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lundi, 04 novembre 2019

Émeutes urbaines: la répétition générale.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Après Issy-Saint-Léger, Champigny-sur-Marne, Étampes, Émerainville, Grigny, Les Mureaux, Mantes-la-Jolie, Trappes, en région parisienne, mais aussi Toulouse ou Béziers, les scènes de guérilla urbaine qui viennent de se dérouler à Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines, ne sont que les premiers feux d'un embrasement général qui viendra tôt ou tard. 
 
Qualifier, comme vient de le faire le Premier ministre Édouard Philippe, cette flambée de guet-apens contre la police et les pompiers de "violences commises par de petites bandes d'imbéciles et d'irresponsables" relève au mieux du déni, au pire du foutage de gueule.
 
Dans les deux cas, l'impuissance de l'Etat à maintenir l'ordre en usant, avant qu'il ne soit trop tard, de tous les moyens de répression nécessaires, est criminelle car elle ouvre grand la porte aux prémices d'une guerre qui, pour se dérouler sur notre sol, ne sera pas, pour autant, une guerre civile.
 
Les bandes ethniques organisées et offensives qui passent désormais délibérément à l'action le font par haine globale et viscérale de la France. Une France qu'ils rêvent de voir à feux et à sang.
 
Nous n'en sommes encore qu'au stade de la répétition générale. Quand la pièce se jouera il sera trop tard pour regretter de n'avoir pas agi a temps.

23:21 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

FRANÇAISE DES JEUX VERSUS PMA : CONTRE LE LIBERTARISME

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Franck BULEUX

Un an après, qu’est devenue la dynamique des Gilets jaunes du 17 novembre 2018 ?

Fruit des réseaux sociaux, du spontanéisme apolitique, d’une espèce de révolte fiscale de ceux qui n’ont rien face aux élites, ce mouvement avait commencé, fort opportunément, en mettant en cause le système dirigeant incarné par Emmanuel Macron, élu par la conjonction des puissants, c’est-à-dire par celles et ceux qui estiment que la société leur apporte consumérisme économique et joie (s) sociétale (s). Une économie libérale dans une société de droits individuels illimités, double fondement de notre pouvoir actuel, qui doit nous apparaître comme l’élément structurant du système à combattre.

Le libéral libertarisme est l’idéologie du système, une forme d’aile libérale du Parti démocrate américain, où il est de bon ton d’organiser le « laissez faire ».

Illustrons cette politique par des actes, a priori sans lien. D’un côté, la vente des aéroports de Paris (ADP) et de la Française des jeux (FDJ) mêlés, d’un autre côté, à la PMA (procréation médicalement assistée) pour toutes, c’est-à-dire sans pères, illustrent bien la cohésion de cette politique : le libéralisme libertaire. Vendre des sociétés nationales qui fonctionnent bien au profit d’actionnaires et rendre les droits individuels supérieurs à toute notion d’intérêt général, c’est la double structure idéologique de notre Président.

La politique menée est amorale. Vendre la FDJ, c’est laisser à l’entreprise privée le soin de gérer des jeux d’argent. Dans quelques années, il n’est pas très compliqué de penser qu’il y aura des dérives. Les jeux de hasard (sic) ne le restent pas souvent lorsqu’ils sont dans les mains de personnes peu scrupuleuses. Un vieux fond de moralisme, français notamment, a toujours condamné les jeux d’argent, à telle enseigne qu’il a fallu attendre la captivité du roi François 1eraprès la défaite de Pavie, pour que l’État se décide de créer une loterie nationale dans le but de payer l’exorbitante rançon imposée. Plus près de nous, après la Grande Guerre, l’association des Gueules cassées et la Fédération Maginot prenant en charge des anciens combattants furent les bénéficiaires de la Loterie nationale. Ces deux associations sont d’ailleurs toujours actionnaires de la FDJ, qui a succédé à la Loterie nationale. Avec la FDJ, l’État exerce une tutelle morale sur le monde des jeux d’argent, évitant la politique des bookmakers véreux torpillant les sports avec des paris truqués. Or, voilà que l’État macroniste, selon la logique libérale qui l’inspire, décide de privatiser, donc de vendre la FDJ.

Nous ne doutons pas que des investisseurs seront intéressés mais ces investisseurs protégeront-ils les intérêts des anciens combattants et des blessés de guerre ?

FDJ, ADP… L’État se désengage économiquement tout en s’engageant pleinement dans notre vie privée, en permettant la PMA pour toutes, PMA qui n’est, probablement, qu’une marche vers la gestation pour autrui (GPA). Une loi pour les époux Fogiel, en quelque sorte ? Il s’agit, ici, d’orienter notre futur, l’enfant sur catalogue, en fonction de critères imposés, bien entendu. On le voit clairement, l’État ne veut plus contrôler l’économie (la Seine-Saint-Denis, nouvelle « Californie » dixit Macron, s’auto-gère d’ailleurs via l’économie parallèle) mais se place clairement sur la case « vie privée ».

Le pouvoir semble attendre ses limites économiques mais perçoit un intérêt à devenir un guide sociétal.

C’est ce système, libéral-libertaire, contre lequel il faut s’opposer. Les Gilets jaunes n’ont été qu’un espace de furtivité médiatique limité au samedi et à des considérations liées au pouvoir d’achat.

L’esprit « gilet jaune » ne peut se concevoir que s’il définit un ennemi principal, cette politique libérale-libertaire qui se conçoit sans la volonté populaire.

Seules les notions de conservatisme (protéger ce qui est, par essence, de la tradition) et de populisme (comprendre les exigences du peuple) réunies peuvent lutter contre cet esprit progressiste, qui met en place un panurgisme systémique.

Un an après, que reste-t-il d’un mouvement qui, en se focalisant sur l’attitude provocante d’un homme, en a oublié de s’en prendre à son idéologie.

Que l’État s’occupe de la FDJ et non de la PMA, et pas l’inverse ! Mais l’inversion des valeurs semble être dans la nature du nouveau pigiste de Valeurs actuelles

Source Métainfos.fr cliquez ici

23:15 Publié dans Franck Buleux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Franck Abed analyse la révolte des Gilets jaunes

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Franck Abed est un historien engagé. Il est monarchiste et catholique de tradition. Et cela ne l'empêche pas de s'intéresser de près à ce qui se passe dans le monde et en France en particulier. De la même manière, il a toujours privilégié les moyens modernes de communication. Ainsi, il y a une dizaine d'année, il fut un précurseur en réalisant des entretiens filmés de qualités avec les responsables et les écrivains de notre famille politique, assurant ainsi la promotion de bien des les projets qui voyaient alors le jour.

Il est aussi un observateur et un théoricien politique qui analyse l'actualité en restant fidèle à ses idées. Il a donc suivi de près les Gilets Jaunes, mouvement de protestation apparu en France en novembre 2018.

Au fil des semaines, il a rédigé des articles d’analyse sur ce phénomène social, politique et culturel, en rappelant qu’un combat mené sur de mauvaises bases ne pouvait déboucher sur un « Grand Soir » tant espéré par les protestataires. Effectivement, les différentes manifestations organisées par les Gilets Jaunes, loin de montrer la force de la France des sans-grade, ont rappelé que, sans doctrine sûre et sans une organisation digne de ce nom, il était extrêmement difficile de faire vaciller la République.

Nous ne pouvons que vous conseiller de lire le petit livre qu'il vient de publier sur ce conflit qui, bien que démarré avec des références intéressantes, s'est très vite vu récupéré par les larbins du Système.

S.N.

Gilets jaunes, les raisons d'un échec dévoilé, Franck Abed, Editions orviloise, 80 pages, 8 euros

Pour acheter ce livre cliquez ici

23:04 Publié dans Gilets Jaunes, Les entretiens avec Franck Abed, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Terres de mission : Transcendance en terre d’islam

Guillaume de Thieulloy reçoit avec l’abbé Guy Pagès, prêtre du diocèse de Paris, Moïse, jeune converti de l’islam au christianisme. Ce dernier évoque son itinéraire, le rôle de Bernanos dans sa découverte du Christ et son accueil dans l’Eglise, après la découverte de la transcendance en terre d’islam.

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18:25 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pierre Cassen : Chanteloup-les-Vignes brûle, mais c'est Zemmour qu'il faut éliminer...

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09:11 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |