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mardi, 06 mars 2018

Le grand effacement culturel, l'autre visage du grand remplacement

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Arnaud Malnuit

Tout oser, tout souiller, tout dénaturer pour montrer que nous existons plus, voire même que nous n'avons jamais existé. Pendant très longtemps on nous expliqua qu'il n'y avait pas d'invasion migratoire, que la présence de millions d'immigrés légaux et clandestins ne changerait rien la nature de notre nation tant sur le plan ethnique que culturel. Désormais, on nous explique tout aussi doctement qu'il faut se faire à ce nouveau visage de la France, qu'il incarne tout aussi bien nos grands mythes nationaux...

Pendant longtemps également ces nouveaux visages se cantonnaient aux figures et valeurs de la république, on pense ainsi à la Marianne noire qui défraya la chronique dans certaines mairies il y a une vingtaine d'années. Désormais, ce sont les grands mythes nationaux français qui sont incarnés par cette « nouvelle » France... Et le dernier en date n'est pas n'importe quel symbole puisque c'est Jeanne d'Arc elle-même.

Oui, la fameuse « affaire Jeanne d'Arc »... Ainsi, une jeune fille métisse, polonaise et béninoise, va incarner Jeanne d'Arc pour l'édition 2018 des fêtes johanniques à Orléans. Oui, une métisse pour incarner la Française par excellence. Et c'est là que l'affaire prend, avec certainement une opération de communication au bénéfice du pouvoir. En effet, prenant prétexte que cette jeune métisse répond aux critères de sélection, beaucoup de catholiques et patriotes sincères ont cru bon justifier ce choix pour montrer en quoi la France et le peuple français n'étaient pas racistes, que la France n'était pas une race et qu'en gros  du moment que l'on pouvait partager certaines valeurs on pouvait être parfaitement français voire bien plus français que ceux dont la souche est pourtant bien gauloise...

A croire que contrairement à certaines analyses, certains essais, la France ne se droitise pas, ou en tout cas une bonne part de la droite dite pourtant de conviction a peur de son ombre, qu'elle accepte donc in fine le cadre imposé par la gauche depuis des décennies, notamment quant à l'accusation de racisme. En effet les propos de ces membres de la droite de conviction, du FN et d'éminents catholiques prouveraient qu'affirmer que le peuple français est un peuple majoritaire et dans même dans son essence blanc – sans émettre un moindre jugement de valeur par rapport aux autres peuples – serait donc du racisme... Autant laisser la gauche garder le monopole des idées, des valeurs et des interdictions, au nom d'une prétendue dédiabolisation...

Ce qui est également effarant dans ces prises de position c'est une forme de déni du réel. Cette jeune métisse aurait pu parfaitement incarner Jeanne d'Arc au nom de l'assimilation si la France s'était affirmé comme un pays et si nous avions eu quelques dizaines de milliers d'immigrés. Or là la submersion migratoire est flagrante et le gouvernement de la France veut que cette dernière s'efface. Donc soutenir le choix de cette jeune fille au nom de valeurs patriotiques est pour le moins absurde, voire criminel.

D'autant que cette jeune fille n'est pas en cause, malgré quelques commentaires ridicules trop vite mis en épingle par la presse. Non, là les vrais fautifs que l'on peut même qualifier de criminels sont ceux qui se servent d'une métisse, donc de quelqu'un qui n'a pas vraiment d'enracinement, pour dénaturer un mythe du roman national ; mythe qui, rappelons-le sert à vanter la résistance à l'occupation étrangère et le fait que servir Dieu c'est faire que les Français restent maîtres chez eux, à l'époque d'une France quasi intégralement blanche...

C'est d'autant plus nécessaire de refuser ce choix que derrière on voit la volonté de partisans de Macron, issus de la diversité et proche de tenants de la haine de la France enracinée, de mettre en avant cette jeune fille au service de l'idéologie macronienne : celle d'un monde indifférencié, celle où les peuples autochtones européens doivent se fondre dans e grand néant. D'une part en dénaturant leurs mythes, leur histoire, d'autre part en les rendant minoritaires sur leur sol.

Source Parti de la France cliquez ici

12:08 Publié dans Michel Malnuit, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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