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vendredi, 28 février 2020

Vénération des reliques de la Passion à Saint-Germain-l’Auxerrois

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Près d’un an après l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, la relique sauvée grâce au courage des pompiers sera exposée à l’église Saint Germain l’Auxerrois chaque vendredi de Carême.

La Couronne d’épines, l’une des plus précieuses reliques de la chrétienté, sera exposée à la vénération des fidèles à sept reprises pendant le Carême. C’est ce qu’a indiqué le 24 février Mgr Patrick Chauvet, recteur de la cathédrale Notre-Dame, sur les ondes de Radio Notre-Dame. Sauvée grâce au courage des pompiers lors de l’incendie de Notre-Dame le 15 avril 2019, la relique est depuis conservée au Louvre. « On l’avait ressortie une fois mais c’était très compliqué, a expliqué Mgr Chauvet, car elle est désormais conservée au Louvre et il faut la protéger, ce qui suppose beaucoup de gendarmes placés tout autour. C’était donc préférable de ne la sortir que pour le temps du Carême. 

Concrètement la vénération aura lieu tous les vendredis de Carême (28 février, 6 mars, 13 mars, 20 mars, 27 mars, 3 avril et 10 avril), de 15 heures à 17 heures à l’église Saint Germain l’Auxerrois, dans le 1er arrondissement, près du Louvre.

Le Vendredi Saint, 10 avril, le temps de la vénération sera étendu à toute la journée, de 10 heures à 17 heures.

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17:33 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Coronavirus : fermer une frontière ne la rend pas étanche

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Entretien avec Alain de Benoist

Breizh-info.com : De prime abord, que vous inspire ce coronavirus qui a touché la Chine d’abord, avant d’être détecté dans d’autres pays, et notamment en Europe ?

Alain de Benoist : D’abord, un sentiment de déjà-vu. Des villes entièrement désertées, des avenues où ne circule plus aucune voiture, des populations confinées dans leurs logements, des régions entières mises en quarantaine, on a tous déjà vu ça. Mais c’était dans des films-catastrophes ou des films de science-fiction. Là, ce n’est pas du cinéma. On pouvait se faire une réflexion du même ordre en voyant s’écrouler les tours du World Trade Center. Cette fois, on est dans le réel. Le réel a rattrapé la fiction. Curieux sentiment.

Ce qui frappe aussi, c’est la façon dont ressurgit immédiatement la logique du bouc émissaire. Au Moyen Age, quand il y avait une épidémie, on accusait les Juifs d’avoir empoisonné les puits. Aujourd’hui, des crétins s’en prennent aux restaurants japonais ou aux cars de touristes chinois. Permanence de l’irrationalité des foules.

Breizh-info.com : Les pouvoirs publics refusent pour le moment toute fermeture des frontières. Est-ce tenable ? N’est-ce pas finalement une logique jusqu’au boutiste, pour ne pas donner raison aux défenseurs de la frontière sur d’autres thématiques comme celles de l’immigration (en gros, est-ce que cela ne démontrerait pas que fermer ses frontières, c’est possible…) ?

Alain de Benoist : Je suis un peu sceptique sur cette notion de « fermeture des frontières », que beaucoup emploient comme une sorte de formule magique. Les frontières n’ont pas arrêté de nuage de Tchernobyl, je doute qu’elles puissent arrêter le coronavirus. On n’arrête pas la propagation d’un virus comme on contrôle la circulation des personnes. D’ailleurs, que veut-on dire exactement quand on propose de fermer les frontières ? Que plus personne ne va plus pouvoir entrer ou sortir d’un pays ? Mais est-ce tenable ? Pendant combien de temps ? Avec quelles conséquences ? Qu’on va renforcer les contrôles et mettre en quarantaine tous les voyageurs « à risques » ? Mais si l’épidémie se développe, il n’y aura plus que des voyageurs de ce genre. Si un foyer infectieux se déclare demain à Paris, que fait-on ? Fermer une frontière ne la rend pas étanche.

Le problème est qu’à l’heure actuelle, nous ignorons complètement où l’on en est de la propagation de l’épidémie. Au début ou à la fin ? A-t-on tendance à la surestimer ou, au contraire, à la sous-estimer ? Tout ce que l’on sait, c’est que le covid-19 se propage très rapidement, mais qu’il tue relativement peu : entre 3 et 5 % des personnes infectées (plus chez les personnes âgées ou déjà affaiblies par d’autres maladies). En d’autres termes, on manque de recul pour porter un jugement définitif.

Breizh-info.com : La métropolisation de nos sociétés modernes, et notamment de la France, n’est-elle pas propice à un développement beaucoup plus massif de ce type de virus, et à sa propagation plus rapide ? Finalement, le coronavirus n’est-il pas, dans ses conséquences, révélateur de la faillite du mondialisme, comme l’expliquait récemment Lionel Rondouin ?

Alain de Benoist :  C’est l’évidence même, mais il ne faut pas abuser de cet argument. La peste noire qui a dévasté l’Europe médiévale au XIVe siècle, entraînant la mort de 30 à 50 % des Européens en l’espace de cinq ans, ne s’est pas propagée dans un contexte de mondialisation comparable à ce que nous connaissons aujourd’hui. Plus près de nous, je ne crois pas non plus que la fermeture des frontières aurait empêché la propagation de l’épidémie de grippe espagnole de 1918, qui a fait entre 50 et 100 millions de morts, soit beaucoup plus que la Première Guerre mondiale (ce que tout le monde semble avoir oublié).

Là où, en revanche, la mondialisation aggrave les choses, c’est sur le plan économique. La mise à l’arrêt de la plus grande partie de l’économie chinoise va avoir, surtout si elle se prolonge, des effets dévastateurs sur l’économie mondiale, voire sur le système financier, dont il est encore impossible de mesurer l’ampleur, mais dont on sait bien qu’ils iront bien au-delà du secteur du tourisme ! La Chine représente à elle seule 20 % du PIB mondial, et toute une série de secteurs de production en dépendent pour fonctionner normalement. C’est ce que Lionel Rondouin a parfaitement expliqué dans l’entretien auquel vous faites allusion. Le seul avantage, si l’on peut dire, c’est que toute cette affaire aura mis au grand jour les risques de la dépendance. Si cela pouvait pousser certains industriels à en revenir vers plus d’autosuffisance et plus de relocalisations, ce serait déjà une bonne chose.

Breizh-info.com : On lit énormément de « fake news sur le web, ou de rumeurs, évoquant des projets machiavéliques pour empoisonner la population, des tests effectués par certaines puissances pour voir la réaction d’autres nations sur une épidémie à grande échelle. Que faut-il croire et ne pas croire ? Y a-t-il des raisons de s’interroger ?

Alain de Benoist : Un virus est un danger invisible, et de tous les dangers, ce sont ceux que l’on ne voit pas qui font le plus peur. Ce sont aussi ceux qui mobilisent le plus les fantasmes qui alimentent les paniques et constituent un terrain rêvé pour les complotistes de tous genres. Le Web regorge déjà de délires de tous genres et les réseaux sociaux font caisse de résonance. Malheureusement, les mêmes qui dénoncent à grand bruit les « bobards » de la grande presse sont souvent prêts à ingurgiter d’autres « bobards » dès lors qu’ils sont mis en ligne sur des médias « non officiels ».

Il est normal de s’interroger, mais en gardant un minimum de sens critique. Plutôt que de répéter des assertions invérifiables, mieux vaut s’en tenir aux faits établis. Prenons un exemple. Il est incontestable qu’il n’existe en Chine qu’un seul laboratoire de haute sécurité du type P4, spécialisé dans la recherche sur les souches virales et sur d’éventuelles armes bactériologiques, et qui abrite donc des germes extrêmement pathogènes. Il se trouve que ce laboratoire, créé avec l’aide de la France (d’où la présence de Bernard Cazeneuve à son inauguration, le 23 février 2017), dirigé par le professeur Shi Zhengli, se trouve à Wuhan, soit à l’endroit exact où a éclaté l’épidémie de Covid-19. Si c’est une coïncidence, disons qu’elle est malheureuse.

Source : breizh-info

14:12 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 4 avril à Paris : 4e banquet des amis de Synthèse nationale avec une intervention de Jean-Gilles Malliarakis sur le corporatisme

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Retenez dès maintenant votre place cliquez ici

- Samedi 4 avril sera une journée bien remplie pour les Amis de Synthèse nationale. L’après-midi, une réunion interne est organisée à Paris afin de préparer le 14e rendez-vous Bleu Blanc Rouge qui aura lieu les 10 et 11 octobre prochain à Rungis. Vu l’ampleur que prennent ces journées, nous avons besoin encore plus de l’aide de nos amis. Les volontaires sont les bienvenus. Si tel est votre cas, vous pouvez vous inscrire pour participer à la réunion du samedi 4 avril : synthesenationale@club-internet.fr 

- Le soir du samedi 4 avril se déroulera le 4e banquet annuel des Amis franciliens de Synthèse nationale dans un sympathique restaurant parisien. Le thème de ce dîner sera « solutions corporatistes ? » avec comme invité Jean-Gilles Malliarakis, éditeur et militant historique du combat nationaliste et directeur du site l'Insolent. Un bon moment en perspective.

10:51 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mardi 17 mars, la librairie "Notre Dame de France" fête la Saint Patrick

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10:50 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |