d’État.
09:46 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |