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samedi, 11 juin 2022

Jeudi 16 juin, Gabriele Adinolfi à La Nouvelle Librairie (Paris)

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Un nouveau hors-série de Présent consacré à Céline

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Vendu en kiosques 5,00 €

ou sur le site de Présent cliquez ici

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Non, je ne regrette rien

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Charles-Henri d'Elloy
Article paru dans
la revue Synthèse nationale n°60 cliquez ici
 
Dimanche 10 avril, à huit heures du soir devant la télévision d’un café du quartier latin, j’ai regardé les résultats, encore estimatifs, des douze candidats à l’élection présidentielle. Je redoute et j’aime ce moment à la fois inquiétant et exaltant. Il me rappelle ma jeunesse estudiantine où j’attendais l’affichage des résultats de mes examens dans le grand hall de la faculté de droit de la rue d’Assas. A vingt ans, il s’agissait de mon avenir. Le 10 avril 2022, il s’agissait de l’avenir de la France. Le cœur serré, j’ai retenu mon souffle lorsque l’aiguille des secondes s’est approchée de l’heure. Le tableau s’affiche : Éric Zemmour est évalué entre 7 et 7,5% des suffrages. Les résultats seront affinés au cours de la soirée pour se fixer à 7,10 %. Il ne sera pas le prochain président. Une connaissance à mes côtés s’écrie « Tout ça pour ça ! ». Ça ? Mais « Ça » ce sont précisément 2 485 226 personnes qui ont mis un bulletin « Éric Zemmour » dans l’urne pour que la France demeure la France. Oui, bien-sûr, j’ai eu un poids sur le cœur. Une vieille émotion est revenue à moi comme lorsque je n’avais pas la moyenne à une épreuve importante pour valider mon année universitaire. Et pourtant, une fois la mauvaise surprise passée, j’ai ressenti une sorte d’apaisement, une lueur d’espoir briller. Un peu plus d’une heure après l’annonce des résultats, Éric Zemmour a parlé. J’ai écouté ses paroles, ce n’était pas un discours écrit par un autre, comme certaines allocutions convenues rédigées à l’avance. Il a eu les mots justes et juste les mots qu’il fallait. Il a parlé en regardant ses électeurs, droit dans les yeux. Il n’a pas cherché d’excuses et ne s’est défaussé sur personne. Tel un chef, il a tout assumé. Il est grand dans l’épreuve.
 
Et puis des images sont venues à moi. Je me vois, il y a vingt-cinq ans, ouvrir le Figaro pour me plonger dans l’article du journaliste qu’il était alors. Je me vois lire un de ses livres à succès Le premier sexe paru en 2006 où il constatait avec juste raison la féminisation de la société. Je me vois, dans les années de la fin de la décennie 2000, aller à une dédicace où nous sympathisâmes. Je nous revois déjeuner tous les deux au restaurant « Le petit riche » à côté des locaux du Figaro. Je nous revois badiner à propos de tout et de rien, et commettre quelques frasques.
 
Puis, il y eut l’émission « Ça se dispute » que j’écoutais avec grand intérêt lorsqu’Éric Zemmour débattait avec Christophe Barbier sur I.TV. Enfin, c’est en devenant critique permanent en duo avec Michel Polac puis avec Éric Naulleau dans l’émission « On n’est pas couché » qu’il a acquis sa notoriété. Les samedis soir, je regardais cette émission uniquement pour l’écouter remettre en place des plumitifs sentencieux qui se prennent pour des génies.
 
Je l’écoutais aussi tous les matins sur RTL, dire son billet, qui parfois lui attirait des ennuis judiciaires. Pour avoir osé proférer des opinions déviantes de ce qu’il est autorisé de penser, les ligues de vertu du nouvel ordre infernal l’ont traîné en justice. À la suite de quoi, son employeur « Le Figaro », journal connu pour avoir le courage d’être du côté du plus fort, a voulu le licencier. Je me souviens être allé à une manifestation sous les fenêtres du dit quotidien pour protester contre son éviction.
 
Une dizaine d’années plus tard, je le retrouve sur la chaîne CNEWS dans l’émission de Christine Kelly le soir à l’heure de l’apéritif où ses analyses m’ont toujours ébloui.
 
