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lundi, 30 septembre 2019

MARTIN PELTIER, ÉCRIVAIN ET JOURNALISTE, INTERVIENDRA LORS DU RENDEZ-VOUS "BLEU BLANC ROUGE" DE SYNTHÈSE NATIONALE LES 12 ET 13 OCTOBRE À RUNGIS (94)

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16:07 Publié dans 13 - Les 13e Journées de Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Autriche : échec aujourd'hui, succès demain? Les clés du succès sont entre les mains de Norbert Hofer.

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L'avis de Jean-François Touzé

Avec 16% des suffrages, la droite nationale autrichienne perd 10 points par rapport au scrutin de 2017 et n'arrive qu'en troisième position derrière les conservateurs et les sociaux démocrates.
 
Le FPÖ qui, il y a deux ans étaient aux portes du pouvoir et avait conclu un accord de gouvernement avec les conservateurs paie la légèreté de certains de ses dirigeants qui, devenus ministres, avaient cru que tout leur était permis. La droite nationale doit être irréprochable. Notre combat est tout aussi spirituel et éthique que politique. Il doit se situer dans l'ascèse et exclure toute facilité liée aux attraits du pouvoir.
 
C'est ce qu'a bien compris le nouveau président du FPÖ, Norbert Hofer (ci-dessus), qui, prenant acte de l'échec de son parti a exclu tout accord avec la droite conservatrice et déclaré « Nous nous préparons à l'opposition ». « Pas ravi » du résultat du scrutin, Hofer a surtout annoncé que le FPÖ allait être totalement réorganisé et entreprendrait un travail sur lui même de grande ampleur.
 
C'est en effet par l'organisation, la structuration et l'instauration d'un esprit militant, conquérant et débarrassé des contingences politiciennes que la droite nationale accédera durablement au pouvoir. Par le haut.
 
Cela ne vaut pas que pour l'Autriche... 

15:41 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

SECTAIRES !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Ainsi, la famille Chirac aurait exprimé le souhait que Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, soit tenue au large des cérémonies funèbres accompagnant le départ de l’ancien président  pour, ce qu’il est convenu d’appeler, « un monde meilleur ». Loin de nous le propos de nous lamenter sur le sort, ainsi réservé, au chef du RN,  mais nous trouvons  cette décision  particulièrement  injuste, pour tout dire sectaire. Tous les leaders politiques de tous bords seront présents, à l’exception aussi de la France insoumise,   conviés à se recueillir sur la dépouille de l’ancien chef de l’État. Pourquoi pas elle, qui représente tout de même, qu’elle soit appréciée ou détestée, louangée ou boycottée, plusieurs millions d’électeurs ? Il y aurait donc, aux yeux de la famille Chirac, des  « bons » et des « mauvais » Français ? Quand on parle de la « famille », se résume-t-elle à la seule Claude, la fille de son père, qui fut souvent, « le mauvais » génie de son papa ? On voit mal madame Bernadette Chirac, assez conservatrice, très pieuse, lancer une telle « fatwa » !

Une girouette politique

Les médias, à l’occasion du décès de l’ancien président, en fond des tonnes, sans nuance aucune. On tresse des louanges au défunt président sans aucune retenue, sans aucune mesure. Qui était, en réalité, le « Grand Jacques » ? Un aventurier de la politique, un bon vivant proche du petit peuple, un homme de gauche ayant fait carrière à droite ? Un homme très  cultivé, malgré les apparences ? Un peu tout cela à la fois, mon général ! Dans sa jeunesse, le petit corrézien était sympathisant communiste, ayant signé « l’Appel de Stockholm » contre le nucléaire, - le nucléaire occidental seulement, bien sûr -, et vendait, occasionnellement, l’Humanité à la criée. Ce qui ne l’empêcha pas de faire un voyage aux États-Unis dont il resta marqué à vie. « Algérie française » pendant son service militaire,- une bonne « maladie » selon nous !-, il fut un défenseur de l’immigration en cosignant  en 1976 avec Giscard d’Estaing, le funeste  décret ouvrant droit au regroupement familial pour les étrangers, tout en les fustigeant quelques années plus tard, avec sa célèbre phrase sur les « bruits et les odeurs ». Du très eurosceptique  « appel de Cochin », à « l’europhilie  maëstrichtienne » et au référendum constitutionnel de 2005, il fit le grand écart, devenant un partisan conformiste de l’Union européenne.

Le bilan

Comme tout homme public à la riche carrière politique, n’oublions pas qu’il fut tour à tour ou en même temps député, ministre, premier ministre, maire, conseiller général et, excusez du peu, président de la République pendant 12 ans, - plus que Charles De Gaulle lui-même !-, il a droit au bilan de son action. À savoir,  deux colonnes, débit/crédit. Au débit, cet article ne suffirait pas à recenser toutes les erreurs, tous les mauvais coups portés à l’unité de la nation, tout l’immobilisme d’un seconds mandat n’en finissant  pas de… finir, les accusations mensongères contre « l’extrême-droite », le refus de dialoguer avec son représentant qualifié pour le second tour de la présidentielle de 2002, etc… Sans oublier ses démêlés avec la justice, mais là nous ne l’accablerons pas, la chose étant tellement courante avec le personnel politique français ! Au crédit de son action, nous retiendrons, bien sûr, le courageux refus d’engager la France en Irak, à la remorque des USA, sans oublier les deux radicales  décisions prises pour stopper les tirs contre nos soldats en Bosnie et en Côte d’Ivoire. Il ordonna, en effet,  deux raids destructeurs  menés  contre les ennemis de nos armées à Sarajevo et à Bouaké. Sans oublier la bonhomie générale du personnage, son incroyable facilité à dialoguer avec quiconque, son style de bon vivant, son appétit sans limite de la bonne chère et de la bonne… chair ! Homme d’État ? Peut-être, hédoniste et épicurien, sûrement. Mais la course  aux jupons, dont il n’avait pas l’exclusivité dans le magma politicien, comme l’amour de la tête de veau et de la Corona, n’a jamais fait une bonne politique. Dommage que cet homme à l’énergie débordante, au charisme évident, n’ait pu s’entendre avec notre courant de pensée au sens large du terme, malgré quelques fragiles passerelles lancées ici ou là. Mais à l’heure de la séparation, de l’au revoir, à tout pêcheur miséricorde. Au moment où l’ancien maire de Paris s’éloigne pour l’au-delà des mers, comme dirait l’inimitable Jean Raspail, souhaitons-lui tout de même, en chrétien imparfait,  bon vent !  

15:35 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Obsèques de Chirac : Marine Le Pen rend hommage.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
"Il est naturel que je me rende lundi à la cérémonie nationale d'hommage à l'ancien Président de la République" a déclaré Marine Le Pen.
 
Il s'agit, en effet, d'un hommage. Hommage que le vice républicain rend au vice politicien.
 
La fille de Jean-Marie Le Pen qui eut à subir pendant trente ans la haine que lui portait Jacques Chirac a-t-elle oublié les responsabilités immenses qui, du regroupement familial à l'abaissement mémoriel de la France en passant par la loi Veil, le succès du référendum Mitterrandien sur Maastricht (sans sa prise de position en faveur du Traité, la réponse des Français aurait été massivement "NON !) et l'instauration du Front républicain contre le FN, furent celles de celui qui, à la fin des années 50, vendait à la criée l'Humanité sur les marchés parisiens ? Des responsabilités que le seul fait d'avoir — pour des raisons qui ne doivent rien à l'indépendance nationale mais beaucoup à d'autres intérêts — épargné à notre pays une deuxième entrée en guerre en Irak aux côtés des Américains ne saurait compenser, surtout venant de celui qui n'hésita pas à soutenir les bombardements US contre la Serbie, vieille et constante alliée de la France, pour installer au cœur de l'Europe une république islamique.
 
Devant les réticences appuyées du clan Chirac à sa présence, la Président du RN, y aurait finalement renoncé. Reste que l'intention compte bien plus que la réalisation.
 
Marine Le Pen espèrait sans doute, en se rendant à ces obsèques, gagner encore un peu de respectabilité républicaine et quelques voix de plus en 2022. 
 
Elle y perd encore un peu plus de l'honneur quelle avait reçu en héritage.

15:21 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La vie et l’œuvre de Supermenteur

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Par Jarente de Senac

Bizarre cet engouement des Français pour Supermenteur, la très réaliste marionnette de Jacques Chirac des Guignols de l’info qui, loin de le ridiculiser, lui on fait une excellente publicité. Faut dire que dans le genre, Balladur fait office de chevalier à la triste figure. On n’a jamais souhaité la mort du pécheur mais depuis qu’il est à la retraite, Chirac ne servait plus à grand-chose étant entendu que toute sa vie il n’a servi à rien.

Je ne peux m’empêcher de penser à ce mot de Coluche qui résume parfaitement Chirac : c’est l’histoire d’un mec ! C’est surtout l’histoire d’un mec qui, comme tout bon énarque, n’a rien dans le cigare hormis l’opportunisme. L’Ena émascule, on en a la preuve tous les jours.

D’un mec donc, qui a fait ses armes sous Georges Pompidou, le seul vrai chef d’Etat français depuis 1945. Cet homme aurait pu être un modèle pour Chirac mais la distance entre l’énarque et le normalien était trop grande. Chirac, sera donc le revers de la médaille Pompidou. Pompidou le balance en Corrèze pour reprendre un département aux mains de la gauche. En fait, un mélange de socialisme bouzeux et de radsoc ripoliné franc-mac dans sa version AOC. Et là, toute cette fange socialo va déteindre sur le candidat Chirac qui s’accommode des loges et vaseline les socialos locaux. Il emporte le morceau. Sa meuf, Bernadette, du Chaudron de Courcel, fausse noblesse issue des burnes de Napoléon III, se rêve en châtelaine. Chirac lui achète un château plus bric que broc de Bity à Sarran. La voici donc châtelaine de Corrèze, la mère Chaudron. Chirac s’en tape, n’y foutra quasi jamais les pieds, il préfère les bistrots, la bonne bouffe paysanne et les hôtels où il tringle ses conquêtes du jour, car, Mémère, c’est pour toujours. Cocue, mais contente.

De Chirac, ce qui saute d’emblée aux yeux, c’est qu’il a toujours vécu dans les palais de la République aux frais de la princesse (le contribuable) et rémunéré par elle (le même contribuable). Mis à part Bity, on ne connaît pas à Chirac de frénésie immobilière comme chez Mitterrand (Venise, Lubéron, Landes, Paris). Non, Chirac est un sapeur-sabreur, abonné au lit Picot de campagne électorale. Allez, hop, pas de temps à perdre, le temps politique c’est de l’action et pas de la réflexion. D’ailleurs, ça n’a jamais été au programme de l’Ena.

Le voici Premier ministre d’un autre grand glandouilleur, Giscard dit d’Estaing du côté de ma cousine de Bretagne. Ca marche pas entre les deux hommes. Giscard se prend pour un roi de France. Chirac sera donc son Ravaillac. Et il l’assassine à l’élection présidentielle de 1981. Giscard ne s’en remettra pas et lui vouera une haine tenace. J’imagine Giscard face au catafalque de Chirac lui dire : « Pov’con, je t’enterre et je me marre ! ».

Suivront quatorze années d’agitation et deux années de cohabitation, flingué par un Mitterrand nettement plus intelligent que l’agité du bocal. Chirac n’aime et ne sait rien faire d’autre qu’une campagne électorale. Là, heureux comme un sumo sur un tatami, il peut bouffer, bistroter, tâter le cul des vaches (… et pas que), dormir à l’hôtel loin de Mémère qui ne se morfond pas du tout dans les 1100 m2 de son palais parisien. Une fois l’élection gagnée – ou perdue – la marionnette se dégonfle et connaît un coup de blues. Limite burn out !

En 1995, rebelote aux présidentielles où Balladur qu’il croyait Ballamou décide de se présenter. C’est Bikini dans le Landerneau gaulliste. Mais, une fois de plus il faut en tirer les enseignements : une élection en démocratie ne se gagne pas sur un programme mais sur la tronche du mec et ce qu’il est sensé représenter. On croyait Mitterrand socialiste, il était pétainiste et de droite, on croyait Chirac à droite, il était de gauche et impuissant. Mais voilà, y a l’image : Chirac aime les paysans (il s’en fout, il n’a rien fait pour eux), il aime la tête de veau (pas plus que ça), les gonzesses (on le surnomme 3’14 douche comprise !) la musique militaire et les histoires grivoises. Ca peut suffire. La preuve… On passera sur le lourd dossier de ses casseroles, nombreuses, même s’il n’est pas Cahuzac mais plutôt Méry. Il sera néanmoins condamné… avec sursis. Il en rigole encore. De ses douze années comme chef d’Etat, il n’y a rien à retenir. Tout s’est joué à l’esbroufe. Il a laissé la France dans un état lamentable que ne redresserons pas ses successeurs.

 

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