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jeudi, 09 mai 2019

Le père de la députée Insoumise Muriel Ressiguier, un amateur des Brigandes ?

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Lengadoc info cliquez ici

Lengadoc Info est allé à la rencontre du groupe de musique identitaire Les Brigandes après que l’un de ses membres ai été convoqué par la commission parlementaire contre les « groupuscules d’extrême droite ».

Lengadoc-info : Antoine, vous êtes le porte-parole du groupe Les Brigandes qui a été convoqué le 25 avril dernier devant la commission parlementaire présidée par Muriel Ressiguier (LFI) dans le cadre de la commission d’enquête sur les « groupuscules d’extrême-droite ». Pouvez-vous nous expliquer comment cela s’est déroulé ?

Antoine : Nous avons tout d’abord reçu un mail, (même pas un courrier avec accusé de réception, un simple mail !), qui visait à convoquer notre directeur artistique, Joël Labruyère, qui est également l’auteur-compositeur des chansons des Brigandes. Celui-ci étant malade et en incapacité de déplacement, ils se sont tournés vers Marianne, la chanteuse-leader de notre groupe, mais qui, ayant accouché quelques jours auparavant, ne pouvait pas se déplacer non plus. Ils ont lourdement insisté puis se sont finalement reportés sur Irène, l’une des chanteuses que vous pouvez voir dans certaines émissions.

Lengadoc-info : Quelle a été la teneur des questions auxquelles vous avez dû répondre en tant que groupe de musique ?

Antoine : Irène nous a rapporté avoir été assez effarée par les questions qui lui avaient été posées et surtout par la façon dont celles-ci avaient été orientées. Représentez-vous cela comme un procès d’idées. Une forme d’interrogatoire mené de façon à ce que les réponses, quelles qu’elles puissent être, finissent toutes dans une seule petite boîte portant l’étiquette ô combien pratique d’ « extrême-droite ». Une caricature grossière qui ne vise aucunement à ouvrir un débat ou à entendre les personnes convoquées mais bien à porter une accusation pure et simple d’illégalité sur elles et leurs propos pour pouvoir dissoudre, sans autre forme de procès, le groupe dont elles font partie.

Pour vous donner un exemple, parmi nos clips indéniablement provocateurs, il en est un qui s’intitule « On vous emmerde », plusieurs livres interdits y figurent, et à un moment donné, une couverture, certes particulièrement sulfureuse, apparaît à l’écran. Eh bien, l’une des premières questions qui aura été posée à Irène fut : « Lisez-vous Mein Kampf dans votre groupe ? ». (Magistrale illustration d’un reductio ad hitlerum fort convaincante !) Dans la même veine, par rapport à la chanson « Foutez le camp », elle aura eu à essuyer des « Êtes-vous xénophobes ? » ou « Êtes-vous anti-républicains ? »… Autant de clichés reprenant la propagande noire dont notre groupe avait fait l’objet dans les colonnes de journaux peu scrupuleux (voire suffisamment mal intentionnés ou du moins à la déontologie douteuse pour exposer des détails sur nos enfants !).

En résumé, ils vous convoquent pour pouvoir noter sur leur petite feuille qu’ils vous ont rencontré et accorder à leur mascarade une forme de crédit, de crédibilité, mais les réponses que vous pourrez leur donner ne revêtiront aucune espèce d’importance. Tout ce qui compte, c’est que vous puissiez être jugé pour non-conformité à leur idéologie et donc rentrer dans la case fourre-tout qui s’y oppose dans leur esprit et qu’ils ont construite à cet effet en l’affublant du nom d’extrême-droite.

Lengadoc-info : A ce propos, on a été assez étonnés d’apprendre que les entretiens lors de la commission parlementaire se soient déroulés pour certains à huis-clos. Alors que certaines séances étaient disponibles en live sur internet, pourquoi vous, et d’autres groupes avez eu droit à ce huis-clos ?

Antoine : De notre point de vue, il n’y a pas de huis-clos quand il s’agit du préfet de l’Hérault ou la présidente de la Ligue des droits de l’homme de Montpellier, Sophie Mazas. En gros, des personnes qui vont dans le sens de la commission. Pour eux, c’est filmé et diffusé. Par contre, pour les groupes qui sont accusés, car il s’agit de ça, si on les filme et qu’on diffuse leurs propos, ces derniers peuvent avoir le dessus au niveau des arguments voire même ridiculiser les membres de la commission. A la fin, la commission pourra dire qu’elle a auditionné les groupes en question, elle pourra remettre ses conclusions mais sans que les propos des groupes n’aient été diffusés. Toutes les auditions à charge ont été diffusées et tout ce qui aurait pu être à décharge ne l’a pas été.

Lengadoc-info : Quel a été le ressenti de votre porte-parole quant à la personnalité de la présidente de la commission Muriel Ressiguier ?

Antoine : Irène l’a trouvée particulièrement désagréable vu qu’il s’agissait d’un procès d’intention. Il s’agissait d’un tribunal idéologique déguisé en commission d’enquête démocratique. Quant à la présidente, cette dernière a deux ennemis majeurs dans l’Hérault : la Ligue du Midi et les Brigandes. Il faut savoir que Muriel Ressiguier a des intérêts personnels directs ou par personne interposée avec la Ligue du Midi et les Brigandes. La compagne de son père habite à la Salvetat, petit village où nous habitons, son père s’est déjà rendu à une de nos expositions de peinture dans le village de la Salvetat. Nous avons de très bons rapports avec eux et ça, pour elle, ça lui reste en travers de la gorge. Il y a donc un motif personnel qui se rajoute au motif idéologique. On se retrouve donc face à quelqu’un qui n’est pas du tout neutre.

Lengadoc-info : Votre chaîne YouTube a été supprimée il y a de cela quelques mois alors que c’était votre seul moyen de diffusion sur les réseaux. Pensez-vous qu’une censure est mise en place au-delà de la compétence des Etats ?

Antoine : C’est évident ! Depuis janvier-février 2019 il y a une augmentation des actes de censure. Des procédures de dissolution ont été entamées par l’Etat, ce qui est préoccupant, mais ce qui est particulièrement alarmant, ce sont les décisions prises par les géants d’internet (YouTube, Facebook…) appelés communément les GAFA. Ces derniers ont des règles propres que l’on ne peut pas attaquer avec la législation nationale. Ils agissent donc comme bon leur semble. Ainsi vous pouvez trouver des clips de rappeurs français qui tiennent des propos clairement racistes et haineux sur YouTube avec des millions de vues alors que certains clips des Brigandes sont considérés par YouTube comme des incitations à la haine raciale alors qu’il n’y a jamais eu aucune condamnation de la part de la justice française. Le rappeur peut donc « Niquer la France » alors que les Brigandes ne peuvent pas dire « Foutez le camp ! ».

Ce qui est comique avec la présidente de cette commission c’est qu’elle est issue de la France Insoumise, les soi-disants ennemis du grand Capital, mais ils n’hésitent pas à collaborer avec Macron, la marionnette des Rothschild, pour dissoudre le Bastion Social et ils n’hésitent pas à collaborer avec les GAFA pour accentuer la censure sur les réseaux sociaux.

Lengadoc-info : Etes-vous pessimistes ou optimistes pour l’avenir ?

Antoine : Plutôt pessimistes. Les Français bougent uniquement quand leur assiette est vide. On ne pense pas que les choses vont s’améliorer de manière spontanée. Le pouvoir d’achat c’est une chose mais il n’y a pas que ça : le Grand Remplacement, la technocratisation du monde, la destruction de la nature, la destruction des genres, peut-être même à terme la destruction de l’espèce humaine. Quand on voit un Trump aux Etats-Unis ou un Orban en Hongrie, ils peuvent réformer tout ce qui s’écroule mais ils ne peuvent pas inverser le courant de l’histoire mondiale. C’est pour ça que nous sommes plutôt pessimistes, surtout en France qui est, depuis la Révolution, le laboratoire de l’oligarchie mondialiste.

Lengadoc-info : Si vous êtes pessimistes, doit-on s’attendre à l’arrêt de votre production musicale ?

Antoine : Absolument pas ! Pessimistes ne veut pas dire défaitistes. Nous tâchons de voir froidement la réalité en restant lucides et ne pas perdre nos énergies dans des combats qui ne mènent à rien. La nature mène le monde et c’est toujours l’effort qui l’emporte. Nous voulons nous battre pour ce qui est vrai, pour ce qui est juste, pour ce qui est beau. Et ça, ça passe par les chansons des Brigandes pour toucher le cœur des gens. Notre façon de vivre en clan peut aussi servir de modèle pour d’autres personnes. Notre combat ne vise pas à changer le système, on ne s’appelle pas Rothschild ou Goldman Sachs. Notre combat vise à réveiller des gens et à proposer des alternatives de vie, réveiller des sentiments d’identité chez les gens, tout ça ce sont des petites victoires. Et malgré la censure ça continue puisque notre dernier album est sorti il y a maintenant 2 semaines. Nous travaillons déjà sur un neuvième album. L’absence de clip sur YouTube ne nous empêchera pas de produire des chansons et de les diffuser auprès de ceux qui apprécient notre travail.

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18:19 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mardi 28 mai : Martial Bild à Bordeaux

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16:31 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Il y aussi une liste royaliste aux élections européennes

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L’Alliance Royale sera présente aux élections européennes du 26 mai prochain. Nos confrères et amis du site Nous sommes partout cliquez ici ont rencontré Cyrille Henrys, vice-président de ce parti politique qui prône l’instauration d’une monarchie adaptée au XXIe siècle.

Comment est née l’Alliance royale ?

Cyrille Henrys : L’Alliance royale est un parti politique fondé en 2001 par Yves-Marie Adeline. C’est à notre connaissance le seul parti politique royaliste officiellement enregistré auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Sa création visait initialement l’élection européenne de 2004, avec l’espoir qu’elle permettrait la réémergence des idées royalistes, comme elle avait permis précédemment au Front national, puis aux écologistes ou à Chasse, pêche, nature et traditions d’acquérir une bonne notoriété.

Quels sont ses objectifs ?

L’Alliance royale a pour objet de promouvoir, auprès des Français, une réforme des institutions, des lois et des politiques inspirées de l’héritage monarchique. Pour faire resurgir dans le débat public la conviction que le principe royal est toujours fécond et efficace en politique, l’Alliance royale vise non pas la restauration d’une royauté idéale sortie du passé (mais à quelle période de sa longue vie de 1400 ans ?) mais l’instauration d’une monarchie adaptée au XXIe siècle. C’est pourquoi nous ne proposons pas de faire table rase du passé mais de commencer à rebâtir la royauté sur la base de la constitution de la VRépublique.

N’est-il pas contradictoire, lorsque l’on est monarchiste, de se présenter aux élections républicaines ?

Cette objection nous est souvent faite, mais elle ne rend pas bien compte de la réalité. Ce n’est pas une question de principe (on votait beaucoup sous l’Ancien Régime et même Hugues Capet a été élu) mais une question de réalisme : pour être présent dans le débat public, il ne suffit pas d’être dans la rue, il faut aussi être présent dans le débat électoral. Bien sûr, il ne s’agit pas de faire élire le roi ; il s’agit de faire connaître et comprendre le principe royal.

Vous présentez une liste aux élections européennes. Quelles sont vos principales propositions ?

Notre proposition essentielle est toujours la même : avoir à la tête de l’État un véritable arbitre, le roi, qui n’a pas à conquérir sa place par une ambition déplacée et des promesses creuses. Parce qu’il ne doit son pouvoir à personne, il est là au service de son peuple ; il ne se préoccupe pas de la prochaine élection ; il travaille pour la prochaine génération.
Nous ne sommes pas là pour développer un programme de gouvernement mais pour préparer le retour du roi. Toutefois, pour répondre aux attentes face aux urgences du moment, nous avançons quelques idées fortes :

  • rétablir les grandes fonctions régaliennes en France : la justice et la sécurité pour tous, une défense forte à nos frontières nationales.
  • redonner au peuple français sa fierté, l’amour de son histoire et de sa forte identité nationale.
  • s’appuyer sur de vraies valeurs : le service du bien commun, le sens du travail bien fait, la solidarité nationale.
  • redonner sa vitalité à notre économie, en réduisant le carcan réglementaire dans tous les domaines ; redresser notre natalité, en donnant la priorité à la famille.
  • arrêter le flux migratoire. Malgré toute la générosité de notre pays, il faut bien admettre que le chômage et l’endettement dépassent la ligne rouge. Dans un pays qui s’endette toujours plus et où des millions de Français sont privés de travail, quel sens cela a-t-il de vouloir prendre en charge la misère du monde, quand on ne prend pas soin correctement de ceux qui souffrent chez nous ?
  • faire des économies. L’État, les collectivités locales et les organismes sociaux sont tous en déficit chronique. Ils doivent s’appliquer les règles qui s’imposent aux entreprises et aux familles. Les hommes politiques ne savent que prendre l’argent dans la poche des gens… C’est tellement plus facile que de réformer.
  • définir de vraies frontières européennes qui défendent les Européens des concurrences déloyales. A défaut, la France doit le faire elle-même, associée avec d’autres pays européens.
  • assurer une véritable solidarité tout d’abord en faveur de nos anciens en réévaluant l’allocation de solidarité aux personnes âgées.
  • protéger notre environnement en commençant par une organisation plus efficace des transports (remettons le fret sur les rails !) et en cessant de défigurant nos paysages par des éoliennes aussi inefficaces que nocives pour les oiseaux comme pour les personnes.

Comment allez-vous vous organiser pour diffuser professions de foi et bulletins de vote dans la mesure où tout est fait pour empêcher les petits partis de se faire connaître ?

Effectivement, la lutte est volontairement inégale entre ceux qui sont assurés d’obtenir le remboursement de leurs frais et ceux qui ne le sont pas. Faute de moyens financiers à la hauteur des coûts, nous ne pouvons recourir qu’aux réseaux sociaux électroniques… en comptant sur nos sympathisants pour faire le relais. Le bulletin de vote est à télécharger sur notre site cliquez là 

Depuis l’assassinat de sa majesté Louis XVI, la France manque d’un roi. Quel héritier verriez-vous sur le trône ?

Notre rôle est de réunir les royalistes autour du principe royal pour le présenter aux Français d’une manière harmonieuse et non pas dans la diversité des fidélités dynastiques, qui peut apparaître incompréhensible voire dissuasive à nos contemporains. En tant que parti royaliste, nous n’avons pas la mission de choisir le roi. Il reviendra au peuple français de donner son assentiment à un prince le moment venu.

Pensez-vous que malgré le lavage de cerveau républicain, l’idée monarchiste peut encore séduire la jeunesse ?

La jeunesse qui a au cœur l’amour de la France et le souci du bien commun est toujours pure et ardente. Elle continue à être attirée par les racines chrétiennes de la France, qui sont aussi royales depuis le baptême de Clovis et de son peuple.

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14:34 Publié dans Européennes 2019 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Familles nombreuses : malheureuses peut-être, écolos sûrement !

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Sabine de Villeroché Boulevard Voltaire

Plutôt le moral en berne, ces familles de trois enfants et plus ; à lire cette enquête de l’UNAF, c’est « 62 % des familles nombreuses qui jugent leur image négative ». Elles avouent se sentir assimilées à « des gens qui profitent», « qui vivent des allocations au lieu d’aller travailler ». Leurs concitoyens les jugent, dans l’ensemble, « bruyantes », « trop envahissantes » et « encombrantes ». Quel triste bilan !

Mais ce n’est pas tout. Au regard négatif de certains, on pourrait rajouter le mépris officiel du président de la République qui, avec cette petite phrase assassine, « Présentez-moi une femme parfaitement éduquée qui ait 7, 8 ou 9 enfants », aurait un peu tendance à prendre les mères de familles nombreuses pour des demeurées.

Ne parlons pas de ces écologistes pour qui les parents sont, à la limite de la délinquance, coupables de procréation. Un nouveau modèle vertueux d’individus est né : les « No Kids », ceux qui renoncent à avoir des gosses pour sauver la planète Terre.

En toute logique, dans leur grande majorité, les familles interrogées par l’UNAF ont le sentiment d’être de moins en moins soutenues par la politique familiale. Plus qu’une impression, c’est la réalité : depuis 2012, les baisses du quotient familial, la modulation de leurs allocations et la disparition des dispositifs locaux (gratuité des transports scolaires, tarifs préférentiels dans la restauration scolaire…) n’ont fait qu’appauvrir les familles. La première de leurs difficultés est d’ordre matériel : 73 % des familles de quatre enfants ont du mal à boucler leurs fins de mois.

Sans encouragement financier, c’est inéluctable : « Le niveau de vie des familles nombreuses est très inférieur à celui des familles de un ou deux enfants. Celles ayant 3 enfants à charge perdent 14 % de leur niveau de vie médian par rapport à celles qui n’en ont que 2. »

Et pourtant, contre toute attente, malgré l’abandon et le mépris des politiques, « les familles nombreuses, loin d’être une population marginale ou résiduelle, sont un phénomène massif et durable ». Plus d’un enfant sur trois, en France, vit en famille nombreuse. Malgré les écolos, malgré les gouvernements successifs, envers et contre tout ; quel héroïsme ! Selon l’UNAF, « avoir 3 enfants demeure l’idéal personnel d’un tiers de la population ». Mystère et grandeur de l’âme humaine qui ne se contente pas d’un bonheur purement matériel vanté par une société consumériste à souhait ?

Osons le mot : la famille n’est pas une espèce nuisible. Elle est même utile : à son prochain, à la société dans son ensemble. Ça vaudrait vraiment le coup de s’en préoccuper. Ne serait-ce que pour penser au renouvellement des générations… et pour plein d’autres raisons : le paiement des retraites, la dynamique d’un pays, la transmission des savoirs, de la culture, de l’identité, l’éducation des citoyens de demain, la solidarité gratuite, l’apprentissage et la consolidation du lien social, la prise en charge des aînés, le refuge des plus fragiles… Tout cela mérite bien d’alourdir un peu la facture la carbone, non ?

Encore que… en matière d’écologie, justement, la famille n’a pas attendu Emmanuel Macron pour avoir des idées : qui dit famille nombreuse dit niveau de vie diminué, choix à l’économie, non-gaspillage, recyclage des vêtements… Dans une famille nombreuse, on « fait attention » à ce que l’on possède, on ne gâche pas, on ne brûle pas beaucoup le kérosène des compagnies d’aviation. Pour Jean-Philippe Vallat, responsable des études à l’UNAF, « avoir une famille nombreuse n’est pas forcément antinomique avec un comportement écolo, au contraire ». N’aurait-on pas sous les yeux le premier cercle vertueux où le geste écologique se pratique et se transmet ?

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12:36 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'Église ne peut pas coopérer à des trafics humains qui ressemblent à un nouvel esclavage.

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Cardinal Sarah

Je suis scandalisé par tous ces hommes qui meurent en mer, par les trafics humains, par les réseaux mafieux, par l'esclavage organisé. Je reste perplexe devant ces gens qui émigrent sans papier, sans projet, sans famille. Ils pensent trouver ici le paradis terrestre ? Il n'est pas en Occident ! S'il faut les aider, je pense que c'est sur place, dans leurs villages, dans leurs ethnies. On ne peut cautionner ces déséquilibres économiques et ces drames humains. Vous ne pouvez pas accueillir tous les migrants du monde. Accueillir, ce n'est pas seulement laisser entrer les gens chez soit, c'est leur donner du travail. Vous en avez ? Non. Leur donner un logement Vous en avez ? Non. Les parquer dans un endroit indécent, sans dignité, sans travail, ce n'est pas ce que j'appelle accueillir les gens. Cela ressemble plus à une organisation mafieuse ! L'Église ne peut pas coopérer à des trafics humains qui ressemblent à un nouvel esclavage.

Ce que je trouve également scandaleux, c'est qu'on utilise la Parole de Dieu pour justifier cela, Dieu ne veut pas la migration. Le Christ, enfant, s'est réfugié en Égypte, à cause d'Hérode, mais il est rentré chez lui ensuite. De même, Dieu a toujours ramené son peuple en Israël, après chaque famine et chaque déportation en Babylonie. Un pays est un grand trésor, c'est là que nous sommes nés, c'est là où sont enterrés nos ancêtres. Quand on accueille quelqu'un, c'est pour qu'il ait une vie meilleure, et ce n'est pas dans un camp qu'on a une vie meilleure. Quand on est nourri sans travailler, on n'a aucune dignité. Quelle culture avez-vous à leur offrir ? Est-ce que vous êtes encore capable de partager votre culture et vos racines chrétiennes ? J'ai peur que le déséquilibre démographique engendré par ces vagues migratoires vous fasse perdre votre identité et ce qui fait votre spécificité. L'Europe a une mission spéciale que Dieu lui a donnée c'est par vous que nous avons connu l'Évangile, que nous avons connu les valeurs de la famille, la dignité de la personne, et la liberté. Si vous renoncez à votre identité, si vous êtes noyés par une population qui ne partage pas votre culture, vos valeurs chrétiennes et votre identité risquent de disparaître. C'est comme la Rome ancienne envahie par les barbares. Il faut réfléchir aux migrations c'est un nouvel esclavage qu'on organise parce qu'on a besoin de travailleurs. Toutes ces personnes qui viennent ici en croyant trouver une vie rêvée. Quel mensonge ! Quel cynisme ! Benoît XVI fut particulièrement clair et prophétique sur toutes ces questions. [...]

Vous avez été façonnés par le christianisme, tout est chrétien en Europe. Pourquoi nier cela ? Aucun musulman ne nie son identité. Si vous ne retrouvez pas ce que vous êtes, vous disparaîtrez. Et si l'Europe disparaît, il y aura un bouleversement épouvantable: le christianisme risquerait de disparaître sur la surface de la terre. Voyez bien que vous êtes envahis par l'islam: ils veulent islamiser le monde entier, et ils ont les moyens financiers. Ils ne réussiront pas, parce que le Seigneur est avec nous jusqu'à la fin du monde. Mais il ne faut pas nier ce que vous êtes : ceux que vous accueillez doivent s'intégrer à votre culture. Encore faut-il que vous ayez une culture : vous ne pourrez pas les accueillir dans votre athéisme, dans votre matérialisme, dont ils ne veulent pas.

 
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