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jeudi, 06 mai 2021

Un nouveau policier tué, l’Etat aux abonnés absents

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Le billet de Patrick Parment

C’est peu dire que le vase a débordé depuis longtemps. Un policier, intervenant dans un quarter d’Avignon réputé pour être l’un des lieux du trafic de drogue, a été tué par un individu qui n’a pas hésité à lui tirer dessus avec une arme à feu. L’individu a pris la fuite est recherché comme l’on dit. Si l’on ne peut accuser la police de faire son travail – comme le font les médias bobos comme Libération, Mediapart ou France 2 -, et dans des conditions bien souvent difficiles – par manque de moyens – il n’en va pas de même de ce président de la République et de son gouvernement, totalement dépassés par les événements et dont les préoccupations majeures sont plus électorales que sécuritaires. La police paie la note de l’impuissance de l’Etat et le ministre de l’Injustice signe les factures.

Car l’impuissance de l’Etat se manifeste également au niveau de la Justice et de son ministre, Dupond-Lajoie-Moretti, dont l’objectif majeur est de courir après le Rassemblement national au lieu de botter le cul de ses juges. Cette faiblesse de la justice, les policiers en font les frais chaque jour tant les délinquants qu’ils leur présentent sont trop souvent relâchés, absous ou condamnés à des peines peu en rapport avec le délit. L’affaire Halimi nous en a offert le triste spectacle. Dans les trois quarts des opérations cités, on constate que le délinquant était bien souvent un récidiviste et connu comme l’on dit des services de police. Et, trop souvent, un immigré quand ce n’est pas un fou d’Allah !

Il faut bien dire que quand on place à la tête du ministère de l’Intérieur, des calibres du genre Christophe Castaner, qui fréquenta la pègre dans sa jeunesse pré-socialiste, ou un Gérald Darmanin, à la mode Muselier, pur politicard uniquement soucieux de faire carrière et dénué de toute vision métapolitique, il ne faut pas s’attendre à des miracles. Le drame est que la déliquescence de l’Etat remonte à un certain mai 1981 quand Mitterrand, socialiste à la mode de Bretagne, s’est installé à l’Elysée. On est dès lors allé de Charybe en Scylla dans l’effondrement et l’impuissance avec Chirac, Sarkozy, Hollande et Emmanuel Macron aujourd’hui.

Aussi, quand des militaires prennent la plume pour dénoncer les carences de l’Etat et de son autisme à l’égard de la société et des Français, ils ont malheureusement raison. Raison aussi quand ils prédisent que demain il faudra faire appel à l’armée pour remettre de l’ordre dans ce pays. La future bataille d’Alger, c’est en France qu’elle aura lieu.

08:40 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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