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mercredi, 02 septembre 2015

Radio Brigandes récidive : 2e éditions (septembre 2015)

Les Brigandes chanteront le dimanche 11 octobre prochain lors de la 9e Journée de Synthèse nationale cliquez ici

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Orange : dimanche 13 septembre, conférence de Michel de Jaeghère

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08:18 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Juppé, toujours a côté de ses pompes

4168033110.jpgLe billet de Patrick Parment

Il y a de fortes chances pour que les socialistes soient éjectés de toutes les élections à venir à coups de pompes dans le derche. Les propos que tiennent les socialistes n’ont aucun intérêt – sauf en négatif – et encore moins ceux de Manuel Valls, ersatz stalinien pour minorités ethniques en pleine transhumance 

En revanche, force est de prêter attention aux propos d’une droite qui n’a aucune colonne vertébrale, aucune vision du devenir français et encore moins européen et qui se contente de marcher dans le sillon tracé par les Américains. 

Ainsi la pseudo réforme du sieur Juppé concernant l’éducation nationale. Consternant ! Un programme à la mesure de ce technocrate toujours aussi rigide que le bâton de Guignol. Son programme ? Une somme d’aménagements techniques sans intérêt quant au bien fondé de la chose. Pas une seule fois Juppé ne se pose la question de savoir de quelle finalité doit répondre l’école, outre le fait de savoir lire, écrie et compter. A qui s’adresse cet enseignement ? Aux petits Français et leurs ancêtres les Gaulois ou bien cette masse indéterminée issue de la diversité ethnique ? 

Faut-il rappeler à M. Juppé que les instits de la IIIe République ont renforcé le sentiment d’appartenance à la nation française via l’école et en glorifiant l’histoire nationale. Quid aujourd’hui de cet idéal qui a forgé le patriotisme français ? Mot d’ailleurs ignoré par M. Juppé. La réforme de l’enseignement, c’est d’abord une question de contenu. On enseigne quoi et pour qui ? Etre Français, jusqu’à preuve du contraire, tire ses racines d’un attachement au sol, au sang, à une culture, à une civilisation et à ses mœurs. Aucune trace de cela dans le programme Juppé.

Par ailleurs, M. Juppé a-t-il tenu compte du fait que seuls 20% d’une classe d’âge est en mesure de faire de longues études. Et qu’il était donc temps de revaloriser l’enseignement professionnel. Pas un mot sur le sujet. Pas assez technique vraisemblablement car ne figurant pas dans le cursus de l’Ena dont Juppé ne se départit jamais. 

Quant à son brame, « j’ai changé », si M. Juppé avait quelques notions de psychologie élémentaire, il saurait que cela est faux. D’ailleurs, ceux qui le fréquentent n’hésitent pas à confirmer qu’il est toujours aussi hautain et méprisant. Peut-on prendre le risque d’avoir un président aussi ignare des mentalités collectives avec un balai dans le c… ?

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LA RENTRÉE SCOLAIRE Voyage dans une France en crise

scolarite.jpgMichel Lhomme

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C'est la rentrée des classes et chacun cette année y va de ses  « dix propositions pour changer l'école ». On y retrouve les péda-gogos du désastre actuel, (François Dubet et Marie Durut Bellat - Les sociétés et leur école. Emprise du diplôme et cohésion sociale aux éditions du Seuil) mais aussi - il aura finalement tous les toupets ! - l'incompétent et prétentieux Alain Juppé . La liste de Dubet est caricaturale dans la langue de bois. On s'attendrait à des propositions  chocs et on nous serine ses dix chapitres : « Transmettre et préparer à la vie ; faire, plus que jamais, l’éloge de la pédagogie ; choisir le métier d’enseigner ; éduquer ensemble ; construire l’égalité des sexes ;former des citoyens ; combattre l’hégémonie du diplôme ; bâtir une école plus juste ; réinventer l’institution scolaire ; rétablir la confiance démocratique ».  C'est la petite voix de son maître, incapable de tirer les leçons de ses erreurs. C'est l'universitaire besogneux aux mots creux servant la caste syndicale.

Avec la démocratisation généralisée du baccalauréat, tous les Français ont à peu près passé quinze ans dans le système scolaire. Ils le connaissent donc bien. Ils connaissent les tares rédhibitoires de son fonctionnement. Ils savent que les réformes s'accumulent sans jamais remettre en question les présupposés pédagogiques. Ils savent aussi que les réformes actuelles sur les découpages horaires des disciplines sont avant tout une manière de casser le décret des fonctionnaires de 1950 et d'appliquer à l'éducation le raisonnement budgétaire à la Macron.

La crise du recrutement, la dévalorisation du métier de professeur des écoles ou du secondaire a amené les gouvernements successifs à élever la formation universitaire des maîtres mais sans envisager un instant le crucial problème de la rémunération bloquée depuis près de dix ans. Nos jeunes professeurs logent donc dans des HLM et ne consultent les livres spécialisés qu'en bibliothèque, faute d'un budget adéquat. La formation des maîtres à travers les ESPE (Ecole supérieure professionnelle de l'Education) peine à trouver un style différent du formatage des IUFM d'autrefois (Institut Universitaire de formation des maîtres), souvent véritables caricatures du divorce entre la théorie éducative et la pratique de terrain. La formation des professeurs souffre de la spécialisation par matières mais en même temps sans maîtrise disciplinaire, le professeur reste démuni et très souvent dépassé devant ses élèves. L'élève sait très bien quand le professeur ne sait pas.

L'une des causes principales du naufrage de l'Education nationale française reste l'apprentissage de la lecture avec l'usage de méthodes hybrides ou semi-globales qui expliquent toutes les dyslexies et les dysorthographies dont raffolent les cliniciens et les orthophonistes privés. En fait, tous les pays de l'OCDE suivent sur le plan éducatif la même feuille de route et malgré l'augmentation sensible des budgets consacrés à l'éducation et l'accumulation des réformes pédagogiques, le niveau global ne s'est guère amélioré depuis deux décennies (rapport McKinsey de 2007, p.9). Le rapport McKinsey illustre d'ailleurs sa conclusion en citant le cas emblématique des Etats-Unis qui, dans les années 70, réduisit le nombre de matières enseignées et la durée des cours pour améliorer les apprentissages dits de compétence (le nouveau dada de la rue de Grenelle), sans vrais résultats. Le Ministère de l'Education américain recruta plus de professeurs et en arriva même à 15,4 élèves par classe en 2005 (le chiffre était de 22,3 élèves par classe en 1970) ce qui impliqua une augmentation de 73 % de la dépense par élève. Or, objectivement, les résultats des élèves ne manifestèrent aucune avancée notable.

Pour cette rentrée 2015, la réforme du collège est lancée 

Elle transformera peu à peu le collège en une grande garderie, une école primaire supérieure. Les autorités sont assurées par l'égalitarisme de gauche (le collège unique) du bien-fondé de leurs présupposés. On peut rénover facilement les bâtiments mais on change difficilement les certitudes idéologiques. Elles sont tenaces et collent aux décideurs bien-pensants. On parie de toutes évidences sur le pourrissement de l'ensemble et l'arrivée des nouvelles technologies, voire même pour les cyniques sur le développement du privé, y compris confessionnel et surtout islamique. Mais, à moins de rénover les supports numériques en permanence, les nouveaux outils apparaîtront vite obsolètes aux générations digitales à venir. On vise indirectement la fin du cours magistral et on pousse à l'individualisation des parcours d'élève dans des classes à 38 où l'on demeure, de par le nombre et l'exigence de la discipline, contraint au cours frontal. Le professeur qui sait donner de bonnes conférences est souvent incapable de personnaliser son enseignement en petits groupes. On a vu cela très souvent à l'Université. Une telle personnalisation du cours implique du matériel pédagogique sans cesse adapté et renouvelé or on laisse cela sans réelle planification au marché des éditeurs privés.
 
Autre point qu'on oublie sérieusement. Pour le professeur, la question cruciale des années à venir sera de capter l'attention. Pour cela, il faut aussi des professeurs originaux. Or, on vise à les formater, à les couler dans le moule de la bien pensance et de la moraline du vivre-ensemble. Au niveau de l'élève, l'idée de ''promo'', ciment du groupe classe est remplacée par l'hyper-individualisation du parcours de l'élève que permettent des outils informatiques comme Pro-Note. On va jusqu'à personnaliser l'emploi du temps de l'élève de peur qu'il ne se définisse par le groupe. Les éléments classiques de formation à la rationalité comme le grand art du commentaire de texte qui exige le temps rigoureux du déploiement de soi à travers la pensée de l'autre est mis au rebut. L'école forme décidément à la culture selfie par ces nouveaux paradigmes éducatifs que sont la pédagogie par compétences, l'interdisciplinarité sans discipline, le formatage citoyen humaniste et humanitaire. On parle de moins en moins d'instruction ou d'éducation mais de techniques pédago-éducatives avec l'emphase de la découverte de nouveaux concepts d'apprentissage. Par expérience, nous savons qu'ils sécrèteront l'ennui mortifère de  l'adolescent et donc sa rébellion salutaire.

07:08 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |