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vendredi, 24 mars 2017

NOUN, LE NOUVEAU CD DE JEAN-PAX MEFRET POUR LES CHRÉTIENS D'ORIENT : MAGNIFIQUE ET ÉMOUVANT...

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Le nouveau CD de Jean-Pax vient de sortir : un événement à ne surtout pas manquer....

De retour en studio d'enregistrement, Jean-Pax chante NOUN pour les oubliés de la communauté internationale, ses frères chrétiens d’Orient. LA FORCE, son second titre, est un hommage au Christ. Puis un texte lu, où l’on retrouve son timbre si particulier et ses talents de conteur, nous rappelle qu'en cette période de Pâques, au son des clochers de nos églises répondent encore les cloches des églises d'Orient.

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RAPPEL : Amiens, samedi 25 mars, Thomas Joly reçoit Jean-Marie Le Pen

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Samedi 8 avril : Georges Feltin-Tracol en conférence à Redon (35), invité par le GUD Bretagne

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ANORMAUX ? FOUS ? DESEQUILIBRES ?…MAIS BARBUS !

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Pieter Kerstens

Ceux qui gouvernent les pays d’Europe et les médias à leurs ordres tentent depuis des années de nous convaincre que les émules de Kaled Kelkal, de Mohammed Merah ou Medhi Nemmouche n’ont pas tout leur esprit et seraient des « dérangés mentaux ». Ceci évidemment pour esquiver l’origine des problèmes et réfuter ce que tout le monde a bien compris depuis belle lurette.

Ces erreurs de diagnostic de la part des ministres et responsables de la sécurité de nos concitoyens ont conduit à des centaines de morts et des milliers de blessés, victimes d’agressions et d’attentats barbares ; responsables qui se sont réfugiés derrière la société citoyenne, le « Padamalgam », le « Vivre ensemble » et le « Cépalislam ».

Déjà dans un précédent article du 3/10/2014, intitulé « Djihadistes calibre 2014, version brigadistes 1936 », analysant les conséquences des révolutions de « jasmin » et l’intervention européenne en Irak et en Syrie, je concluais de la manière suivante :

« Maintenant, il est légitime de s’inquiéter en conséquence de ce qui pourrait se produire à l’avenir dans nos banlieues. Ces 751 Zones Urbaines Sensibles et ces 64 Zones de Sécurité Prioritaires, en France, où des dizaines de milliards d’euros ont été déversés depuis 20 ans, au nom de la « Politique de la Ville » ou du « Vivre Ensemble » par des ministres imbéciles qui, de Bernard Tapie à Najat Vallaud-Belkacem, pensaient acheter la paix sociale dans les quartiers…Mais qu’en sera-t-il, lorsque quelques « têtes brûlées » décideront d’imiter Merah ou Nemmouche, pour la plus grande gloire d’Allah ?

Quand on n’est pas capable chez nous, de maintenir l’ordre dans les quartiers, on ne va pas là-bas, bombarder les barbus, chez eux !

Et pour ceux (ou celles) qui croient encore aux étrennes apportées par Saint-Nicolas ou par le Père Noël, voici un message de paix, d’amour et de tolérance en provenance directe des islamistes :

« La meilleure chose que vous puissiez faire est de vous efforcer de tuer tout infidèle, qu’il soit Français, Américain ou d’un de leurs pays alliés », a déclaré Abou Mohamed al-Adnani, dans un message audio, diffusé le lundi 22 septembre 2014.

« Si vous ne pouvez pas trouver d’engin explosif, ou de munitions, alors isolez l’Américain infidèle, le Français infidèle ou n’importe lequel de ses alliés. Ecrasez-lui la tête à coup de pierre, tuez-le avec un couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le dans le vide, étouffez-le ou empoisonnez-le » poursuit-il.

C’est pourquoi et dès aujourd’hui, vous regarderez 3 fois avant de traverser la rue ! »

Depuis, les évènements se sont enchaînés : tuerie de « Charlie hebdo », fusillades du vendredi « noir » 13 novembre 2015 à Paris, attentats à Bruxelles en mars 2016, carnage à Nice, tuerie avec un camion à Berlin, etc. jusqu’à ces derniers jours avec l’agression à Orly, ensuite à Londres et hier à Anvers où là aussi, un « ivrogne illuminé » a essayé d’écraser des piétons avec sa voiture.

Les faits sont incontestables et cela fait des années que nos politicards s’obstinent à ignorer une évidence qui crève les yeux :

Tous les immigrés ne sont pas musulmans.

Tous les musulmans ne sont pas des terroristes.

Mais tous les terroristes sont musulmans.

Ces attaques répétitives sont commises par des fanatiques religieux au nom d’Allah le Tout Puissant et Très Miséricordieux. Ces guerriers du Djihad doivent être éliminés par tous les moyens et il serait opportun que les responsables politiques et ceux en charge de la Loi et l’Ordre prennent des mesures radicales pour faire face à ce constat irréfutable : l’Islam est incompatible avec notre civilisation européenne, comme en témoigne l’Histoire tout au long des siècles !

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Non ars, sed fex !

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Aristide Leucate

Un robuste menu que celui proposé par le mensuel de « la joie de vivre », La Décroissance, en ce mois de mars quasi finissant. La « une » titre sobrement « L’art libéral », accompagné d’un peintre à tête de mort ayant dessiné le symbole € de la monnaie unique européenne. L’art libéral serait-il donc synonyme d’art létal ? Et, en même temps, d’art vénal ? Tout est dit, ou presque dans cette couverture accrocheuse qui donne envie d’aller voir ce qui s’y trouve à l’intérieur.

L’on n’est pas déçu puisque y est présenté, sous forme d’entretien avec leurs deux auteurs, Alain Troyas et Valérie Arrault, leur dernier essai, intitulé Du narcissisme de l’art contemporain (L’Échappée, 2017). « Dans une perspective freudo-marxiste, les deux auteurs expliquent comment le capitalisme postmoderne a érigé le vide, le banal, l’absurde, le déchet, le scatologique, le pornographique et le morbide en valeurs artistiques de notre société. »

Troyas et Arrault, respectivement maître de conférences en philosophie à l’université de Montpellier et professeur d’art plastique dans cette même université – dans une ville où sévit déjà un certain Jean-Claude Michéa –, n’y vont pas par quatre chemins quand ils affirment que « le goût actuel pour la merde surgit au moment historique d’une civilisation qui semble en voie de décomposition ». Et de poursuivre, en expliquant de manière plutôt convaincante, qu’« avant l’ère du libéralisme libertaire, il n’y eut aucun désastre écologique de l’ampleur actuelle, et, par conséquent, aucune raison d’élever le déchet au rang d’œuvre d’art ».

Jadis, sous des régimes à tendance totalitaire, l’on parlait « d’art dégénéré ». À bien regarder l’art contemporain actuel, l’on serait volontiers tenté d’user d’un champ lexical analogue, n’aurait été la charge polémique d’un syntagme idéologiquement connoté. Et pourtant, telle serait la définition de ce pseudo-art sublimant le laid, l’ignoble, l’étron et l’obscène qui évolue au-deçà de tout genre d’appartenance si ce n’est au néant sidéral du matérialisme le plus nihiliste. Car, c’est précisément de cela qu’il s’agit : à quoi peut donc bien se rattacher une expression présentée comme artistique, là où elle témoigne, avec constance, de son intention délibérée de rompre avec un passé glorieux et souvent lointain qui, avec le temps, avait fini par la dompter en lui fournissant un corpus canonique de règles et principes techniques et esthétiques ?

Dans son pamphlet, L’Imposture de l’Art contemporain, une utopie financière (Éditions Eyrolles, 2016), Aude de Kerros a bien montré ce schisme par lequel « l’artiste » autoproclamé s’émancipe de toute forme préexistante, moins pour en créer de nouvelles que pour renverser l’ordre et les représentations du monde ancien au nom d’une absolutisation de la liberté artistique. Le « néo-artiste », cet imposteur des temps modernes, « se fonde, souligne Aude de Kerros, sur la célèbre formule de Marcel Duchamp : ‘‘Est de l’art ce que l’artiste déclare tel’’ ».

Alain Troyas et Valérie Arrault vont encore plus loin dans leur radio-encéphalographie de l’art contemporain. D’abord, ils notent que « les valeurs psychologiques archaïques, c’est-à-dire, l’irrationnel, la permissivité, le laisser-faire, la jouissance-reine, la haine des limites sont partout et simultanément diffusées. Le but est de réduire tout individu à l’état infantile, âge connu de tous où rien n’est interdit. […] Dans l’art contemporain, précisent nos deux essayistes, l’effet de cet infantilisme se voit clairement par la prolifération des gribouillis, des absurdités, de l’exhibitionnisme, du sadisme, etc. – autrement dit tout ce qui est regardé avec condescendance chez l’enfant ».

On le voit, le diagnostic est à la fois féroce, jubilatoire, et sans appel. La régression infantile décrite par les deux chercheurs rejoint d’une certaine façon, le narcissisme pathologique que Christopher Lasch imputait à l’impossibilité d’advenir psycho-socialement à l’âge adulte. D’ailleurs, Troyas et Arrault ne s’y trompent guère lorsqu’ils convoquent la psychiatrie dans leur dissection de l’art contemporain. Ainsi, avouent-ils, « la mélancolie, les comportements maniaques, obsessionnels, l’hystérie, la schizophrénie, le sadomasochisme, la coprophilie, l’exhibitionnisme, la paranoïa, la confusion mentale sont autant de catégories psychiatriques qui nous ont aidé à dresser le tableau clinique de l’art contemporain ».

En d’autres termes, les épigones de Jeff Koons et ses ballons gonflables kitch dans les galeries du château de Versailles, d’Anish Kapoor et son « vagin de la reine » dans les jardins d’icelui ou de Paul McCarthy et son « plug anal » Place Vendôme, sont bons pour la camisole de force et l’internement d’office.

Il ressort de cet entretien, d’une part, que nos deux essayistes ne seront nullement les prochains invités de Laurent Ruquier (et il y a fort à parier que peu leur chaut), d’autre part et plus sérieusement, que leur critique radicale de l’art contemporain s’inscrit dans une perspective écologique, non moins radicale, Jacques Ellul en tête. On comprend alors que l’art contemporain illustre le dégout foncier de l’homme pour lui-même, une dilection suprême pour l’autodestruction.

D’évidence, l’art contemporain apparaît comme une des multiples métastases du capitalisme marchand. Il participe de sa logique froide et implacable d’accumulation infinie et d’arraisonnement du monde. En cela, il est d’une essence totalitaire analogue, la preuve étant que l’on peine désormais à dissocier l’urinoir de Duchamp précité de n’importe quels gogues de stations autoroutières.

Addenda :

« ‘‘L’art contemporain reste un investissement particulièrement performant sur le long terme’’, estime le rapport d’Artprice. Le secteur a assuré un rendement annuel de 4,9 % depuis 2000 dans un marché mondial où le nombre d’œuvres vendues a quadruplé. Un rendement qui grimpe à 9 % si le prix d’achat est supérieur à 20 000 dollars (17 800 euros). L’art contemporain qui représente 12 % des recettes mondiales des ventes aux enchères d’art (contre 9 % pour l’exercice précédent) reste ‘‘la locomotive du marché de l’art’’, conclut Thierry Erhmann [PDG d’Artprice] » (La Croix, 2 octobre 2016).

Chronique sur Radio Libertés du 23 mars 2017

Source EuroLibertés cliquez ici

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Qui veut la peau de Fillon ?

3439344850.jpgLe billet de Patrick Parment

Y aurait-il deux campagnes électorales ? Celle de candidats et de leur programme d’un côté, celle qui consiste à faire la peau du candidat François Fillon, de l’autre, et la seule qui intéresse vraiment les médias ? Un gros dossier a semble-il été constitué par un homme ou une équipe, chargé d’entacher la réputation du candidat Fillon. Le dernier coup en date, sacrifier un ministre, Bruno Leroux, sur l’autel de la moralité publique, au motif qu’il a fait turbiner ses filles de 15 et 16 ans comme attachées parlementaires. Le ministre démissionne, à Fillon d’en faire autant s’empresse de titrer la « bonne » presse.

Si après ça, vous n’êtes pas persuadé qu’une énorme et peu démocratique machination a été montée contre Fillon, il est temps pour vous d’aller à la pêche.

Un lobby, quel qu’il soit, ne veut pas de François Fillon parce qu’il a toutes les chances de battre Marine Le Pen au second tour. Ce même lobby qui a fabriqué l’ectoplasmique Emmanuel Macron et mis les médias et autres instituts de sonsages à son service. Un Macron qui est une valve de sécurité d’un ex-parti socialiste en déroute et largement décrédibilisé dans l’opinion. Raison pour laquelle tant de socialistes se précipitent dans cette brèche afin de sauver leur peau d’élu et se refaire une virginité.

Et vous pensez que les Français sont dupes ? Macron n’est rien, n’a ni passé ni avenir, ni programme si ce n’est celui de ce capitalisme en place qui veut que rien ne bouge pour continuer de bénéficier des bienfaits de cette mondialisation qui engraisse les uns au détriment de l'immense majorité des autres. D’autres sondages ne racontent pas la même histoire. Le match se joue toujours entre Fillon et Marine Le Pen. Les Français choisiront… par élimination comme d’habitude. De toute manière, comme le dit Sarko, dans six mois, tout le monde est dans la rue.

Courage Fillon !

09:31 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La démocratie comme conflit

Mouffe.jpgGeorges Feltin-Tracol

Philosophe belge qui enseigne à l’université londonienne de Westminster, Chantal Mouffe vient de publier un essai magistral, indéniable pavé lancé dans la mare du conformisme idéologique ambiant. L’illusion du consensus (Albin Michel, 2016, 197 p., 17,50 €) est la traduction française d’un ouvrage rédigé en 2005 !

Chantal Mouffe entend dénoncer la conception dominante de la démocratie, à savoir l’avènement d’une unanimité formelle. « Les conflits partisans sont choses du passé, écrit-elle en introduction; on peut à présent atteindre un consensus à travers le dialogue. La mondialisation et l’universalisation de la démocratie libérale donnent tout lieu de croire en un futur cosmopolitique qui apportera paix et prospérité et permettra de faire respecter les droits de l’homme partout dans le monde (pp. 7 – 8). » Cette croyance accentue en réalité la défiance démocratique.

En lectrice avisée de Carl Schmitt, elle déplore la réduction du politique par l’économique, la morale et l’éthique. Démocrate radicale et inspiratrice du mouvement espagnol Podemos, Chantal Mouffe encourage l’apparition d’un populisme de gauche. Elle entend ainsi « reconnaître l’impossibilité d’éradiquer la dimension conflictuelle de la vie sociale, loin de saper le projet démocratique, permet précisément de relever les défis auxquels la politique démocratique est aujourd’hui confrontée (p. 11) ». Elle s’attaque par conséquent aux thèses sociales-démocrates réformistes d’Ulrich Beck et d’Anthony Giddens avant d’affirmer que « tout ordre est politique et fondé sur une certaine forme d’exclusion (p. 31) ».

Le quatrième et dernier chapitre concerne les relations internationales. Réservée à l’égard des théories cosmopolitiques pour lesquelles « tout est subordonné au domaine économique et à la souveraineté du marché (p. 137) », Chantal Mouffe qui démonte avec brio les analyses post-gauchistes sur la « multitude » de Michael Hardt et d’Antonio Negri, préfère en bonne schmittienne de gauche favoriser « un véritable multilatéralisme [qui] exige l’existence d’une pluralité de centres de décision et une certaine forme d’équilibre – même si elle n’est que relative – entre les différentes puissances (pp. 174 – 175) ». Une rupture flagrante et appréciable dans le consensus mortifère actuel !

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 25, diffusée sur Radio-Libertés, le 17 mars 2017.

09:10 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeudi 23 mars : Catherine Rouvier invitée de l'émission Synthèse sur Radio Libertés

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Ecouter Radio Libertés cliquez ici

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Rediffusions : ce vendredi 9 h/10 h et 14 h/15 h

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Ils ont osé demander 6 mois de prison avec sursis et 21.000 euros contre Pierre Cassen

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Christine Tasin Riposte laïque cliquez ici

Ce fut un procès, une fois de plus, surréaliste, celui qui s’est déroulé hier au Palais de Justice de Paris.

Suite à un signalement de la Stasi française (traduisez la Dilcra) deux articles de Maxime Lépante publiés sur Riposte laïque en juillet dernier, après la boucherie de Nice et une attaque à la mâchette en Allemagne, étaient dans l’oeil de Moscou. Maxime Lépante n’ayant pu être identifié, c’était le directeur de publication qui devait répondre de ces textes.

Or le site RL étant géré par une association suisse, Riposte laïque suisse, et son directeur de publication au moment des faits étant américain, il avait paru aux policiers et juges chargés de l’enquête préalable qu’il était plus simple et plus sûr de convoquer Pierre Cassen, fondateur du site accusé d’être le « vrai » directeur de publication, pour en faire une victime expiatoire, tant tous les Tubiana, Jakubowicz-Goldman et Sopo de France et de Navarre réclamaient du sang, le sang d’un islamophobe, pour se laver du traumatisme généré par Maxime Lépante.

Chez ces gens-là, ni Nice, ni l’attaque au couteau en Allemagne ne suscite de traumatisme ni d’envie de se venger.

Chez ces gens-là, on souffre d’une maladie orpheline, on ne ressent de compassion que pour l’islam et les musulmans.

Ce fut un procès haut en couleurs, un combat homérique, une bataille qui dura près de 5 heures… Entrés au tribunal à 13 heures, nous en sortîmes à 21. Ouf !

Les bons ? Notre avocat, maître Pichon qui, à son habitude, démontra avec brio les vices de procédure, les abus de procédure, le vide et le ridicule des arguments des Ligues de Vertu ; Pierre, qui, serein, avec fermeté et courtoisie, répondit à toutes les questions, expliquant, démontrant l’absurdité de l’accusation.

Les méchants ? Le Procureur, une caricature ambulante qui a passé son temps à se ronger les ongles (doit pas être bien heureuse de ce qu’elle fait, cette femme) et les représentants des associations anti-racistes, au nombre de… 6 (à tout seigneur tout honneur, cher Pierre, les charognards veulent faire la peau aux lanceurs d’alerte sur l’islam et ils ne pouvaient pas manquer l’occasion !). Précisons que ces dernières s’étaient signalées au dernier moment.

Au centre, les juges, avec le Président, qui a mené avec patience, courtoisie et intelligence le questionnement et les débats. On ne sait pas de quel bord est Fabienne Siredey-Garnier, on ne sait pas si, au final, elle votera pour ou contre la relaxe de Pierre, mais il faut saluer son professionnalisme et son (au moins apparente) objectivité. Elle avait dû travailler des heures à préparer ce procès et cela se voyait (contrairement à l’ignoble avocate de la Licra qui a avoué arriver pour remplacer une collègue et ne pas connaître le dit dossier…). Au centre encore, une salle remplie par les nôtres, venus soutenir Pierre et voir de leurs yeux l’effarant fonctionnement de la justice française, à l’heure même où un attentat musulman se déroulait à Londres… Les nôtres frémissaient, j’entendais des exclamations chuchotées en écoutant les basses attaques des méchants, j’en ai vu les larmes aux yeux plusieurs fois quand Pierre parlait et notamment lors de sa fabuleuse prise de parole finale.

Après une querelle de juristes sur ce qui, selon Frédéric Pichon, rendait ce procès nul et non avenu, la sortie des juges pour délibérer et leur retour, avec l’annonce que les problèmes juridiques seraient examinés avec le reste, la bataille pouvait commencer.

Pierre raconta la saga de RL, sa fondation, son évolution, le travail considérable que l’association qui ne cessait de grandir, demandait, son développement avec la partie édition et sa lassitude de porter sur ses seules épaules la gestion du site, les éditions, leur gestion administrative… et son soulagement devant, en 2012, la proposition d’amis suisses, de prendre le relais.

Ce furent ensuite des arguties, l’étude des pièces comptables et administratives produites (le dossier était si dense que Frédéric Pichon, débordé, avait même oublié d’apporter le compte-rendu de la création de RL Suisse )… Certes c’est bien RL Suisse qui paie chaque mois pour la maintenance du site, pièces à l’appui, mais Pierre, comme une vingtaine de contributeurs, a accès libre au site pour y proposer des articles ou y travailler sur les titres ou illustrations, mais quand c’est le fondateur de RL c’est que, forcément, il est le big boss. Impossible a priori de faire comprendre aux avocats, au procureur et même à la Présidente du Tribunal que lorsque l’on a une adresse courriel orange, on a droit à 5 autres adresses gratuites et que Pierre, ayant ouvert la première adresse du site, l’avait laissée à ses successeurs, pour ne pas dérouter les lecteurs et n’avait jamais rien payé pour elle… Bref, beaucoup de bruit pour pas grand-chose…

Les charognards étaient 4 présents, et l’un d’entre eux ne représentait pas moins de 4 associations à lui tout seul (Mrap, SOS racisme, J’accuse, UEJF) ! Facile pour les crapauds de se faire aussi gros qu’un boeuf… Il y a avait en sus une représentante de la LICRA et un de la LDH, un bébé Tubiana avec 100 kilos de moins.

L’un des 4 avocats présents écrasé (de honte ?) dans les travées des avocats n’a pas pris la parole… Etait-elle représentée par son collègue du Mrap ? L’histoire ne le dit pas.

L’auguste représentant de J’accuse, Maître Lilti, qui remplaçait l’avocat du Mrap Lagarde a commencé avec un beau lapsus… voulu à mon sens. Au lieu de parler de Riposte laïque il a parlé de Egalité et Réconciliation (le site d’Alain Soral) établissant ainsi de façon particulièrement pernicieuse un parallèle entre Pierre et Soral. Les spectateurs étaient scandalisés, mais trop bien élevés pour lui ficher le poing dans la gueule qu’il méritait. Le reste de son intervention fut du même tabac, un vide sidéral montrant, en sus, qu’il n’avait pas vraiment travaillé le dossier (n’est pas Fabienne Siredey-Garnier qui veut), mélangeant tout et toutes les pièces du dossier. Bref une bouillie incompréhensible et inaudible… sauf quand il a craché sa valda. Selon lui, Pierre lutterait pour une France blanche et d’origine chrétienne et n’assumerait pas cette conviction. Peu importe si dans les textes incriminés il n’était nullement question de couleur de peau ni de christianisme, peu importe si, par ailleurs vouloir une France blanche et d’origine chrétienne n’est pas un délit mais une opinion à débattre, pour lui c’est le repoussoir absolu. Il était venu faire sa propagande, qui rejoint celle de Marwann Muhammad, aspirer à une France très colorée et musulmane, avec des propos de fou furieux, accusant Pierre de vouloir déplacer une population et donc faire un crime contre l’humanité. Les yeux hors de la tête, il a même parlé de la « folie violente » du fondateur de Riposte laïque… Homérique, vous dis-je, avec toute la démesure que les Dieux grecs prêtent à ceux qu’ils veulent déconsidérer. Mais finalement, il ne demanda que 1 euro de dommages et intérêts pour chaque association, et qu’on retire les deux articles sacrilèges.

Son successeur à la barre était la représentante de la Licra, elle mérite un traitement à part, traitement que je lui réserve dans un prochain article. Mais elle fit monter la barre, demandant de passer à la caisse pour trois raisons différentes, ce qui se chiffrait quand même à 5.000 euros, si j’ai bien entendu et compris, les différents avocats des parties civiles ne prenant pas la peine de parler au micro…

Ensuite Bébé Tubiana, qui paraissait en vouloir beaucoup à Pierre, qui avait refusé de répondre à quatre de ses questions, qu’il avait jugées hors sujet. Fort au fait de l’islam apparemment, puisqu’il parla de la « takkiya » de Pierre, il était lui aussi inspiré apparemment par Ubris, la démesure, aidée par Eris, la déesse de la discorde. Ce ne furent qu’épithètes hyperboliques, qualificatifs qui, en d’autres lieux, auraient pu l’amener à une plainte pour diffamation de Pierre ou injures. Mouvance haineuse, lâcheté, pensée haineuse et détestable, crime contre l’humanité (il est allé un peu plus loin que son compère du Mrap, parlant carrément de déportation… dont rêverait Pierre), parallèle avec Dreyfus et l’antisémitisme de l’époque, perversion de la laïcité... tout y est passé. Et hop 14.000 euros demandés, pour fermer définitivement la bouche au supposé responsable de RL ! Il assuma, en demandant de telles sommes, que c’était nécessaire pour nous faire taire. Les juges se laisseront-ils convaincre par de simples anathèmes montrant que c’est Pierre et son combat anti-islam qui dérange Bébé Tubiana, et non les deux textes présentés ?

Le Procureur prit la suite avec enthousiasme, elle aussi apparemment n’avait pas beaucoup travaillé son dossier auquel elle n’avait pas compris grand-chose, mélangeant tout. Mais cela ne semblait pas la déranger… Elle avait une intime conviction, Pierre Cassen ne pouvait être que le dirigeant de RL puisque c’est son bébé. Ça c’est de l’argumentation, ma cocotte. Elle dit quand même le fond de sa pensée, il faut empêcher les Pierre Cassen de France et de Navarre de dire du mal de l’islam parce que, (on le voit bien dans tous les faits divers quotidiens), à cause d’eux chacun aurait envie de massacrer et d’égorger son voisin de palier musulman. Fallait être gonflé pour porter ce genre d’accusation le jour de l’attentat de Londres mais passons. Et, pour justifier ce qu’elle allait demander, elle expliqua qu’il fallait nous donner un dernier avertissement ! Et quel avertissement : 6 mois de prison avec sursis et 2000 euros d’amende requis… Ben voyons, où il y a de la gêne il n’ y a pas de plaisir.

Le discours de Frédéric Pichon fut excellentissime. Il dénonça avec virulence la connivence du parquet des associations qui, écoutez bien, se sont présentées, toutes, au dernier moment, le matin même de l’audience, pour se porter partie civile, sans connaître le dossier, quand pas une association musulmane ne s’est portée partie civile… (Ah la jouissance de la curée que l’on flaire…). Il démontra que Pierre assume toujours ses actes et rappela que Pierre et moi étions considérés comme des ennemis à abattre pour les terroristes. Il dénonça le scandale des poursuites judiciaires que nous subissons. En pleine période d’attentats islamiques, ce sont des Français pacifiques comme nous qui se retrouvent au tribunal ! On veut nous faire taire car nous sommes les plus en vue de ceux qui dénoncent les méfaits de l’islam. Il se fit un plaisir ensuite de montrer au tribunal ses incohérences qui a condamné Alain Jean-Mairet comme responsable du site RL et voudrait à présent condamner Pierre pour la même responsabilité. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Qui est condamné ? Qui est responsable ? Et il termina en reprenant les éléments factuels prouvant l’innocence de Pierre dans le dossier.

Pierre, enfin, comme c’est la coutume, eut licence de prendre librement la parole, et ce fut un feu d’artifice.

Contre Procureur et charognards incapables de comprendre la marche du temps et l’évolution des personnes et des sites, considérant que lorsque l’on est président un jour, on est président toujours.

Aux procureur et aux charognards qui, il y a 5 ans l’avaient condamné ainsi que Pascal Hilout et qui avaient prononcé les mêmes mots, les mêmes accusations… il a rappelé que, depuis, il y a eu Charlie Hebdo, le Bataclan, Nice, Hervé Cornara, le prêtre décapité, les policiers de Magnanville… Il a rappelé les récentes enquêtes de l’Institut Montaigne et du CNRS montrant le très inquiétant pourcentage de musulmans qui mettent la charia avant les lois de la République.

Il les a clairement, avec des mots forts, accusés de vouloir faire taire les lanceurs d’alerte et leur a donné une claque magistrale en évoquant deux affaires emblématiques. Vous parlez d’antisémitisme ? On ne vous a pas entendus quand, en 2015, à Vaulx-en-Velin, un adjoint socialiste avait reproché à l’un de ses collègues de travailler avec « un enculé de juif ». Terrorisme et liberté d’expression ? Quand, il y a quelques années, un imam intégriste avait tenu des propos antisémites, la LDH s’était opposée à son expulsion au nom de la liberté d’expression…

Il a rappelé que deux des associations présentes étaient subventionnées par Soros et a ciblé leur lâcheté à tous, leur proposant un débat public et dénonçant les lois liberticides qui sclérosent toute une société. Il a également rendu hommage au discours sur la liberté d’expression de Malika Sorel.

Enfin, il a terminé par un magnifique couplet sur son indignation. Comment un procureur peut-il requérir de la prison contre un Pierre Cassen qui n’a jamais usé de violence, qui n’a jamais agressé qui que ce soit ? Quelle disproportion, INFAMANTE et inacceptable… Ainsi, après Zemmour, Ménard, Rioufol, Bensoussan il était traîné au tribunal, sali.

Une dernière pique à l’égard du Parquet indigne d’avoir fait appel après la relaxe de Bensoussan et, dans un élan grandiose, avec toute l’indignation et la révolte dont Pierre est capable, il leur a parlé de l’Aveu, et a ajouté cette condamnation sans équivoque au camp des anti-France : beaucoup d’entre vous auraient fait ce sale boulot avec délectation.

Un silence de plomb a accueilli ses dernières paroles, charognards et procureur, scotchés à leur siège sous l’outrage ; pendant que l’on entendait un silencieux chant d’allégresse monter des ventres de nos partisans, éblouis, émus et pressés de pouvoir témoigner à Pierre leur reconnaissance de leur avoir fait vivre ce grand moment.

Réponse du tribunal le 3 mai…

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