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mardi, 13 avril 2021

Jean-Marie Le Pen et Jacques Bombard se sont entretenus

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Comme rapporté dans Le Figaro, Jean-Marie Le Pen et Jacques Bompard se sont entretenus par visioconférence vendredi 19 mars.

Par la grâce et la mémoire des années d’engagement commun, l’incompréhension durable entre le président d’honneur du Front national et le maire d’Orange a été mise au ban des souvenirs. « Nous sommes d’accord sur l’essentiel. C’est déplorable de voir des listes du RN face à des candidats de sensibilité parallèle. Il faut favoriser les axes d’unité. Le plus dur est devant nous, et nous allons vivre des moments difficiles. Il est nécessaire, plus que jamais, de réunir les gens de bonne volonté », affirme Jean-Marie Le Pen. Il a donc été convenu de tout tenter pour éviter de reproduire l’erreur de Tarascon sur les cantons d’Orange et de Bollène lors des prochaines départementales. « Le localisme que j’ai toujours pratiqué est une volonté de maintien dans le département des idées nationales, et impose de respecter ceux qui se battent sur le terrain depuis des décennies à Orange et à Bollène », ajoute Jacques Bompard.

A côté des vœux électoraux formés, c’est une conversation entre deux militants de la cause nationale qui a repris ce jour-là. Comme si elle avait été interrompue la veille.

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16:30 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Qui veut la peau d'EDF ? Une émission sur TV Libertés

L’histoire de l’EDF se divise en trois parties :

1. Le temps de la croissance et du succès (1945 – 1980)

2. Les années du doute et les erreurs stratégiques (1980 – 2000)

3. A partir du début du XXI° siècle, EDF est à la fois entrée dans les déficits et les incertitudes, au surplus menacée, au motif de ces difficultés, d’être découpée par l’UE avec la complicité de la classe politique française.

Depuis 1945 et jusqu’aux années 80, l’entreprise française connut des heures de gloire, une grande prospérité, financée par les emprunts internationaux et des progrès techniques importants dans le nucléaire principalement qui fit de la France un pays indépendant et sûr.

Puis les années de doute et d’erreur vinrent avec l’abandon du surgénérateur, les mécomptes d’Areva et la lenteur de réalisation des EPR.

Et voilà maintenant que l’UE veut découper l’entreprise en trois morceau, bleu, vert et azur, et introduire des modes de gestion à l’anglo-saxonne, y compris pour l’eau dont le rôle est décisif dans l’activité des centrales. Jean-François Auzolle, ingénieur de l’école Centrale Paris, nous fait avec passion, la fresque historique et technologique d’un fleuron français victime du mondialisme.

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16:21 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour candidat à la présidentielle : vers le renouveau de la droite ?

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Didier Beauregard Polémia cliquez ici

Eric Zemmour sera-t-il candidat à l’élection présidentielle de 2022 ? L’hypothèse semble probable selon Didier Beauregard qui, dans cet article très intéressant, défend l’idée que cette candidature pourrait bien marquer le début d’une nouvelle histoire pour la droite française. Et, pourquoi pas, la fin du déclin de la France ?

Polémia

La modération de la droite bourgeoise conservatrice

La perspective d’une candidature Zemmour en 2022 semble bien avancée et marquera, une fois confirmée, une étape décisive dans le processus de recomposition du paysage politique français. Il ne fait peu de doute que la rentrée en lice présidentielle du journaliste vedette, provoquera un électrochoc à droite. Un électrochoc qui finira d’atomiser une droite « classique », dont l’interminable agonie retarde ou bloque les évolutions politiques structurelles du pays qui devrait se repositionner franchement à droite.

Le principal enjeu sociologique de ce scénario est une clé essentielle du jeu politique national des dernières décennies, nous l’avons régulièrement abordé dans les colonnes de Polémia ; c’est celui du positionnement idéologique de la bourgeoisie conservatrice qui s’est figée dans une posture de modération de classe qui la pousse à rejeter tout positionnement politique jugé « extrémiste », c’est-à-dire « populiste ». L’enjeu n’est pas vraiment une question d’idées mais de style. La question est simple : Zemmour, par sa culture et sa virtuosité intellectuelle, peut-il faire basculer le vote bourgeois conservateur d’un vote « modéré » vers un vote jugé plus radical ? De la même manière qu’une part significative de la bourgeoisie de gauche est passée du PS à Macron en 2017, déclenchant, du même coup, un processus de recomposition politique par le centre gauche, en achevant le PS. Aujourd’hui, de l’extrême gauche aux écolos, toutes tendances confondues, la gauche peine à mobiliser 30% de l’électorat et ne dispose pas de perspective crédible d’unité pour pouvoir ambitionner une place de deuxième tour présidentiel.

Une nouvelle donne sociale et politique

Alors que la droite LR, sous la houlette de personnages de faible envergure, prépare son ralliement au centre macronien en vue du duel annoncé Macron/Le Pen, on peut logiquement penser qu’une candidature Zemmour viendrait la mettre sérieusement à mal. Il ne fait aucun doute qu’Eric Zemmour bénéficie d’une forte audience auprès de la droite conservatrice, et l’on peut, notamment, facilement imaginer que les gros bataillons qui ont formé, en son temps, La Manif pour tous, pourraient largement se rallier à une candidature Zemmour alors qu’ils se sont toujours tenus à distance du vote FN. Les agressives postures « progressistes » de Macron et ses dérapages narcissiques ont réussi à choquer le bon sens bourgeois, comme son arrogance de caste a heurté le sentiment populaire, bien souvent. Par ailleurs, et surtout, la crise sociale qui accompagne la crise sanitaire modifie la donne politique. Toute une partie des classes moyennes des services qui, jusque- là, se sentait à peu près épargnée par les mutations de l’économie mondialisée et digitalisée, se retrouve désormais dans des situations de grande instabilité, propices à un vote plus contestataire. Enfin, il n’est pas anodin de rappeler que la force de frappe médiatique d’Eric Zemmour, centrée autour son émission quotidienne sur CNews, implique le soutien aussi ferme que discret de Vincent Bolloré, dont les réseaux d’influence sont puissants dans le monde patronal. Un soutien qui a toujours cruellement fait défaut à la légitimité politique du FN.

Crédité, en l’état, de 13% des voix par les sondages, Zemmour peut jouer le rôle de la boule dans un jeu de quilles ! Si sa candidature se révèle capable d’atomiser la droite « classique » – ce que nous pensons - en trois morceaux ; les zemmouristes, les ralliés macronistes dès le 1er tour, et les « Bertrandistes » (ou tout autre personnage, Edouard Philippe y compris), c’est alors une nouvelle histoire de la droite française qui pourrait commencer par la mise à bas de la barrière infranchissable entre la droite bourgeoise et la droite populaire. Paradoxalement, Marine Le Pen qui devrait, à priori, être la première victime d’une candidature Zemmour, pourrait bénéficier d’une nouvelle dynamique sur les décombres d’une droite décomposée, permettant, enfin, de mettre en équivalence la sociologie politique française, majoritairement à droite, et sa représentation politique. Un scénario optimiste certes, mais qui n’est ni absurde, ni irréaliste et pour une fois qu’une voie se dessine pour échapper à l’effondrement politique que nous vivons depuis tant d’années, ne nous interdisons pas d’espérer !

16:16 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le confinement : jusqu’à toujours plus tard et quoiqu’il en coûte…

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La chronique de Philippe Randa

En Belgique, des milliers de Bruxellois s’étant retrouvés au parc du Bois de la Cambre le 1er avril, la police n’a pas hésité a les charger à cheval !

Depuis, des vidéos de leurs violences – on peut notamment y voir une jeune femme se faire renverser par une patrouille montée ; une autre, assise, se faire tirer les cheveux et frapper à coups de pied – enflamment les réseaux sociaux… à défaut des médias, plus prompts à rendre compte des violences policières, réelles ou plus souvent supposés, lorsqu’il s’agit d’autres populations d’origines extra-européennes.

Va-t-on assister sous peu en France aux mêmes situations et aux mêmes dérapages ?

Ce troisième confinement qu’Emmanuel Macron impose à ses compatriotes – et bien qu’il n’ose même pas en assumer le terme – pourrait-il dégénérer s’il n’était pas respecté par un nombre trop important d’entre eux ?

Le gouvernement français admet désormais (au bout d’un an et après avoir assuré le contraire lors du premier confinement, rappelons-le) que les risques de contaminations en extérieur sont faibles (en fait, quasi-inexistants, ce qu’il semble avoir été le seul à ignorer à l’époque)…

Oui, mais… À Lyon, il y a peu, une foule rassemblée fin mars sur les quais de Saône n’avait donné lieu qu’à des verbalisations, le préfet n’ayant pas osé ordonner l’évacuation des réfractaires à la dictature sanitaire, mais qu’en sera-t-il si de tels rassemblements se multiplient, les beaux jours arrivant et le doute dans la gravité de la pandémie s’accentuant ?

Hypothèse alarmiste ? Pas moins alarmiste, en tout cas, diront certains, que les déclarations de ces scientifiques qui n’ont cessé de se relayer dans les médias pour faire pression sur l’Élysée afin qu’on enferme de nouveau leurs compatriotes. Jusqu’à toujours plus tard et quoiqu’il en coûte…

Philippe Randa a publié récemment Virus farces et attrapes (Dualpha). Pour commander ce livre, cliquez ici.

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Un slogan révélateur

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Georges Feltin-Tracol

Il y a cent ans et quelques mois surgissait d’une scission au congrès socialiste de Tours en décembre 1920 la SFIC (section française de l’Internationale communiste) qui deviendra ensuite le Parti communiste français (PCF). Incontestable puissance électorale au début de la IVe République, ce parti lié à l’Union Soviétique va lentement décliner suite à une conjonction de plusieurs facteurs défavorables pour son supposé prestige : les crises de Budapest en 1956 et de Prague en 1968, le retour au pouvoir du général De Gaulle en 1958 et la signature du Programme commun de la gauche préparée par le machiavélique François Mitterrand.

Aux élections européennes de 2019, la liste communiste conduite par Ian Brossat n’a obtenu que 564 949 suffrages, soit 2,49 %, ce qui est encore beaucoup trop pour un parti connu pour sa plasticité politicienne d’Anne Hidalgo à Jean-Luc Mélenchon. Malgré une réalité groupusculaire, ce partipolitique dispose toujours d’un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale et au Sénat, dirige encore le conseil départemental du Val-de-Marne et administre quelques centaines de municipalités. Ancien organe officiel du parti, L’Humanité demeure le papier-toilette imprimé le plus subventionné de France. Au moment des élections municipales de l’année dernière, le PCF qui a troqué la faucille et le marteau pour une étoile à cinq branches cherchant à se confondre avec l’Hexagone, une larme (de sang ?) au-dessus d’elle, a présenté un étonnant slogan qu’on va revoir aux prochaines élections départementales et régionales : « L’humain et la planète d’abord ».

Ce slogan exprime toute la trahison de la formation de la place du Colonel-Fabien par rapport au prolétariat. Soumis au politiquement correct, il tend à privilégier l’humain à l’homme, car il ne faudrait surtout pas indisposer les femmes, les non-binaires trans-fluides et autres catégories auto-psychiatriques avérées. Il ne s’adresse finalement qu’à un agrégat biologique supra-moléculaire. Le postulat y est clairement individualiste, féministe et gendériste, d’où l’emploi systématique de la stupide écriture inclusive.

Cette valorisation hyper-individualiste se complète d’une référence appuyée à la « planète ». L’invocation est maintenant courante de la part des « escrologistes » verts et des jeunes crétins qui, chaque vendredi ouvré – journées, bien sûr, sans coronavirus -, manifestent pour le climat. La formule mentionne la planète et non pas le monde, la Terre ou le globe, comme si les ultimes momiescommunistes venaient de la découvrir depuis leur lointain espace intersidéral…

« L’humain et la planète d’abord » imite évidemment l’injonction habituelle en cas de naufrage « Les femmes et les enfants d’abord ». Cri dont on doit condamner le sous-entendu patriarcal, sexiste, âgiste, anti-jeuniste, transphobe, voire validiste… En se focalisant sur l’humain et sur la planète, ce slogan efface toutes les communautés intermédiaires, naturelles, volontaires et contractuelles. il nie les ensembles d’appartenance intermédiaires (la famille, la civilisation continentale, le métier, le travail, la région, la nation, etc.). Il ne favorise qu’un hyper-individualisme égotiste ainsi qu’un cosmopolitisme planétarien béat. La priorité accordée à un tas de viande vivant et à un organisme planétaire conscient écarte ainsi toute velléité anti-spéciste. Que faire des insectes, des lombrics et des vers à soie dans cette intolérable perspective individuo-mondialiste ?

« L’humain et la planète d’abord » ne peut toutefois que ravir George Soros et les ploutocrates de l’hyper-classe mondiale. Ils nous préparent en effet un avenir sinistre d’êtres réduits en simples atomes sans sexe ni identité essentielle qui surconsomment et s’endettent. On regretterait presque les tentatives infructueuses en 1938 de Maurice Thorez de passer du Front populaire à un « Front des Français » belliqueux anti-allemand, les charges de bulldozers au début des années 1980 contre les foyers Sonacotra et les trafiquants de drogue dans les fiefs communistes de la « ceinture rouge » parisienne ou les timides rapprochements rouge-brun entre 1992 et 1994.

Il est par conséquent temps que le PCF, ses responsables, ses militants, ses sympathisants et ses électeurs soient promptement euthanasiés. La politique française et la « planète » ne s’en porteraient pas plus mal.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°209, mise en ligne sur TVLibertés, le 6 avril2021.

00:41 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |