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lundi, 03 janvier 2022

Passe vaccinal, la colère monte

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Maurice Bernard

Le 30 décembre dernier, sur le site Boulevard Voltaire, le journaliste Marc Baudriller consacrait un article à la pétition contre le passe vaccinal lancée douze jours plus tôt par Rodolphe Bacquet, un citoyen lambda parfaitement inconnu, sur la plate-forme Les lignes bougent.org. Le texte réunissait alors 976 000 signatures. Aujourd’hui, quatre jours plus tard, il en totalise 1 184 445, soit une moyenne de 74 000 par jour depuis son lancement, le 18 décembre… Si ce rythme se maintient – et on ne voit pas comment il pourrait en être autrement tant est grande la colère d’une partie des Français -, le million cinq cent mille devrait être atteint dans un peu moins de cinq jours.

Etant donné l’état de décomposition avancée de notre « démocratie éclairée », il est fort probable que cette pétition n’ait, à la fin, pas plus d’effet que celle de la Manif pour tous en 2013 (694 428 signatures contre le mariage pour tous rejetées avec dédain par le Conseil social, économique et environnemental). Mais l’important n’est pas là. Il est dans l’instantané d’une exaspération française certaine que nous donne à voir l’événement. Une exaspération qui gronde et enfle peu à peu, et dont l’exutoire pourrait fort bien être la présidentielle d’avril prochain, occasion unique de sortir les sortants. À bon entendeur macronien, salut !

Zemmour président !

 

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Samedi 15 janvier, 18 h : marche de la Fierté parisienne

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15:25 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

2022 un débat pour la France

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Alexis Brezet *

En 2022, le débat sera-t-il au rendez-vous ? Les années de scrutin présidentiel ne sont jamais des années comme les autres. Mais, par le contexte dans lequel elle s’inscrit comme en raison de la gravité des en- jeux que les Français vont être appelés à trancher, la campagne qui débute aujourd’hui s’annonce peut-être plus cruciale encore qu’à l’accoutumée... à condition que les questions qui hypothèquent l’avenir du pays soient vraiment posées !

En est-on si sûr ? Il y a quelque raison de craindre en effet que l’épidémie de Covid et cette manie bien française qui consiste à glisser sous le tapis les questions qui fâchent conjuguent leurs effets pour étouffer dans l’œuf le débat démocratique. Ce serait une catastrophe! Il est décisif que la délibération civique puisse se frayer un chemin parmi les obstacles que l’actualité sèmera sur sa route, décisif aussi que la confrontation politique aille, pour une fois, au fond des choses. Rien ne serait pire qu’un simulacre de campagne qui laisserait aux Français le goût amer d’une élection confisquée.

Le Covid ! Évidemment, il domine tout, envahit tout, dévore tout, et peut-être le scrutin lui-même. Confinement, couvre-feu, attestation, passe sanitaire, deuxième dose, troisième dose, quatrième vague, cinquième vague... voilà deux ans que cela dure; deux ans que les docteurs Tant-Mieux et les professeurs Tant-Pis s’affrontent à coups de projections hasardeuses et de proclamations définitives ; deux ans que les responsables politiques alternent injonctions effrayantes et déclarations doucereuses, les unes et les autres aussitôt démenties par les faits ; deux ans que des libertés considérées jadis comme élémentaires sont sacrifiées sur l’autel de la santé publique... Les variants empruntent leur nom à l’alphabet grec, mais le citoyen, lui, y perd son latin : certains jours, saisi d’une immense lassitude, il a le sentiment qu’en deux ans on n’a guère avancé.

Le Covid a percuté les élections municipales, brouillé les élections régionales... il ne doit pas, au motif d’on ne sait quel principe de précaution dévoyé, étouffer l’élection présidentielle. Il ne doit pas non plus, par un insidieux tour de passe-passe, en être escamoté ! Les questions, nombreuses, soulevées par cette épidémie, et les failles qu’elle a révélées dans notre machine administrative autant que dans notre système de santé méritent, ô combien, d’être débattues devant le pays.

(*) Directeur des rédactions du Figaro

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13:26 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |