Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 29 avril 2019

Espagne : l'espoir est de retour

ob_afb7f9_espagne-elections-du-28-avril-2019-vox.jpg

Forum SI cliquez ici

Après les élections générales espagnoles du 28, qui voient l’extrême droite enfin de retour au Parlement avec les 24 sièges de Vox, la première réaction s’exprime par une brève formule : « ¡arriba España! »

Ceci dit, il convient de se garder de tout triomphalisme excessif. Tel est le sens du communiqué, traduit de l’italien par ForumSi, mis en ligne par Gabriele Adinolfi, le 28 avril dans la nuit :

« Résultats en Espagne.

Vox, avec 10,2 %, obtient 24 sièges.

Les socialistes et Podemos obtiennent la majorité relative et, pour gouverner, doivent s’entendre avec les séparatistes basques et catalans.

L’avancée des populistes espagnols a, par conséquent, un sens en soi, mais n’a pas d’incidence sur un cadre général qui a empiré.

Ceci indépendamment de considérations sur la direction ultralibérale de Vox, qui laisse perplexe, mais qui, en l’état actuel, n’est qu’un élément secondaire.

En somme, le Système tient, s'il ne se renforce pas, même là où les scénarios politiques contraignent les partis de gouvernement à se remettre lentement à évoluer et la déception populaire s’exprime avec des chiffres significatifs. »

En résumé, le séparatisme catalan et la politique immigrationniste débile du PSOE ont provoqué l’exaspération de l’électorat et remis l’extrême droite espagnole en selle. Que celle-ci, comme nombre de mouvements populistes, soit, en partie dotée d’une direction « ultralibérale » est évidemment un facteur de perplexité, comme l’écrit Adinolfi. Cela étant, certains dirigeants de Vox ont quand même une facilité à tendre le bras qui laisse penser que, sous le verni libéral, des tendances plus profondes peuvent se manifester, si l’occasion s’en présente. On verra bien. En attendant, ne boudons pas notre plaisir : l’émergence de Vox est un élément de forte perturbation du Système qui va dans le bon sens. Souhaitons qu’il soit exploité comme il convient…

file751qnu2dpm8h1atb4sz.jpg

NDLR SN : Forum SI a bien raison : "ne boudons pas notre plaisir". Depuis le regretté Blas Pinar (président de Fuerza Nueva, décédé en 2014), à la fin des années 1970 et au début des années 1980, la droite nationale espagnole était complètement absente aux Cortes.

Il faut savoir que celle-ci, depuis 40 ans, subissait une escroquerie un peu comparable à ce que fut le gaullisme en France à la même époque. En effet, tout reposait sur une ambiguïté. En 1976, lorsque eurent lieux les premières élections "démocratiques", fut créé à l'initiative d'un ancien ministre du Général Franco, Manuel Fraga Iribarne, un mouvement sensé incarner la continuité. Il s'agissait de l'Alliance populaire. Celle-ci se transforma au début des années 1990, après le retrait de son fondateur, en "Parti populaire". Ce changement de nom coïncida avec un changement d'orientations politique et idéologique puisque le PP devint très vite un parti libéral-conservateur comparable à ce qu'était le RPR en France. Mais, en douce, le Parti populaire continuait à s'accaparer les voix nationales en jouant sur ses racines post franquistes... tout en appliquant une politique de soumission aux désidératas de la finance mondialiste. Mis à part quelques organisations lucides et courageuses comme la Phalange (bien que divisée), tout le monde semblait se satisfaire de cette situation peu reluisante. L'émergence de VOX marque probablement la fin de cette OPA douteuse... 

Ce qui est hallucinant depuis ce matin, c'est d'entendre les commentaires fielleux de certains journalistes français qui, en serviles chiens de garde du Système qu'ils sont, s'évertuent à diminuer la victoire des nationalistes espagnols. Pourtant, partis de rien, insultés à longueur de journées par les médias "bien-pensants", culpabilisés pour un passé dont ils n'ont pourtant pas à rougir, les nationalistes de VOX débarquent de manière spectaculaire sur la scène politique ibérique. Que cela plaise ou non aux plumitifs aux ordres, il en est ainsi.

L'Espagne était, jusqu'à ces derniers mois, restée en dehors du vaste mouvement de renaissance nationale et identitaire qui s'apprête à libérer l'Europe du joug des mondialistes. Aujourd'hui, ce vide est comblé... et nous ne pouvons que nous en réjouir.

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

SN 47.jpg

Il reste quelques exemplaires de ce n°47 de Synthèse nationale consacré à la crise espagnole de 2017 cliquez ici

2017 12 01 PUB SITE 2.jpg

22:10 Publié dans Editoriaux, En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Macron aux Français : « Je ne vous ai pas compris »…

19172823.jpg

Jean-François Touzé
Délégué national du Parti de la France
aux Études et Argumentaire
 
Much ado about nothing » aurait dit Shakespeare. « Beaucoup de bruit pour rien », en effet.
Pour nous autres, Français, la conférence de presse d'Emmanuel Macron, jeudi soir, pourrait être l’occasion de former un nouveau proverbe populaire : à grand minuscule débat, petites réponses dérisoires.
 
Comment Macron qui connaissait pourtant les enjeux après cinq mois de mouvement des Gilets jaunes, a-t-il pu, au cours de cette interminable intervention qui se voulait gaullienne et ne fut que bavarde et bonimenteuse, se contenter de ces demi-annonces hasardeuses et vides de toute portée ? Des mesurettes incertaines payées en monnaie de singe ; des baisses fiscales en trompe-l’œil, non précisées et non financées ; des promesses démagogiques en viager d'une démocratie d'apparence ; un inutile cautère sur la jambe fracturée de la cohésion territoriale ; sans parler du coup de pouce démago pour les familles monoparentales ou la création surréaliste à l’échelon national d'un conseil de défense écologique, sans doute destiné à barrer la route aux supposées menaces climatiques comme le fit en 1986 Alain Carignon, alors ministre de l'environnement, en stoppant à nos frontières le nuage nucléaire venu du Tchernobyl.
 
En lieu et place d'une conférence de presse présidentielle, c'est, en effet, à la revue promotionnelle d'un catalogue d'annonces printanières que s'est livré le 25 avril un Emmanuel Macron plus illusionniste et mystificateur que jamais.

Lire la suite

16:47 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’urgence climatique

Par Jarente de Senac

planete bombe.jpg

L’urgence climatique est à double détente : nationale et mondiale. Nationale en ce qui concerne les pays industrialisés incités à se montrer moins gourmands en énergie, notamment fossile ; internationale dans la mesure où il est difficile de discipliner des pays qui veulent accélérer leur développement, comme la Chine et l’Inde. Sans exclure les Etats-Unis qui, en bon insulaire trumpien, se foutent carrément des problèmes inhérents au climat et qui entendent bien demeurer le  leader mondial d’une économie qui nous voue au suicide.

En matière de climat, nous l’avons déjà dit et répété, la terre subit une nouvelle phase climatique contre laquelle on ne peut rien, si ce n’est s’en accommoder en s’adaptant. Mais il est un autre aspect d’une nécessaire politique écologique, celle qui consiste pour l’homme à lever le pied sur la destruction de son environnement et de ses écosystèmes. Cela nécessite comme l’ a bien énoncé, à ma grande surprise, Nicolas Hulot, de changer notre modèle économique et donc nos modes de production. Pour les raisons de notre remise en cause du système libéral, je vous renvoie à l’incontournable ouvrage d’Alain de Benoist (Contre le libéralisme, Rocher) qui en détaille clairement les motifs.

Paris a vu se réunir pendant une semaine des chercheurs de 50 pays différents sous l’égide de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité. Un gros rapport doit voir le jour, plus qu’inquiétant, sur la destruction par l’homme d’une large part de sa faune et de sa flore (de 500 000 à 1 million d’espèces) de son environnement naturel. Ce que d’aucuns ont traduit par le passage de l’holocène à l’anthropocène, à savoir d’une époque où l’homme vivait en harmonie avec la nature à celui où la main de l’homme agit sur elle. Pour la détruire comme le constatent les chercheurs. Cela signifie que l’homme est purement et simplement en train de se suicider à l’heure même où son  génie lui a fait atteindre un degré inégalé dans les sciences et la compréhension de son monde.

Et l’unique responsable de ce désastre, c’est notre système économique, le libéralisme, qui est en train de tout détruire au nom du seul profit financier. On appelait cela le Veau d’Or, hier encore. Ou bien, ce qu’avait illustré en son temps l’écrivain Robert Louis Stevenson dans son roman L’Etrange cas du docteur Jekyll et de M. Hyde. On peut y voir également une excellente illustration du populaire héros allemand, Faust, apparu au XVIe siècle, actualisé par Goethe et qui vend son âme au diable afin de percevoir les secrets de l’univers.

N’en sommes-nous pas là aujourd’hui !  Sauf que cette urgence environnementale se heurte aux égoïsmes nationaux et à l’absence d’hommes capables de porter cette exigence au premier rang de nos préoccupation.

2017 12 01 PUB SITE 1.jpg

16:09 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Encore plus de monde hier à Nieppe, près de Lille, pour la 7e Journée régionale de Synthèse nationale

20190428_145151.jpg

La journée annuelle de Synthèse nationale dans le Nord s'est déroulée dimanche 26 avril à Nieppe, près de Lille, avec un public encore plus nombreux que d'habitude et dans une ambiance studieuse et sympathique. N'est-ce pas d'ailleurs l'objectif que nous nous fixons pour chacune de nos manifestations ? Les résultats sont donc satisfaisants.... 

Merci à Luc Pécharman, notre fidèle délégué régional, et à la dynamique équipe du site ami "Nous sommes partout" cliquez ici qui a apporté une aide précieuse pour la tenue de cette réunion. Merci aussi aux orateurs, Robert Steuckers, Thierry Decrucy, Bruno Hirout, Arnaud Raffard de Brenne, Jules Dufresne, les écrivains Gaston Alcide et Philippe Landreux ainsi qu'aux animateurs locaux de la Dissidence française et à ceux de l'association artistique Theusz. Merci bien-sûr aux associations et mouvements présents qui tenaient des stands. Merci enfin à l'équipe logistique militante qui assura le bon déroulement de cette 7e édition des journées de Nieppe. Merci surtout aux amis, lecteurs et sympathisants, qui ont chaleureusement répondu à notre invitation à ce rendez-vous devenu incontournable des forces nationales et identitaires du Nord de la France. Il revenait à Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, de conclure cette réunion en revenant sur l'actualité politique de ces dernières semaines.

Nous reviendrons prochainement sur cet événement important dans la vie de l'association et de la revue Synthèse nationale.

2017 12 01 PUB SITE 1.jpg

10:55 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les chroniques de Philippe Randa

Randa-zoom-Weidmann.png

Rémi Tremblay Présent cliquez ici

Le cerveau est bombardé par l’information. Tous les jours, avec les réseaux sociaux, les journaux, l’information en continu et les radios, l’homme occidental est submergé d’informations qu’il n’a pas toujours le temps de tempérer, relativiser et analyser. Il s’emporte pour certains faits divers, certaines nouvelles, mais cette passion est souvent momentanée et, quelques jours plus tard, la montée de lait ou de joie qui avait accueilli une annonce ou un événement est oubliée, remplacée par une nouvelle vague émotive effaçant de sa mémoire le scandale précédent.

Il faut être doué d’une mémoire considérable pour se souvenir de ce qui nous faisait lever de notre chaise l’an dernier ou même la semaine dernière. La mémoire, saturée par les nouvelles informations, ne parvient pas à garder le rythme de l’actualité. Question de prendre une pause et de justement revenir en arrière, revoir la dernière année, Philippe Randa nous propose Quand la peine le dispute à la colère, collection des chroniques qu’il publia en 2018 dans Présent, mais aussi des entrevues qu’il accorda à d’autres médias comme Synthèse nationale.

Dans ce 16e tome des « Chroniques barbares », tout y passe, des faits divers à la politique en passant par la culture, la littérature et les tendances sociales de fond.

Au-delà de l’exercice que constitue de se replonger dans cette année marquée par le départ de Johnny Hallyday, les dénonciations de #balancetonporc, l’affaire Benalla, l’inique procès d’Esteban et Samuel, mais aussi de quelque chose que personne n’avait pu voir venir, soit l’émergence des Gilets jaunes, on se fait plaisir à apprécier la plume de cet auteur prolifique, père de 119 livres à ce jour.

Contrairement aux éditorialistes de la grande presse qui tentent d’imposer leurs vues à leurs lecteurs, de moins en moins nombreux d’ailleurs, Randa suggère des réflexions, il les oriente, mais les laisse à la discrétion du lecteur considéré comme assez intelligent pour se faire lui-même une idée. Il questionne, soulève les pans d’ombre, mais se refuse à nous dicter quoi penser.

D’où l’intérêt de se replonger dans ces chroniques qui exigent de nous une certaine réflexion personnelle à laquelle le prêt-à-penser de la « grande presse » ne nous a pas habitués.

Randa n’écrit pas pour plaire à son public en le flattant dans le sens du poil et en le confortant dans ses idées, mais pour favoriser la réflexion, le débat. Ce n’est point l’oeuvre d’un doctrinaire ou un propagandiste, mais des propos libres d’un homme affranchi, attaché à la liberté d’expression menacée par les censeurs mais aussi par les monopoles médiatiques faisant main basse sur les moyens d’expression. Philippe Randa, un franc-tireur, dans le bon sens du terme, et non pas dans le sens partisan, qu’on aime lire tant pour le fond que pour la forme.

Quand la peine le dispute à la colère, Philippe Randa, préface de Richard Dessens, Éditions Dualpha, collection « Patrimoine des héritages », 212 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

(Article paru dans les colonnes du quotidien Présent)

2017 12 01 PUB SITE 1.jpg

07:38 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |