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vendredi, 01 décembre 2023

Miscellanées

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Patrick Parment

La France face aux conflits

La presse française, toujours en retard d’une guerre quand elle ne donne pas une leçon de morale, se pose la question de savoir quelle est la position de Macron vis-à-vis du conflit israélo-palestinien. Mais Macron n’a pas d’autre solution que d’appeler à la paix et à un peu d’humanité. Car dans ce conflit, la voix de la France est totalement inaudible pour la bonne raison que nous n’avons pas les moyens d’une politique arabe et que les Israéliens n’écoutent que les Américains. Quant à l’Europe, c’est silence radio ou alignement pur et simple sur Washington. On notera au passage que le comportement des troupes russes en Ukraine semble nettement plus « humanitaire », si l’on peut s’exprimer ainsi, que celui des Israéliens à l’égard des Palestiniens qui pratiquent la politique de la table rase. Les trois quarts des hôpitaux sont devenus des mouroirs.  Il n’y a pas de « bonne guerre », il n’y a que des sales guerres. Le drame dans ce conflit, c’est que l’on connaît la solution : la reconnaissance réciproque de l’autre à exister ! Sauf que l’intransigeance des uns répond à celle des autres..

Assassinat d’un Gaulois

Une bande de racailles issus de Romans-sur-Isère ont fait une descente sur Crépol, petit village de 550 habitants dans la Drôme, histoire de « tuer du Blanc ». Ils s’en sont pris à des jeunes qui faisaient la fête dans la petite salle municipale mise à leur disposition… et l’un des agresseurs a porté un coup de couteau mortel à un gamin de 16 ans, Tholmas. Dans sa grande pudeur, le parquet de Valence a refusé de livrer l’identité de ces racailles… et pour cause : Akabli Chaid Zazane Ilyes El Moujahid Yasir Hemaizia Nassir Maref Kouider Boukmiri Canel Yanis Ramdani Faycal Chorfia Kais. Evidemment, silence radio de la part de ce gouvernement, autrement mobilisé pour fêter les juifs libérés par le Hamas, plutôt qu’un pauvre gamin Gaulois dans une France livré à la violence des délinquants immigrés. Pas un geste de ce président de la République plus préoccupé par la situation au Moyen-Orient et de son image que l’assassinat d’un Français. Au final, c’est le sinistre Olivier Veran que ce gouvernement a fini par envoyer aux obsèques du jeune homme. On notera au passage la dignité du public présent aux obsèques du jeune homme comparée à la véritable hystérie qui s’est emparée des foules moyennes orientales provoquée par la libération des otages. Deux peuples, deux mondes.

COP 28 à Dubaï

C’est donc la 28ème  conférence sur le climat qui va se tenir à Dubaï cette semaine. Objet général du bazar : comment contenir le réchauffement de la planète au seuil des 1,5° C. Sur ce seul sujet, qui n’est pas neutre, réunions et résolutions n’ont pas manqué. Pour quel résultat ? Le problème de ce genre de réunion, où chacun est pétri de bonnes intentions est que chaque pays connaît un mode de développement qui lui est propre. Prenez la Chine, hier encore rurale, est aujourd’hui un géant industriel. Prenez l’Inde, qui elle aussi sort de sa torpeur, doit nourrir plus d’un milliard d’individus. Les besoins énergétiques de ces pays, hier encore tant soit peu sous-développés, est immense. On voit mal comment tous ces Etats pourraient se mettre d’accord sur un texte qui consisterait à modérer leur développement. Déclin de l’Occident ? Emergence des pays du Grand Sud ? Et moi…et moi…et moi chantait Dutronc !

Loi immigration

Il est totalement insensé de voir nos responsables politiques se battre comme des chiffonniers sur une loi concernant l’immigration. Cela fait des décennies que nos élus coupent les cheveux en quatre, incapables qu’ils sont d’adopter une attitude ferme et définitive sur le sujet. Pourtant Jean-Marie Le Pen a été le premier à prévenir des conséquences d’une immigration incontrôlée. Et l’autre idiot du village, Jacques Chirac, se refusant à tout référendum sur le sujet, pour la bonne raison « qu’on connaît la réponse », sous-entendu les Français n’en veulent pas. Le sujet devient récurrent et à chaque fois nos politiques se défilent. Il suffit d’ouvrir le journal à la rubrique des faits divers pour s’apercevoir qu’on n’est plus dans la France des années 1950. Depuis la violence a été multiplié par 20 et dans 90% des cas, des individus issus de l’immigration, sauvage ou pas, son mis en cause. Et cette violence ne se limite plus aux grandes villes et au trafic de drogue en général. Ce sont nos villages qui sont atteints, comme à Crépol dans la Drôme, 550 habitants, où des racailles immigrés ont perturbé un bal local histoire de « tuer du Blanc ». Et un gamin de 16 ans, y a en effet laissé sa peau. Et l’Etat dans tout cela ? Macron est en vadrouille, Dupond-Lajoie-Moretti sort du tribunal, le ministre du travail est condamné à dix mois de prison avec sursis, la gauche est aux abonnés absents eu égard à ses responsabilités sur le sujet et à droite on se refile le mistigris, dur d’un côté, mou de l’autre. Les heures les plus sombres de notre histoire, elles se déroulent sous nos yeux aujourd’hui.

 

10:05 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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