dimanche, 20 novembre 2011
Pourquoi la 5e Journée de Synthèse nationale a failli ne pas avoir lieu…
Voici le compte rendu des événements qui ont précédé la 5e Journée de Synthèse nationale, organisée le vendredi 11 novembre dernier à Paris, publié dans les colonnes de notre confrère et ami Rivarol (n°3022 du 16 novembre 2011). Vous pourrez lire la suite de la chronique de Robert Spieler dès mardi sur son blog (cliquez ici).
La réunion de Synthèse nationale, dirigée par Roland Hélie, avec notamment la participation de Carl Lang, candidat à l’élection présidentielle, du MNR, de Pierre Vial, président de Terre et Peuple, de Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol et de moi-même a été une victoire importante de notre camp contre ses ennemis.
Victoire, Victoire, Victoire !
Pourquoi ? Je vais vous raconter ce qui s’est passé, depuis deux semaines. Nous avions, Roland Hélie et moi-même décidé d’exercer, avant le 11 novembre, un black-out complet sur ces évènements qui ont failli empêcher la tenue de cette réunion. D’une part, pour ne pas donner de visibilité à nos adversaires, qui attendaient sans doute que nous couinions d’importance, d’autre part pour ne pas effrayer certains de nos partisans.
Voilà les faits : Le Forum de Grenelle, où s’est tenue la réunion, et nous-mêmes, avons été l’objet de trois attaques et de menaces particulièrement violentes.
Ces attaques ont été revendiquées par l’« Organisation de Défense Juive», « commando Ben Gourion », avec tags, étoile de David. La première attaque a eu lieu dans la nuit de lundi 31 octobre. Les serrures du Forum avaient été colmatées par un mélange de ciment et de glu. Une deuxième attaque a lieu dans la nuit de jeudi à vendredi. Un courriel très menaçant est envoyé, samedi, au patron du Forum. Voilà son contenu : « Nous, Organisation de Défense Juive, revendiquons les sabotages de vos serrures ainsi que les tags. Le 11 novembre, vous avez accepté d’accueillir un congrès, celui de Synthèse nationale, regroupant la crème des négationnistes et antisémites français (sic…). Dites le vous, ce congrès n’aura pas lieu, quel qu’en soit le prix à payer. Fidèles à nos frères qui combattent et meurent pour défendre la nation juive d’Israël, nous combattrons tous les antisémites. Ces attaques ne sont qu’un début, annulez le congrès ».
Les attaques continuent…
Dans la nuit de dimanche 6 novembre, une nouvelle agression, beaucoup plus violente a lieu. C’est à coup de pioches que les agresseurs attaquent les vitres du Forum, signant encore leur forfait d’une étoile de David, et revendiquant leur acte par un nouveau courriel, d’une incroyable arrogance : « L'organisation de défense juive revendique l'attaque ayant eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi. Le refus manifeste du Forum de Grenelle de répondre à nos justes revendications, à savoir, l'annulation pure et simple du congrès des négationnistes nazis de Synthèse nationale, en est le seul responsable. Nous sommons le Forum de céder faisant preuve à la fois de réalisme et de sympathie pour notre cause, sous peine d'autres attaques dont il serait tenu pour seule responsable. » Signé : Juif sioniste et fier. Organisation de Défense Juive.
Question que les lecteurs de Rivarol se poseront légitimement : Mais n’y avait-il pas de caméras se télésurveillance à l’entrée du Forum ? Bien sûr que si. Mais elles avaient été désactivées durant les agressions, bien que les agresseurs n’aient pu y avoir accès. Ce qui semble incompréhensible, et qui exige probablement des compétences sophistiquées car une explication logique, à savoir une coupure de l’alimentation électrique doit être écartée. Nous disposons cependant d’éléments d’explication que nous ne révèlerons pas et que nous avons transmis à la police.
La résistance s’organise
Pour nous, évidemment, pas question de reculer. Mais le patron du Forum de Grenelle allait-il tenir ? Il fallait un courage formidable. Et bien, bien qu’il ne partage pas forcément nos idées, il a tenu… Je lui ai, lors de la réunion de Synthèse nationale, exprimé toute mon admiration.
