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jeudi, 10 janvier 2008

SDF : Le premier journal identitaire de la rue...

Solidarité des Français, la dynamique association dirigée par Odile et Roger Bonnivard, vient de lancer le premier journal identitaire de la rue. Au moment de la conception de ce journal, Odile m’avait fait l’honneur de me demander une contribution.

 

Voici le texte de celle-ci :

 

« Ils » n’ont plus le « monopole du cœur » !

 

Tout le monde se souvient du fameux « vous n’avez pas le monopole du cœur » adressé par Valéry Giscard d’Estaing à l’attention de François Mitterrand lors d’un débat télévisé quelques jours avant l’élection présidentielle de 1974. Si cette célèbre réplique eut le mérite de retarder de sept ans l’accession au pouvoir de Mitterrand, elle eut aussi l’inconvénient d’assurer la victoire à Giscard et à son « libéralisme avancé » dont on subit encore aujourd’hui, trente-quatre ans plus tard, les conséquences dramatiques. N’oublions en effet jamais que ce fut sous le septennat giscardien que furent adoptées des lois aussi ethnocides  que celle sur le regroupement familial ou celle sur l’interruption volontaire de grossesse… Il faut dire qu’à cette époque, la division du monde en deux blocs faisait que le choix en politique était limité.

 

Mais revenons à ce fameux « monopole du cœur » qui fit, des décennies durant, la fortune d’une gauche arrogante et intéressée qui, se cachant derrière cette formule magique, pouvait mieux exploiter les peuples et assurer ainsi son petit confort à la fois matériel et idéologique. Ce « monopole du cœur », imposé par la démagogie et le mensonge, qui justifia ici les pires atrocités et là les plus mesquines magouilles politico-financières, fut une sorte de miroir aux alouettes que personne n’osait vraiment briser de peur d’apparaître comme le pire des réacs que la terre n’ait jamais porté. Et pourtant…

 

Et pourtant, il y a cinq ans, une première brèche est apparue. Une brèche certes beaucoup plus discrète que la télévisuelle réplique giscardienne de 1974, mais une brèche bien plus profonde et ô combien plus dangereuse pour les menteurs patentés de la gauche caviar. Cette brèche, c’est l’association Solidarité des Français qui l’ouvrit en lançant à Paris les premières distributions de soupe au cochon. Cassant ainsi le mythe d’une gauche qui elle seule saurait être généreuse, les militants parisiens de SDF, qui furent vite rejoints par Solidarité alsacienne à Strasbourg, Solidarietà à Nice et par d’autres initiatives similaires à Marseille, Montbéliard et même en Belgique, ont eut l’immense mérite de remettre les choses en place et de montrer à la France entière que le problème actuel de la pauvreté est, qu’on le veuille ou non, lié à celui de l’immigration.

 

Cette immigration, née de la conjugaison des intérêts d’un patronat peu scrupuleux qui, dans les années 60, voyait en elle une main d’œuvre facile à exploiter, et ceux d’une gauche qui imaginait déjà un prolétariat de substitution capable de lui redonner un jour (le jour où le droit de vote lui serait accordé) les forces électorales qui lui manquent de plus en plus, a eu un effet pervers que seuls les nationaux et les identitaires ont vite dénoncé, à savoir celui de menacer directement l’identité de nos peuples européens. Dois-je préciser que je dis cela sans aucun mépris ni aucune haine contre personne, si ce n’est contre le système qui a engendré une telle situation.

 

En brisant ce monopole du cœur que la gauche s’était injustement attribué, Solidarité des Français, et ses associations satellites, ont imposé une nouvelle dimension sociale à la réaction identitaire que nous entendons susciter dans notre peuple. D’où l’acharnement de la gauche et des ses chiens de garde gauchistes contre cette association que chaque Français conscient et responsable se doit de soutenir.

 

Roland Hélie

Directeur de

Synthèse nationale

 

SDF n°1 Hiver 2008.pdf

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