Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 01 novembre 2020

Sur fond de Covid-19 et terrorisme : risque d’écroulement en France dès 2021

recession-845x475.png

Marc Rousset

Dès ce mardi 27 octobre, un premier coup de semonce boursier inattendu fut l’effondrement de plus de 20 % du titre technologique allemand SAP, après l’avertissement lancé par la direction concernant les entreprises qui n’investissent pas. Depuis jeudi, suite à la peur des conséquences économiques du confinement, certains boursiers se demandent si la seconde jambe de baisse, comme en 1929, après une remontée de quelques mois, n’a pas déjà commencé ?

Les experts s’attendent à une poursuite de la baisse des marchés. Compte tenu de la situation actuelle des Bourses, comparable à celle du mois de février, des mouvements prochains de panique comparables à ceux de février et mars 2020, qui ont fait plonger le CAC 40 de 39 % en un mois, ne sont pas impossibles.

Les marchés européens ont fini en ordre dispersé, vendredi, suite aux incertitudes politico-économiques et à la deuxième vague de Covid-19. L’EuroStoxx 50, composé des plus grosses valeurs européennes, a perdu 7,52 % sur la semaine, qui a été brutale pour les actions. Les marchés se réveillent, enfin, face aux réalités. Personne n’a été épargné : -8,6 % à Francfort, -7 % à Milan, -4,8 % à Londres, -6,4 % à Paris. Les trois banques du CAC 40 (Crédit agricole, BNP Paribas et Société générale) ont dégringolé, perdant chacune environ 10 %.

Aux États-Unis, Wall Street, minée par la pandémie, a aussi connu sa pire semaine et son pire mois depuis mars 2020. Sur la semaine, le Dow Jones a perdu 6,5 %, le NASDAQ et l’indice S&P 500 respectivement 5,5 % et 5,6 %. Facebook a perdu 6,31 %, Amazon 5,45 % et Twitter 21,11 %. Sur le mois, le Dow Jones a perdu 4,61 %, le NASDAQ 2,29 % et le S&P 500 2,77 %. Le VIX, l’indice de la peur, est remonté à 38, proche de son pic. Le spectre de la débandade de mars 2020 plane aussi bien en Europe qu’aux États-Unis.

L’économie française replonge dans un tunnel d’incertitudes, même si Bruno Le Maire annonce une récession de -11 % pour 2020 (contre -5,5 % en Allemagne) et de « bons chiffres de croissance » pour 2021, sans se hasarder à les préciser. Il avançait aussi +5 % pour le dernier trimestre 2020 alors que ce sera, en fait, une récession de -5 %. Selon l’économiste Philippe Waechter, la croissance se limitera à 3,5 % pour 2021 et il faudra attendre 2026 pour retrouver le niveau d’activité de 2019, mais il fait partie du Système et pèche par optimisme, lui aussi, en refusant d’envisager une tempête, voire un écroulement de la France et de l’Europe du Sud en 2021.

Plus de la moitié des PME européennes pourraient faire faillite dans les douze mois, selon McKinsey. Les PGE, qui sont les prêts garantis par l’État, ne seront jamais remboursés par les entreprises. Sans vaccin et fin de pandémie, nous sommes condamnés à une succession de confinement/déconfinement avec une fragilisation et mortalité chaque fois de plus en plus grande des entreprises, alors que le Covid-19, c’est, en France, 0,4 % de mortalité pour des patients, le plus souvent très âgés avec un autre problème de santé. Le risque non avoué dans les médias est que l’on passe du stade de la récession à celui de la dépression. Selon l’OCDE, la dette italienne pourrait exploser, en 2021, à 195 % du PIB, celle du Portugal à 158 % et celle de la Grèce à 229 %, soit des niveaux de banqueroute des États et d’explosion de la zone euro.

Les banques centrales vont continuer à inonder les marchés financiers de liquidités avec une bulle de plus en plus grande sur les actifs. 617 milliards d’euros de rachat de dettes sur un programme de 1.350 milliards ont déjà été effectués par la BCE et Christine Lagarde envisage déjà une rallonge de 500 milliards d’euros du « PEEP » jusqu’à la fin 2021.

Alors que la guerre en France contre le terrorisme islamiste se rapproche, nous allons tout droit vers une crise de la dette des États, un écroulement de certains pays dont la France, l’euthanasie des épargnants et des rentiers, la destruction des monnaies, une crise économique et monétaire mondiale et la refonte du système monétaire international fondé sur l’or.

Boulevard Voltaire cliquez ici

22:55 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.