J’ai contacté immédiatement Yvan Blot, qui devait intervenir vendredi sur le thème de la démocratie directe. Yvan Blot est énarque, haut fonctionnaire au Ministère de l’Intérieur, en charge de dossiers de terrorisme. Il est devenu un ami, bien que nous fussions adversaires, en Alsace. Après avoir été député du RPR (nous siégions ensemble, certes pas sur les mêmes bancs, à l’Assemblée nationale), il rejoignit le FN, alors que je présidais Alsace d’Abord, et fut mon adversaire au conseil régional d’Alsace. J’eus, grâce à lui, un contact avec le cabinet du Préfet de Paris auquel j’exposai la situation. Je lui ai demandé une protection policière permanente autour du Forum. Entre temps, le directeur du Forum, et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, avaient déposé plainte au commissariat du 15ème arrondissement. Accueil tout à fait courtois. Réponse : nos moyens ne nous permettent pas d’assurer une présence permanente.
Nous avons donc fait appel à des vigiles qui ont assuré la sécurité de la salle, les nuits précédant la réunion, sachant que la journée de vendredi de Synthèse nationale serait sécurisée notamment par les militants de Serge Ayoub, de Troisième Voie, et des nombreux jeunes militants de la Nouvelle Droite Populaire alsacienne, mais aussi de militants nationalistes parisiens, avec la garantie, le jour de la réunion, d’une présence policière significative.
Yvan Blot, entre temps, avait été envoyé à Londres, dans le cadre d’une mission concernant l’anti-terrorisme. Il devait revenir spécialement pour participer à la réunion de Synthèse nationale, mais le Ministère de l’Intérieur a prolongé sa mission, rendant sa présence impossible. Pas de lien de cause à effet, bien entendu…
Mais qui est cette Organisation Juive de Défense ?
Cette organisation, non déclarée, est-elle un faux nez de la Ligue de Défense Juive (LDJ), interdite aux Etats-Unis et en Israël, mais toujours tolérée en France, malgré ses multiples violences ? On pourrait le penser, mais rien de moins sûr. Son site n’évoque pas cette opération, et nous avons des informations pour penser qu’aucune organisation juive « officielle » n’est responsable de ces exactions. Alors qui ? La probabilité est qu’il faut s’orienter vers des dissidents ultra-minoritaires de ces organisations, qui ont vu là la possibilité de montrer leur capacité de nuisance. Il y a, il est vrai, parmi ces dissidents des personnages très bizarres. L’un d’eux s’appelle Philippe Wagner. Il fut proche du mouvement skin head, avant de se convertir au bouddhisme et au macrobiotique (voir dictionnaire…) puis de se convertir… au judaïsme ! Bon, lui aussi, je vais le placer dans ma ménagerie personnelle (voir Rivarol précédent) qui regroupe quelques personnages amusants ou bizarroïdes, dont Bernard-Henri Lévy, Christine Boutin et Arno Klarsfeld…
Appel aux lecteurs de Rivarol !
Cette opération de sécurisation de la journée de Synthèse nationale, qui fut un formidable succès, mais aussi des nuits précédentes, a évidemment coûté cher. Je fais appel aux lecteurs de Rivarol. Aidez Synthèse nationale en envoyant un chèque à l’ordre de Synthèse nationale, à : Synthèse nationale, 116 rue de Charenton 75012 Paris (correspondance seulement - NDLR). Un grand merci nationaliste !
Jean Robin, un vilain cafard
Je m’abstiens par principe de pratiquer des attaques ad hominem. Je respecte mes adversaires lorsqu’ils méritent le respect. Il m’arrive de préférer un adversaire courageux à un ami pleutre, ce qui désole parfois mes propres amis…
Je ferai néanmoins une exception aujourd’hui pour mettre en garde le camp national, nationaliste et identitaire, au sujet de Jean Robin.
Car cela fait à présent plusieurs fois qu’il se comporte sournoisement en agent de déstabilisation. Ses agissements doivent être clairement connus et dénoncés.
Jean Robin est l’auteur de quelques livres, dont la Judéomanie, et anime un blog où plusieurs interviews de responsables nationalistes ont paru.
Il est juif. Personne ne le lui reprochera. Son engagement sioniste l’amène cependant à pratiquer pour le compte de nos adversaires les méthodes bien connues de délation et de pressions dont notre camp a l’habitude.
Il a ainsi fait pression sur un intervenant au colloque de Synthèse nationale, arguant de la présence de personnes « infréquentables » à ce colloque.
Il y a un an, j’avais demandé à Oskar Freysinger, un des leaders de l’UDC suisse, de signer notre pétition contre l’Europe des nains de Bruxelles. Il avait accepté. Avant de se rétracter après l’intervention du cafard Robin. Qui lui fit remarquer que parmi les deux cents signataires de la pétition figurait Hervé Ryssen. Or j’ai toujours refusé, et je continuerai à refuser toute censure et toute exclusion à l’encontre de personnes de notre camp, quelles que soient les divergences.
En conséquence, je demande à mes amis, et même à ceux qui ne le sont pas, de rompre toutes relations avec cet individu, qui est un ennemi de notre camp. Ni interviews, ni invitations, ni rencontres, ni diffusion de ses livres.
Il devient urgent d’établir un véritable cordon sanitaire entre nous et lui.
L’affaire n’est pas terminée :
voici la réaction de Jean Robin…
Après Marine le Pen qui refuse toute interview de notre part, après les insultes de Soral, Blanrue, Franck Abed, LLP ( ? - NDLR) et bien d’autres, c’est au tour de Robert Spieler de cracher son venin sur Jean Robin, dans un article de Rivarol dont nous avons été alerté cette fin de semaine et que nous reproduisons intégralement ci-après. A titre personnel je suis plutôt fier de recevoir les crachats de personnes aussi intolérantes, appartenant à l’ancienne extrême-droite (la nouvelle étant au pouvoir), j’en reçois aussi parfois de l’extrême-gauche. Mais au lieu d’attaquer en diffamation comme m’y invitent certains, je vais proposer un droit de réponse à Rivarol, ainsi qu’un débat à M. Spieler, dans les conditions neutres d’Enquête & Débat. On est démocrate ou on ne l’est pas, pour ma part je le suis.
M. Spieler me fait l’honneur de son mépris et de son intolérance dans le dernier numéro de Rivarol, voici mon droit de réponse.
M. Spieler ne supporte apparemment pas la contradiction, ni que certains de ses contacts puissent me demander conseil.
A ma connaissance, ni l’un ni l’autre n’est interdit, que ce soit par la loi ou par la morale, et pourtant il m’en fait le grief.
Libre à lui, même si j’aurais préféré qu’il le fit en d’autres termes qu’en m’insultant copieusement, ce qui regarde son éthique avant tout.
Au lieu de lui répondre dans les mêmes termes, et m’abaisser ainsi à son niveau, j’aimerais l’élever au mien, et lui proposer un débat.
J’ai créé un site internet, Enquête et Débat, entre autres pour permettre à deux personnes aux conceptions opposées d’en découdre librement.
Contrairement aux procédés télévisuels, le cadre est totalement neutre, il n’y a pas d’animateur, pas de public, pas de montage, et seulement deux intervenants et une pendule d’échec pour répartir de façon égalitaire la parole.
M. Spieler aura ainsi tout le loisir de s’expliquer publiquement face à moi dans un débat que nous diffuserons sur le site.
Je lui transmets copie de ce droit de réponse, qu’il soit publié dans Rivarol ou non.
…et la réponse de Robert Spieler :
"Désolé, Jean Robin,
mais je ne débattrai pas avec vous".
J'ai pour principe de ne jamais refuser de débattre, fût-ce avec mes pires adversaires. A une seule condition: que je puisse avoir, un tant soit peu, de l'estime pour eux.
Vous avez fait pression sur un intervenant de la journée du 11 novembre, de Synthèse nationale, afin qu'il s'en retirât.
Vous aviez fait pression sur l'un des leaders suisses de l'UDC, Oskar Freysinger, afin que celui-ci retirât sa signature au bas de la pétition contre l'Europe de Bruxelles, initiée par Synthèse nationale en septembre 2010. En prétextant qu'un signataire compromettant l'avait signée. Soit. Assumez.
Je suis désolé de vous le dire. Je respecte les adversaires, et même les ennemis que je puis combattre de face. Je n'ai aucun respect pour les êtres chafouins et sournois. Non, je n'ai aucune estime pour vous. Oui, je refuse de débattre avec vous. Oui, je maintiens mon appel à constituer un cordon sanitaire autour de vous, car nous n'avons rien de commun. Il serait temps que vous cessiez définitivement de tenter de semer la discorde dans le camp national, nationaliste et identitaire.
19:08 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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