lundi, 28 décembre 2020
Diversité : pourquoi pas Monnerville et Monnerot ?
Par Camille Galic
Sous la présidence de l’historien Yvan Gastaut, spécialiste des questions migratoires (on devine dans quel sens), secondé par la Marocaine Nadia Hai, ministre de la Ville, un « comité d’experts » tous ancrés à gauche, voire à l’extrême gauche, telle Aissata Seck, responsable de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, planche donc sur une « série de personnalités issues de l’immigration, dont les noms pourraient bientôt orner nos rues ». Une « discrimination positive de nature à redonner une forme de fierté aux habitants des quartiers périphériques » car, selon Mme Hai, « la République ne s’arrête pas qu’à de Gaulle ou Jean Moulin. Il y a aussi des étrangers qui se sont battus pour la République, qui incarnent ses va- leurs, et qui méritent d’être honorés. » En effet, et l’on aimerait que soient ainsi honorés le prince Aage de Danemark et le prince géorgien Dimitri Amilakvari, légendaires figures de la Légion étrangère et Français de cœur comme de sang versé. Dans la liste des 440 personnalités retenues figureraient Joséphine Baker, Pape Diouf, ou Kylian Mbappé, en attendant sans doute un autre footeux d’élite, le cracheur Thuram junior.
Et pourquoi pas le bachaga Boualem qui combattit le FLN dans l’Ouarsenis, le Guyanais Gaston Monnerville et le Martiniquais Jules Monnerot, celui-ci auteur incontournable de la Sociologie du communisme et celui-là intraitable président du Sénat dans son opposition à De Gaulle ? Il est vrai que, socialiste et franc-mac, Monnerville était aussi partisan de l’Algérie française et que Monnerot, bien que venu de l’ultragauche, fut l’un des cofondateurs du GRECE et du Club de l’Horloge avant de présider le Conseil scientifique du Front national.
Disqualifiés d’office !
Source : Présent 26/12/2020
11:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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