samedi, 11 juin 2022
Jeudi 16 juin, Gabriele Adinolfi à La Nouvelle Librairie (Paris)
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Un nouveau hors-série de Présent consacré à Céline
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Non, je ne regrette rien
11:05 Publié dans Charles-Henri d'Elloy | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Législatives : le Parti de la France appelle sans réserve à voter pour les candidats de Reconquête !
Communiqué de Thomas Joly, président du Parti de la France :
En cohérence politique avec son soutien à la candidature d'Éric Zemmour lors de l'élection présidentielle, le Parti de la France appelle à voter pour les candidats du parti Reconquête aux élections législatives. Reconquête est le mouvement politique dont le programme se rapproche le plus de celui de redressement national du PdF ; la lutte contre la colonisation migratoire de notre pays étant une priorité absolue.
Seule l'opposition nationale pourra faire entendre la voix de la France et des Français à l'Assemblée nationale pour contrer le macronisme.
10:33 Publié dans Législatives 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Faut-il craindre une pénurie de blé ?
Arnaud Raffard de Brienne
Régulièrement depuis plus de deux ans la rumeur médiatique évoque les pénuries que nous devrions prochainement subir et il est chaque jour question de pénuries des plus classiques aux plus insolites. Après des décennies d’abondance de l’offre, nous subirions aujourd’hui les conséquences de carences et manques affectant aussi bien les composants électroniques, les pièces détachées, l’électricité, le gazole, les matières premières que, plus récemment, l’alimentation, certains évoquant même des famines à venir. Les publications et propos insistants évoquant une pénurie de blé, cette céréale majeure dans notre alimentation, contribuent à un climat anxiogène loin d’être anodin.
Il serait un peu rapide de n’attribuer la responsabilité de cette pénurie annoncée qu’au seul conflit russo-ukrainien et au blocus présumé des ports d’Ukraine dont l’armée a copieusement miné les abords, sans évoquer une sécheresse, toute relative d’ailleurs, mais aussi la spéculation opportuniste des courtiers et traders pour lesquels pénurie a toujours rimé avec aubaine.
L’agence de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture, The Food and Agriculture Organization (FAO) annonce d’ailleurs pour la campagne 2022-2023 une production mondiale en augmentation de 5 millions de tonnes par rapport à l’an dernier, avec notamment une amélioration des rendements aux Etats-Unis et en Russie. L’Union européenne quant à elle maintient ses prévisions au même niveau, tout comme l’Inde, deuxième plus important producteur mondial ayant toutefois annoncé un gel de ses exportations afin de réserver sa production en priorité à son marché intérieur. Nous sommes par conséquent bien loin de la catastrophe annoncée.
Les perdants de la mondialisation
Les principaux acheteurs de blé européen sont l’Algérie, l’Egypte, le Nigéria, le Maroc et la Chine qui détient le plus important stock mondial. Pour mémoire, au moment de son indépendance l’Algérie connaissait l’autosuffisance alimentaire alors qu’elle importe aujourd’hui les deux tiers de son blé et notamment la moitié des exportations de cette céréale par la France. Ce sont essentiellement des pays déjà fragilisés et les plus dépendants des exportations de céréales et notamment ceux d’Afrique du Nord, l’Ethiopie, le Soudan du Sud, la Somalie, Madagascar et quelques autres qui risquent de faire les frais de cette désorganisation des flux commerciaux, avec pour conséquence une insécurité alimentaire aggravée. Les nations occidentales quant à elles se contenteront sans doute d’une envolée des prix et par conséquent d’une baisse du pouvoir d’achat due autant aux perturbations du marché qu’à la spéculation.
Il parait donc un peu hâtif d’évoquer une véritable pénurie de blé alors que nous assistons essentiellement à une restructuration du marché mondial imposée par des considérations géopolitiques et notamment par la guerre menée par l’OTAN à la Russie par Ukraine interposée, sur un fond de renversement d’alliances imposé par les sanctions économiques dont perdants et gagnants ne seront pas forcément ceux attendus par leurs initiateurs... Pour le reste, voici des décennies que l’agriculture française, trahie par ses dirigeants – relire les livres d’Henry Coston sur le sujet – se trouve maintenue en situation de quasi-faillite permanente pour satisfaire aux traités internationaux, européens entre autres, et au maintien des marges de l’industrie agro-alimentaire et de la grande distribution. C’est encore un tiers des exploitations agricoles qui devraient disparaitre cette année.
Article paru dans Présent cliquez ici
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Un ancien Black bloc témoigne...
10:21 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Ces dépenses inutiles
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Ce dimanche 12 juin, plus de 48 millions et demi de Français s’apprêtent à élire une nouvelle Assemblée nationale. La campagne a été d’un grand ennui. L’abstention risque d’être élevée. Le système médiatique hexagonal préfère disserter sur les maux de la société étatsunienne ou sur le jubilé de la reine d’Angleterre plutôt que de débattre des problèmes français parmi lesquels la question lancinante de la dette publique. Il y a quinze ans, le Premier ministre de Nicolas Sarközy, François Fillon, déclarait gouverner « un État en faillite ».
Cette faillite n’est pas que financière; elle est systémique. Les exemples abondent. C’est le cas du maintien de l’ordre et de la sécurité publique le 28 mai dernier au Stade de France à l’occasion de la finale de la Ligue des champions, ou intellectuelle avec l’effondrement du niveau scolaire, de la crèche jusqu’à l’université. Malgré les dénégations répétées du gouvernement, taxes et impôts vont s’accroître sur les catégories moyennes laborieuses, accélérant ainsi leur déclassement social. Désormais averti, le Régime macronien fera tout pour écraser dans l’œuf une nouvelle fronde ou jacquerie populaire semblable aux « Gilets jaunes ». Les citoyens français vont devenir plus que jamais les vaches à lait du Système parce qu’il faut rembourser les dettes de la ploutocratie internationale.
Avant d’augmenter la pression fiscale, il est encore possible de réaliser des économies en supprimant des dépenses inutiles. Outre le gisement de l’immigration, d’autres secteurs mériteraient une diète sévère. Chaque année, la Cour des comptes publie un rapport qui mentionne les délires des collectivités territoriales (des ronds-points dispendieux ici, un pont inachevé là) et de l’État, piètre administrateur de ses biens immobiliers. Ce texte annuel ravit des journalistes dont les plus serviles pourfendent sans répit toute intervention publique. Le document ne s’attarde pourtant pas sur trois grandes gabegies permanentes.
On a tendance à considérer la médiacratie comme un quatrième pouvoir qui influence l’autorité judiciaire, menace le législatif et s’offre à l’exécutif. C’est une liberté fictive, car, en France, la presse procède du pouvoir politique. Huguenot converti au catholicisme, le médecin du roi Louis XIII, Théophraste Renaudot (1586 – 1653), édite un hebdomadaire de quatre pages tous les samedis La Gazette. Avant même son lancement en 1631, le journal bénéficie du soutien déterminant du Principal ministre du roi, le cardinal de Richelieu. Cette dépendance congénitale perdure encore. Les rares enquêtes sur les aides étatiques à la presse les chiffrent à un montant d’environ un milliard huit cents millions d’euros. En 2010, la loi de finance attribue une manne de 437 millions d’euros. À cette somme rondelette s’ajoutent des aides indirectes (environ vingt millions), des dispositifs personnels aux journalistes (encore vingt millions) et d’autres appréciables financements. Le lamentable quotidien communiste L’Humanité survit grâce à ces scandaleuses perfusions financières… La presse officielle n’informe pas ses lecteurs; elle n’en a pas ! Elle travaille l’opinion pour le régime en place ! D’où un conformisme moutonnier outrancier qu’on retrouve en Belgique et en Allemagne.
Le deuxième domaine reste un univers obscur difficilement observable : le financement public des formations syndicales s’élèverait à une centaine de millions par an de la part de l’État, sans compter les subventions données par les communes, les départements, les régions et les entreprises publiques, privées et parapubliques. Des lois prises en 2008 et modifiées en 2014 maintiennent une opacité certaine. Il est surprenant que la CGT ou Solidaires – SUD, ces contestataires de pacotille de l’« ordre établi » libéral – bourgeois, vivent des subsides que leur versent diverses institutions soi-disant rétives au syndicalisme supposé révolutionnaire. Il y a bien longtemps que les responsables syndicalistes côtoient les hiérarques d’entreprises transnationales aux dîners mensuels du Siècle au mépris de la Charte d’Amiens d’inspiration anarcho-syndicaliste de 1906. Un vrai syndicat ne doit-il pas compter que sur ses seuls adhérents et cotisants ? Ces millions d’euros seraient bien mieux employés dans l’investissement des hôpitaux ou la rénovation des infrastructures de circulation.
Un troisième gisement d’économie concerne le financement public des partis politiques régi par les lois de 1988, de 1990, de 1995, de 2000 et de 2017. Un Français ne peut donner aux partis de son choix qu’un maximum de 7 500 euros par an. Le fonctionnement de la partitocratie en place dans l’Hexagone depuis les années mitterrandiennes bénéficie surtout d’un versement annuel. Cette somme se fonde sur les seuls résultats aux élections législatives. Toute formation politique qui sollicite un financement public doit présenter un minimum de cinquante candidats qui recueillent au moins 1 % des suffrages. Chaque vote représente un euro soixante-quatre. Si le parti a des députés et des sénateurs, il reçoit encore plus d’argent. Un député élu lui apporte 37 400 euros. N’y a-t-il pas là un véritable traitement discriminatoire ?En 2022, ce financement s’élevait à 68 millions d’euros dont plus de 20 millions pour La République en marche ! Cela n’empêche pas que de nombreux partis tels le Rétrécissement népotique (RN) soient fortement endettés tout en s’indignant de la dette française.
Le financement public des syndicats et des partis politiques constitue une honte nationale. S’il est inadmissible qu’un parti puisse bénéficier d’aide financière d’une personne morale, l’État n’a pas à payer indirectement les permanents. Syndicats et partis devraient subvenir à leurs besoins par leurs seuls moyens, c’est-à-dire les cotisations, les ventes de produits dérivés et les dons défiscalisés à 66 %. Plutôt que de gaspiller un « pognon de dingue », l’État devrait cesser au plus tôt tout financement public. En revanche, il prendrait sur lui l’impression des bulletins de tous les candidats inscrits, de leurs affiches électorales et de leurs professions de foi. Est-il en effet acceptable de devoir imprimer un bulletin de vote sur un papier qui ne correspond pas à celui prévu par le code électoral de 70 grammes au mètre carré impossible à trouver sur le marché ? Il importe de respecter d’autres contraintes comme utiliser un papier blanc de format A4 ou une police de caractère identique avec le risque que le président du bureau de vote l’invalide finalement.
La partitocratie hexagonale agit en parasite aux dépens des véritables forces vives productrices de la France. Bien gérer l’argent des contribuables n’est pas une vertu libérale. C’est une action de bon sens, ce bon sens que les Français semblent avoir perdu...
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°36, mise en ligne le 7 juin 2022 sur Radio Méridien Zéro.
Lire les livres de Georges Feltin-Tracol cliquez ici
09:02 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dans le dernier numéro de la revue "Politique magazine" : un bel article sur le livre "Jean Picollec l'atypique"
08:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le spectre d’une crise alimentaire mondiale à venir
Patrick Parment
L’un des dommages collatéraux de la guerre déclenchée par les Russes en Ukraine est la crise qu’elle provoque au niveau agroalimentaire dans la mesure où tant l’Ukraine que la Russie fournissent à eux seuls 12% des calories commercialisées dans le monde. Evidemment, les médias mainstream tombent à bras raccourci sur la Russie qui serait la grande responsable de ce désastre à venir. Mais le grand responsable, c’est bien ce grand Satan qu’est l’Amérique et qui sème le désordre partout où il passe et sur tout ce qui bouge depuis des décennies. Est-il bien utile de rappeler ici que si Poutine a décidé d’intervenir en Ukraine – pays ô combien sensible à l’âme slave et lié charnellement à la Russie dont elle est l’une des composantes culturelles – c’est bien parce qu’à travers ce pantin de président Volodymyr Zelensky, installé par les Américains, celui-ci n’a pas respecté, entre autres promesses, les accords de Minsk.
Faut-il rappeler aussi que les Américains sont présents en Ukraine depuis plus d’une bonne décennie et qu’à travers ce pays, ils mènent leur guerre contre la Russie qui refuse dans rentrer dans leur petit jeu du mondialisme. Si l’on fouille plus encore, on trouve une guerre qui relève de la géopolitique entre les puissances maritimes et les puissances continentales. L’Amérique, puissance maritime veut conserver envers et contre tous, son leardership sur le monde. Ce qui explique également qu’elle a désigné la Chine, autre puissance continentale, comme ennemi déclaré. Ce qui devrait éveiller quelques souvenirs aux Européens où les Anglais ne manquèrent jamais de fomenter des guerres sur le continent afin d’éviter que n’émerge, face à eux, une puissance continentale. Ce fut le cas, entre autres, avec Napoléon, ce sera le cas avec l’Allemagne en 1914 et rebelote en 1940 avec l’appui massif, cette fois, des Etats-Unis. Il devait en résulter un plan Marshall qui mettra les Européens sous tutelle. C’est malheureusement toujours le cas.
Avec cette guerre, les Américains qui poussent les Européens au crime, n’ont pas mesurer les conséquences d’une telle guerre. Car derrière ces sombres intentions purement économiques ne l’oublions pas se cache une guerre alimentaire qui va mettre le monde à feu et à sang et dont les Américains n’auront pas la maîtrise. L’Amérique est une ile, c’est tout à la fois sa force et sa faiblesse. Car coupé du trafic maritime, elle perdrait l’essentiel de sa puissance. Ce qui a été le cas de l’Angleterre. Et la perfide Albion en quittant le navire européen, illustre une fois de plus ce propos de Churchill : « Avant de prendre une décision, je regarde toujours à l’Ouest ». A savoir vers Washington !
L’hebdomadaire Le Nouvel économiste (10/6) dresse, dans une version bien-pensante évidemment, un état des lieux pas très joyeux, en cas de crise alimentaire. Instructif.
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Source :Le Nouvel économiste 10/6/2022
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Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
00:44 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |