lundi, 24 février 2020
Voilà quatre-vingts ans, le massacre de Katyn : l’élite polonaise assassinée par Staline
Le grand historien du communisme Stéphane Courtois salue le documentaire Les Bourreaux de Staline diffusé mardi 25 février sur Arte. Il explique le crime de masse perpétré par le NKVD contre les Polonais prisonniers de guerre des Soviétiques en 1940. Et souligne que la terreur a été un moyen de gouvernement dès Lénine.
Le 5 mars 2020, cela fera quatre-vingts ans que les membres du Politburo du Parti communiste (bolchevique) d’Union soviétique signèrent l’ordre « ultrasecret » d’« appliquer le châtiment suprême : la peine de mort par fusillade » - en capitales dans l’original - à 14 700 Polonais, « officiers, fonctionnaires, propriétaires terriens, agents de police [etc.] », ainsi qu’à « 11 000 [Polonais] membres de diverses organisations contre-révolutionnaires d’espions et de saboteurs […] ». Un langage idéologique et paranoïaque qui, depuis novembre 1917, caractérisait le discours bolchevique. Dans la foulée, Nikita Khrouchtchev, à l’époque patron communiste de la Pologne soviétisée, ordonnait la déportation au goulag des familles des exécutés, soit 65 000 femmes et enfants, bientôt accompagnées de près d’un million d’autres Polonais.
Sur le massacre communiste de Katyn, il est indispensable de lire le livre de Roger Holeindre et Alain Sanders. Ce livre est dédié à la mémoire des 14 500 officiers polonais et aux malheureuses victimes qui sont mortes dans les camps de prisonniers soviétiques de Kolziesk, Starobiesk et Ostachkov pendant le printemps 1940. Les restes macabres de 4 253 d’entre eux furent retrouvés dans la forêt de Katyn en 1943.
Il est aussi dédié aux dizaines de milliers de Polonais qui ont disparu en Union soviétique pendant et après la guerre.
Ce qui est raconté là, c’est le plus terrible des massacres de masse commis dans les siècles récents. Et qui n’a jamais été jugé. Nous sommes tous redevables aux Polonais qui ont accepté et subi tous les sacrifices sans jamais avoir été honorés comme ils auraient dû l’être. En attendant la reconnaissance internationale de l’horreur de Katyn, puissent les textes rassemblés dans ce livre contribuer à réparer, même modestement, cette sanglante injustice.
Ce qu'on ne vous a jamais dit sur Katyn, Roger Holeindre et Alain Sanders, Atelier Fol'fer, 260 pages, 21 euros cliquez ici
18:13 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le coronavirus pourrait déclencher une nécessaire correction boursière
Marc Rousset cliquez ici
Les boursiers sont fébriles car ils ont des difficultés pour évaluer l’impact du coronavirus sur les résultats à venir des entreprises. Ces dernières devront probablement faire face, dans les mois prochains, à une diminution de la demande pour certains produits et services, avec des circuits d’approvisionnement et de logistique perturbés en amont. De plus, l’indice PMI américain, qui mesure l’évolution de l’activité, est tombé à son plus bas niveau depuis 2013, s’établissant à 49,6 points en février, tous secteurs confondus, contre 53,3 points en janvier. Quant à l’indicateur PMI des services, il a plongé de 53,3 à 49,4. Ce chiffre est particulièrement inquiétant car les services sont à l’origine des deux tiers de la croissance du PIB aux États-Unis
Selon Patrick J. O’Hare, de Briefing.com, le marché bousier est « surpeuplé, surévalué, prêt pour une correction, ce qui alimente une ruée vers les valeurs refuges », ajoutant : « La question est de savoir qui, du marché boursier, du marché obligataire ou de l’or, va céder le premier. »D’autres boursiers plus pessimistes prétendent que le coronavirus va s’étendre avec des effets qui seront alors beaucoup plus catastrophiques et prolongés pour l’économie.
Un autre fait inquiétant est que les États ne veulent plus de la dette américaine avec, pourtant, des taux d’intérêt positifs et un dollar qui se revalorisait jusqu’à présent, alors qu’en Europe, les taux sont négatifs. Quant au rendement du T-Bond américain à 10 ans, il est tombé, vendredi, à 1,459 %, au plus bas depuis juillet 2016, tandis que le taux du T-Bond à 30 ans a, lui, chuté à un plus bas historique de 1,92 %. Il y a donc, de nouveau, inversion de la courbe des taux d’intérêt, annonciatrice de récession, aux États-Unis (taux à court terme 1,5 % – 1,75 %).
Le problème est de savoir si l’épidémie aura des effets maîtrisables, temporaires et réversibles. Si ce n’est pas le cas, un hyper-krach dans une économie mondiale aussi fragile, interconnectée et hyper-endettée, serait inévitable. Et il n’y aurait, une fois de plus, comme ultime solution que tous les pays émettent sans cesse plus de monnaie jusqu’à ce que la plupart des devises perdent complètement leur valeur.
C’est la raison pour laquelle l’or, valeur-refuge, a bondi, vendredi, de 1,8 % pour atteindre 1.649,75 dollars l’once sur le marché du COMEX à New York, son plus haut niveau depuis 7 ans. Les stratèges de Goldman Sachs estiment que le métal jaune pourrait dépasser 1.850 dollars l’once si le coronavirus ne peut être maîtrisé d’ici la fin du deuxième trimestre.
En Chine, les ventes de voitures ont chuté de 92 % au cours des deux premières semaines de février. Les contrats d’achat de cuivre au Chili et au Nigeria sont annulés pour cas de force majeure, ce qui fait plonger les cours. Une récession chinoise paraît inévitable malgré les injections de liquidités par la Banque centrale de Chine, avec des facilités de crédit et l’abaissement des taux d’intérêt. Les problèmes de dépendances stratégiques pour des médicaments ou certains biens vont, enfin, se poser d’une façon bénéfique pour l’avenir d’une Europe irresponsable qui a délocalisé pour enrichir les seules multinationales au lieu d’établir des barrières douanières protectrices et maintenir l’emploi industriel en Europe.
La récession couve dans une Allemagne qui exporte deux fois plus (1.377 milliards d’euros) que la France, les ventes de biens d’équipement n’étant pas éternelles. Tandis que le Japon, avant même le coronavirus, se dirigeait vers une récession, la consommation ayant diminué de 3 % et le PIB de 1,6 % pendant le dernier trimestre 2019. La banque HSBC prévoit une diminution de ses effectifs de 35.000 personnes en trois ans, et Cathay Pacific et Singapore Airlines sont pratiquement à l’arrêt. L’Argentine, elle, va tout droit vers le défaut de paiement. En France, contrairement aux cocoricos de Macron, à partir des seuls échantillons de l’INSEE, le chômage ne diminue pas et reste stable à 6.500.000 chômeurs effectivement inscrits à Pôle emploi !
Les marchés vont-ils enfin devenir réalistes ? Goldman Sachs croit à une correction. L’hyper-krach et l’effondrement du Système, suite à l’hyper-endettement, ne devraient pas encore avoir lieu, sauf en cas de pandémie incontrôlable, d’autant plus que Trump, pour se faire élire en novembre, et les chefs de gouvernement de la zone euro, pour éviter une révolution populiste, seraient prêts à ouvrir les vannes de la fausse monnaie, quitte à doubler le bilan de la Fed ou de la BCE !
16:20 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le Parti de la France soutient la liste de Stéphane Ravier à Marseille
Jean-François Touzé Délégué général du PdF
Le Parti de la France annonçait, début février, son soutien plein et entier à la candidature de Stéphane Ravier, militant de toujours, sénateur courageux et patriote exemplaire.
La dynamique existe. Elle est forte. Un sondage place Stéphane Ravier en tête Tout, oui tout doit être fait pour assurer le succès de la droite nationale et son arrivée aux responsabilités municipales. Plus de 45 ans de combats militants, tant de grandes figures de notre camp engagés pour Marseille ville française, doivent aboutir à la libération de la cité phocéenne.
Pas une voix nationale ne doit manquer à Stéphane Ravier. Dès le premier tour !
15:48 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Qui est réellement Georges Soros qui a infiltré la CEDH?
Un rapport accablant démontre la main-mise du réseau d’ONG du milliardaire extrémiste Georges Soros sur la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Dans une enquête fouillée, le magazine Valeurs Actuelles révèle tous les détails de ce scandale qui dessine le portrait d’une des personnalités les plus influentes de notre époque.
Spécialiste de la « société ouverte de Soros », Pierre-Antoine Plaquevent procède, dans un entretien accordé en 2019 à TVLibertés, à une véritable radiographie de celui qui se dit « un chef d’Etat sans Etat ». Un document à découvrir de toute urgence !
11:57 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Ce mardi 25 février à 19 h : Tous devant l’Elysée
Rendez-vous à 19 h place Clémenceau. Après les manifs au Sénat, nous revoilà près de l’Elysée pour demander à Emmanuel Macron de retirer le projet de loi bioéthique ! Nous serons là pour redire notre opposition à ce projet de loi qui fait de l’enfant un objet commercial !
10:56 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Marine Le Pen envisagerait abandonner la tête du RN "en vue de la Présidentielle"
L'avis de Jean-François Touzé
En envisageant d'abandonner la présidence du Rassemblement National dans la perspective de la Présidentielle de 2022, Marine Le Pen ne sacrifie pas seulement au mythe gaullien du candidat au dessus des partis face au peuple, illusion fondatrice d'une Ve République bâtie sur l'arnaque et l'illusion, à laquelle elle a, depuis, longtemps fait acte de soumission.
Cette décision à laquelle réfléchit Marine Le Pen relève, en fait, du subterfuge, le but étant avant tout de laisser derrière elle les dettes abyssales de son parti, conséquences d'une gestion aussi héliogabalesque qu'incompétente, de fuir ses responsabilités et de pouvoir, grâce à un comité de soutien, se donner les moyens nouveaux de sa candidature. À l'évidence, l'annonce très prématurée de cette dernière en janvier, s'inscrivait également dans ce scénario.
Miné par son trou financier, proche du dépôt de bilan, ayant échoué dans toutes ses tentatives de rassemblement, exsangue sur le plan militant, incapable de constituer des listes municipales dans de nombreuses villes qui semblaient pourtant favorables, le RN est devenu un fardeau pour celle qui en est encore la Présidente.
Ceux qui, derrière Jean-Marie Le Pen, ont, par leur travail, leur peine, leur sueur, leur abnégation, parfois leur sang, construit le Front National dont elle hérita avant de le renier, apprécieront.
Marine Le Pen aime les jeux de miroirs. Surtout quand ils reflètent sa propre image. Mais le réalité est têtue. Ce qui se dessine, ce n'est pas une sortie par le haut. C'est un sauve-qui-peut.
09:48 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Entre le marteau islamiste et l’enclume gendériste
Georges Feltin-Tracol
L’« affaire Mila » démontre une nouvelle fois que la soi-disant « Droite nationale » aime se fourvoyer avec ses pires ennemis au risque d’en perdre sa singularité dès qu’elle entend le couplet éculé de l’« unité nationale ».
Mila est cette lycéenne de 16 ans vivant à Villefontaine en Isère. Le 18 janvier dernier, elle insulte l’islam sur le réseau social Instagram. Habituée à étaler sa vie privée sur cette place publique virtuelle, elle repousse ce jour-là les lourdes avances d’un pitoyable dragueur probablement de confession musulmane. Touché dans sa fierté, celui-ci la tance vertement. Mila réplique en vilipendant la religion musulmane. Elle suscite en réaction une vague de commentaires haineux, de menaces de mort et d’appels au viol. Déscolarisée quelques semaines, Mila et ses proches vivent maintenant sous protection policière. Si la police cherche à identifier les auteurs des menaces, le Parquet a finalement décidé un non-lieu concernant une supposée incitation à la haine raciale. On ignorait que les mahométans appartinssent à une race…
Des politiciens (et surtout des politiciennes !) se distinguent par leur condamnation explicite des propos de l’adolescente. Les viragos du féminisme, si promptes d’habitude à dénoncer le premier Gabriel Matzneff venu, se font pour l’occasion bien discrètes. D’autres, en particulier ceux du Rassemblement ex-national, lui apportent un soutien médiatique et s’alignent sur la « gauche Charlie ». Ainsi l’avocat de l’hebdomadaire satirique, Richard Malka, la défend-il. Marine – Malka, même combat ? Un cauchemar…
09:47 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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