Au printemps 2021, une rumeur, dont la source vient sans doute du livre du brillant rédacteur en chef du magazine Valeurs actuelles Geoffroy Lejeune Zemmour président prétend que ce dernier pourrait se présenter à la magistrature suprême ! Je n’y croyais pas. Je me disais qu’un polémiste de renom n’avait rien à gagner dans une telle entreprise. Qu’allait-il faire dans cette galère ? Il avait tout à perdre ! L’été est passé et la rumeur persistait à l’automne. Des signes avant-coureurs montraient que ses dédicaces commençaient à ressembler à de véritables meetings finissant par des ovations.
 
Allait-il se lancer dans le marigot politique ? Lui, l’analyste, le penseur, le théoricien, pourquoi aller mettre les mains dans le cambouis ? Il gagne bien sa vie ; ses livres ont du succès ; pourquoi risquer de perdre cette aura ?
 
Pourtant, considérant son succès et l’engouement qu’il suscitait, je me disais qu’il ne pouvait plus reculer sans décevoir l’espoir de tout son public. Mes doutes prirent fin lorsque le 30 novembre 2021, Éric Zemmour se déclara officiellement candidat à la présidence de la république.
 
Il a tout à perdre et il y va tout de même ! C’est à ce moment-là que j’ai compris qu’il était sincère. C’est précisément parce qu’il avait tout à perdre que cela m’a persuadé de son courage. Voilà le contraire de l’opportuniste !
 
Éric Zemmour a nourri sa réflexion depuis plusieurs dizaines d’années par l’étude de l’Histoire, de la politique, de la littérature. Il s’est forgé des convictions et des idées forces qu’il n’entend pas trahir pour plaire au plus grand nombre. Il n’a nullement besoin de faire du racolage électoral parce qu’il ne fait pas de carrière politique. Il n’a pas à gravir les marches dans un parti politique et s’il en a créé un, c’est pour les nécessités qu’impose le système. Il n’a pas fait de la politique un métier, et il est encore moins un apparatchik. Il ne souhaite pas obtenir un poste pour en vivre mais il désire vivre pour sauver la France. La nuance est de taille avec tous les nantis du système qui ont tellement tourné et retourné leur veste que les coutures ont lâché. D’ailleurs, si Éric Zemmour n’a pas obtenu le résultat escompté, c’est à cause de sa sincérité. En effet, il n’a pas voulu gommer les mesures qu’il souhaitait prendre en cas de victoire. S’il pense qu’elles sont bonnes et nécessaires pour la France, il les annonce et tant pis si cela doit déclencher les clabauderies des pleureuses professionnelles. Pour ne prendre que l’exemple des prénoms d’origine étrangère, il a raison de vouloir remettre en vigueur le code Napoléon qui n’acceptait que les prénoms du calendrier. C’est une marque d’assimilation salutaire pour tous les étrangers. Cela lui a peut-être fait perdre des voix, mais il sait qu’il a raison, donc il dit ce qu’il pense et il pense ce qu’il dit. Il sait que l’Histoire est tragique et que les vrais hommes d’État ne sont pas démagogues, quitte à avoir raison contre leur peuple.
 
Merci Éric Zemmour de m’avoir redonné foi en la politique,
 
Merci de m’avoir fait revivre l’ambiance des meetings des années 80,
 
Merci de m’avoir fait vibrer avec la sublime musique Justice du compositeur Patrick Doyle qui annonçait votre arrivée en scène lors de vos rassemblements.
 
Merci de nous avoir fait communier dans la même ferveur.
 
Merci de nous avoir redonné de l’espoir.
 
Alors, oui, tout ça pour ça ! Eh bien, ça c’est énorme, c’est incommensurable !
 
Au fond de moi, je pense que les Français ne méritent pas Éric Zemmour qui est un de ces hussards capables de mourir sur le champ de bataille pour défendre la France. Les Français ne le méritent pas et pourtant il faut un homme de cette trempe pour sauver la France. Car non, tout ce qui arrive n’est pas la faute de l’époque, d’un complot de je ne sais quelle coterie ou d’une puissance étrangère. Non, ce qui arrive à la France est bien la faute des Français ! Si nous voulons notre mort, nous l’aurons. L’intelligence, la clairvoyance et le courage ne sont pas des qualités répandues chez le commun des mortels. Nous pouvions nous attendre à les trouver chez la plupart de ceux qui prétendent aux destinées de notre pays. Au lieu de cela, la lâcheté des politiques, la propagande mensongère et la petitesse de sentiments ont ruiné beaucoup de résistances au déclin. Mais après tout, si les Français persistent à revoter pour les mêmes, c’est qu’ils s’accommodent de leur suicide programmé. Évidemment, les curés de la bien-pensance, les chantres de la diversité et de la société inclusive applaudissent la mort lente de la civilisation occidentale. Parce qu’ils n’ont pas le courage de s’y opposer, certains appellent cela « la créolisation de la société ». Les mêmes qui applaudissent le courage de leurs grands-parents d’avoir repoussé l’envahisseur allemand, vont trouver ringard de s’opposer à la tiers-mondisation de l’Europe. Pire, ils vont jouer aux faux résistants en ostracisant les restaurants russes. Quel courage ! Misère humaine !
 
« À l'heure, si sombre encore, de la civilisation où nous sommes, le misérable s'appelle l'homme il agonise sous tous les climats, et il gémit dans toutes les langues » Victor Hugo avait dit ce mot pour déplorer le dénuement matériel et moi je l’adapte au dénuement moral.
 
Alors oui, « tout ça pour ça ! » Et j’emmerde Jean-Michel Aphatie, car si je pue des pieds, lui pue de la gueule ! Avec toutes les saloperies qu’il peut déblatérer sur les électeurs qui ont voté Zemmour et tous les patriotes en général, ce type qui se prétend journaliste n’est qu’un chien de garde du système.
 
Franchement, nous nous serions ennuyés en l’absence d’Éric Zemmour dans la campagne présidentielle. Nous aurions vu que les vieux politicards de retour nous assener toujours les mêmes prêches auxquels ils ne croient même plus.
 
Alors oui, tout ça pour ça ! Non, je ne regrette rien !
 
Et maintenant ? l’aventure continue. Elle ne fait que commencer. Fort de 2,5 millions d’électeurs, et surtout avec plus de 20.000 jeunes adhérents et une nouvelle génération de cadres autour d’Éric Zemmour, la reconquête est lancée.
 
Pendant que les vaticinateurs prétentieux mégotent sur le taux de la CSG, pendant que les écornifleurs de la politique intriguent pour obtenir un poste ministériel, pendant que les technocrates mégotent sur la TVA, de jeunes Français prennent conscience des sujets fondamentaux pour que la France demeure française. D’ailleurs, nous en avons assez des ergoteurs, nous voulons du panache !
 
Ce que nous ressentons, parce que nous le constatons, c’est que toute civilisation qui ne se défend pas est morte, ce que Claude Lévi-Strauss avait démontré. Alors oui, tout ça pour ça !
 
Je puis dire, à l’instar des combattants du 1er Régiment Étranger de Parachutistes en avril 1961 qui avaient adapté la très belle chanson de Charles Dumont interprétée par Édith Piaf après la tentative de putsch d’Alger : Non, rien de rien, je ne regrette rien !
 
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Législatives : le Parti de la France appelle sans réserve à voter pour les candidats de Reconquête !

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Communiqué de Thomas Joly, président du Parti de la France :

En cohérence politique avec son soutien à la candidature d'Éric Zemmour lors de l'élection présidentielle, le Parti de la France appelle à voter pour les candidats du parti Reconquête aux élections législatives. Reconquête est le mouvement politique dont le programme se rapproche le plus de celui de redressement national du PdF ; la lutte contre la colonisation migratoire de notre pays étant une priorité absolue.

Seule l'opposition nationale pourra faire entendre la voix de la France et des Français à l'Assemblée nationale pour contrer le macronisme. 

10:33 Publié dans Législatives 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Faut-il craindre une pénurie de blé ?

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Arnaud Raffard de Brienne

Régulièrement depuis plus de deux ans la rumeur médiatique évoque les pénuries que nous devrions prochainement subir et il est chaque jour question de pénuries des plus classiques aux plus insolites. Après des décennies d’abondance de l’offre, nous subirions aujourd’hui les conséquences de carences et manques affectant aussi bien les composants électroniques, les pièces détachées, l’électricité, le gazole, les matières premières que, plus récemment, l’alimentation, certains évoquant même des famines à venir. Les publications et propos insistants évoquant une pénurie de blé, cette céréale majeure dans notre alimentation, contribuent à un climat anxiogène loin d’être anodin.

