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Nous nous faisons écho récemment de la parution du 86e numéro de la revue Terre et Peuple, sur le thème des communautarismes.
Pas simplement une revue mais aussi un mouvement culturel et politique, Terre et peuple a été fondé en 1994 par Pierre Vial, maître de conférences en histoire médiévale à l’Université Jean-Moulin – Lyon III durant 34 ans. Ce dernier, militant identitaire de toujours, a également participé à la fondation du GRECE, mais aussi de mouvements de jeunesse, avant d’être conseiller régional (FN) mais aussi conseiller municipal, à Villeurbanne, dans les années 90.
Nous l’avons interrogé pour connaitre son regard, ses idées, sur le monde d’aujourd’hui et sur celui qui attend demain, notre jeunesse chère au cœur de Pierre Vial.
Breizh-info.com : Si vous deviez vous présenter à nos lecteurs, que diriez-vous ?
Pierre Vial : J’essaye d’être ce que Gramsci appelle un intellectuel organique, c’est à dire quelqu’un qui concilie la réflexion et l’action. D’où mon travail métapolitique et mon engagement politique, que j’ai toujours menés de front même si, selon les périodes, l’un ou l’autre était plus apparent. J’ai toujours eu peu d’estime (pour rester gentil) pour les révolutionnaires en chambre, qui prétendent « penser » (il y aurait beaucoup à dire sur cette prétention) mais qui surtout ne veulent pas se salir les mains en allant au charbon, tout en critiquant ceux qui y vont. Et puis agir c’est donner des coups mais aussi en prendre. Alors, on n’est jamais trop prudents…
En 1994 vous avez fondé le mouvement Terre et peuple, et la revue qui va avec. Quelle est son actualité ?
Terre et Peuple illustre ce que je dis dans la réponse précédente. Aujourd’hui plus que jamais s’engager sur le terrain sans savoir, très précisément, pourquoi on le fait, est inutile et ne peut que servir l’ennemi, trop content d’affirmer que le militant identitaire a de gros muscles et un pois chiche en guise de cerveau. C’est pourquoi nous apprenons à nos camarades à toujours se guider sur cette boussole qu’est notre doctrine racialiste, folkiste, résumée par Terre (l’enracinement) et Peuple (l’identité raciale).
Depuis votre engagement en politique il y a fort longtemps, le monde, et particulièrement l’Europe, ont évolué à grande vitesse. Mais n’avez-vous pas l’impression, ces dernières années, d’assister à une accélération encore plus rapide de l’Histoire ?
Il y a certes une accélération de l’Histoire qui est due à l’engrenage dans lequel s’est jetée à corps perdu la société matérialiste, capitaliste, libérale qui nie les périls et qui finira par mourir de son inconscience, ce dont je me félicite.
Quel regard portez-vous sur l’opposition politique et militante à ce gouvernement, et plus globalement, à l’oligarchie, aujourd’hui en France et en Europe ?
Tous ceux, quelle que soit leur étiquette, qui se dressent contre le Système méritent d’être approuvés et soutenus. Mais le Système a une grande capacité à récupérer et neutraliser les forces qui s’opposent à lui. La première nécessité est donc d’ouvrir les yeux de ceux qui veulent rester libres, de leur montrer où sont les vrais enjeux, quels sont les maîtres du jeu. Pour renverser la table où est organisé un jeu truqué. Cela s’appelle une révolution.
Comment percevez-vous la multiplication des interdictions, des censures, des répressions visant les dissidents au sens large, finalement de cette guerre que mène main dans la main GAFA et gouvernements d’Occident ?
Les maîtres du Système ont peur. Ils ont peur que les peuples se réveillent (c’est le populisme), demandent des comptes et appliquent une justice expéditive. Il leur faut donc museler, embastiller voire assassiner tous ceux qui refusent la servitude.
Vous consacrez le dernier numéro de votre revues aux communautarismes. A une période où les tenants de la République française entendent mener une guerre sans merci aux séparatismes, les Européens doivent-ils envisager de refonder des communautés organisées, sur leurs propres terres ?
Les Tartuffes qui prétendent lutter contre les séparatismes ont tout fait pour que les envahisseurs imposent toujours plus leur arrogante présence sur notre terre. Ils feignent de s’inquiéter : y aura-t-il une guerre des races ? Mais cette guerre est là, chaque jour, dans nos rues. Va-t-on la subir ou faire face ? Les Blancs ne peuvent compter que sur eux-mêmes, en s’organisant efficacement car ils ne peuvent évidemment pas compter sur des autorités qui ont perdu toute crédibilité.
Vous avez fondé et animé des mouvements de jeunesse. Quel message d’espoir auriez-vous à lui faire passer justement à cette jeunesse, que l’on veut aujourd’hui enfermer pour sauver quelques octogénaires, et à qui identité, vitalité, culture, éducation et même perspectives économiques ont été progressivement supprimées ou dévoyées ?
La jeunesse est le seul espoir d’un peuple et c’est pourquoi le Système fait tout pour la dévoyer, l’asservir, la contrôler. Il faut donc dire et redire, sans se lasser, aux garçons et aux filles de notre sang : révoltez-vous, libérez-vous et le vieux monde s’écroulera sous vos coups.
Propos recueillis par YV