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mercredi, 27 octobre 2021

MAÎTRE GHISLAIN DUBOIS, AUTEUR DU LIVRE "LES CRIMES DE L'OTAN", INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS

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Me Ghislain Dubois, entre Philippe Randa et Roland Hélie, après l'enregistrement de l'émission "Synthèse" sur TV Libertés.

L’OTAN est créée le 14 avril 1949. Elle réunit les anciens alliés de l’Ouest pour faire face à l’Union soviétique et à ses satellites. Depuis la fin de la guerre froide, l’OTAN aurait dû disparaître car elle a perdu sa légitimité et sa raison d’être.

Or, il va en être tout autrement, l’OTAN ne cessera de croître en puissance, en nombre de membres, et en actions : Bosnie-Herzégovine, Serbie, Kosovo, Afghanistan, Irak, Libye, Syrie…

Les guerres de l’OTAN sont menées sans qu’aucun des États qu’elle frappe, bombarde, voire dépèce, ne constitue la moindre menace, n’exerce la moindre agression contre l’un de ses membres. L’OTAN agit avec ou sans la bénédiction de l’ONU, quitte à violer les résolutions votées par le Conseil de sécurité.

Toutes ces guerres sont menées au nom des droits de l’homme, mais elles cachent mal leurs buts réels, et derrière la fumée des « frappes chirurgicales » se cache le feu dans lequel brûlent et meurent des innocents.

Me Ghislain Dubois, avocat au barreau de Liège, a récemment publié « Les crimes de l’OTAN » (préface de Me Roland Dumas ; postface de Me Marcel Ceccald) aux éditions Dualpha. Il est l’invité de l’émission « Synthèse » et nous conte ici le combat qu’il mène depuis 10 ans pour que justice soit rendue à de nombreuses victimes civiles et innocentes de l’OTAN, au nom de ces Antigone et Hamlet des temps présents.

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18:07 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quelles perspectives pour la candidature de Eric Zemmour ? Le point de vue de Bruno Mégret

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Bruno Mégret

L’élection présidentielle, que l’on voyait, il y a encore quelques mois, comme une réplique affadie de la précédente, paraît devoir être beaucoup plus riche dans ses débats comme dans ses enjeux. La raison en est la candidature d’Éric Zemmour qui vient troubler les positions acquises et déranger le jeu convenu des partis de la classe politique.

Alors qu’il n’a pas encore déclaré sa candidature, cet éditorialiste et auteur talentueux vient en effet de faire une entrée fracassante sur la scène politique. En quelques semaines il a réussi à occuper la première place dans les médias et il se trouve déjà crédité de près de 15 % des intentions de vote. Aussi faut-il s’interroger sur les perspectives qui s’ouvrent avec cette arrivée d’un homme nouveau dans la course à l’Élysée.

Une candidature médiatique

Cette candidature reflète d’abord de façon spectaculaire la domination des médias sur les politiques. Depuis longtemps déjà la classe journalistique s’affirme comme le premier pouvoir, un pouvoir qui place les hommes politiques dans la situation de devoir lui complaire ou de se trouver marginalisés. Cette prééminence médiatique s’est ensuite encore accentuée lorsque, sur les plateaux de télévision et dans les colonnes des journaux, les débats entre journalistes ont supplanté ceux entre politiques. Avec la candidature de Zemmour, une étape supplémentaire vient d’être franchie : ce sont les journalistes eux-mêmes qui se présentent maintenant aux élections ! Avec ce paradoxe cependant que ce journaliste candidat ne vient pas pour défendre le Système dont il est issu mais pour le contester.

L’enjeu identitaire au cœur des débats

On peut donc se féliciter de cette intrusion du monde médiatique dans le monde politique car les idées-forces qui sont les nôtres vont, à travers Zemmour, se trouver propulsées avec talent au cœur des débats de la présidentielle. La guerre de civilisation, que nous subissons dans le monde multipolaire d’aujourd’hui et qui menace l’existence même de notre civilisation européenne et de notre nation française, cessera d’être ignorée et l’immigration de peuplement qui risque de faire disparaître la France et les nations du continent pourra être enfin reconnue comme un danger majeur pour notre survie.

Une dynamique à conforter

Mais, au-delà de cette avancée extrêmement positive pour nos idées, quelles sont les chances de voir prospérer cette candidature si singulière ? La question qui se pose est en effet de savoir si le polémiste brillant saura endosser les habits de l’homme politique d’envergure capable de devenir le président dont la France a besoin pour renouer avec son histoire. Car Eric Zemmour est à cette heure un homme seul sur la scène publique. Malgré les nombreux appuis qu’il obtient pour gérer et soutenir sa candidature, il n’a pas à ce jour autour de lui des personnalités fortes et connues capables de relayer son discours.

Il ne dispose pas non plus pour l’instant d’un programme exprimant de façon concrète les solutions qu’il envisage de mettre en œuvre. Sans doute cela viendra-t-il après sa déclaration de candidature, mais ce point est important car la prise de conscience des problèmes liés à l’immigration et à l’insécurité est maintenant générale. Le clivage entre les candidats devrait donc se faire plus sur les solutions que sur le constat. Or les Français, échaudés par les programmes et les promesses toujours trahis par leurs élus, attendent maintenant des solutions d’envergure, qui soient à la fois efficaces et crédibles.

Un potentiel électoral important mais fragile

Il faut enfin s’interroger sur le potentiel électoral dont dispose Éric Zemmour. Sur le papier il semble à première vue extrêmement vaste. Se présentant comme porteur des idées qui étaient celles du RPR des origines, Zemmour peut en effet revendiquer les voix des électeurs traditionnels du parti LR issus de cette ancienne formation, ce qui représente un réservoir considérable. Du côté du RN, le potentiel est encore plus important, puisque Zemmour tient sur l’immigration le même discours que le Front National. Un discours que Marine Le Pen a progressivement édulcoré au point de se trouver aujourd’hui comme normalisée et membre à son tour d’une classe politique que son parti prétend pourtant combattre.

Les possibilités de conquête électorale sont donc au premier abord extrêmement prometteuses pour le candidat Zemmour. Mais ces perspectives doivent cependant être nuancées. Du côté LR, il devra faire face à une entreprise de diabolisation de sa personne qui a déjà commencé et qui pourrait dissuader de nombreux électeurs LR de voter pour lui. Du côté du Rassemblement national par ailleurs, Zemmour devra combattre l’argument du vote utile qui peut conduire une large fraction de cet électorat à rester fidèle à Marine Le Pen pour assurer sa présence au second tour.

D’une façon plus générale, on peut s’interroger sur l’état de l’opinion laquelle se trouve conditionnée par des décennies de propagande politiquement correcte et en partie déjà résignée à subir le vivre ensemble. Y a-t-il en conséquence une majorité de Français pour soutenir les propositions radicales d’un candidat qui voudrait réellement rompre avec le politiquement correct et mettre en œuvre les solutions qui seraient à la hauteur des enjeux ? En d’autres termes, les Français qui dénoncent l’incapacité du pouvoir à régler les problèmes de l’immigration et de l’insécurité, ne seraient-ils pas les mêmes à réprouver la radicalité des mesures qui, seules, pourraient les résoudre ?

Les deux scénarios

Il paraît dans ces conditions difficile de se faire une idée précise de la place qu’occupera Zemmour le soir du premier tour de la présidentielle. Deux hypothèses très contrastées sont aujourd’hui possibles.

Si le journaliste ne parvient pas à endosser les habits de l’homme d’État, si les solutions qu’il préconise inspirent la crainte des électeurs et provoquent un processus de discrédit sur sa personne, la dynamique du début peut s’éteindre progressivement et les résultats électoraux être ceux d’une candidature de témoignage.

Si, en revanche, Zemmour parvient à susciter la sympathie et le respect des Français, si son discours réussit à convaincre les électeurs et à entrer en résonance avec les sentiments de nos compatriotes, s’il parvient en conséquence à rallier des personnalités et des électeurs venus du LR et si, dans le même temps, il arrive à marginaliser Marine Le Pen au point de récupérer une large fraction de son électorat, alors tout pourrait devenir possible.

Dans tous les cas, Zemmour va déstabiliser encore un peu plus les partis en place. Il peut alors être à l’origine d’une recomposition politique devenue aujourd’hui indispensable. Or toute recomposition commence par une destruction et s’achève par une reconstruction. Aussi Eric Zemmour peut-il être le destructeur indispensable. Sera-t-il le reconstructeur tant attendu ?

Source Le Chêne n°101 cliquez ici

12:00 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pas de pénurie de main-d’œuvre !

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Arnaud Raffard de Brienne

Selon la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), 44% des entreprises éprouveraient des difficultés à recruter faute de candidats adaptés à leurs besoins. Plus généralement, ce serait près de 270 000 postes vacants en France, au premier trimestre 2021, qui ne trouveraient pas preneurs. Par exemple, le secteur de l’hôtellerie et de la restauration aurait perdu, pour les raisons que l’on imagine, près de 240 000 salariés entre 2020 et 2021. Selon la Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR), il manquerait aujourd’hui 50 000 chauffeurs, ce qui n’est pas rien.

Mais la rengaine n’a rien d’original et cela fait des décennies que sévit le débat sur une présumée pénurie de main-d’œuvre et la multitude de postes vacants qui en résulterait, sous-entendant qu’il existerait de prodigieux gisements d’emplois dédaignés par les chômeurs. En vérité, il convient d’abord d’observer que, même si l’on constate effectivement un manque de candidats dans presque toutes les qualifications, une large majorité des emplois non pourvus relèvent des métiers de services comme le transport, le bâtiment, l’hôtellerie, la restauration et l’aide à la personne, tous emplois cumulant à la fois pénibilité, faible rémunération et précarité. Une offre mise en concurrence avec un système social jusqu’à présent plutôt généreux même si les contraintes budgétaires laissent présager d’importantes régressions en la matière. Certains milieux patronaux jusqu’au-boutistes, à tendance esclavagiste et toujours avides de chair fraîche à vil prix, ne voient d’issue que dans une relance de l’immigration alors que le pays compte, officiellement mais bien davantage au réel, 5 688 700 demandeurs d’emplois, dont 3 510 000 de catégorie A, sans aucun emploi, et 2 178 000 des catégories B et C, en sous-emploi. Et bien davantage d’immigrés ou issus de l’immigration.

Nous sommes par conséquent, loin, très loin de la moindre pénurie de main-d’œuvre et c’est plutôt l’abondance qu’il faudrait évoquer si certains tabous n’entouraient un débat aussi tronqué que truqué. Rien que pour le plaisir des chiffres, il y a treize fois plus de chômeur en catégorie A que de postes vacants et vingt-deux fois plus si l’on considère les catégories A, B et C.

Les vraies raisons d’une fausse pénurie

Et puis, comment traiter d’une pénurie de main-d’œuvre sans évoquer tout d’abord l’invraisemblable inadéquation entre l’offre et la demande ? Mais pareil constat entérinerait tout à la fois l’échec cuisant  de l’Education dite nationale et, plus largement, du système éducatif et d’orientation français en même temps que de la folle politique d’immigration ou plutôt de son absence. Il faudrait reconnaitre dans la foulée que la faible attractivité de certaines filières et métiers s’explique aussi par le cumul de tâches souvent inintéressantes, pénibles, parfois insalubres, assorties de conditions de travail déplorables et le tout dans un contexte de forte précarité. Enfin, sujet sans doute tabou lui aussi, comment ne pas au moins évoquer une inexorable montée de la fainéantise, conséquence tout à la fois d’un système social jusqu’ici très protecteur, d’une société survalorisant les loisirs et des infinies possibilités de distraction offertes par le numérique ?

Débattre d’une prétendue pénurie de main-d’œuvre sans évoquer ces trois principales pistes de réflexion et sans doute quelques autres n’améliorera sans doute jamais la situation d’un iota.

Article publié dans le quotidien Présent 27/10/2021

11:42 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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