Il serait un peu rapide de n’attribuer la responsabilité de cette pénurie annoncée qu’au seul conflit russo-ukrainien et au blocus présumé des ports d’Ukraine dont l’armée a copieusement miné les abords, sans évoquer une sécheresse, toute relative d’ailleurs, mais aussi la spéculation opportuniste des courtiers et traders pour lesquels pénurie a toujours rimé avec aubaine.

L’agence de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture, The Food and Agriculture Organization (FAO) annonce d’ailleurs pour la campagne 2022-2023 une production mondiale en augmentation de 5 millions de tonnes par rapport à l’an dernier, avec notamment une amélioration des rendements aux Etats-Unis et en Russie. L’Union européenne quant à elle maintient ses prévisions au même niveau, tout comme l’Inde, deuxième plus important producteur mondial ayant toutefois annoncé un gel de ses exportations afin de réserver sa production en priorité à son marché intérieur. Nous sommes par conséquent bien loin de la catastrophe annoncée.

Les perdants de la mondialisation

Les principaux acheteurs de blé européen sont l’Algérie, l’Egypte, le Nigéria, le Maroc et la Chine qui détient le plus important stock mondial. Pour mémoire, au moment de son indépendance l’Algérie connaissait l’autosuffisance alimentaire alors qu’elle importe aujourd’hui les deux tiers de son blé et notamment la moitié des exportations de cette céréale par la France. Ce sont essentiellement des pays déjà fragilisés et les plus dépendants des exportations de céréales et notamment ceux d’Afrique du Nord, l’Ethiopie, le Soudan du Sud, la Somalie, Madagascar et quelques autres qui risquent de faire les frais de cette désorganisation des flux commerciaux, avec pour conséquence une insécurité alimentaire aggravée. Les nations occidentales quant à elles se contenteront sans doute d’une envolée des prix et par conséquent d’une baisse du pouvoir d’achat due autant aux perturbations du marché qu’à la spéculation.

Il parait donc un peu hâtif d’évoquer une véritable pénurie de blé alors que nous assistons essentiellement à une restructuration du marché mondial imposée par des considérations géopolitiques et notamment par la guerre menée par l’OTAN à la Russie par Ukraine interposée, sur un fond de renversement d’alliances imposé par les sanctions économiques dont perdants et gagnants ne seront pas forcément ceux attendus par leurs initiateurs... Pour le reste, voici des décennies que l’agriculture française, trahie par ses dirigeants – relire les livres d’Henry Coston sur le sujet – se trouve maintenue en situation de quasi-faillite permanente pour satisfaire aux traités internationaux, européens entre autres, et au maintien des marges de l’industrie agro-alimentaire et de la grande distribution. C’est encore un tiers des exploitations agricoles qui devraient disparaitre cette année.

Article paru dans Présent cliquez ici

10:29 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un ancien Black bloc témoigne...

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Ces dépenses inutiles

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Ce dimanche 12 juin, plus de 48 millions et demi de Français s’apprêtent à élire une nouvelle Assemblée nationale. La campagne a été d’un grand ennui. L’abstention risque d’être élevée. Le système médiatique hexagonal préfère disserter sur les maux de la société étatsunienne ou sur le jubilé de la reine d’Angleterre plutôt que de débattre des problèmes français parmi lesquels la question lancinante de la dette publique. Il y a quinze ans, le Premier ministre de Nicolas Sarközy, François Fillon, déclarait gouverner « un État en faillite ».

Cette faillite n’est pas que financière; elle est systémique. Les exemples abondent. C’est le cas du maintien de l’ordre et de la sécurité publique le 28 mai dernier au Stade de France à l’occasion de la finale de la Ligue des champions, ou intellectuelle avec l’effondrement du niveau scolaire, de la crèche jusqu’à l’université. Malgré les dénégations répétées du gouvernement, taxes et impôts vont s’accroître sur les catégories moyennes laborieuses, accélérant ainsi leur déclassement social. Désormais averti, le Régime macronien fera tout pour écraser dans l’œuf une nouvelle fronde ou jacquerie populaire semblable aux « Gilets jaunes ». Les citoyens français vont devenir plus que jamais les vaches à lait du Système parce qu’il faut rembourser les dettes de la ploutocratie internationale.

Avant d’augmenter la pression fiscale, il est encore possible de réaliser des économies en supprimant des dépenses inutiles. Outre le gisement de l’immigration, d’autres secteurs mériteraient une diète sévère. Chaque année, la Cour des comptes publie un rapport qui mentionne les délires des collectivités territoriales (des ronds-points dispendieux ici, un pont inachevé là) et de l’État, piètre administrateur de ses biens immobiliers. Ce texte annuel ravit des journalistes dont les plus serviles pourfendent sans répit toute intervention publique. Le document ne s’attarde pourtant pas sur trois grandes gabegies permanentes.

On a tendance à considérer la médiacratie comme un quatrième pouvoir qui influence l’autorité judiciaire, menace le législatif et s’offre à l’exécutif. C’est une liberté fictive, car, en France, la presse procède du pouvoir politique. Huguenot converti au catholicisme, le médecin du roi Louis XIII, Théophraste Renaudot (1586 – 1653), édite un hebdomadaire de quatre pages tous les samedis La Gazette. Avant même son lancement en 1631, le journal bénéficie du soutien déterminant du Principal ministre du roi, le cardinal de Richelieu. Cette dépendance congénitale perdure encore. Les rares enquêtes sur les aides étatiques à la presse les chiffrent à un montant d’environ un milliard huit cents millions d’euros. En 2010, la loi de finance attribue une manne de 437 millions d’euros. À cette somme rondelette s’ajoutent des aides indirectes (environ vingt millions), des dispositifs personnels aux journalistes (encore vingt millions) et d’autres appréciables financements. Le lamentable quotidien communiste L’Humanité survit grâce à ces scandaleuses perfusions financières… La presse officielle n’informe pas ses lecteurs; elle n’en a pas ! Elle travaille l’opinion pour le régime en place ! D’où un conformisme moutonnier outrancier qu’on retrouve en Belgique et en Allemagne. 

Le deuxième domaine reste un univers obscur difficilement observable : le financement public des formations syndicales s’élèverait à une centaine de millions par an de la part de l’État, sans compter les subventions données par les communes, les départements, les régions et les entreprises publiques, privées et parapubliques. Des lois prises en 2008 et modifiées en 2014 maintiennent une opacité certaine. Il est surprenant que la CGT ou Solidaires – SUD, ces contestataires de pacotille de l’« ordre établi » libéral – bourgeois, vivent des subsides que leur versent diverses institutions soi-disant rétives au syndicalisme supposé révolutionnaire. Il y a bien longtemps que les responsables syndicalistes côtoient les hiérarques d’entreprises transnationales aux dîners mensuels du Siècle au mépris de la Charte d’Amiens d’inspiration anarcho-syndicaliste de 1906. Un vrai syndicat ne doit-il pas compter que sur  ses seuls adhérents et cotisants ? Ces millions d’euros seraient bien mieux employés dans l’investissement des hôpitaux ou la rénovation des infrastructures de circulation.

Un troisième gisement d’économie concerne le financement public des partis politiques régi par les lois de 1988, de 1990, de 1995, de 2000 et de 2017. Un Français ne peut donner aux partis de son choix qu’un maximum de 7 500 euros par an. Le fonctionnement de la partitocratie en place dans l’Hexagone depuis les années mitterrandiennes bénéficie surtout d’un versement annuel. Cette somme se fonde sur les seuls résultats aux élections législatives. Toute formation politique qui sollicite un financement public doit présenter un minimum de cinquante candidats qui recueillent au moins 1 % des suffrages. Chaque vote représente un euro soixante-quatre. Si le parti a des députés et des sénateurs, il reçoit encore plus d’argent. Un député élu lui apporte 37 400 euros. N’y a-t-il pas là un véritable traitement discriminatoire ?En 2022, ce financement s’élevait à 68 millions d’euros dont plus de 20 millions pour La République en marche ! Cela n’empêche pas que de nombreux partis tels le Rétrécissement népotique (RN) soient fortement endettés tout en s’indignant de la dette française.

Le financement public des syndicats et des partis politiques constitue une honte nationale. S’il est inadmissible qu’un parti puisse bénéficier d’aide financière d’une personne morale, l’État n’a pas à payer indirectement les permanents. Syndicats et partis devraient subvenir à leurs besoins par leurs seuls moyens, c’est-à-dire les cotisations, les ventes de produits dérivés et les dons défiscalisés à 66 %. Plutôt que de gaspiller un « pognon de dingue », l’État devrait cesser au plus tôt tout financement public. En revanche, il prendrait sur lui l’impression des bulletins de tous les candidats inscrits, de leurs affiches électorales et de leurs professions de foi. Est-il en effet acceptable de devoir imprimer un bulletin de vote sur un papier qui ne correspond pas à celui prévu par le code électoral de 70 grammes au mètre carré  impossible à trouver sur le marché ? Il importe de respecter d’autres contraintes comme utiliser un papier blanc de format A4 ou une police de caractère identique avec le risque que le président du bureau de vote l’invalide finalement.

La partitocratie hexagonale agit en parasite aux dépens des véritables forces vives productrices de la France. Bien gérer l’argent des contribuables n’est pas une vertu libérale. C’est une action de bon sens, ce bon sens que les Français semblent avoir perdu...     

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°36, mise en ligne le 7 juin 2022 sur Radio Méridien Zéro.

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09:02 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dans le dernier numéro de la revue "Politique magazine" : un bel article sur le livre "Jean Picollec l'atypique"

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Le spectre d’une crise alimentaire mondiale à venir

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Patrick Parment

L’un des dommages collatéraux de la guerre déclenchée par les Russes en Ukraine est la crise qu’elle provoque au niveau agroalimentaire dans la mesure où tant l’Ukraine que la Russie fournissent à eux seuls 12% des calories commercialisées dans le monde. Evidemment, les médias mainstream tombent à bras raccourci sur la Russie qui serait la grande responsable de ce désastre à venir. Mais le grand responsable, c’est bien ce grand Satan qu’est l’Amérique et qui sème le désordre partout où il passe et sur tout ce qui bouge depuis des décennies. Est-il bien utile de rappeler ici que si Poutine a décidé d’intervenir en Ukraine – pays ô combien sensible à l’âme slave et lié charnellement à la Russie dont elle est l’une des composantes culturelles – c’est bien parce qu’à travers ce pantin de président Volodymyr Zelensky, installé par les Américains, celui-ci n’a pas respecté, entre autres promesses, les accords de Minsk.

Faut-il rappeler aussi que les Américains sont présents en Ukraine depuis plus d’une bonne décennie et qu’à travers ce pays, ils mènent leur guerre contre la Russie qui refuse dans rentrer dans leur petit jeu du mondialisme. Si l’on fouille plus encore, on trouve une guerre qui relève de la géopolitique entre les puissances maritimes et les puissances continentales. L’Amérique, puissance maritime veut conserver envers et contre tous, son leardership sur le monde. Ce qui explique également qu’elle a désigné la Chine, autre puissance continentale, comme ennemi déclaré. Ce qui devrait éveiller quelques souvenirs aux Européens où les Anglais ne manquèrent jamais de fomenter des guerres sur le continent afin d’éviter que n’émerge, face à eux, une puissance continentale. Ce fut le cas, entre autres, avec Napoléon, ce sera le cas avec l’Allemagne en 1914 et rebelote en 1940 avec l’appui massif, cette fois, des Etats-Unis. Il devait en résulter un plan Marshall qui mettra les Européens sous tutelle. C’est malheureusement toujours le cas.

Avec cette guerre, les Américains qui poussent les Européens au crime, n’ont pas mesurer les conséquences d’une telle guerre. Car derrière  ces sombres intentions purement économiques ne l’oublions pas se cache une guerre alimentaire qui va mettre le monde à feu et à sang et dont les Américains n’auront pas la maîtrise. L’Amérique est une ile, c’est tout à la fois sa force et sa faiblesse. Car coupé du trafic maritime, elle perdrait l’essentiel de sa puissance. Ce qui a été le cas de l’Angleterre. Et la perfide Albion en quittant le navire européen, illustre une fois de plus ce propos de Churchill : « Avant de prendre une décision, je regarde toujours à l’Ouest ». A savoir vers Washington !

L’hebdomadaire Le Nouvel économiste (10/6) dresse, dans une version bien-pensante évidemment, un état des lieux pas très joyeux, en cas de crise alimentaire. Instructif.

Lire la suite ICI

Source :Le Nouvel économiste 10/6/2022

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Journal du chaos

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